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A Tonga, les habitants fuient le tsunami après l’éruption du volcan; alerte aux USA et au Chili

janvier 15, 2022
A Tonga, les habitants fuient le tsunami apres l'eruption du volcan; alerte aux USA et au Chili
A Tonga, les habitants fuient le tsunami après l’éruption du volcan; alerte aux USA et au Chili© NATIONAL INSTITUTE OF INFORMATION AND COMMUNICATIONS (JAPAN)/AFP/Handout

Les habitants des îles Tonga fuyaient samedi vers les hauteurs face au tsunami provoqué par une nouvelle éruption massive – entendue jusqu’à des centaines de kilomètres – du volcan Hunga Tonga-Hunga Ha’apai, qui a aussi entraîné des alertes au tsunami aux Etats-Unis et au Chili.

« Un tsunami de 1,20 m a été observé à Nuku’alofa », la capitale du pays, a annoncé le Bureau australien de météorologie. Le précédent tsunami n’avait pas dépassé 30 cm. Et l’alerte venait d’être levée lorsque le volcan a à nouveau fait éruption.

« C’était une explosion massive », a expliqué au site d’informations Stuff une habitante, Mere Taufa, qui se trouvait à ce moment-là chez elle.

« Le sol a tremblé, la maison entière était secouée. Ça venait par vagues. Mon jeune frère pensait que des bombes explosaient près de chez nous », a-t-elle raconté.

Quelques minutes plus tard, l’eau a envahi leur maison, et elle a vu le mur d’une maison voisine s’écrouler.

Le roi évacué

« Nous avons tout de suite su que c’était un tsunami, avec cette eau qui jaillissait dans la maison. On pouvait entendre des cris partout autour, et tout le monde a commencé à fuir vers les hauteurs », a-t-elle ajouté.

Le roi des Tongas Tupou VI a été évacué du palais royal de Nuku’alofa et emmené vers une villa éloignée des côtes.

L’éruption a duré huit minutes, et était si forte qu’elle a été entendue « comme un bruit de tonnerre lointain » sur les îles Fidji, à plus de 800 km de là, ont déclaré des responsables des Fidji.

Ceux-ci ont également averti les habitants de couvrir les réserves d’eau pour les protéger de pluies ou de cendres acides.

Victorina Kioa, de la Commission des Services publics des Tongas, a appelé la population à « s’éloigner de tous les endroits menacés, c’est-à-dire les plages, les récifs et toutes les côtes plates ».

Les autorités ont par ailleurs conseillé à l’ensemble de la population de rester autant que possible à l’intérieur, de porter des masques s’ils doivent sortir et, là aussi, de protéger toutes les réserves d’eau.

Des alertes au tsunami ont également été lancées pour les îles Fidji et Samoa, la Nouvelle-Zélande et l’Australie.

Les autorités australiennes ont averti la population de Sydney et de sa région, les Nouvelles Galles du Sud, de « sortir de l’eau, et de s’éloigner du bord de l’eau ».

Au Chili, le Bureau national des situations d’urgence a mis en garde contre la possibilité qu’un « tsunami mineur » n’atteigne l’île de Pâques et d’autres archipels chiliens.

« Par mesure de précaution, dans l’archipel Juan Fernández, les îles San Félix, l’île de Pâques et l’Antarctique chilien il est demandé, en raison de l’éruption d’un volcan aux îles Tonga, de quitter les zones de plages où un tsunami mineur pourrait intervenir », a déclaré l’Onemi.

« Quittez les plages »

Aux Etats-unis, des alertes au tsunami ont été émises pour la côte Ouest du pays, Hawaï ayant déjà été touchée par des « inondations mineures ».

« Quittez les plages, les ports et les marinas » dans les zones concernées, recommande le National Weather Service, qui précise avec « soulagement » que les îles américaines d’Hawaï n’ont pas rapporté de dégâts et n’ont subi que des inondations mineures.

Les Etats de Californie, de l’Oregon et de Washington pourraient être touchés, ainsi que l’Alaska et la province canadienne de Colombie-Britannique, précise le NWS.

« Les principales répercussions attendues sont de forts courants d’arrachement et des inondations des côtes et des zones de faible élévation », prévient le service météo.

Le volcan Hunga Tonga-Hunga Ha’apai se trouve sur une des îles inhabitées des Tongas, à environ 65 km de la capitale Nuku’alofa.

Avec AFP

Bourses académiques de l’Université de Valparaiso, USA

août 6, 2021

Tous les étudiants sont automatiquement considérés pour les bourses académiques sur la base de leur demande d’admission et des pièces justificatives. Les étudiants seront informés de toute attribution de bourse en même temps qu’ils sont informés de leur décision d’admission. 

Processus d’admission internationale

Nous avons besoin des documents suivants pour compléter votre demande :

*Votre candidature de premier cycle à l’Université de Valparaiso

*Demande d’ étudiant visiteur/d’échange

*Si vous avez l’intention de postuler en tant qu’étudiant diplômé, veuillez consulter « Postuler en tant qu’étudiant diplômé international »

*Une copie de votre passeport

*3 (trois) années de relevés de notes du secondaire, avec une traduction en anglais s’ils sont dans une autre langue.
 

Nous accepterons les relevés de notes non officiels pour l’examen des demandes. medjouel.com vous informe que les relevés de notes officiels sont requis lors de l’inscription s’ils ne sont pas fournis au moment de la demande

Vos relevés de notes sont considérés comme officiels si : ils sont envoyés directement par votre conseiller d’orientation ou un autre responsable de l’école secondaire.

Vous les apportez sur le campus dans une enveloppe scellée et timbrée provenant directement de votre lycée.

Ils sont envoyés directement par un évaluateur de diplômes, tel que les évaluateurs de diplômes d’études (ECE), World Education Services (WES) ou similaire.

Ils sont fournis par un organisme de parrainage gouvernemental ou un agent d’Education USA.

Résultats des tests et preuve de compétence en anglais
Si vous êtes un étudiant international et avez besoin d’un visa pour étudier aux États-Unis, vous devez répondre aux exigences du test d’anglais de l’Université de Valparaiso.

Comment répondre aux exigences du test d’anglais

Soumettez l’un des éléments suivants : SAT, ACT, TOEFL, IELTS, iTEP, IGCSE A et O Levels, ou International Baccalaureate (IB). Vous pouvez soumettre plus d’un type de test sur votre demande.

Si vous êtes un étudiant transféré d’un collège ou d’une université américaine et que vous avez terminé avec succès 24 heures de crédit, vous avez satisfait à nos exigences de test d’anglais.

Si vous avez terminé 2 ans et que vous êtes diplômé / avez obtenu votre diplôme d’un lycée aux États-Unis, vous avez satisfait à nos exigences en matière de test d’anglais.

Si vous avez obtenu un A ou un B à l’examen d’anglais pour les niveaux IGCSE A/O, vous avez satisfait à nos exigences de test d’anglais.

Si votre pays de résidence permanente est le Royaume-Uni (Royaume-Uni) ou l’Australie, nous renoncerons à votre exigence de test d’anglais.

L’Université de Valparaiso a plusieurs partenariats d’université à université. Ce n’est que grâce à ces partenariats que les étudiants peuvent maîtriser l’anglais grâce à un protocole d’accord convenu.

Les admissions internationales de l’Université de Valparaiso accepte actuellement le test Duolingo (que vous pouvez passer en ligne chez vous) en raison de la fermeture du centre de test du virus Covid-19. Nous comprenons que ces fermetures peuvent avoir un impact sur vous et rendre difficile de répondre aux exigences du test de compétence en anglais pour l’admission en ce moment.

Les notes suivantes sont acceptables :

SAT (score de lecture et d’écriture minimum de 500)

ACT (score en anglais minimum de 24)

TOEFL (75 iBT minimum)

L’IELTS (6.0 minimum) doit avoir moins de 2 ans pour être validé.

iTEP (3.8 ou supérieur)

PTE (56 ou plus)

Examen d’anglais GCE ou GCSE (niveaux A/O) (note A ou B)

Examen d’anglais de niveau supérieur de l’IB (note de 5, 6 ou 7, ou note A ou B)

Duolingo (100 ou plus) à la lumière de Covid-19 (sujet à changementLes scores doivent être envoyés via Duolingo qui est gratuit. Nous n’accepterons pas les copies PDF des rapports de score et nous validerons vos scores via Duolingo. Achèvement du niveau 112 dans un centre de langues ELS. L’admission conditionnelle peut être disponible pour certains étudiants qui n’ont pas encore satisfait à nos exigences de maîtrise de l’anglais.

Soumettre les pièces justificatives via

Télécharger sur votre portail de candidature étudiant

Téléchargement par e-mail : intl.materials@valpo.edu

Télécopieur : 001-219-464-6898

Courrier : 1620 Chapel Drive, Valparaiso, IN 46383, États-Unis

Des questions ? Courriel intl.undergrad@valpo.edu

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Avec adiac-Congo par concoursn

États-Unis: Bernie Sanders veut bloquer la vente d’armes à Israël

mai 21, 2021

Le sénateur indépendant Bernie Sanders a présenté jeudi une résolution visant à bloquer la vente à Israël d’armes guidées de précision d’une valeur totale de 735 millions de dollars américains. Si l’échec de la démarche est prévisible, le geste illustre bien la pression qu’exerce sur le président Joe Biden l’aile gauche du clan démocrate sur la question israélo-palestinienne.

Bernie Sanders.

© Jonathan Ernst/Reuters Bernie Sanders.

Je crois que les États-Unis doivent aider à ouvrir la voie à un avenir pacifique et prospère pour les Israéliens et les Palestiniens. Nous devons examiner attentivement si la vente de ces armes contribue réellement à cet objectif ou si elle ne fait qu’alimenter le conflit», a déclaré le sénateur Sanders, lui-même de religion juive.

Des représentants de l’aile progressiste démocrate, dont Rashida Tlaib, d’origine palestinienne, et Alexandria Ocasio-Cortez, ont présenté la veille à la Chambre une résolution similaire.

L’initiative du sénateur du Vermont a précédé de peu l’annonce d’un accord de cessez-le-feu, faite tant par Israël que par le Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza. En coulisses, les tractations diplomatiques s’étaient intensifiées.

La violence qui secoue la région a fait plus de 240 morts, dont la très vaste majorité – 232 – sont Palestiniens, une réalité soulignée par l’ancien candidat à l’investiture démocrate.

Interrogée sur la résolution à la mi-journée, la porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki, en a référé au département d’État, tout en réaffirmant la relation sécuritaire et stratégique de longue date» entre les États-Unis et Israël.

Vantant une diplomatie discrète intensive», elle a en outre insisté sur les signes encourageants» d’une évolution vers un cessez-le-feu potentiel.» Mercredi, dénonçant une dévastation inadmissible» dans la bande de Gaza, Bernie Sanders avait par ailleurs présenté une autre résolution appelant à un cessez-le feu immédiat».

La semaine dernière, il avait signé dans le New York Times une lettre ouverte condamnant dans des termes sans équivoque l’usage de la force par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou. S’il condamnait du même souffle les roquettes lancées par le Hamas, il soulignait qu’elles n’avaient pas initié un conflit qui dure depuis des décennies.

Accusant le premier ministre israélien de cultiver une forme de nationalisme raciste de plus en plus intolérant et autoritaire», Bernie Sanders concluait que la vie des Palestiniens compte», allusion au mouvement la vie des Noirs compte» aux États-Unis.

Sa critique fait écho à celles des organisations de défense des droits de la personne. Avant l’escalade de la violence des derniers jours, Human Rights Watch avait par exemple dénoncé les crimes d’apartheid et de persécution» des autorités israéliennes.

Une initiative au succès improbable

Dans les faits, la démarche de Bernie Sanders et de ses alliés de la Chambre a peu de chances de succès.

Pour être adoptée, la résolution ne requerrait qu’une majorité simple, une hypothèse déjà improbable. D’autant plus qu’elle aurait besoin de l’aval de la vice-présidente Kamala Harris, la voix prépondérante en cas d’égalité au Sénat, alors que Joe Biden s’est fait l’apôtre d’une diplomatie discrète au cours de ce cycle de violence entre Israël et la bande de Gaza..

Le président du Comité des relations extérieures du Sénat, le démocrate Bob Menendez a déjà déclaré qu’il s’opposerait à la résolution. Perçu comme un soutien d’Israël, il s’est toutefois dit profondément préoccupé» par les frappes israéliennes.

Dans l’éventualité, improbable, où la motion aurait l’aval d’une majorité d’élus, Joe Biden pourrait y opposer son veto. Une majorité des deux tiers dans chaque Chambre serait alors nécessaire pour passer outre à l’objection présidentielle.

En 2019, une initiative similaire visant à bloquer l’envoi d’armes à l’Arabie saoudite, en représailles au meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, n’avait pas obtenu les voix nécessaires pour faire fi du veto de Donald Trump.

Des républicains ont par ailleurs de leur côté écrit au président Biden pour l’exhorter à autoriser la vente d’armes à Israël. La fiabilité et la crédibilité des États-Unis en tant qu’alliés et défenseurs des valeurs démocratiques» sont en jeu, ont argué jeudi les républicains les plus haut placés des comités des relations étrangères du Sénat et de la Chambre, Jim Risch et Michael McCaul.

La veille, M. McCaul avait fait le même plaidoyer avec une centaine de ses collègues de la Chambre, pressant Joe Biden d’effectuer tous les examens nécessaires pour savoir si les terroristes du Hamas ont utilisé des civils comme boucliers humains dans les combats actuels».

Changement de ton du côté démocrate

Des Palestiniens inspectent les décombres d'un immeuble résidentiel détruit qui a été touché par les frappes aériennes israéliennes, à Beit Lahiya, dans la bande de Gaza, jeudi.

© Adel Hana/Associated Press Des Palestiniens inspectent les décombres d’un immeuble résidentiel détruit qui a été touché par les frappes aériennes israéliennes, à Beit Lahiya, dans la bande de Gaza, jeudi.

Historiquement, les administrations républicaines et démocrates ont maintenu le soutien indéfectible des États-Unis à leur allié israélien et à son droit à se défendre», comme le soulignait d’ailleurs Bernie Sanders dans son plaidoyer publié dans le New York Times.

Les États-Unis ont toujours préféré œuvrer en coulisses pour mettre un terme à la violence sans cesse renouvelée, évitant soigneusement de critiquer publiquement Israël.

Joe Biden se retrouve cependant coincé entre la position traditionnelle américaine et les pressions d’une partie de son propre camp.

Car si les républicains appuient sans réserve Israël, le camp démocrate se montre toutefois moins catégorique. Plusieurs démocrates continuent de se tenir aux côtés de l’État hébreu, mais un nombre croissant d’élus ont demandé la fin des hostilités depuis la semaine dernière ou ont jugé la riposte israélienne disproportionnée.

Pendant des décennies, les États-Unis ont vendu pour des milliards de dollars en armement à Israël sans jamais exiger qu’ils respectent les droits fondamentaux des Palestiniens», a déploré la progressiste Alexandria Ocasio-Cortez dans un communiqué.

Cette question provoque la première dissension majeure entre le président et le clan progressiste du Parti démocrate. Mais la pression ne vient pas uniquement de l’aile gauche de la formation. Sans émettre des critiques aussi virulentes à l’endroit d’Israël, des modérés réclament eux aussi un cessez-le-feu.

Au début de la semaine, plus de la moitié des sénateurs démocrates – 28 sur 50 – ont publiquement appelé les deux parties à déposer les armes. L’initiative, pilotée par le sénateur Jon Ossoff, de religion juive, exhortait même le président Biden à l’exiger.

Il a fallu à ce dernier plusieurs jours pour adopter un ton plus ferme envers Israël. Mercredi, au 10e jour des hostilités et à la fin de leur troisième conversation depuis le début des violences, Joe Biden a appelé M. Nétanyahou à une désescalade significative aujourd’hui sur la voie d’un cessez-le-feu».

Washington a cependant continué d’empêcher le Conseil de sécurité des Nations unies d’adopter une déclaration commune appelant à la fin des violences et à la protection des civils, avançant qu’une déclaration publique n’aiderait pas à apaiser les tensions.

Le soutien du président Biden à l’État hébreu est toutefois moins affirmé que celui de son prédécesseur, qui réservait un appui sans bornes à son allié Benyamin Nétanyahou.

La population américaine, notamment les chrétiens évangéliques en raison de motivations bibliques, continue pour sa part de soutenir massivement Israël, mais elle semble voir l’Autorité palestinienne sous un jour plus favorable qu’avant.

Selon un sondage Gallup annuel publié en mars dernier, 75 % des Américains ont une opinion positive d’Israël –  un chiffre stable – contre 30 % pour l’Autorité palestinienne, comparativement à 21 % il y a trois ans.

Avec  Sophie-Hélène Lebeuf

USA-Congo: Kiki Sassou visé par une procédure judiciaire pour vol

juillet 10, 2020

Un nouveau volet judiciaire s’est ouvert dans le dossier dit des « biens mal acquis » présumés de la famille présidentielle du Congo Brazzaville, aux États-Unis cette fois. Deux procureurs fédéraux de Floride ont engagé le mois dernier une procédure au nom du département américain de la Justice en vue de saisir une luxueuse propriété en Floride estimée à 3 millions de dollars, et dont ils affirment qu’elle aurait été acquise par Denis-Christel Sassou-Nguesso, le fils du président congolais, avec de l’argent public détourné, entre 2011 et 2014, à l’époque où il était numéro 2 de la SNPC.

C’est une « illustration rare du cycle complet de la kleptocratie » autrement dit de la façon dont « le membre d’une famille présidentielle aurait volé, blanchi et dépensé des fonds publics à des fins personnelles », écrit Global Witness dans un communiqué. L’ONG anti-corruption s’est procuré la requête des procureurs américains. Ce document, également consulté par RFI, détaille étape par étape la façon dont Denis-Christel Sassou-Nguesso aurait agi pour acquérir la propriété de Miami visée par cette procédure dite de « confiscation civile », mais aussi d’autres biens.

Première étape selon les procureurs américains : détourner l’argent du compte de la SNPC vers ceux de l’une de ses sociétés écrans. Pour cela, « en tant que cadre dirigeant (…) et fils du président », il aurait « suffi » selon eux à Denis-Christel Sassou-Nguesso « d’ordonner » au PDG de la BGFI, qui héberge les comptes de la SNPC, « de transférer cet argent vers les comptes de ses propres » sociétés écrans. « Cela s’est produit plusieurs fois », peut-on lire dans leur demande de saisie de la propriété du 900 boulevard Biscayne à Miami. Les procureurs retranscrivent des e-mails auxquels ils disent avoir eu accès à l’appui de cette accusation.

Deuxième étape : envoyer cet argent « volé » aux États-Unis, sur les comptes d’un prête-nom, un certain « Associé A » décrit dans le document de la justice américaine comme le « fils d’une ancien haut-fonctionnaire gabonais » dont l’identité n’est pas dévoilée. Pour justifier ces transferts et dissimuler l’origine des fonds, il aurait fourni de factures. L’associé aurait ensuite versé une partie de l’argent à un avocat en Floride, et le reste lui-même en vue d’acquérir une propriété en vente à l’époque à 2,8 millions de dollars. « Pour ne pas apparaître » comme le véritable propriétaire du bien, écrivent les procureurs, le fils du chef de l’État congolais aurait enfin fait rédiger dans un premier temps l’acte de vente au nom de son associé, avant à la dernière minute de s’y substituer sous l’alias de « Denis Christelle », une fausse identité, qu’il aurait également utilisée pour ouvrir des comptes bancaires aux États-Unis et au nom de laquelle il possèderait un « second passeport congolais », selon ce document de la justice américaine.

Seule la propriété de Miami est visée par le procédure de confiscation. Au stade actuel de leur enquête, les procureurs américains notent toutefois qu’un procédé identique aurait également servi à acquérir une autre résidence à Coral Gables, près de Miami pour 2,4 millions de dollars au nom de sa première femme, Danielle Ognanosso, ainsi que d’autres biens en France.

 Plus largement, ils disent avoir trouvé la trace qu’entre 2007 et 2017, Denis Christel aurait dépensé plus de 29 millions de dollars en articles de luxe et pour « financer le train de vie somptueux de sa famille et de lui-même » « Cette somme correspond à environ 10 pour cent du budget congolais de la santé en 2020 », souligne l’ONG anti-corruption Global Witness.

Ces dépenses sont « largement supérieures » écrivent les procureurs à ce que Denis-Christel Sassou-Nguesso prétendait alors gagner. Ils disent avoir la preuve par exemple que le fils du chef de l’État congolais aurait dépensé une somme de plus de 550 000 dollars pour une nouvelle cuisine dans une résidence en France en 2012, et autant l’année suivante dans un hôtel de Los Angeles.

Toujours d’après les procureurs, le fils du chef de l’État congolais aujourd’hui député aurait également accepté plus de 1,5 million de dollars de « pots de vin » en provenance de sociétés pétrolières, en échange de l’attributions de contrats pétroliers.

Il faut préciser qu’il s’agit d’une procédure civile à ce stade de « confiscation ». Si les mis en cause n’arrivent pas prouver que la propriété n’a pas été acquise illégalement, elle sera saisie au profit du Trésor américain. Le département de Justice pourra ensuite décide ou non de poursuivre sur le plan pénal cette fois les auteurs du détournement présumé. Ni Denis-Christel Sassou-Nguesso ni ses avocats français n’ont répondu aux sollicitations de RFI à ce propos. Pas plus que le porte-parole du gouvernement congolais ou que la présidence congolaise.

Pour Natasha White, chercheuse sur l’Afrique Centrale à Global Witness, cette enquête des procureurs américains offre une parfaite et « rare » illustration du « cycle complet » de ce qu’elle appelle la « kleptocratie » congolaise.

« J’aurais pensé que cette procédure aurait pu donner des informations sur de nouveaux mécanismes de corruption mais en fait non. Il aurait utilisé les mêmes techniques, les mêmes types de facilitateurs que plusieurs kleptocrates et businessman corrompus ont utilisé au cours de la dernière décennie, c’est à dire : des hommes de paille, des sociétés écrans, des avocats et de banquiers. Donc c’est toujours les mêmes pratiques et des choses qui sont assez simples à notre avis à résoudre. Du coup, nous formulons toujours les mêmes recommandations : que les avocats, les banquiers et les agents immobiliers doivent connaître leurs clients, notamment les bénéficiaires effectifs de leur société et aussi la source de leur financement et qu’ils doivent être tenus d’effectue des contrôles anti blanchiment d’argent. Et s’ils ne le font pas, ils doivent être sanctionnés ».

« Les États ne doivent plus servir de refuge et de terrain de jeu aux kleptocrates du monde entier. Le système financier international devrait bloquer, et non pas faciliter le mouvement de fonds détournés. Les banquiers, avocats et agents immobiliers doivent cesser de s’enrichir sur le dos de citoyens d’autres pays, privés d’un accès aux services élémentaires de santé et d’éducation », réagit également l’ONG anti-corruption.

Interrogée par Global Witness, la SNPC a de son côté assuré vouloir « examiner attentivement » les allégations de détournement, et que concernant l’attribution des permis pétroliers relevait du gouvernement et du Parlement. BGFIGroup n’a pas répondu à la demande de commentaires de l’ONG.

« Selon les rapports de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et le cadastre pétrolier du MAETGT, le Congo a délivré ou renouvelé 26 permis de recherche et de production pétrolière entre 2014 et 2016. Les bénéficiaires de ces permis étaient, entre autres, les majors pétrolières Eni et Total », rappelle enfin Global Witness. De son côté, Total a déclaré a Global Witness et RFI n’avoir « payé aucun pot-de-vin en échange de permis pétroliers » de la part du gouvernement congolais. Elle ajoute avoir pris « toutes les mesures nécessaires afin de se conformer aux lois applicables contre la corruption ainsi qu’à sa propre politique anti-corruption. »

Ces nouvelles allégations surviennent alors que le Congo-Brazzaville, surendetté malgré l’abondance de ses ressources pétrolières, a vu fin 2019 le FMI suspendre les versements prévus dans le cadre d’un programme d’aide conclu en juillet 2019 après d’âpres négociations. L’institution financière internationale reproche aux autorités congolaises de ne pas avoir honoré leur promesse de négocier une décote de 30% sur la dette contractée par le pays auprès de plusieurs négociants en pétrole comme elle s’y était engagée.

Sacer-infos par Stany Franck avec Florence Morice

 

L’ayatollah Sistani condamne la confrontation US-Iran en Irak

janvier 10, 2020

Le grand ayatollah Ali Sistani, plus haute autorité chiite d’Irak, a condamné vendredi la confrontation en cours entre les Etats-Unis et l’Iran sur le sol irakien, dénonçant une violation de souveraineté et un mépris flagrant pour un peuple déjà éprouvé par plusieurs décennies de guerre.

Les Etats-Unis ont mené le 3 février une frappe aérienne près de l’aéroport de Bagdad visant le général iranien Qassem Soleimani, entraînant une riposte de l’Iran qui a tiré une série de missiles contre des bases irakiennes abritant des forces américaines en Irak.

«L’utilisation de méthodes excessives par les différentes parties (…) ne va qu’aggraver la crise et empêcher de parvenir à une solution», a estimé l’ayatollah Sistani dans un message lu par l’un de ses représentants lors de la prière du vendredi, dans la ville sainte de Kerbala. Ces «actes agressifs et dangereux» constituent des «violations répétées de la souveraineté irakienne» et contribuent «à la détérioration de la situation» dans la région, a ajouté le dignitaire irakien de 89 ans. «Le peuple (irakien) a suffisamment souffert des guerres».

Voix influente en Irak, le grand ayatollah Sistani n’intervient publiquement sur les questions politiques qu’en cas de crise et est respecté aussi bien par les chiites et les sunnites pour son refus notamment du confessionnalisme.

Par Le Figaro avec Reuters

Côte d’Ivoire: Arrestation manquée de Guillaume Soro en Espagne et annulation de son visa des USA

octobre 21, 2019

 

Guerre commerciale Chine-USA: le porc chinois courbe l’échine

août 22, 2018

L’impact de la guerre commerciale « n’a pas été drastique », pour l’éleveur de porcs Jia Tiechui, et sa ferme située à Baiyang, dans la province du Henan, en Chine / © AFP/Archives / GREG BAKER

Monsieur Jia, un éleveur de porcs du centre de la Chine, nourrit ses 18.000 bêtes avec du soja. Mais satisfaire l’appétit vorace des mammifères devient chaque jour plus coûteux avec la guerre commerciale entre Pékin et Washington.

Le prix du mélange céréalier, composé d’un cinquième de soja, a grimpé depuis que les douanes chinoises ont imposé en juillet des taxes additionnelles de rétorsion de 25% sur ces graines jaunes en provenance des Etats-Unis.

A l’heure où la Maison Blanche devrait imposer jeudi de nouveaux tarifs douaniers sur des produits chinois, la Chine s’interroge. Comment répliquer à l’Amérique, sans pénaliser trop durement sa propre économie nationale?

Le géant asiatique est le plus grand acheteur mondial de soja. Il l’utilise pour fabriquer de l’huile de cuisson ou de l’alimentation animale. En 2017, un tiers du soja dont le pays avait besoin a été importé des Etats-Unis.

Jusqu’à présent, l’impact de la guerre commerciale « n’a pas été drastique », déclare l’éleveur de porcs Jia Tiechui devant sa ferme située à Baiyang, dans la province du Henan.

Mais il sera contraint d’utiliser un produit de substitution pour nourrir ses bêtes si ses marges se réduisent trop.

« On peut remplacer la pulpe de soja par des graines de coton », explique-t-il en inspectant des rangées d’énormes truies enceintes qui grouinent en attendant leur pitance.

Les porcs de l’exploitation de monsieur Jia sont nourris avec une préparation qui contient un cinquième de soja / © AFP/Archives / GREG BAKER

« Si les coûts continuent à grimper, et à condition que cela n’entrave pas la croissance des cochons, on choisira ce plan B. »

– Trump visé –

Issue une famille de cultivateurs de maïs, Jia Tiechui a aujourd’hui une seule préoccupation: le prix auquel il pourra vendre ses porcs. Le coût de l’alimentation est secondaire.

« Quand les prix de vente du porc sont bons, cela n’est pas trop grave si le coût des aliments se renchérit, nos revenus ne s’en trouvent pas trop affectés. Mais le pire, c’est quand le marché baisse », explique-t-il.

La Chine est le premier producteur mondial de porc. Elle en produit même trop. Conséquence: malgré la guerre commerciale, les cours devraient rester suffisament bas pour ne pas trop affecter le portefeuille des consommateurs chinois.

Les prix ont atteint leur plus bas niveau en quatre ans début 2018, avant de repartir à la hausse en juin, souligne Feng Yonghui, chercheur pour le site internet chinois spécialisé dans l’industrie porcine Soozhu.com.

L’élevage de porcs de Jia Tiechui, à Yiyang dans le centre de la Chine, comporte 18.000 bêtes / © AFP/Archives / GREG BAKER

Les droits de douane de Pékin sur le soja américain entendent en réalité pénaliser l’électorat rural du président Donald Trump.

Pour autant, les prix de la pulpe de soja ont grimpé de 6,8% en Chine depuis l’imposition des taxes. La tonne est passée de 3.018 yuans (380 euros) fin juin, à 3.223 yuans en août, selon le site spécialisé Soybean Pulp Industry Net.

Des experts conseillent à Pékin plusieurs mesures pour réduire la dépendance chinoise aux Etats-Unis: faire pousser davantage de soja dans le pays, diversifier les sources d’approvisionnement ou promouvoir des substituts.

– Soja brésilien –

Selon Ma Wenfeng, analyste du cabinet Beijing Orient Agribusiness Consultancy, la production nationale de soja pourrait ainsi gonfler de 2 millions de tonnes en 2018.

Mais la Chine ne pourra pas se passer totalement de l’Amérique, car le reste du monde ne produit pas assez de soja pour combler tous les besoins chinois.

Les échanges Chine – Etats-Unis / © AFP / Gal ROMA

Pékin se fournira davantage au Brésil et en Argentine, mais pourrait également importer du soja américain via des pays tiers comme le Vietnam, estime Feng Yonghui, le chercheur.

Dans sa ferme du centre de la Chine, l’éleveur de porc Jia Tiechui dit « ne pas prêter attention » à la guerre commerciale.

« C’est du ressort du gouvernement. On n’a aucune prise sur tout ça », explique-t-il en rattrapant un porcelet échappé de son enclos.

Il garde le sourire: avec le système automatisé de distribution de nourriture qu’il a installé cette année, il n’a désormais besoin que de 20 personnes sur l’exploitation.

« Quand j’étais petit, le porc coûtait 1,4 yuan le kilo, mais on n’avait jamais les moyens d’en acheter. Aujourd’hui, il est à 24 yuans mais on en mange tous les jours », s’émerveille-t-il.

Romandie.com avec(©AFP / (22 août 2018 12h57)

El hadj Ndao Consul général du Sénégal à New York : « Ce que le président a fait pour les sénégalais qui doivent être expulsés »

juin 23, 2016

« … Ils ne sont pas encore venus parce que… »

DAKARACTU : Quelle est la situation des sénégalais sous le coup d’une expulsion des USA?

El hadj Ndao : Avant-hier, j’étais avec eux pour faire ce qu’on appelle une révision consulaire. Je suis allé les voir pour leur signifier de notre solidarité mais aussi leur dire que le Gouvernement du Sénégal les assistera. Toutes les options qu’on pourra opérer en leur faveur, on les fera jusqu’à épuisement de toutes les options possibles. Je leur ai aussi expliqué que l’Etat du Sénégal ne laissera pas qu’ils soient expulsés de la manière comme cela a été prévu : c’est à dire les mettre dans un vol charter et venir les déposer à Dakar comme ça. Le président Macky Sall a jugé que cette méthode n’était pas digne d’un être humain surtout des compatriotes. On a reçu des instructions qu’on a relayé aux autorités américaines qui ont aussi eu l’amabilité de comprendre et de satisfaire cette requête. Nous nous sommes déplacés à Miami pour s’enquérir de la situation. Quand ils nous ont expliqué, on s’est rendu compte que c’est deux groupes de cas différents.

Comment vous avez été mis au courant de la situation?

Quand il y a ce genre de situation, nous sommes directement informés. Officiellement, on prend les mesures nécessaires. En tant que Consul général, la gestion de nos compatriotes me revient dans de pareilles situations. J’ai reçu des instructions de mon ministère de tutelle, en travaillant avec l’Ambassadeur nous nous sommes rendus sur les lieux. C’est assez ordinaire hein. On est contacté à chaque fois qu’un sénégalais est dans ces situations et nous, de notre côté, nous prenons les dispositions pour régler cela.

Ceux qui sont en train d’être expulsés sont poursuivis pour quel motif?

Ils sont poursuivis par le service de l’immigration des USA. Ils ne sont pas en règle et c’est pour cela qu’ils ont pris cette décision. Ils avaient leurs dossiers à l’immigration pour la régulation de leur situation, mais à la fin cela ne s’est pas fait. Il y en a d’autres qui avaient des démêlés avec la justice américaine. Depuis plus de 5 ans, le service de l’immigration est en collaboration avec la justice,  pour le traitement des cas. Puisque ceux-là n’ont pas les papiers en règle, ils ont été présentés au juge qui a ordonné leur expulsion. Il y a d’autres qui viennent de purger leur peine et le juge a décidé qu’ils devaient quitter le territoire américain. Ce sont des cas d’immigration classique.
D’autres qui sont dans un autre groupe ont été arrêtés alors qu’ils traversaient la frontière entre les USA et Mexique. Le juge a aussi ordonné leur expulsion.
Les cas que nous suivons ne sont pas des cas de criminels. Ce sont juste des cas de papiers ou qui ont quelques démêlés avec la Justice.

Est ce qu’il y a eu des cas de trafic de drogue?

Non ce n’est pas de la drogue comme on l’a dit partout mais plutôt de la marijuana. C’est l’immigration, en voulant corser les choses, qui a parlé de trafic de drogue. Je suis allé les voir un à un et les dossiers aussi je les ai vu. On est en train d’étudier les cas pour des possibilités de recours. Le président Macky Sall s’est engagé de prendre tous les frais pour les recours.

Quel est l’intérêt du recours sur le processus d’expulsion?

Si le recours est valide, le processus est stoppé. Ils suspendent la procédure le temps que le juge revoie le dossier pour réouvrir le procès. Les cas qui nécessitent un recours, on les prend en charge et on les traite actuellement.

Les expulsés sont au nombre de combien exactement?

Ceux qui devaient être par vol Charter sont au nombre de 21 sénégalais. Je tiens a préciser que tous les autres africains qui devaient être expulsés sont partis par vol charter sauf les sénégalais. Le Gouvernement sénégalais s’est opposé à cette manière de transporter nos compatriotes.
Là, on est en train d’étudier cas par cas pour voir si leurs droits sont respectés et ceux qui ont droit à un recours, nous les aiderons à aller jusqu’au bout du dossier. Ceux qui n’ont pas droit à un recours comprendront que la loi américaine est passée par là. On est en train de faire les efforts nécessaire pour les assister.

Quelle est la date précise pour leur retour?

On n’a pas fixé de date de retour. Pour le moment on est en train d’étudier les cas un par un. Ce qui est sûr, c’est qu’ils ne rentreront pas par vol charter. C’est l’assurance que je peux vous donner.

Dakaractu.com

Etats-Unis : Obama persuadé que Trump ne sera pas élu président

février 17, 2016

Rancho Mirage (Californie), mardi 16 février. «Être président est un métier sérieux. Cela n'a rien à voir avec l'animation d'une émission de téléréalité», a lancé Barack Obama lors d'une conférence de presse.

Rancho Mirage (Californie), mardi 16 février. «Être président est un métier sérieux. Cela n’a rien à voir avec l’animation d’une émission de téléréalité», a lancé Barack Obama lors d’une conférence de presse. AFP/MANDEL NGAN
Donald Trump a beau avoir remporté la primaire de New Hampshire et caracoler en tête des sondages, il ne sera pas élu président des Etats-Unis le 8 novembre prochain.

Barack Obama en est persuadé. «J’ai confiance dans le peuple américain. Ils sont conscients du fait qu’être président est un métier sérieux. Cela n’a rien à voir avec l’animation d’une émission de téléréalité (référence à «The Apprentice», l’émission animée par Donald Trump pendant plusieurs années, ndlr)», a lancé le président américain mardi lors d’une conférence de presse en Californie en marge d’un sommet avec dix pays d’Asie du Sud-Est.

«Ce n’est pas du marketing. C’est difficile. Cela n’a rien à voir avec simplement chercher à attirer l’attention des médias chaque jour», a-t-il poursuivi à l’attention du milliardaire. «Parfois, cela demande de prendre des décisions difficiles même si elles sont impopulaires. Cela implique d’être capable de travailler avec des dirigeants du monde entier.»

Les critiques d’Obama ne semblent pas vraiment émouvoir Trump. «Venant de sa part, c’est même un beau compliment si vous voulez connaître la vérité», a-t-il réagi mardi soir selon des propos relayés par Politico. Et le candidat républicain de se lancer dans un réquisitoire contre le bilan du locataire actuel de la Maison-Blanche. «Il a fait un boulot nullissime en tant que président. Regardez nos budgets. Regardez nos dépenses. On est incapables de défaire Daech. Obamacare (la réforme du système de santé votée en 2010, ndlr) est une catastrophe. Nos frontières sont du gruyère. On va mettre fin à tout ça», a promis le magnat de l’immobilier.

Les rivaux de Trump sont tout aussi inquiétants pour Obama

Obama a longuement insisté sur le fait que les rivaux de Trump n’étaient pas moins dangereux, même si ils s’expriment de manière moins provocatrice. «Je pense que certains observateurs étrangers sont troublés par la rhétorique de cette primaire républicaine et des débats républicains. Et cela ne s’applique d’ailleurs pas seulement à Donald Trump», a-t-il expliqué, évoquant des prises de position visant à flatter les sentiments «anti-musulmans» ou «anti-immigrés».

«Il n’y a pas un seul candidat dans le camp républicain qui pense que nous devrions faire quelque chose pour lutter contre le changement climatique», a-t-il encore souligné. «Cela trouble la communauté internationale. Le reste du monde regarde et se dit : mais comment est-ce possible ?»

Leparisien.fr

USA: des Etats refusent d’accueillir des réfugiés syriens après les attentats de Paris

novembre 16, 2015

Washington – Deux Etats américains, l’Alabama et le Michigan, ont annoncé qu’ils refusaient désormais d’accueillir des réfugiés syriens, dans l’espoir d’éviter des attentats similaires à ceux qui ont endeuillé Paris vendredi.

Après avoir dûment considéré les attaques terroristes de ce week-end contre des citoyens innocents à Paris, je m’opposerai à toute tentative de transférer des réfugiés syriens en Alabama, a affirmé Robert Bentley, gouverneur de cet Etat du sud des Etats-Unis.

Je ne serai pas complice d’une politique qui met les citoyens de l’Alabama en danger, a ajouté le gouverneur dans un communiqué dimanche.

Les actes de terrorisme commis ce week-end viennent rappeler au monde de façon tragique que le mal existe et prend la forme du terrorisme cherchant à détruire les libertés fondamentales, pour lesquelles nous ne cesserons de lutter, a-t-il encore affirmé expliquant ne pas vouloir exposer les habitants de l’Alabama au moindre risque d’attaque.

Le gouverneur de l’Etat du Michigan (nord) Rick Snyder a annoncé dimanche une décision similaire, compte tenu de la situation terrible à Paris.

Dans un communiqué cité par des médias dimanche, il a expliqué avoir donné des directives pour suspendre nos efforts visant à accepter de nouveaux réfugiés, jusqu’à ce que le Département américain de la Sécurité intérieure achève une révision complète des mesures de sécurité.

Il va y avoir des jours difficiles à venir pour le peuple de France et il restera dans nos pensées et dans nos prières, a ajouté M. Snyder, dont l’Etat abrite l’une des plus importantes communautés originaires du Moyen-Orient.

Il est important de souligner que ces attaques sont menées par des extrémistes et ne reflètent pas l’attitude pacifique des gens originaires du Moyen-Orient, a-t-il souligné.

Selon le principal journal du Michigan, le Detroit Free Press, entre 1.800 et 2.000 réfugiés ont été réinstallés dans cet Etat au cours de l’année écoulée, dont quelque 200 Syriens.

Plusieurs candidats républicains à la présidentielle ont souligné dimanche que les Etats-Unis ne devaient pas accueillir de réfugiés syriens, de peur que des militants du groupe Etat islamique (EI) ne figurent parmi eux.

Ces réactions font suite à la série d’attaques revendiquées par l’EI qui ont fait 129 morts et plus de 350 blessés dans la capitale française vendredi.
Mais un responsable de la Maison blanche a affirmé que le pays ne courait pas ce risque, le nombre de réfugiés qui doivent être accueillis aux Etats-Unis étant limité et le processus de vérification solide.

Nous ne pouvons pas fermer nos portes à ces gens, a déclaré à Fox News dimanche Ben Rhodes, conseiller national adjoint du président Barack Obama pour les affaires de sécurité.

Montrés du doigt pour leur manque de réactivité face à la crise migratoire déclenchée par le conflit en Syrie, les Etats-Unis ont annoncé début septembre qu’ils allaient accueillir 10.000 réfugiés syriens d’ici octobre 2016, contre 1.800 seulement depuis 2011.

Romandie.com