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Canada: Un premier cas de la variante circulant au R-U a été détecté au Québec
décembre 29, 2020QUÉBEC — Un premier cas de la variante de coronavirus circulant au Royaume-Uni a été détecté au Québec, a confirmé mardi le ministère de la Santé.
© Fournis par La Presse Canadienne
La personne infectée par la «variante S» avait été en contact avec un proche qui revenait du Royaume-Uni le 11 décembre dernier, a précisé le ministère dans un communiqué.
Cette personne a reçu un diagnostic positif à la COVID-19 le 13 décembre.
Le voyageur qui revenait du Royaume-Uni a eu des contacts prolongés avec trois membres de sa famille, qui ont tous reçu des résultats positifs à la COVID-19. La variante circulant au Royaume-Uni n’a été détectée que chez une personne.
La nouvelle souche a été identifiée par le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et confirmée par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ).
Selon le ministère, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) est en train de mettre sur pied un laboratoire de surveillance pour déceler rapidement les nouvelles variantes du coronavirus.
«Les analyses sur les caractéristiques de cette nouvelle souche sont toujours en cours dans plusieurs pays et pour l’instant, il n’y a pas lieu de modifier les recommandations de santé publique», écrit-on dans le communiqué.
Les scientifiques indiquent que la variante d’abord identifiée en sol britannique comporte 17 différences génétiques importantes comparativement au SRAS-CoV-2. Elle pourrait être jusqu’à 70 % plus contagieuse, mais rien ne permet de croire pour le moment que les vaccins existants ne seraient pas efficaces pour la combattre.
Depuis le 21 décembre, les vols du Royaume-Uni vers le Canada sont suspendus. Le gouvernement Trudeau, qui avait d’abord adopté cette mesure pour 72 heures, l’a prolongée au moins jusqu’au 6 janvier.
Même si ce n’est pas interdit, le premier ministre Justin Trudeau et son homologue du Québec, François Legault, ont dissuadé les Canadiens et Québécois à voyager alors que le pays traverse difficilement une deuxième vague d’infections.
Avec La Presse Canadienne
Variante du coronavirus : premier cas détecté en Suède
décembre 26, 2020Des cas confirmés du variant britannique ont aussi été signalés en Espagne, en France, en Allemagne, au Danemark et au Liban.
Un premier cas de contamination à la nouvelle variante du coronavirus circulant au Royaume-Uni a été détecté en Suède, ont annoncé ce samedi 26 décembre les autorités sanitaires.
La variante a été détectée «sur une personne qui a voyagé depuis le Royaume-Uni», a indiqué l’Agence de santé publique suédoise dans un communiqué. Il s’agit «d’un premier cas isolé» dans le pays.
«Ce n’était pas inattendu. Nous savons que cette variante existe au Royaume-Uni depuis septembre et qu’elle a également été signalée dans d’autres pays d’Europe sous la forme de cas isolés», a expliqué Karin Tegmark Wisell, l’une des responsables de l’agence, citée dans le communiqué.
La Suède a prolongé mercredi et jusqu’au 31 décembre la suspension des vols en provenance du Royaume-Uni après l’apparition de cette nouvelle souche jugée par les autorités britanniques plus contagieuse.
Des cas confirmés du variant britannique ont aussi été signalés samedi 26 décembre en Espagne (quatre cas), après déjà l’annonce vendredi 25 décembre de personnes contaminées en France, en Allemagne et au Liban. Au Danemark, pays voisin de la Suède, les autorités sanitaires ont annoncé plus tôt cette semaine avoir enregistré un total de 33 cas de contamination par ce même variant du virus Covid-19.
«Les nouveaux chiffres indiquent qu’il y a maintenant une infection sociétale au Danemark avec la variante anglaise. Cependant, c’est à un niveau bas», a indiqué l’institut danois chargé des maladies SSI. Les autorités danoises soulignent qu’elles ont de meilleures capacités de séquençage que la plupart des autres pays, et donc de plus grandes chances d’identifier des cas.
Par Le Figaro avec AFP
Covid-19 : selon l’Afrique du Sud, sa variante n’est pas plus dangereuse que la britannique
décembre 25, 2020Rien ne prouve que la nouvelle souche du coronavirus identifiée en Afrique du Sud soit plus dangereuse ou contagieuse que sa cousine britannique, a défendu le ministre sud-africain de la Santé Zwelini Mkhize, répondant à son homologue britannique. «Aujourd’hui, rien ne montre que le 501.V2 soit plus transmissible que la variante britannique, comme cela a été suggéré par le ministre britannique de la Santé», a déclaré Zwelini Mkhize dans un communiqué diffusé jeudi 24 décembre tard dans la soirée. Et d’ajouter : «Il n’y a pas non plus d’éléments prouvant qu’il provoque une forme plus grave de la maladie ou une mortalité accrue que la variante britannique ou n’importe laquelle des mutations identifiées dans le monde».
Mercredi, Matt Hancock avait affirmé que la nouvelle forme de virus en provenance d’Afrique du Sud était «hautement préoccupante, parce qu’il est plus contagieux et semble avoir muté davantage que celui identifié au Royaume-Uni», annonçant dans la foulée des restrictions de voyage entre les deux pays.
Ces déclarations «ont pu créer la perception selon laquelle la variante sud-africaine a été un facteur majeur dans la deuxième vague au Royaume-Uni, ce qui n’est pas le cas», affirme Zwelini Mkhize dans son communiqué de Noël. Les éléments de recherche montrent que la mutation britannique s’est développée avant la sud-africaine, argumente le ministre.
Lorsque les Britanniques ont signalé l’existence de leur nouvelle variante à l’OMS mi-décembre, ils ont tracé son apparition dans le Kent au 20 septembre, «c’est-à-dire un mois avant que la variante sud-africaine semble s’être développée», fait-il valoir.
Le ministre sud-africain regrette la décision d’interdire les voyages entre le Royaume-Uni et son pays. «Il n’a pas d’éléments montrant que la souche sud-africaine est plus pathogène que la souche britannique», or c’est ce qui a suscité cette mesure, insiste-t-il.
L’Afrique du Sud, pays le plus touché du continent, a recensé plus de 14.000 cas positifs ces deux derniers jours, contre une moyenne entre 8000 et 10.000 en début de semaine. Zwelini Mkhize avait laissé entendre mercredi déjà que de nouvelles restrictions pourraient être nécessaires «pour ralentir ce taux alarmant» de propagation. Près de 970.000 Sud-Africains ont contracté la maladie depuis le début de la pandémie. Près de 26.000 en sont morts.
Par Le Figaro avec AFP
Une troisième nouvelle variante du coronavirus aurait été découverte au Nigeria
décembre 25, 2020NAIROBI, Kenya — Une autre nouvelle variante du coronavirus semble avoir émergé au Nigeria, mais une enquête plus approfondie est nécessaire pour le confirmer.
© Fournis par La Presse Canadienne
Cette découverte accroît l’inquiétude entourant la pandémie après l’annonce de nouvelles variantes similaires au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, qui ont mené à l’imposition rapide de nouvelles restrictions sur les déplacements internationaux au cours des derniers jours.
«C’est une lignée distincte de celles Royaume-Uni et de l’Afrique du Sud», a déclaré jeudi John Nkengasong, qui dirige les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, une agence de santé publique de l’Union africaine.
Il a précisé que des experts au Nigeria et au Centre africain d’excellence en génomique et en maladies infectieuses analyseraient d’autres échantillons pour avoir une idée plus claire de cette potentielle nouvelle variante.
«Donnez-nous du temps. (…) Il est encore très tôt», a-t-il dit.
L’identification de cette apparente nouvelle variante s’appuie sur deux ou trois séquences génétiques, a précisé le docteur Nkengasong, mais avec la nouvelle variante découverte en Afrique du Sud la semaine dernière, cela a suffi pour déclencher une réunion d’urgence des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies cette semaine.
La variante du Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique, a été trouvée dans deux échantillons de patients collectés le 3 août et le 9 octobre dans l’État d’Osun, dans le sud-ouest du pays, selon un document de travail consulté par l’Associated Press.
Contrairement à la variante analysée au Royaume-Uni, «nous n’avons pas observé une montée aussi rapide de la lignée au Nigeria et nous n’avons aucune preuve indiquant que la variante P681H contribue à une transmission accrue du virus au Nigeria. Cependant, la différence relative d’échelle de la surveillance génomique au Nigeria par rapport au Royaume-Uni peut impliquer une capacité réduite de détecter de tels changements», indique le document.
La nouvelle variante du virus en Afrique du Sud, où le nombre d’infections confirmées approche le million, est maintenant prédominante dans ce pays, selon le docteur Nkengasong. Cette variante se transmet rapidement et sa charge virale est plus élevée, mais les experts ne savent pas encore si elle provoque des symptômes plus graves, a-t-il expliqué.
«Nous pensons que cette mutation n’aura pas d’effet» sur le déploiement des vaccins contre la COVID-19 sur le continent, a-t-il cependant affirmé.
Le ministre sud-africain de la Santé a annoncé un «taux de propagation alarmant» dans le pays, avec plus de 14 000 nouveaux cas confirmés et plus de 400 décès signalés mercredi. Il s’agissait de la plus forte augmentation du nombre de cas en une seule journée dans ce pays.
«Il n’y a aucun signe pour le moment que nous ayons atteint un sommet. Il y a encore une croissance exponentielle», a affirmé le spécialiste des maladies infectieuses Richard Lessells à l’Associated Press. Il a estimé que l’Afrique du Sud devait redoubler d’efforts pour lutter contre le virus «car déjà, de nombreux hôpitaux dans de nombreuses régions du pays sont extrêmement sollicités».
Mais dans un grand nombre de pays d’Afrique, les mesures sévères imposées au début de la pandémie, qui ont causé de graves difficultés économiques à des millions de personnes travaillant dans le secteur informel, ne sont plus appliquées.
Le continent africain compte désormais plus de 2,5 millions de cas confirmés, soit 3,3 % des cas mondiaux. Les infections à travers le continent ont augmenté de 10,9 % au cours des quatre dernières semaines, selon le docteur Nkengasong, y compris une augmentation de 52 % au Nigeria et de 40 % en Afrique du Sud.
Avec La Presse Canadienne par Cara Anna, The Associated Press
Plusieurs Canadiens se retrouvent bloqués au Royaume-Uni, avec la variante du virus
décembre 22, 2020MONTRÉAL — Mark Sultana a accueilli comme «une bombe» la décision d’Ottawa, dimanche, de suspendre la plupart des vols en provenance du Royaume-Uni, où une variante du virus de la COVID-19 a été découverte.
© Fournis par La Presse Canadienne
L’entrepreneur canadien de 52 ans, qui vit la plupart du temps à Londres depuis près de vingt ans, indique que l’annonce de dimanche soir a particulièrement étonné les Canadiens qui prévoyaient rendre visite à leur famille et leurs amis pendant les vacances des Fêtes.
«Nous ne pouvons aller nulle part — aucun d’entre nous», a déclaré en entrevue lundi celui qui est aussi administrateur du groupe «Canadiens à Londres» sur Facebook. «Nous sommes tous confinés sur cette île — et beaucoup de Canadiens sont touchés.»
Originaire de la région de Toronto, M. Sultana soutient que plusieurs membres du groupe Facebook, qui compte 6800 abonnés, ont signalé que leur vol avait été annulé. «Ils étaient prêts à se mettre en quarantaine et à faire ce qu’il fallait pour rentrer chez eux, mais là, ils sont complètement bloqués.»
À la suite d’autres pays, le Canada a annoncé dimanche soir la suspension pendant trois jours — pour l’instant du moins — des vols de passagers en provenance du Royaume-Uni, afin d’empêcher l’importation d’une variante du virus SRAS-CoV-2 découverte par les responsables britanniques, qui pourrait être 70 % plus contagieuse que la première.
Le premier ministre britannique, Boris Johnson, a aussi annoncé samedi que Londres et le sud-est de l’Angleterre seraient soumis à des restrictions plus strictes, de «niveau 4», en raison d’une augmentation des cas et des préoccupations concernant la variante du SRAS-CoV-2.
Et le Brexit avec ça!
Mais ce n’est pas la première fois que Londres est «confinée», rappelle Julien Gagnon, originaire de Saint-Lambert, qui vit au Royaume-Uni depuis 10 ans, dont près de cinq dans la capitale. Le Québécois de 32 ans précise qu’après des semaines de semi-confinement à Londres, le plus grand impact des restrictions de «niveau 4» se fera sentir dans les prochains jours, alors que les rassemblements des Fêtes entre des personnes de ménages différents sont désormais interdits.
«Nous ne pouvons rien faire. Nous devons rester à l’intérieur. Nous ne pouvons pas voir d’amis, nous ne pouvons pas voir la famille, nous ne pouvons pas fêter Noël», déplore M. Gagnon, qui sait pertinemment, toutefois, que la situation sera identique au Québec.
Le Torontois d’origine Bobby Demers, qui vit au Royaume-Uni depuis 1988, a indiqué que beaucoup de gens ont envahi les magasins à Londres lundi, craignant notamment une pénurie de produits frais à cause de la fermeture des frontières. «Je suis allé au supermarché local ce matin (…) et la file de voitures débordait du stationnement du centre commercial», dit-il.
Pour ne rien arranger, le Royaume-Uni est à moins de deux semaines de la dernière étape de sa sortie de l’Union européenne, et le gouvernement britannique n’a pas encore conclu d’accord commercial avec le bloc de 27 pays membres.
«Ce qu’on vit, c’est presque comme un précurseur de ce qui va se passer dans deux semaines, lorsque les camions et les avions ne pourront plus faire des allers-retours très facilement entre l’Angleterre et l’Europe», laisse tomber M. Demers.
Administrateur d’un autre groupe Facebook, «Canadiens au Royaume-Uni», qui compte 5300 abonnés, M. Demers explique que dans cette période d’incertitude, les gens se regroupent et offrent des mots de soutien. «L’empathie que les Canadiens ont les uns pour les autres s’est vraiment manifestée», a-t-il déclaré. «Les gens ont cette vision de Londres comme (un endroit où) les gens ne se parlent pas, les gens évitent le contact visuel, mais quand les choses se compliquent et en cas d’urgence, les gens ici ont tendance à se rassembler.»
Avec Jillian Kestler-D’Amours, La Presse Canadienne
L’Europe isole le Royaume-Uni sur fond d’une nouvelle variante de la COVID-19
décembre 20, 2020Les Pays-Bas, l’Italie et la Belgique suspendent les vols provenant du Royaume-Uni. La France, l’Allemagne et l’Autriche y songent également, après les déclarations du premier ministre britannique sur une nouvelle variante plus contagieuse du coronavirus SARS-CoV-2, qui serait « hors de contrôle ».
© Niklas Halle’n/afp via getty images Les voyageurs britanniques seront vraisemblablement coincés chez eux, avec l’isolement rapide du pays par les autres nations européennes.
Quant à l’Espagne, elle demande une réponse « coordonnée » de l’Union européenne. «L’objectif est de protéger les droits des citoyens européens à travers la coordination et en évitant des mesures unilatérales», a déclaré le gouvernement dans un communiqué.
Les autorités britanniques ont annoncé samedi dans la soirée un reconfinement de Londres, du sud-est de l’Angleterre et d’une partie de l’est du pays. Cette mesure contraint plus de 16 millions d’habitants à rester chez eux et à renoncer aux retrouvailles de Noël.
Le reconfinement interdit l’ouverture des commerces non essentiels et tous les déplacements en dehors de ces zones, placées sous le niveau d’alerte 4, le plus élevé décrété au pays.Les restaurants et bars y étaient déjà fermés depuis mercredi.
Plus contagieux
Le premier ministre Johnson a indiqué que le Royaume-Uni avait informé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de la propagation plus rapide de la nouvelle souche, «jusqu’à 70 %», a-t-il précisé.
De précédentes mutations du SARS-CoV-2 ont déjà été observées et signalées dans le monde.
Les observations des experts sur cette souche apparue mi-septembre à Londres ou dans le Kent n’ont rien de rassurant. Le conseiller scientifique du gouvernement, Patrick Vallance, a déclaré samedi que cette nouvelle variante, en plus de se propager rapidement, devenait aussi la forme «dominante», ayant entraîné «une très forte hausse» des hospitalisations en décembre.
Samedi, le premier ministre Johnson expliquait que rien n’indiquait que cette nouvelle souche de virus était plus mortelle, qu’elle cause une forme plus grave de la maladie, ou qu’elle réduit l’efficacité des vaccins.
Des mutations sous observation
Cette mutation du coronavirus a poussé l’OMS à demander à ses membres européens de «renforcer leurs procédures de contrôle et de prévention» de la COVID-19.
Au niveau mondial, l’OMS recommande «à tous les pays d’accroître leurs capacités de séquençage du virus Sars-Cov-2 quand c’est possible et de partager les données au niveau international, notamment si les mêmes mutations problématiques sont identifiées».
Selon l’OMS, outre «des signes préliminaires que la variante pourrait être plus contagieuse», la variante «pourrait aussi affecter l’efficacité de certaines méthodes de diagnostic», là aussi selon «des informations préliminaires». L’organisation affirme qu’il n’y a en revanche «aucune preuve d’un changement de la gravité de la maladie», même si ce point fait aussi l’objet de recherches.
Hors du territoire britannique, neuf cas causés par cette nouvelle souche ont été rapportés au Danemark, ainsi qu’un aux Pays-Bas et un en Australie, note l’OMS.
Par ailleurs, plusieurs autres pays ont signalé à l’OMS d’autres variantes qui portent certains des changements génétiques de la variante britannique.
L’Afrique du Sud, qui a également signalé une variante problématique vendredi, considère que cette mutation est à l’origine d’un plus grand nombre de contagions et note une évolution du paysage épidémiologique, notamment avec davantage de patients plus jeunes, sans comorbidités, qui développent des formes graves de la maladie.
Le pays «mène des recherches supplémentaires pour mieux comprendre le lien», indique l’OMS.
Avec CBC/Radio-Canada