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Que sait-on du sous-variant BA.2 d’Omicron?

février 6, 2022
Modélisation du virus de la COVID-19.

Le sous-variant BA.2 d’Omicron est présent dans une cinquantaine de pays. Photo: Shutterstock/Lightspring

Le variant Omicron domine toujours au Canada, mais un de ses sous-variants, BA.2, est désormais présent dans une cinquantaine de pays et domine au Danemark. Doit-on craindre ce « petit frère d’Omicron »?

Rappelons qu’il existe actuellement trois sous-lignées du variant Omicron : BA.1 (responsable de la plus récente vague de contagion), BA.2 et BA.3 (vraisemblablement une combinaison de BA.1 et de BA.2).

Le sous-variant BA.2 attire l’attention en ce moment en raison du type de mutations qu’il présente. En effet, il semble se répandre très rapidement et être en train de supplanter BA.1.

C’est une compétition entre les sous-variants, explique Nathalie Grandvaux, chercheuse et professeure au Département de biochimie et de médecine moléculaire de l’Université de Montréal, en entrevue à CBC(Nouvelle fenêtre). « Ça ressemble un peu à la compétition entre les variants Delta et Alpha. »

Au Danemark, à la fin de 2021, le sous-variant BA.2 était à l’origine d’environ 20 % des cas. À la mi-janvier, c’était 50 %. Au début de février, il dominait.

Au Royaume-Uni, on estime que le nombre de cas de contamination par le sous-variant BA.2 double tous les quatre jours et qu’il pourrait devenir la souche dominante en février.

Rappelons aussi que ces deux pays, tout particulièrement le Danemark, sont ceux où on fait le plus de séquençage génétique dans le monde. Ainsi, il est possible que BA.2 soit encore plus présent qu’on le pense ailleurs dans le monde.

Une centaine de cas de contamination par le sous-variant BA.2 ont déjà été recensés au Canada. En fait, l’administratrice en chef de la santé publique du Canada, la Dre Theresa Tam, a précisé lors d’un point de presse que le Canada avait détecté le sous-variant BA.2 dès novembre 2021. Nous sommes un des premiers pays à l’avoir décelé, a-t-elle indiqué.

Que sait-on du sous-variant BA.2?

Une étude danoise(Nouvelle fenêtre) (non révisée par des pairs) montre que si une personne est infectée par le sous-variant BA.2, il y a un risque global de 39 % qu’un autre membre de son foyer soit infecté au cours de la première semaine, comparativement à 29 % pour le sous-variant BA.1.

Les données préliminaires montrent que le sous-variant BA.2 ne causerait pas plus d’hospitalisations ou de décès chez les personnes adéquatement vaccinées. Les personnes non vaccinées continuent d’être beaucoup plus à risque de souffrir de complications graves de la maladie, d’être hospitalisées et de mourir, a précisé la Dre Angela Rasmussen, virologue à la Vaccine and Infectious Disease Organization (VIDO) à l’Université de la Saskatchewan, en entrevue à CBC(Nouvelle fenêtre).

Cependant, tout comme avec le sous-variant original d’Omicron, si le nombre de cas explose, le nombre d’hospitalisations et de décès augmentera beaucoup lui aussi.

Il sera crucial de déterminer pourquoi le sous-variant BA.2 paraît plus contagieux et s’il fera croître le nombre total de cas de COVID-19 ou s’il remplacera simplement le sous-variant BA.1.

Les experts surveillent aussi de près la capacité du sous-variant BA.2 de réinfecter les gens qui ont été récemment infectés par Omicron (BA.1) après seulement quelques semaines. Il existe déjà des cas documentés de réinfection en Norvège. Il est donc possible que le sous-variant BA.2 réinfecte ceux qui ont été infectés lors de cette dernière vague. Ainsi, un plus grande nombre de personnes pourraient être infectées par le virus.

La Dre Rasmussen a dit qu’il ne faut pas paniquer tout en prévenant qu’il ne faut pas non plus sous-estimer ce sous-variant : Nous ne savons pas s’il a la capacité d’infecter et de tuer plus de gens, a-t-elle dit avant d’ajouter que les chercheurs auront une meilleure idée de l’incidence de BA.2 au cours des prochaines semaines.

Les vaccins fonctionnent-ils contre ce sous-variant?

Les gens qui ont reçu une ou deux doses, voire aucune dose de vaccin, sont plus susceptibles d’être infectés par BA.2 que par BA.1.

Une analyse préliminaire du Royaume-Uni(Nouvelle fenêtre) montre que l’efficacité vaccinale est presque la même pour les sous-variants d’Omicron.

L’efficacité du vaccin après deux doses pour prévenir les infections serait de 9 % pour BA.2 par rapport à 13 % pour BA.1. Par contre, le degré de protection passe à 63 % pour BA.2 et à 70 % pour BA.1 deux semaines après une injection de rappel.

Est-il vrai que le sous-variant BA.2 ne peut pas être détecté par un test PCR?

Dans un rapport publié au début de janvier(Nouvelle fenêtre), le Royaume-Uni précisait qu’il arrive parfois que le sous-variant BA.2 ne soit pas détecté. La raison? Il manque au sous-variant BA.1 un des trois gènes cibles utilisés dans les tests SRAS-CoV-2 à grande échelle, ce qui le rend facile à repérer. Ce n’est pas le cas de BA.2.

La Dre Rasmussen a précisé que les tests PCR décèlent encore sans problème si une personne est infectée ou non par le SRAS-CoV-2. Toutefois, il est plus difficile de déterminer si c’est le sous-variant BA.2 ou un autre variant.

C’est pourquoi elle estime que les pays doivent continuer à séquencer le plus de cas possible pour suivre l’évolution de ce sous-variant et pour détecter l’apparition de nouveaux variants.

D’où vient le sous-variant BA.2?

Les experts ne savent pas exactement où, comment et quand Omicron et ses sous-lignées sont apparus. Il y a plusieurs hypothèses.

Certains scientifiques croient qu’Omicron s’est développé chez un patient immunodéprimé qui avait une infection de longue durée. D’autres croient que le virus a été transmis à un animal et y a subi des mutations avant de se propager de nouveau chez les humains.

Une des réactions typiquement humaines consiste à vouloir trouver une explication et à trouver une personne à blâmer [pour l’apparition de ces variants et de ces sous-variants]. Mais il faut blâmer les politiques qui permettent au virus de continuer à se transmettre à grande échelle, a dit la Dre Rasmussen, qui a ajouté que plus le virus circule, plus les risques de mutations augmentent.

Le sous-variant BA.2 pourrait-il provoquer une nouvelle vague?

Selon Nathalie Grandvaux, il est difficile de savoir ce que les prochaines semaines nous réservent. Il est possible qu’une nouvelle vague survienne ou que la vague présentement en cours stagne et prenne beaucoup plus de temps à se résorber.

L’Agence de la santé publique du Canada a rappelé vendredi qu’en dépit du recul du nombre de nouveaux cas de COVID-19 répertoriés au Canada, le nombre d’hospitalisations est toujours très élevé. Ainsi, une nouvelle hausse du nombre de cas due au sous-variant BA.2 pourrait avoir une incidence considérable sur les systèmes de santé du pays.

Par ailleurs, le nombre de cas de contamination et le nombre d’hospitalisations ont récemment explosé au Danemark. Cependant, il est encore difficile de déterminer si la cause principale est ce nouveau sous-variant ou l’abandon de plusieurs mesures sanitaires.

La Dre Rasmussen a ajouté qu’on ne sait pas encore si la situation qui règne au Danemark se présentera au Canada. Au Danemark, la population est différente, la couverture vaccinale est différente, le taux de vaccination est différent et les données démographiques sont différentes, a-t-elle déclaré.

Elle a ajouté que les autorités doivent être prudentes puisque de nombreuses questions demeurent à propos de ce sous-variant. Il serait sage de faire attention pendant quelques semaines, le temps de mieux comprendre les effets de ce sous-variant.

Avec Radio-Canada par Mélanie Meloche-Holubowski

Santé publique du Canada: appel de la Dre Theresa Tam à réduire les contacts

décembre 31, 2021

OTTAWA — L’Agence de la Santé publique du Canada demande instamment à tous les Canadiens de réduire le plus possible leurs contacts afin de ralentir la forte poussée du variant Omicron de la COVID-19.

© Fournis par La Presse Canadienne

Dans sa plus récente déclaration, l’administratrice en chef de la santé publique, la Dre Theresa Tam, signale qu’au cours de la plus récente période de sept jours, celle du 23 au 29 décembre, 25 332 nouveaux cas de COVID-19 ont été signalés en moyenne au pays, une augmentation de 141 % par rapport à la semaine précédente.   

La Dre Tam assure que la transmission communautaire du variant Omicron se poursuit dans de nombreuses régions du Canada et qu’il est en train de détrôner rapidement Delta comme variant dominant. À son avis, la situation locale peut très vite devenir incontrôlable et une vigilance accrue est nécessaire dans tout le Canada, maintenant et dans les semaines à venir.   

Les dernières données provinciales et territoriales montrent qu’en moyenne, 1892 personnes atteintes de la COVID-19 ont été traitées chaque jour dans des milieux hospitaliers du 23 au 29 décembre, une hausse de 23 % par rapport à la semaine précédente. Cela comprend notamment une moyenne de 476 personnes aux soins intensifs, une hausse de 3,7 % par rapport à la semaine précédente, et une moyenne de 22 décès signalés chaque jour, du 23 au 29 décembre.   

En date de mercredi dernier, les provinces et les territoires avaient administré plus de 67 millions de doses de vaccins contre la COVID-19. Le dernières données provinciales et territoriales indiquent que plus de 82 % de la population a reçu au moins une dose de vaccin et que plus de 76 % est entièrement vaccinée. De même, plus de 6,5 millions de personnes ont reçu une troisième dose de vaccin.   

Dans sa déclaration, Theresa Tam insiste aussi sur la nécessité pour les Canadiens de prendre soin de leur santé mentale. Elle rappelle qu’un grand nombre d’entre eux ont signalé des sentiments accrus de solitude et une dégradation de leur santé mentale au cours de la pandémie.   

La Dre Tam suggère notamment de communiquer avec un ami ou un membre de la famille pour parler des émotions difficiles. Elle signale que bien que les moyens virtuels de connexion ne remplacent pas le temps passé en personne avec les êtres chers, ils peuvent contribuer à réduire la solitude et à créer et renforcer des liens pendant cette période.

Avec La Presse Canadienne

États-Unis: Joe Biden se veut rassurant face au variant Omicron

décembre 27, 2021
Joe Biden, derrière un lutrin et devant des drapeaux américains, prend la parole.

La moyenne quotidienne de décès aux États-Unis a augmenté de 3 % sur 14 jours dans le pays le plus endeuillé du monde (plus de 800 000 morts). Photo: Associated Press/Evan Vucci

Le président américain Joe Biden a appelé lundi les Américains à ne pas céder à la « panique » face à la forte hausse des contaminations quotidiennes de COVID-19 dues au variant Omicron, qui se rapprochent d’un record datant de janvier.

Omicron est une source d’inquiétude, mais ne devrait pas être une source de panique, a-t-il dit depuis la Maison-Blanche au début d’une visioconférence avec une vingtaine de gouverneurs et de conseillers sanitaires.

La propagation du variant hautement contagieux, identifié en Afrique du Sud en novembre, n’aura pas le même impact que la première vague de COVID-19 il y a un an ou que le variant Delta cette année, a estimé le président, en raison de la campagne massive de vaccination et du dépistage.

Parce qu’il y a eu tant de vaccinations et de troisièmes doses, nous ne voyons pas les hospitalisations augmenter autant [qu’avant], a affirmé Joe Biden, alors que 72 % de la population a reçu au moins une injection.

Il a toutefois admis que certains hôpitaux du pays étaient dépassés, en termes d’équipements et de personnel, par une hausse des hospitalisations, en majorité des personnes non vaccinées qui sont encore nombreuses.

Il a également reconnu les problèmes engendrés par la pénurie de tests face à la ruée des Américains qui souhaitaient passer les fêtes de fin d’année en famille.

Le fait de voir que c’était aussi dur pour certains d’avoir un test le week-end dernier montre que nous avons encore du travail à faire, a-t-il admis, citant l’augmentation du nombre de sites de test et la prochaine distribution par le gouvernement fédéral de 500 millions de kits.

Ce n’est clairement pas suffisant. Si nous avions su, nous aurions fait plus fort, plus vite, a ajouté M. Biden.

Selon les données compilées par le New York Times lundi, le pays a enregistré 214 499 nouveaux cas la veille, un bond de 83 % sur une moyenne de 14 jours, et se rapproche du record quotidien de 251 232 cas positifs atteint en janvier 2021.

Plusieurs États comme le Delaware, Hawaï, le Massachusetts, le New Jersey et New York, ainsi que le territoire de Porto Rico, ont connu une hausse jamais vue sur une période de sept jours, ajoute le quotidien.

À New York, où les autorités ont constaté une hausse du nombre d’enfants hospitalisés en lien avec la COVID-19, l’obligation de la vaccination pour les employés des entreprises et commerces privés de la ville est entrée en vigueur lundi matin.

C’est ce qu’on doit faire partout afin d’endiguer la pandémie en 2022, a affirmé le maire sortant Bill de Blasio sur MSNBC.

Moins dangereux pour les personnes vaccinées

Interrogé sur la radio publique NPR, Anthony Fauci, principal conseiller de la Maison-Blanche dans la lutte contre la pandémie, a espéré que la hausse vertigineuse des cas positifs allait atteindre un pic avant de redescendre, comme en Afrique du Sud.

C’est peut-être dû à la saturation, c’est-à-dire que le variant a atteint toutes les cibles vulnérables comme les personnes non vaccinées, a-t-il estimé.Dr Anthony Fauci.

Dr Anthony Fauci, principal conseiller de la Maison-Blanche dans la lutte contre la pandémie (archives).

PHOTO : ASSOCIATED PRESS / SUSAN WALSH

Le variant Omicron, plus contagieux que le Delta, semble être moins dangereux pour les personnes ayant reçu au moins deux doses de vaccin, a ajouté Anthony Fauci.

Nous espérons que cette moindre gravité empêchera une hausse des hospitalisations, mais nous sommes vraiment très inquiets pour les non-vaccinés qui sont vulnérables, a-t-il souligné.

Le scientifique s’est également dit défavorable à une nouvelle campagne vaccinale pour une 4e dose, estimant que des rappels trop rapprochés ne permettaient pas au système immunitaire de se renforcer contre le coronavirus.

À l’heure actuelle, faites-vous faire la dose de rappel, ne vous préoccupez pas d’une quatrième dose et peut-être qu’on n’aura jamais à s’en inquiéter, a-t-il dit.

Par Le Point avec AFP

Omicron : plus de 5 600 vols internationaux annulés pour Noël

décembre 25, 2021

Omicron a privé des centaines de milliers de personnes d’un Noël en famille, notamment à cause des annulations de vols en cascade à travers le monde.

Le variant Omicron a pousse les compagnies aeriennes a travers le monde a annuler de nombreux vols ou a les retarder.
Le variant Omicron a poussé les compagnies aériennes à travers le monde à annuler de nombreux vols ou à les retarder.© DAVID MCNEW / AFP

Le variant Omicron a mis le monde sous cloche pour les fêtes de fin d’année. Outre les personnes isolées, en raison de tests positifs juste avant le réveillon de Noël, des milliers d’individus ont été bloqués, car dans l’impossibilité de voyager. En cause ? Des avions cloués au sol. Plus de 5 600 vols ont été annulés par les compagnies aériennes tandis que des milliers d’autres étaient retardés dans le monde le week-end de Noël, le variant Omicron du Covid-19 perturbant les voyages pendant les fêtes.

Selon le site Flightaware, on comptait samedi à 13 h 40 GMT près de 2 500 annulations de vols, dont un peu plus de 850 étaient des trajets liés aux États-Unis, qu’il s’agisse de liaisons internationales ou internes. Plus de 3 500 vols étaient également retardés à travers le monde.

Des pilotes, hôtesses de l’air et d’autres membres du personnel ont dû être mis en quarantaine après avoir été exposés au Covid, ce qui a contraint les compagnies Lufthansa, Delta ou encore United Airlines à annuler des vols.

Des pilotes et le personnel de bord positifs au Covid ou cas contacts

Selon Flightaware, United Airlines a ainsi dû annuler environ 200 vols vendredi et samedi, soit 10 % de ceux qui étaient programmés. « Le pic de cas d’Omicron à travers le pays cette semaine a eu un impact direct sur nos équipages et les personnes qui gèrent nos opérations », a expliqué la compagnie américaine, qui a assuré s’efforcer de trouver des solutions pour les passagers affectés.

Delta Air Lines a également annulé 260 vols samedi, et 170 la veille, toujours selon Flightaware, invoquant à la fois Omicron et, ponctuellement, des conditions météo défavorables. « Les équipes Delta ont épuisé toutes les options et les ressources » avant d’en venir à ces annulations, plaide la compagnie aérienne. Plus de dix vols d’Alaska Airlines, dont des employés ont indiqué « avoir été potentiellement exposés au virus » et ont dû s’isoler en quarantaine, ont aussi été annulés.

Les compagnies chinoises les plus affectées

Les compagnies aériennes chinoises sont à l’origine du plus grand nombre d’annulations : China Eastern a supprimé environ 480 vols, soit plus de 20 % de son plan de vol, tandis qu’Air China a annulé 15 % de ses départs prévus. Ces annulations viennent perturber la volonté de renouer cette année avec les déplacements pour les fêtes, après un Noël 2020 frappé de plein fouet par la pandémie. Selon les estimations de l’American Automobile Association, plus de 109 millions d’Américains devaient quitter leur région immédiate par avion, train ou en voiture entre le 23 décembre et le 2 janvier, soit une hausse de 34 % par rapport à l’an dernier.

Ces perturbations n’ont fort heureusement pas eu de conséquences pour la tournée du Père Noël, que suit scrupuleusement, depuis 63 ans, le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (Norad). « Cela se passe très bien pour l’instant, le Père Noël a distribué deux milliards de cadeaux et il se trouve actuellement au-dessus du Pakistan », a confié à l’AFP le major général Eric Kenny, qui commande le Norad pour la région du Canada, vendredi vers 18 heures GMT.

Par Le Point avec AFP

France: A quelques heures de Noël, le Covid-19 joue une nouvelle fois les trouble-fête

décembre 24, 2021
A quelques heures de Noel, le Covid-19 joue une nouvelle fois les trouble-fete
A quelques heures de Noël, le Covid-19 joue une nouvelle fois les trouble-fête© AFP/GEOFFROY VAN DER HASSELT

Aquelques heures du réveillon de Noël, le Covid-19 joue cette année encore les trouble-fête. Un variant Omicron fulgurant et le nombre record de contaminations poussent le gouvernement à accélérer sa riposte.

Emmanuel Macron tiendra lundi après-midi un conseil de défense sanitaire consacré au Covid-19, juste avant le Conseil des ministres qui doit adopter le projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal, a annoncé vendredi l’Elysée à l’AFP.

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait indiqué mercredi qu’une « réévaluation de la situation sanitaire » était prévue à cette date, alors que l’arrivée du variant Omicron affole les chiffres de contamination partout en Europe.

Jeudi, le seuil des 90.000 cas quotidiens a été franchi en France, avec 91.608 cas confirmés. Le précédent record, 86.852 cas, remontait à début novembre 2020, au pic de la deuxième vague.

Avant de retrouver leurs proches pour Noël, les Français se sont testés en masse ces derniers jours.

Repartie en trombe depuis plusieurs semaines, l’épidémie a désormais pris le visage du variant Omicron. Le gouvernement prévoit qu’il devienne majoritaire dans le pays d’ici peu, entre Noël et le Jour de l’an.

Si plusieurs études montrent que l’efficacité des vaccins est nettement réduite avec seulement deux doses face à ce variant, une dose de rappel permettrait de relever le niveau de protection.

La Haute autorité de santé (HAS) a ainsi recommandé vendredi que la dose de rappel puisse être réalisée à partir de trois mois pour la population éligible.

Délai de 3 mois

En attendant d’examiner cet avis, le ministère de la Santé a annoncé dans la foulée que le délai serait ramené à 4 mois dès maintenant et non à partir du 3 janvier comme initialement prévu.

Jusque-là, il était de 5 mois après la précédente injection.

Avec ce passage à 4 mois, 40 millions de personnes sont éligibles dès aujourd’hui à leur dose de rappel, dont 22 millions l’ont déjà faite, a précisé le ministère.

Dans son avis, la Haute autorité de santé recommande par ailleurs dès à présent l’administration d’une dose de rappel chez les 12-17 ans souffrant d’immunodéficience ou d’une comorbidité à risque de forme grave.

Si pour le moment Omicron n’entraîne pas de vagues d’hospitalisations, ses répercussions potentielles inquiètent, étant donné son extrême contagiosité.

« Le scénario réaliste, c’est que mi-janvier on sera à 200.000 contaminations jour », a estimé vendredi sur CNews l’infectiologue Benjamin Davido.

Avec le risque, évoqué jeudi par le Conseil scientifique, d’une paralysie de la société à cause d’une multiplication des arrêts de travail et de l' »absentéisme ».

« Il va falloir qu’on réfléchisse à un plan de secours » pour l’hôpital, a notamment souligné Benjamin Davido.

Faudra-t-il supprimer la notion de « cas contact », raccourcir la durée de l’isolement, voire abandonner les tests ?

Ces questions vont se poser rapidement face à un variant qui se répand comme une traînée de poudre.

Le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué jeudi que le gouvernement veillerait à « éviter tout phénomène de paralysie dans le pays ».

Pas de cumul pour un café

« Si vous mettez en éviction (tous les cas positifs et les cas contacts) dans le système scolaire, la police, l’hôpital, (la société) va être à l’arrêt », a prévenu vendredi Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Tenon sur BFMTV.

En attendant, le projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal sera examiné en commission à l’Assemblée nationale mercredi et doit entrer en vigueur le 15 janvier.

Ce texte a suscité inquiétudes et critiques sur les réseaux sociaux, en particulier à propos d’une disposition sur un possible « cumul des justificatifs ».

L’intention n’est absolument pas d’exiger un pass vaccinal plus un test pour aller prendre un café, ont voulu rassurer vendredi une source ministérielle à l’AFP et la présidente LREM de la commission des Lois Yaël Braun-Pivet.

Il n’y a pour l’heure pas de piste particulière concernant des lieux éventuellement concernés.

Un test PCR ou antigénique négatif de moins de 24h sera en revanche obligatoire dès mardi pour tous les passagers, vaccinés ou non, se rendant dans les territoires français d’outre-mer à partir de métropole comme de l’étranger, a annoncé vendredi le ministère des Outre-mer.

Par Le Point avec AFP

Omicron: les contaminations flambent avant Noël, l’Europe se protège

décembre 23, 2021
Omicron: les contaminations flambent avant Noel, l'Europe se protege
Omicron: les contaminations flambent avant Noël, l’Europe se protège© AFP/JAVIER SORIANO

Les contaminations au Covid-19 flambent à travers le monde à la veille du réveillon de Noël, avec un nouveau record de cas jeudi au Royaume-Uni, contraignant de nombreux pays européens à renforcer les restrictions, comme l’Espagne qui impose de nouveau le masque en extérieur.

Un mois et demi avant l’ouverture le 4 février des Jeux olympiques d’hiver, la Chine n’a pas hésité, après la découverte de quelques dizaines de cas, à imposer un confinement strict aux 13 millions d’habitants de la ville de Xi’an (nord) en vertu de sa politique draconienne de « zéro Covid ».

Face au déferlement du variant Omicron, très contagieux, la lassitude se fait sentir, comme chez cette Parisienne de 35 ans, Dominique, croisée près de la célèbre avenue des Champs-Elysées: « Il y a une fatigue morale. Mais que peut-on y faire ? On en a marre. L’an dernier, on pensait en voir le bout, mais là on se dit que plein d’autres variants peuvent arriver ».

Une petite note d’espoir toutefois avant des fêtes de fin d’année plombées par le Covid: de premières études venues d’Afrique du Sud, d’Ecosse et d’Angleterre montrent qu’Omicron semble entraîner moins d’hospitalisations que Delta. Selon l’agence sanitaire britannique, les patients infectés par le nouveau variant ont jusqu’à 70 % de risque en moins d’être hospitalisés.

Nouveau record britannique

Au Royaume-Uni, pays frappé de plein fouet par le rebond pandémique, près de 120.000 cas supplémentaires de Covid-19 ont été enregistrés jeudi, un nouveau record. La hausse sur sept jours dépasse 50 % et le nombre d’hospitalisations commence à augmenter, notamment à Londres.

Pour l’instant, le Pays de Galles, l’Irlande du Nord et l’Ecosse ont annoncé des restrictions plus sévères. Mais en Angleterre, le gouvernement de Boris Johnson temporise.

La situation britannique est observée avec attention: « C’est très important de regarder ce qui va se passer à Londres la semaine prochaine. Cela va nous en apprendre beaucoup sur la sévérité » de la maladie provoquée par Omicron, a souligné jeudi le Pr Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique français.

En attendant, l’Espagne, pourtant l’une des championnes mondiales de la vaccination, sort de nouveau masquée. Devant l’explosion des cas, le gouvernement a décidé de rendre de nouveau obligatoire le port du masque à l’extérieur à partir de jeudi. Et la justice espagnole vient d’autoriser l’instauration d’un couvre-feu nocturne dans une grande partie de la Catalogne.

La Grèce a elle aussi annoncé que le port du masque serait obligatoire en intérieur comme à l’extérieur pendant les fêtes. Toutes les festivités publiques de Noël et du Nouvel An ont été annulées.

En Suède, le télétravail doit être privilégié et les événements publics réunissant plus de 500 personnes devront exiger un pass vaccinal.

En Belgique, le monde culturel est vent debout après la décision des autorités de contraindre cinémas et théâtres à fermer à compter de dimanche.

« Prendre soin les uns des autres »

En France, où les autorités misent davantage sur la vaccination que sur de nouvelles mesures restrictives pour l’instant, le président Emmanuel Macron a appelé les Français à « prendre soin les uns des autres », notamment par des tests ou auto-tests avant de retrouver leurs proches pour les fêtes de fin d’année. Le cap des 100.000 contaminations par jour devait être franchi « d’ici à la fin du mois ».

En Asie, comme un air de déjà-vu, dans la ville chinoise de Xi’an: rues désertes, dépistage massif, quartiers bouclés.

Tous les habitants de l’ancienne capitale chinoise doivent rester chez eux « sauf raison impérative », une seule personne par foyer étant autorisée à faire les courses tous les deux jours. Toutes les entreprises « non essentielles » ont dû fermer. Les habitants ne peuvent plus quitter la ville sans autorisation et l’ensemble de la population va être dépistée.

Ces mesures rappellent le confinement de 76 jours imposé début 2020 par les autorités à Wuhan, ville du centre de la Chine où le virus avait été détecté pour la première fois fin 2019 avant de déferler sur la planète.

Ailleurs dans le monde, le variant Omicron constitue désormais 73 % des nouvelles contaminations aux Etats-Unis.

La pilule contre le Covid-19 du laboratoire Merck, destinée aux adultes à hauts risques, a été autorisée en urgence par l’Agence américaine du médicament (FDA), au lendemain de l’autorisation d’une pilule similaire développée par Pfizer.

Toujours sur le front médical, le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca a affirmé qu’une troisième dose de son vaccin contre le Covid-19 augmentait « significativement » le niveau d’anticorps contre ce variant.

« Omicron devient, ou est déjà devenu, dominant dans plusieurs pays y compris au Danemark, au Portugal et au Royaume-Uni, où les chiffres sont multipliés par deux tous les un jour et demi à trois jours, entraînant des taux inédits de transmission », selon Hans Kluge, directeur de l’OMS pour l’Europe.

Un rebond épidémique qui pourrait à terme impacter l’activité économique. La première compagnie aérienne européenne, Lufthansa, a annoncé jeudi l’annulation de 33.000 vols cet hiver, soit 10 % de son programme, à cause d’une baisse des réservations.

Considéré pour le moment comme moins mortel, le variant Omicron pourrait théoriquement entraîner un grand nombre de décès.

Le nombre de cas pourrait entraîner mécaniquement une hausse du nombre de patients hospitalisés ?notamment les non vaccinés et les personnes dites fragiles (très âgées, ou immunodéprimées par exemple) ? et une fois de plus submerger les systèmes de santé.

La pandémie a fait au moins 5.376.527 morts dans le monde depuis fin 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles jeudi. L’OMS estime que le bilan réel pourrait être deux à trois fois supérieur.

Par Le Point avec AFP

Mauricie et Centre-du-Québec: Le variant Delta derrière la hausse récente de cas en région, mais Omicron progresse

décembre 21, 2021
Entrée de l'urgence et véhicules de transport médical

Urgence du Centre hospitalier affilié universitaire régional (CHAUR) de Trois-Rivières Photo: Radio-Canada

La santé publique régionale de la Mauricie et du Centre-du-Québec fait état de 791 nouveaux cas de COVID-19 dans la région pour les journées de vendredi, samedi et dimanche. Le nombre de cas actifs s’établit maintenant à 1321 pour la région sociosanitaire.

En entrevue au Téléjournal Mauricie Centre-du-Québec, la directrice régionale de la santé publique, la Dre Marie-Josée Godi, a indiqué que les récents cas sont un résultat du variant Delta.

Il faut savoir que le variant Omicron est prévalent à 10 %. Dans les études qui ont été faites par le laboratoire de santé publique, on a déterminé qu’il y a une transmission communautaire au Québec. Ça inclut notre région, a-t-elle confirmé.

« Les résultats que nous avons en ce moment ne sont que la pointe de l’iceberg. »— Une citation de  Dre Marie-Josée Godi, directrice régionale de la santé publique.

On s’est aperçus qu’avec le temps, l’efficacité du vaccin était moindre face au variant Delta. C’est la raison pour laquelle la dose de rappel est recommandée pour les personnes les plus vulnérables, les travailleurs de la santé, les femmes enceintes, les personnes avec des maladies chroniques et les personnes en territoire éloigné, a-t-elle précisé.

Les hospitalisations sont en forte hausse avec 17 personnes supplémentaires ayant pris le chemin de l’hôpital pour des complications liées au coronavirus. Il y a actuellement 28 personnes hospitalisées, dont six aux soins intensifs.

Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec CIUSSS MCQ recense aussi deux décès des suites de la maladie.

Avec Radio-Canada par Marc-Antoine Bélanger

Canada: De nouvelles restrictions sanitaires seront en vigueur dès lundi au Québec

décembre 19, 2021
Deux personnes marchent sur la neige en se tenant la main

Dès lundi, les restaurants, les bars, les casinos, les gyms, les salles de spectacles et de cinéma ainsi que les salles de congrès devront limiter leur capacité d’accueil à 50 %. Photo: Reuters/Christine Muschi

Afin d’affronter le variant Omicron, qui crée une flambée de nouveaux cas de COVID-19, des restrictions sanitaires supplémentaires entreront en vigueur dès lundi au Québec.

Le gouvernement provincial a demandé jeudi aux Québécois de réduire de 50 % leurs contacts sociaux. Dans cet esprit, les restaurants, les bars, les casinos, les gyms, les salles de spectacles et de cinéma ainsi que les salles de congrès devront limiter leur capacité d’accueil à 50 %. L’interdiction de danser et de faire du karaoké sera remise en place, à peine un mois après avoir été levée.

Dans les commerces et centres commerciaux, la limite a été établie à un client par 20 mètres carrés de superficie. Cette mesure ne touche pas les établissements de soins personnels comme les coiffeurs et les massothérapeutes. Les heures d’ouverture pour les soldes d’après Noël, le 26 décembre, seront élargies.

La règle du 50 % s’appliquera aussi aux lieux de culte et pour les activités publiques essentielles comme des assemblées, qui pourront accueillir un maximum de 250 personnes, mais les lieux concernés devront dorénavant exiger le passeport vaccinal.

Pour les funérailles, la capacité actuelle, soit un roulement de 50 personnes présentes à la fois, est maintenue. La Santé publique autorise la tenue de cérémonies de mariage ou de funérailles sans exiger le passeport vaccinal, mais avec un maximum de 25 personnes.

Pour les rassemblements privés à l’intérieur, la limite demeure la même, soit de 10 personnes ou les occupants de trois résidences. Québec a reculé sur la possibilité de tenir des rassemblements de 20 personnes à partir du 23 décembre.

Mesures également renforcées dans les CHSLD

Dès les 20 décembre, les mesures seront aussi resserrées dans les CHSLD, les résidences privées pour aînés, les ressources intermédiaires (RI) et certaines ressources de type familial (RTF). Par exemple, un seul visiteur ou proche aidant à la fois, pour un nombre maximal de quatre personnes par jour, sera autorisé à visiter une personne résidant dans les CHSLD et certaines ressources intermédiairesRI-ressources de type familialRTF, entre autres.

Il sera également interdit pour les proches et les visiteurs d’accéder aux aires communes, à l’exception des proches qui aident à l’alimentation d’un résident.

Dans le milieu de l’enseignement, le port du masque en classe et dans les espaces communs a été réintroduit. Le retour en présentiel après les congés des Fêtes est prévu le 10 janvier pour les secteurs du secondaire, collégial, universitaire et formation professionnelle. La date de rentrée prévue au calendrier pour le niveau primaire est maintenue.

La pratique des sports et des loisirs s’effectuera sous le coup de nouvelles restrictions. Suspension des tournois ou compétitions et une limite de 25 participants à l’intérieur sont du nombre. Québec recommande aussi fortement le télétravail. Le port du masque en tout temps et la distanciation physique de deux mètres doivent de nouveau être respectés dans les milieux de travail.

Avec La Presse canadienne

Canada-Québec: Vague d’annulations dans les hôtels du Québec

décembre 17, 2021

Avec Radio-Canada

Omicron : face à une hausse record des cas, le Danemark va fermer cinémas, théâtres et salles de concert

décembre 17, 2021

Lors des dernières vingt-quatre heures, le pays scandinave a enregistré plus de 11 000 cas, un record absolu.

Vaccination d’un enfant de 11 ans, à Amagar (Danemark), le 28 novembre 2021.
Vaccination d’un enfant de 11 ans, à Amagar (Danemark), le 28 novembre 2021. OLAFUR STEINAR GESTSSON / AFP

Le Danemark a annoncé, vendredi 17 décembre, la fermeture des cinémas, des théâtres et des salles de concert et une nouvelle limitation de la vie nocturne pour tenter de freiner la flambée de cas de Covid-19 et du nouveau variant Omicron. Le pays scandinave a enregistré un nouveau record absolu de plus de 11 000 cas lors des dernières vingt-quatre heures, dont un nouveau sommet de plus de 2 500 du variant Omicron, a annoncé le gouvernement lors d’une conférence de presse.

« Les théâtres, les cinémas, les salles de concerts vont devoir fermer », a déclaré la première ministre, Mette Frederiksen, lors d’une conférence de presse. « Nous avons besoin de limiter notre activité. Nous devons tous limiter nos contacts sociaux », a-t-elle appelé.

Le Danemark, en pointe en matière de séquençage, est un des pays à avoir détecté le plus de cas d’Omicron sur son sol, et les autorités s’attendent à ce qu’il devienne majoritaire dans les prochains jours. Les mesures annoncées vendredi doivent encore être approuvées par le Parlement. Danemark : où en est l’épidémie de Covid-197 226 cas et 10 morts en moyenne chaque jour pendant la semaine du vendredi 10 au jeudi 16 décembre 2021.77,6 % de la population complètement vaccinée (au 14 décembre 2021, source JHU). Ouverture de la vaccination à la population générale déc. 20fév.avriljuinaoûtoct.déc.

Fermeture des bars et restaurants à 23 heures

« Notre objectif reste de garder la société aussi ouverte que possible », a affirmé Mme Frederiksen, excluant des confinements comme celui décidé au printemps 2020 « car nous avons des vaccins ». Le gouvernement va également demander la fermeture d’autres lieux de rassemblement, comme les parcs d’attractions, les centres de congrès ou les musées.

Si les vacances de Noël ont déjà été étendues pour contrer la flambée des cas, l’exécutif prévoit toujours le retour à l’école lors de la rentrée du 5 janvier. La vie nocturne, déjà rabotée la semaine dernière, va être encore raccourcie, avec une fermeture des bars et restaurants à 23 heures, et l’interdiction de servir de l’alcool après 22 heures.

Près d’un mois après son identification, le variant Omicron apparaît très contagieux et semble échapper en partie aux vaccins, avec toutefois une inconnue sur la gravité des infections qu’il entraîne.Lire aussi  Covid-19 : « Hausse préoccupante » des cas du variant Omicron au Danemark, nouvelle manifestation anti-restrictions en Belgique

Par Le Monde avec AFP