Au milieu de la ferraille calcinée
Le chat avec ses pattes feutrées
Découvre stupéfait le désastre
De la maison à la fumée ocre
Premier courageux à y faire le retour
Dans cette habitation aux folles odeurs
Grande est sa désolation de ces ruines
Qui témoignent l’ampleur des fumigènes
Mon pauvre petit chat pleure en miaulant
Incapable de décrire l’état de la maison
Et de toutes ces carcasses noircies
Par la violence des flammes sans répit
Ô mon petit chat abandonné à Varympompi
Durant l’ordre d’évacuation de cet incendie
Qui brûle la forêt à Dekelia près d’Athènes
Fonde ton espoir aux pompiers et aux mânes
Bernard NKOUNKOU BOUESSO