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Manifestation pro-Ravalomanana dispersée par la police à Madagascar

octobre 18, 2014

Une manifestation de soutien à l’ex-président malgache Marc Ravalomanana, placé en résidence surveillée, a été dispersée samedi par la police au prix de quelques heurts à Antananarivo. Au moins une personne a été blessée et trois arrestations ont eu lieu.

Malgré l’interdiction de la manifestation par les autorités, de deux à trois cents personnes se sont rassemblées dans la matinée, selon des estimations de l’AFP.

Lorsqu’ils ont tenté de bloquer la circulation, la police est intervenue en faisant usage de gaz lacrymogènes. Des manifestants ont enflammé des cartons et lancé des pierres sur des véhicules de police. Un homme a perdu deux doigts en tentant de déplacer une énorme pierre pour barrer la rue. Il a été arrêté et emmené à l’hôpital.

Bouclé dans une villa présidentielle
Les forces de l’ordre ont interpellé deux autres personnes, dont un ancien membre du congrès de la transition issu de la Mouvance Ravalomanana, Feno Ranaivo, qui avait pris la parole devant la foule. La femme de l’ancien président de Madagascar Marc Ravalomanana, placé en résidence surveillée après son retour d’exil inopiné, avait appelé vendredi les Malgaches à « libérer » le pays.

Selon ses proches, M. Ravalomanana est bouclé dans la chambre d’une villa présidentielle de Diego Suarez, dont la porte ne peut s’ouvrir que de l’extérieur, sans télévision, ni téléphone, ni stylo. Ses repas lui sont préparés à l’extérieur par du personnel hôtelier de la ville.

Passeport confisqué
Quand il est rentré clandestinement lundi, M. Ravalomanana, 64 ans, était depuis six ans en Afrique du Sud. Son passeport était confisqué depuis 2012 par la justice sud-africaine, et il n’avait pas le droit de partir, sauf accord express de l’organisation diplomatique régionale de l’Afrique australe, la SADC, médiateur à Madagascar depuis 2009. Nul ne sait pourquoi ni comment il a décidé de brusquer les choses.

Romandie.com

Kenya: deux policiers tués et trois blessés à la frontière somalienne

septembre 26, 2013

NAIROBI – Deux policiers kényans ont été tués et trois blessés dans la nuit de mercredi à jeudi dans l’attaque sur la frontière somalienne d’un poste de police à Mandera (nord-est), revendiquée par les islamistes shebab somaliens.

L’assaut s’est produit jeudi vers 03H00 (00H00 GMT) dans la petite ville située dans l’extrême nord-est du Kenya, à quelques kilomètres de la Somalie. La police l’avait dès le début attribuée aux insurgés islamistes somaliens shebab.

Ces derniers l’ont revendiquée jeudi après-midi sur leur compte Twitter.

Les moujahidines ont attaqué la nuit dernière un poste de police kényan dans la ville de Mandera, dans la région musulmane du nord-est, tuant deux policiers et en blessant trois, ont-ils écrit. Les moujahidines ont brûlé des véhicules de police avant de partir en emportant des armes et des munitions.

Selon des sources policières, les assaillants ont ouvert le feu sans discrimination, tirant également sur des maisons de policiers voisines, avant de mettre le feu à plus d’une dizaine de véhicules.

Ils étaient très violents, ils étaient là pour tuer. (…) Deux policiers ont été tués dans l’incident, et trois autres sont blessés, a expliqué une source policière de la région.

Le chef de la police locale, Charlton Mureithi, a expliqué les agents dormaient dans le poste de police au moment de l’attaque.

Nous sommes à la poursuite (des assaillants), il y a une opération de sécurisation qui est en cours. L’attaque a causé beaucoup de destructions, a déclaré M. Mureithi.

Mercredi soir, une personne avait déjà été tuée non loin de la frontière somalienne, dans la localité chroniquement instable de Wajir, par l’explosion d’une grenade sur un marché.

Ces deux incidents surviennent alors que le ministre de l’Intérieur, Joseph Lenku, avait assuré mercredi que la sécurité avait été renforcée dans tout le Kenya, suite au carnage du centre commercial Westgate à Nairobi, revendiqué par les shebab.

Au moins 61 civils, six membres des forces de sécurité kényanes et cinq islamistes ont péri durant les 80 heures de siège du Westgate.

M. Lenku a insisté sur le fait que peu de cadavres se trouvaient encore sous les décombres du Westgate, même si la Croix-Rouge a recensé 61 personnes disparues.

Romandie.com avec (©AFP / 26 septembre 2013 15h33)