Le président français Emmanuel Macron, aux côtés des dirigeants de l’UE, a rendu jeudi hommage, au premier anniversaire de sa mort, à l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing, « grand capitaine du projet européen ». « Valéry Giscard d’Estaing rendit notre Union plus démocratique », « plus solide et plus solidaire » et « plus étroite », a souligné le président français dans l’hémicycle du Parlement européen à Strasbourg, précédé à la tribune des dirigeants des trois institutions européennes, le président du Parlement David Sassoli, celui du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.
Pour Valéry Giscard d’Estaing, « l’Europe était plus qu’une utopie pour un avenir lointain et certainement plus qu’un vague paquet d’opportunités économiques sur le plus petit dénominateur commun politique », a insisté le président allemand Frank-Walter Steinmeier. Mais il était aussi l’« ami de l’Allemagne et des Allemands », et particulièrement du chancelier de l’époque, Helmut Schmidt, a-t-il rappelé devant l’épouse de l’ancien président, Anne-Aymone Giscard d’Estaing, ses enfants et petits-enfants.
Nicolas Sarkozy et Jean-Pierre Raffarin sur place
La cérémonie, initialement prévue le jour anniversaire de la naissance de VGE, le 2 février, a été retardée de dix mois en raison de la situation sanitaire. Elle a donc finalement eu lieu un an jour pour jour après son décès des suites du Covid-19, le 2 décembre 2020, à l’âge de 94 ans. Parmi les quelques centaines d’invités présents figuraient l’ancien président français Nicolas Sarkozy et l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. La présidente grecque, Katerina Sakellaropoulou, et les présidents portugais, Marcela Rebelo de Sousa, bulgare, Roumen Radev, et slovène, Borut Pahor, sont également venus à Strasbourg célébrer la mémoire de VGE.
« Homme d’exception à qui notre Europe doit tant » et « Européen aux mille facettes », selon les mots de David Sassoli, Valéry Giscard d’Estaing « a été architecte et artisan de l’intégration européenne tout au long de sa vie », a souligné Ursula von der Leyen. « Il est frappant aujourd’hui de constater combien les lignes de crête de son action dessinent les défis d’aujourd’hui et inspirent notre génération pour les relever », a considéré Charles Michel à la tribune du Parlement européen, au côté d’un grand portrait de l’ancien président.
Giscard d’Estaing « a fait progresser la démocratie française »
Député européen de 1989 à 1993, après son mandat présidentiel, Valéry Giscard d’Estaing est considéré comme l’un des bâtisseurs de l’Europe, ayant œuvré pour des étapes essentielles de sa construction telles la création du Conseil européen, l’élection du Parlement européen au suffrage universel direct, les prémices de l’union monétaire ou encore la fondation de l’Agence spatiale européenne, comme l’avait rappelé l’Élysée en amont de la cérémonie. Des actions rappelées par des images d’archives lors de la cérémonie. À partir de 2001, VGE présida la Convention sur l’avenir de l’Europe, engageant débats et réflexions sur l’évolution de l’Union.
Les dirigeants de l’UE ont aussi souligné à plusieurs reprises son action qui « a fait progresser la démocratie française », avec l’abaissement de la majorité à 18 ans, la dépénalisation de l’avortement ou le divorce par consentement mutuel.
« Nous vous demandons de réussir »
À moins d’un mois du début de la présidence française du Conseil de l’UE, Emmanuel Macron, accompagné de son épouse, profite de cette visite à Strasbourg pour rencontrer, à l’issue de la cérémonie, les responsables des groupes politiques du Parlement européen afin d’évoquer ses priorités pour ce semestre de présidence tournante.
À cinq mois aussi de l’élection présidentielle, le chef de l’État entend faire de cette présidence française un moment de promotion de l’Europe et d’accélération des décisions des 27 sur plusieurs sujets, comme la politique migratoire, la taxation carbone aux frontières européennes ou encore l’instauration d’un salaire minimum dans toute l’UE alors que six pays n’en disposent pas. Citant les ultimes volontés de VGE pour l’Europe, son « cri du cœur : « nous vous demandons de réussir » », Emmanuel Macron a enchaîné : « Nous n’avons pas le choix et nous y sommes prêts. » Une messe, ouverte au public, en mémoire de Valéry Giscard d’Estaing doit avoir lieu en la cathédrale de Strasbourg à 15 heures.
L’affaire des diamants de Bokassa, qui a contribué à sa défaite de 1981, est indissociable de l’image de Valéry Giscard d’Estaing, décédé à Paris le 2 décembre à l’âge de 94 ans. Dans un livre dont l’ancien président français avait à l’époque exigé l’interdiction, l’ancien « empereur » Jean Bedel Bokassa racontait, en 1985, sa part de vérité sur la relation entre les deux hommes.
Valéry Giscard d’Estaing aura géré cette affaire de la pire des manières. À l’époque, les stratèges de la communication de crise n’avaient pas encore pris complètement l’ascendant sur les responsables politiques. Drapé dans un silence qui se voulait digne, le président français a mis du temps à répondre aux accusations.
À ses conseillers qui lui enjoignent alors de « parler aux Français » par le biais d’une émission télévisée, il répond, en substance, qu’un « président ne devrait pas s’abaisser à cela ». « Dites la vérité aux journalistes : que Bokassa m’a remis des cadeaux, comme il le faisait à tous ses visiteurs. Que je n’y ai pas attaché d’importance. Et que cela n’a pas pesé dans mes décisions. D’ailleurs, on l’a bien vu, puisque j’ai fait tomber Bokassa », rétorque-t-il à Pierre Hunt, alors porte-parole de la présidence, qui lui demandait quelle position adopter face aux révélations du Canard.
La rancœur de Bokassa
Quatre ans après la cinglante défaite de l’ancien président français, et le célèbre « au revoir » suivi d’un plan fixe sur une chaise vide, Jean Bedel Bokassa, alors exilé en France dans son château d’Hardricourt, a publié aux éditions Michel Lafon Ma Vérité dont Jeune Afrique a conservé une copie dans ses archives. Deux cents pages pleines de rancœur dans lesquelles « Bokassa 1er » – dont le sacre avait, pour une large partie, été financé par l’argent venu de France –raconte sa relation avec Giscard. Le contenu est à l’image de son auteur, baroque. Et Giscard d’Estaing, qui a alors démarré sa carrière d’éternel « ex » de la politique française, obtient l’interdiction du livre et sa mise au pilori.
Jean Bedel Bokassa, qui assiste en personne à la destruction des 10 000 copies de son ouvrage le 27 juin 1985, signe ce jour-là une lettre ouverte dans laquelle il se dit « insulté, calomnié, ridiculisé depuis des années ». Surtout, il y accuse Giscard d’avoir commis un « acte de piraterie internationale » en envoyant le 20 septembre 1979 les commandos du 1er RPMa du colonel Briançon-Rouge prendre Bangui et déposer l’« Empereur », parti à Tripoli pour sceller son rapprochement avec Kadhafi.
Le temps de l’idylle entre les deux hommes semble bien loin. Cette relation d’amitié, faite de chasses aux éléphants et de cadeaux dispendieux, sur fond de barbouzeries françafricaines, Bokassa la retrace avec un style bien à lui dans ce livre à charge, et comportant des accusations dont certaines, portant sur des aspects de la vie privée de l’ancien président français, non étayées, ne sont évidemment pas reproduites dans les extraits ci-dessous.
Première rencontre à Bangui
« Ma première rencontre avec Giscard a eu lieu à Bangui en 1967, un an après mon arrivée au pouvoir. Giscard est venu faire une partie de chasse. Par politesse, il s’est fait signaler au chef d’État que j’étais. Sachant donc qu’un ministre français était présent à Bangui pour un safari-chasse et que ce ministre demandait une audience au chef de l’État, je l’ai reçu dans mon bureau. Par la suite, j’organisai un repas au grand hôtel international, l’Hôtel Safari, à Bangui. J’invitai les hommes d’affaires français et étrangers installés à Bangui et les ambassadeurs accrédités, à commencer par l’ambassadeur de France. Un repas fut donc offert à Giscard ; il fut suivi par une remise de cadeaux. Ces cadeaux comprenaient un coussin rouge sur lequel étaient déposées des pierres précieuses dans leur écrin et des produits artisanaux achetés chez Perroni (Perroni est un Français installé à Bangui ; il réalise ces produits, de très haute qualité) ».
Cadeaux et « document d’amitié »
« Après la remise des cadeaux, il y eut un bal. Les Français présents à Bangui se souviennent encore certainement de ce premier gala offert en l’honneur de M. Giscard d’Estaing, alors ministre des Finances en France. À cette occasion, j’avais porté un toast, prédisant qu’un jour ou l’autre, Giscard conduirait le destin de la France. Grâce aux événements, il devint chef de l’État français en 1974. À ce moment-là, il reconnut que j’étais un véritable ami et signa une sorte de document établi entre lui et moi, document intitulé “Amitié – Giscard d’Estaing – Bokassa” et libellé ainsi : “Pour mon cher parent et ami Jean Bedel Bokassa, président à vie de la république centrafricaine”. À l’époque, en effet, j’étais président à vie. Giscard n’a pas paraphé ce document en 1967 mais sept ans plus tard, lorsqu’il a vu que le vœu que j’avais émis s’était réalisé.
Après 1967, Giscard est revenu en Centrafrique, en 68, 69, 70, 71, 72 et 73. En 1974, il m’a fait le plus grand honneur en me consacrant sa première visite officielle comme chef de l’État français en voyage à l’étranger. Pour le remercier, j’ai mis à sa disposition les enfants de troupe J.B Bokassa, qui ont également ouvert le défilé du 14 juillet 1974 à Paris.
Dès 1974, Giscard se rendait en Centrafrique, mais comme chef de l’État français. Il venait pour chasser, bien sûr, car je lui avais offert un terrain de chasse situé à l’est de chez nous. »
Uranium gratuit
« Que n’ai-je donné à la France ! Songez qu’à travers ma modeste personne, un pays comme le mien a mis tout son uranium à la disposition de la France ! Et je pose cette question : la France avait-elle le droit de porter un coup à un Centrafricain qui s’est présenté comme son ami et qui lui a donné son uranium ? Gratuitement, en plus ! Car depuis le début de l’exploitation de cet uranium, la France ne paye pas un centime ! C’est gratuit ! Même si l’uranium ne coûte pas cher, ce n’est pas le cas de la bombe atomique. Et à partir de quelle matière fabrique-t-on la bombe atomique sinon à partir de l’uranium ? »
« La France a participé à mon couronnement »
Au début, Giscard venait chasser seul. De temps à autre, son cousin François Giscard d’Estaing l’accompagnait. À partir du moment où il été élu président de la République, il arrivait toujours avec M. Péchenard [Marc Péchenard, célèbre guide de chasse], qui est son ami mais aussi le mien (…)
L’amitié qui existait entre Giscard et moi-même ne s’est pas arrêtée en 1974. Bien au contraire. C’est une fois élu président de la République qu’il a signé le fameux texte intitulé « Amitié Giscard d’Estaing – Bokassa”. Personne ne l’obligeait à le faire ! Notre amitié existait encore en 1975, 76, 77. Je dirai même qu’au moment où j’ai été couronné par le peuple, le président Giscard d’Estaing et la France tout entière ont participé au couronnement. Pour quelles raisons mentirais-je ?
Je le répète donc : lorsque Giscard d’Estaing était président de la République française, la France a participé à mon couronnement aussi bien financièrement que matériellement. Pour cela, je lui garde ma reconnaissance. Dans un salon du château d’Hardricourt, je conserve une pendule qui pèse trente kilos. Cette pendule date de l’Empire français. C’est le cadeau personnel que me fit Giscard pour mon couronnement. Il m’a offert cette pendule qui a été prise dans un musée français en même temps qu’une épée de l’empereur Napoléon qui, malheureusement, a disparu depuis ma chute. »
« Il venait chez moi en tant qu’ami »
« Giscard aimait la chasse. Je n’hésite pas à le dire : il communiait vraiment avec la jungle et la savane africaine. Parfois, il venait accompagné une ou deux fois par un lieutenant-colonel attaché à l’Élysée, dont je pense qu’il était son chef d’état- major particulier, peut-être le responsable de la mallette noire, celle de l’alerte atomique. Le plus souvent, il n’arrivait qu’avec Pechenard(…)
Giscard vivait aussi en homme. Quand il venait chez moi en tant qu’ami, c’était soit pour chasser, soit pour passer quelques jours avec moi, dans mon village natal. Il me demandait des garanties de discrétion. Il ne voulait pas que les journalistes français sachent qu’il se trouvait là. Alors on gardait le secret. On ne publiait rien. Pour cette raison également il ne pouvait se faire accompagner par plusieurs personnes. En outre, il venait chez moi un peu en privé comme quelqu’un qui se rend dans sa famille. On menait une existence paisible comme des amis, comme des parents. »
« Ils ont dû tuer 150 à 200 éléphants »
« Le président Giscard d’Estaing disposait pour ses amis et pour lui-même d’une réserve magnifique de 200 000 hectares situés dans le triangle Rafai-Zemio-Djma, au sud-est du pays. C’était un de mes cadeaux, je lui avais offert par amitié, pour lui qui, à mes yeux, représentait la France, pays pour lequel je m’étais battu et que j’ignorais.
Jamais personne, ni lui, ni ses amis, ni sa nombreuse suite, n’ont payé un centime. À eux tous, ils ont dû tuer entre 150 et 200 éléphants sans qu’un seul franc CFA n’entre dans les caisses de l’État centrafricain. Et ne parlons pas de tous les autres animaux qui vivent par milliers dans cette région… »
« Ces messieurs m’engueulaient »
Le plus fort, c’est que ces messieurs m’engueulaient. Giscard voulait m’imposer de ne pas louer les territoires de chasse qui jouxtaient le sien. Étant donné l’énorme surface de son terrain, personne n’aurait pu chasser en Centrafrique si je l’avais écouté !
À une certaine époque, il ne voulait plus de protection pour chasser. Je pense que souvent, quand il y avait des troupes françaises au Tchad, il venait là sans avertir personne. Mais même quand il passait par Bangui, les hélicoptères de l’armée française faisaient la navette entre une base située sur son territoire de chasse et N’Djamena.
Un service solennel sera rendu en l’église Saint-Sulpice à Paris à midi.
Les anciens présidents de la République Valéry Giscard d’Estaing, François Hollande et Nicolas Sarkozy assisteront lundi 30 septembre au service solennel en l’église Saint-Sulpice à Paris à l’intention de Jacques Chirac. C’est ce qu’a annoncé l’Elysée samedi 28 septembre.
L’office doit débuter à midi, il sera présidé par Mgr Michel Aupetit, Archevêque de Paris.
Le chef de l’Etat Emmanuel Macron et son épouse Brigitte Macron seront présents, ainsi qu’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement étrangers. Sont attendus Vladimir Poutine, mais aussi les présidents italien Sergio Mattarella et congolais Denis Sassou Nguesso, les premiers ministres libanais Saad Hariri, et hongrois Viktor Orban et le président allemand Frank-Walter Steinmeier, celui de la Commission européenne Jean-Claude Juncker ainsi que le premier ministre belge Charles Michel. Certains resteront au déjeuner prévu ensuite à l’Elysée.
Le gouvernement et des ambassadeurs seront également réunis, ainsi que les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Parmi les responsables politiques français, Marine Le Pen a confirmé sur BFMTV qu’elle assisterait à la cérémonie : « Je suis la présidente du premier parti de France et il est parfaitement naturel que je me rende aux obsèques de l’ancien président de la République », a-t-elle indiqué.
Emmanuel Macron ne prononcera pas de discours lors de ce service, donné dans l’église du VIe arrondissement en raison des travaux liés à l’incendie de Notre-Dame.
Pour appuyer une étude de René Dosière sur le coût des anciens présidents de la République, Mediapart dévoile de nouveaux chiffres et étend l’analyse aux ex-Premier ministre.
Dans le film Point Break extrêmes limites, sorti en 1991, un gang de voleurs braquait des banques en se cachant le visage derrière des masques d’anciens présidents américains. En France, dans la vie réelle, nos anciens dirigeants ne sont pas loin de réaliser chaque année le casse du siècle. D’après une évaluation du député René Dosière, et approfondie depuis par Mediapart, Valery Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy coûtent très cher à la République française.
Privilège de l’âge, VGE est celui qui décroche la palme puisqu’il grève tout les ans le budget du pays de 2,5 millions d’euros. Depuis son départ de l’Elysée en 1981, il a coûté près de 85 millions d’euros. Ces dépenses, décidées par une simple lettre de Laurent Fabius alors Premier ministre, couvrent un appartement de fonction meublé avec deux employés qui y sont attachés, deux policiers pour leur protection rapprochée, une voiture de fonction avec deux chauffeurs et sept collaborateurs permanents. Un rapport du Sénat a révélé que quinze gendarmes étaient mobilisés en 2010 pour surveiller la résidence que Valery Giscard d’Estaing possède à Authon. A noter qu’à côté de ces 2,5 millions d’euros, qui couvrent aussi des bureaux boulevard Saint-Germain, des abonnements à la presse et les frais d’essence, il perçoit comme tous les anciens présidents 6000 euros par mois auxquels s’ajoutent pour lui ses 12 000 euros de membre du Conseil Constitutionnel.
Bien évidemment, le prédecesseur de François Mitterrand n’est pas le seul privilégié. Les autres anciens chefs d’Etat encore en vie, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, sont eux aussi extrêmement bien lotis.
Nicolas Sarkozy arrive en deuxième position avec un coût de 2,2 millions d’euros par an. Si lui paye ses abonnements à divers journaux et magazine, en revanche 26 lignes de téléphones portables sont comprises dans le montant global. Jacques Chirac ne coûte quant à lui «que» 1,4 millions d’euros. A noter que six gendarmes sont affectés à la surveillance de son château de Bity en Corrèze.
Mediapart a étendu l’étude aux anciens Premiers ministres. Des dépenses sans commune mesure mais qui, cumulées, plombent malgré tout le budget du pays. L’Etat a ainsi versé 2,9 millions d’euros entre 2011 et 2014 pour payer une voiture de fonction, son essence, un chauffeur, un assistant voire plusieurs, alors que tous, après avoir quitté Matignon, ont retrouvé un emploi, une fonction ou un poste d’élu largement rétribués et accompagnés d’avantages conséquents et d’indemnités élevées.
Ces chiffres donnent le tournis, font débat dans un contexte de crise où tout le monde doit se mettre la ceinture et ne risque pas d’améliorer l’image des politiques. François Hollande a demandé à Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, et Didier Migaud, vice-président du conseil d’Etat, de réfléchir à une réforme de ce système. Une augmentation des 6000 euros pourrait être envisagée, ainsi qu’une dégressivité dans le temps et une baisse des montants si l’intéressé reprend une activité. A savoir quand elle sera applicable.
Décidément, l’année 2011 est une période bien difficile pour la famille Giscard d’Estaing.
Louis Joachim Giscard d’Estaing, 52 ans, fils de Valery Giscard d’Estaing et d’Anne-Aymone Sauvage de Brantes (dont la soeur Marguerite est décédée au mois d’avril dernier), a perdu son épouse.
Selon Le Carnet du Jour du Figaro, Nawal Alexandra Giscard d’Estaing, née Ebeid à Pasadena (Californie), est décédée le mardi 6 septembre 2011, emportée par la maladie à l’âge de 51 ans.
Louis Giscard d’Estaing, vice-président de l’Assemblée nationale depuis le mois de juillet 2011, est en deuil aux côtés de son fils Pierre-Louis, fruit de son union avec la défunte, dont les obsèques se tiendront en l’église américaine de Paris, à 11 heures, samedi 10 septembre 2011.
Toutes nos condoléances à la famille et aux proches de Nawal Alexandra Giscard d’Estaing