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Kenya: l’opposition exige que raila Odinga soit proclamé vainqueur

août 10, 2017

Malgré un appel à la paix peint en swahili sur la chaussée, les manifestations contre les résultats de la présidentielle ont tourné à la violence dans les rues de Kibera, à Nairobi, le 9 août 2017 / © AFP / TONY KARUMBA

L’opposition kényane a exigé jeudi que son candidat Raila Odinga soit déclaré vainqueur de l’élection présidentielle, après avoir remis en cause les résultats provisoires de la Commission électorale qui créditent le dirigeant sortant Uhuru Kenyatta d’une très large avance.

Sur la foi de résultats obtenus « de sources confidentielles » au sein de la Commission électorale (IEBC), « nous exigeons que le président de l’IEBC (…) déclare Raila Amolo Odinga président dûment élu de la République du Kenya », a déclaré à la presse le numéro 3 de l’opposition, Musalia Mudavadi.

Cette déclaration, au lendemain de violences sporadiques qui ont fait quatre morts, pourrait raviver les tensions dans un pays encore profondément marqué par les violences post-électorales de 2007-2008, qui avaient fait au moins 1.100 morts et plus de 600.000 déplacés.

M. Mudavadi, disant se fonder sur des résultats figurant dans la base de données de l’IEBC, a affirmé que Raila Odinga avait obtenu un peu plus de 8 millions de voix contre 7,75 millions pour M. Kenyatta.

Cette revendication contredit les résultats provisoires publiés sur le site de l’IEBC, qui donnent 54,27% des suffrages à M. Kenyatta, contre 44,84% à M. Odinga, sur un total de 15 millions de votes comptabilisés dans près de 99% des bureaux de vote.

La requête de l’opposition a été rejetée par le président de l’IEBC, Wafula Chebukati, qui a indiqué que le nom du vainqueur serait annoncé une fois que les résultats complets auront été compilés au niveau des 290 circonscriptions du pays, ce qui devrait être le cas d’ici vendredi midi.

Dans une réponse détaillée, l’IEBC a souligné que les documents sur lesquels l’opposition prétend s’appuyer sont truffés d’erreurs arithmétiques et proviennent d’une base de données Microsoft, quand la Commission utilise Oracle.

Avec cette auto-proclamation de victoire, Raila Odinga, qui est apparu le visage fermé en conférence de presse et n’a pas souhaité répondre aux journalistes, donne l’impression de jouer son va-tout.

– Un processus ‘donnant confiance’ –

Mercredi, il avait déjà rejeté les résultats provisoires, en affirmant que le serveur de l’IEBC avait été piraté au profit de M. Kenyatta par des hackers ayant utilisé les codes d’accès d’un responsable informatique de la commission sauvagement assassiné fin juillet.

M. Odinga, 72 ans, qui se présentait pour la quatrième fois à une présidentielle, avait dénoncé « une fraude d’une gravité monumentale ».

L’IEBC, dont l’opposition n’a cessé de mettre en cause l’impartialité pendant la campagne, a reconnu une tentative de piratage mais expliqué que celle-ci avait échoué.

Organe indépendant chargé de garantir l’équité du scrutin, l’IEBC a reçu le soutien prononcé des missions d’observation internationales, qui ont loué un processus incitant, selon elles, à la confiance.

Imités par les Etats-Unis et le Royaume-Uni, ces observateurs ont aussi plaidé pour qu’on laisse à la Commission le temps d’achever sa tâche.

L’ex-secrétaire d’État américain John Kerry, chef de la mission de l’influente fondation Carter, a qualifié de « détaillé et transparent » le processus de vote et estimé qu’il pouvait « donner confiance quant aux résultats ».

L’ex-président ghanéen John Dramani Mahama, chef de la mission du Commonwealth, a de son côté jugé que tout désaccord devrait être « résolu par l’intermédiaire des voies légales prescrites ».

A Washington, le département d’Etat a appelé les Kényans à « attendre pacifiquement et patiemment » les résultats officiels, demandant aux candidats d’éviter tout recours aux « menaces » ou à la « violence ».

La déclaration de victoire de l’opposition a déclenché des scènes de liesse dans ses fiefs, où des violences isolées avaient éclaté la veille.

– ‘Uhuru doit partir’ –

A Kisumu (ouest), où des centaines de manifestants avaient érigé des barricades et brûlé des pneus avant d’être dispersés par la police mercredi, des centaines de personnes sont descendues dans les rues pour fêter cette annonce.

« Nous sommes heureux (…) Nous voulons la paix et nous voulons les résultats corrects », a déclaré à l’AFP Anthony Karaba, 35 ans.

Plusieurs centaines de personnes ont également parcouru les rues de Mathare, un bidonville de Nairobi, où la police avait abattu deux manifestants mercredi, en scandant: « Uhuru doit partir ».

Interviewé en soirée sur CNN, M. Odinga a affirmé « ne pas vouloir de violences au Kenya ». « Nous connaissons les conséquences de ce qui s’est passé en 2008 et nous ne voulons pas voir cela se répéter », a-t-il dit. Avant d’ajouter: « je n’ai de contrôle sur personne. Les gens veulent la justice ».

Chaque prise de parole de M. Odinga est attentivement écoutée au sein de son ethnie luo, le vote se jouant avant tout sur des sentiments d’appartenance ethnique.

En 2007, il avait rejeté la réélection de Mwai Kibaki, lors d’un scrutin entaché de nombreuses fraudes selon les observateurs. En 2013, il avait aussi contesté sa défaite et s’était tourné vers la justice, qui lui avait donné tort.

L’enjeu est capital pour M. Odinga, qui joue la dernière bataille d’une longue rivalité dynastique avec la famille de M. Kenyatta, 55 ans.

Son père, Jaramogi Oginga Odinga, fut brièvement vice-président, avant de perdre la lutte post-indépendance pour le pouvoir au profit du premier chef d’État Jomo Kenyatta, le père d’Uhuru.

Romandie.com avec(©AFP / 10 août 2017 22h07)   

Zimbabwe: Mugabe déclaré vainqueur de la présidentielle avec 61 %

août 3, 2013

Le président zimbabwéen Robert Mugabe, au pouvoir depuis l’indépendance dans son pays en 1980, a été déclaré samedi vainqueur de l’élection présidentielle avec 61 % des voix dès le premier tour. L’opposiition a annoncé qu’elle contesterait en justice les résultats et l’UE s’est dite « préoccupée ».

« Je déclare que M. Robert Gabriel Mugabe de la ZANU-PF a obtenu plus de la moitié des suffrages à l’élection présidentielle et est donc dûment élu président de la République du Zimbabwe à compter de ce jour », a dit la présidente de la commission électorale Rita Makarau. Il a obtenu 61 % face à son rival et Premier ministre Morgan Tsvangirai, battu avec 34 % des voix.

210 sièges

La commission, qui a repris dans l’après-midi l’annonce du résultat des législatives, a elle proclamé la ZANU-PF vainqueur dans treize puis dix-sept puis 22 circonscriptions supplémentaires, alors que le décompte final se poursuivait. Un responsable a précisé à l’AFP que la ZANU-PF totalisait 158 sièges.

Héros de l’indépendance avant de conduire son pays à la ruine et au ban des nations, M. Mugabe, 89 ans, est assuré d’avoir les deux-tiers des sièges sur 210 dans l’hémicycle, le plaçant en position d’amender la Constitution plus libérale promulguée il y a moins de trois mois.

« Manque de transparence »

Le vote a toutefois été entaché d’irrégularités, dénoncées par M. Tsvangirai et son parti du MDC et suffisamment sérieuses pour justifier qu’un membre de la commission électorale claque la porte samedi. M. Tsvangirai a dit que sa formation épuiserait « tous les moyens légaux » pour contester ces résultats. Le MDC ne participera à aucun gouvernement issu de ce qu’il a appelé une « élection frauduleuse, a-t-il encore ajouté.

Le plus important groupe zimbabwéen d’observateurs a également estimé que le scrutin avait été « sérieusement compromis ». L’Union européenne s’est elle inquiétée des « irrégularités présumées » et du « manque de transparence » dans le cadre des élections, a dit la cheffe de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton.

Romandie.com

Kenya : la Cour suprême valide l’élection de Kenyatta à la présidence

mars 30, 2013
Uhuru Kenyatta assiste à une messe le 10 mars 2013 à Gatundu, Kiambu. Uhuru Kenyatta assiste à une messe le 10 mars 2013 à Gatundu, Kiambu. © AFP

La Cour suprême du Kenya a confirmé samedi l’élection de Uhuru Kenyatta à la présidence du pays, à l’issue d’un scrutin jugé « libre, équitable, transparent et crédible », a annoncé le président de cette cour, Willy Mutunga, lors d’une audience publique retransmise à la télévision.

Les six juges de la Cour suprême ont rejeté à l’unanimité les recours déposés par le camp de Raila Odinga, principal rival de M. Kenyatta, et par des associations citoyennes qui dénonçaient une série d’irrégularités ayant selon eux affecté la sincérité du scrutin.

« La décision, à l’unanimité de la Cour est que l’élection présidentielle tenue le 4 mars 2013 s’est déroulée de façon libre, équitable, transparente et crédible, conformément aux dispositions de la Constitution et des dispositions légales pertinentes », a déclaré solennellement M. Mutunga, donnant lecture de la décision de la Cour suprême.

La Cour a également décidé que Uhuru Kenyatta et son colistier William Ruto « avaient été valablement élus » président et vice-président de la République du Kenya, a ajouté M. Mutunga.

La Commission électorale kényane (IEBC) avait proclamé le 9 mars M. Kenyatta vainqueur avec 50,07% des suffrages au premier tour et 8.000 voix seulement au dessus de la barre de la majorité absolue des votants exigée par la Constitution.

Le camp Odinga et les associations requérantes arguaient d’irrégularités dans la liste électorale, lors du scrutin et de son dépouillement.

Les arguments de la Cour n’ont pas été dévoilés dans l’immédiat. « Le jugement détaillé contenant les raisons de la décision de la Cour sera publié dans les deux semaines », a expliqué son président.

Le scrutin et la proclamation des résultats de la présidentielle du 4 mars se sont déroulés sans incident notable, démentant les craintes d’une répétition des terribles violences (plus de 1.000 morts) provoquées fin 2007 par l’annonce de la courte défaite de M. Odinga, à l’époque face au sortant Mwai Kibaki, soutenu alors par M. Kenyatta.

La décision de la Cour, créé par la Constitution de 2010, était à ce titre guettée avec énormément d’attention au Kenya et perçue comme un test pour cette institution à la réputation encore intacte dans le pays, selon les analystes. MM. Kenyatta et Odinga, qui ont tous deux assuré qu’ils respecteraient sa décision, quelle qu’elle soit, n’avaient pas réagi dans l’immédiat.

Jeuneafrique.com avec AFP

CAN 2013: une finale Nigeria – Burkina Faso

février 6, 2013

Le Nigeria s’est qualifié pour la finale de la CAN 2013. A Durban, les Super Eagles ont nettement dominé le Mali 4-1. L’autre finaliste sera le Burkina Faso, vainqueur du Ghana (1-1 ap, 3-2 tab).

Le Nigeria a largement dominé les débats. Les Maliens ont en effet rejoint les vestiaires à la pause avec un déficit insurmontable de trois buts.

Elderson a ouvert le score de la tête à la 25e, avant que l’ancien Xamaxien Ideye Brown ne double la mise peu après (30e). Un coup d’Emenike dévié par Momo Sissoko brisait la résistance du Mali (44e). Après le thé, le Nigeria a encore ajouté un but par Musa (60e). Les Maliens ont juste réussi à sauver l’honneur par Diarra à la 75e.

Les Black Eagles tenteront dimanche à Johannesburg de remporter la CAN pour la troisième fois de leur histoire. Lors de leur dernier succès, en 1994, l’actuel sélectionneur Stephen Keshi était sur la pelouse.

Le Burkina Faso continue d’étonner. Sur la déplorable pelouse de Nelspruit, les hommes du Belge Paul Put ont crée la surprise en sortant le Ghana. Wakaso avait ouvert le score sur penalty dès la 13e, mais le Burkina a répliqué par Bance à l’heure de jeu.

Plus rien n’a été marqué ensuite. Aux tirs au but, les Ghanéens se sont montrés très maladroits, deux tireurs ne trouvant pas le cadre et un autre voyant son tir être stoppé par le gardien Diakité. Le Burkina sera privé en finale de son attaquant Pitroipa, expulsé durant les prolongations de manière très sévère (avertissement pour simulation alors que le penalty semblait clair…)

Roomandie. com avec  (Sport Information / 06.02.2013 22h21)