QUÉBEC — La quatrième vague de COVID-19 forcera le maintien des mesures sanitaires, a prévenu le premier ministre François Legault, mercredi. Pas question, donc, de renoncer à l’état d’urgence sanitaire, décrété en mars 2020 et constamment renouvelé depuis sur une base régulière.
© Fournis par La Presse Canadienne
Avec la présence en nos murs du variant Delta, plus contagieux que ses prédécesseurs, le nombre de cas d’infection à la COVID-19 a connu ces derniers jours une hausse constante au Québec. Le premier ministre Legault s’attend d’ailleurs à ce que la hausse se poursuive, tout comme le nombre d’hospitalisations. La prudence du gouvernement suivra donc la même courbe ascendante.
«C’est possible que les assouplissements qu’on pensait faire soient reportés à plus tard», a-t-il reconnu, ne cachant pas sa volonté de privilégier la prudence, notamment en ce qui touche l’obligation de porter un masque dans les lieux publics, dans un contexte où le virus a recommencé à gagner du terrain, malgré la popularité de la campagne de vaccination.
Quant à l’état d’urgence sanitaire, remis en question par l’opposition, il faut le prolonger durant un temps indéterminé pour que le gouvernement ait tous les pouvoirs requis afin de «garder les Québécois en sécurité», a-t-il justifié.
Le premier ministre a fait ces remarques à l’occasion d’une mêlée de presse tenue dans un marché public de Québec, mercredi sur l’heure du midi.
Avant de s’adresser aux journalistes, dans le plus pur style des campagnes électorales, M. Legault a fait la tournée des étals, ayant un bon mot pour chacun, taquinant les enfants, questionnant les maraîchers sur leurs récoltes. Entouré de son épouse, Isabelle Brais, et de la députée caquiste locale, Joëlle Boutin, il en a profité pour acheter des épis de maïs de Neuvlle.
Avec Jocelyne Richer, La Presse Canadienne