Posts Tagged ‘Vengeance’

Congo: un Beembé mange le chat d’un commerçant mauritanien pour se venger de l’esclavage en Libye

décembre 13, 2017

 

« Ton chat était trop potélé Mohamed…La prochaine fois tâche de moins le nourrir pour ne pas remuer les envies des gens et en plus chez vous traitez les Noirs comme des esclaves.Le beembé n’a pas tort» lui a dit en substance le chef du quartier auprès duquel le mauritanien s’est plaint.

Depuis un bon moment Mabika Florent, un béembé avait ciblé le chat du mauritanien et chaque fois qu’il voyait l’animal, ses pensées l’imaginaient dans sa marmite : « Ce chat est vraiment potélé ! » lançait il.Il a profité de l’esclavage en Libye pour passer à l’action.Tout le quartier lui a donné raison et regretté de ne pas les avoir invité.

Florent Mabika est connu dans le quartier comme un mangeur de chat,il ne s’en cache pas et en est aussi fier, revendiquant au passage sa culture béembée «  Le chat est un anti dote contre les sorciers » lâchait il souvent pour encourager ces amis à suivre son exemple. Tous les dimanches, il réunit ces amis autour d’une table où le plat favori était bel et bien la viande de chat. «  Plat numero 10 ou maître d’EPS » comme cela figure sur le menu des restaurants de Voungou à Pointe-Noire.

Mohamed, le boutiquier du coin,n’a jamais hésité à maintes reprises de le mettre en garde contre la tentation de toucher à son chat qui affichait une santé de fer. Le Mauritanien et le Béembé entretenaient de bonnes relations,passant le plus des soirées ensemble autour d’un thé. Une amitié qui a pris fin après cet épisode.

Après deux jours de recherche infructueuse, Mohamed qui au départ ne doutait pas de son ami Florent a commencé à changer d’avis quand une voisine « songeuse » lui a soufflé avoir vu le fis du Béembé kidnappé l’animal.

«  Mohamed, tout ce vacarme et toute cette tristesse pour un chat ? » lui a lancé froidement Florent qui a avoué avoir mangé son chat le dimanche avec ses invités. « J’ignorai que la viande de ton chat pour être si bonne…Je vais t’offrir un chaton demain t’inquiète..Tu as le don d’élever de la bonne viande.Mais saches qu’après je le mangerai  si tes frères arabes continuent à traiter mes frères d’esclaves. »

Se sentant diminué en terrain ennemi Mohamed s’est rapproché du chef du quartier pour se plaindre de l’attitude de son ex ami Florent. « Ton chat était trop potélé » lui a signifié le chef du quartier, lequel lui aussi exhorté de privilégier le bon voisinage « Ce n’est pas pour un chat fut -il potélé que tu vas créer des problèmes dans le quartier « »

Florent Mabika et toute sa famille ont été depuis interdit de fréquenter la boutique de Mohamed qui a jugé bon de ne plus avoir un autre chat.

Sacer-infos.com par Stany Franck

Centrafrique: au moins 60 morts dans des combats

septembre 9, 2013

BANGUI – Au moins 60 personnes ont été tuées dimanche et lundi dans l’ouest de la Centrafrique au cours de combats opposant les forces du nouveau régime à des hommes armés présentés comme des partisans de l’ex-président François Bozizé, a indiqué la présidence centrafricaine.

Cela fait deux jours aujourd’hui que des hommes armés se réclamant de l’ex-président François Bozizé se sont infiltrés dans les villages autour de Bossangoa (250 km au nord-ouest de Bangui). Ils ont détruit les ponts et autres infrastrutures, se livrant à une vengeance contre la population musulmane (…) Soixante personnes au moins ont été tuées dans ces attaques, a déclaré lundi le porte-parole de la présidence, Guy-Simplice Kodégué.

La préfecture d’Ouham, dont Bossangoa est le chef-lieu, est la région natale du général Bozizé, renversé le 24 mars par la coalition rebelle Séléka dirigée par Michel Djotodia.

Lundi matin, des tirs nourris d’armes lourdes et légères ont également été entendus dans la localité de Bouca, sur la route menant à Bossangoa, a indiqué à l’AFP sous couvert d’anonymat une source militaire à Bangui. Ces tirs ont fait fuir les habitants dans tous les sens, selon la même source.

Ces affrontements ont fait une dizaine de morts à Bossangoa dimanche, dont deux employés locaux d’une ONG humanitaire, selon une autre source militaire. Au moins quatre combattants du Séléka ont également été tués, selon le porte-parole de la présidence.

En août, le général Bozizé, de passage en France, s’était dit prêt à reprendre le pouvoir si l’occasion se présentait, en affirmant cependant privilégier la voie politique puisque la voie des armes ne vient que lorsque la solution politique n’est pas trouvée.

La semaine dernière, le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) avait annoncé que des milliers de personnes avaient été déplacées et au moins huit villages incendiés au cours de récentes violences dans le nord de la Centrafrique.

Depuis la prise de pouvoir par le Séléka, la situation sécuritaire reste chaotique dans le pays et le nouveau président Michel Djotodia peine à restaurer l’ordre et à désarmer les ex-combattants, accusés de multiplues exactions contre la population.

Une force africaine, la Misca, a commencé à se déployer à Bangui, où est également positionné un contingent de l’armée française. La Misca compte actuellement 750 hommes.

Romandie.com avec (©AFP / 09 septembre 2013 15h29)

Oprah Winfrey : « Vous ne pouvez pas vous payer ce sac »

août 9, 2013
Oprah

Oprah Winfrey

Oprah Winfrey, la star américaine du talk-show, s’est plainte du traitement qu’elle a reçu dans une boutique de Zurich, où une vendeuse a eu un comportement raciste envers elle.

Venue à Zurich pour assister au mariage de Tina Turner et d’Erwin Bach à la fin du mois de juillet, Oprah Winfrey n’a pas vécu une expérience aussi heureuse que prévue. Séjournant dans un hôtel cinq étoiles, la papesse du talk-show s’est dit qu’elle allait faire un peu de shopping et y bénéficier d’un accueil aussi agréable que dans son palace. Ce n’est pas vraiment ce qu’Oprah a découvert, comme elle l’a raconté dans une interview au quotidien suisse Tages-Anzeiger.

« Excusez-moi, pourrais-je voir ce sac ? », a demandé Oprah devant un sac en croco, sans se douter une seconde qu’on lui répondrait violemment : « Non, il est trop cher. » Devant l’insistance de l’Américaine, la vendeuse a continué : « Non, non. Vous ne pouvez pas vous payer ce sac. Prenez plutôt celui-ci. » Un comble quand on sait que la présentatrice pèse 2,5 milliards de dollars et aurait bien pu racheter le magasin entier. Une idée qui lui a traversé l’esprit, mais qu’elle n’a pas mise à exécution, pour ne pas offrir à la vendeuse impolie une commission si grande.

Sa vengeance a d’ailleurs été prise en charge par internet : sur Twitter, les internautes se sont moqués de l’ignare qui ignorait qui était Oprah, et on vite retrouvé le nom du magasin, forçant la propriétaire à s’excuser. Celle-ci l’a d’ailleurs fait, en prétendant néanmoins un simple « malentendu ». Un peu léger comme explication…

Voici.fr

1015 victimes se constituent partie civile contre Hissène Habré

juillet 17, 2013

Mille quinze victimes directes et indirectes du régime de Hissène Habré se sont constituées partie civile devant les chambres africaines extraordinaires (CAE), a annoncé mercredi à Dakar, Me Jacqueline Moudeina, membre du collectif des avocats des victimes.

 »Le 15juillet, se sont constituées parties civiles au sein des CAE 1015 victimes directes et indirectes. Les 5 victimes présentes ici, Clément Abaïfouta, Ginette Ngarbeye, Hadjo Amina Moctar, Younouss Mahadjir et Abdourahmane Guèye ont déjà donné leurs dépositions aux juges d’instruction des CAE », a dit Me Moudeina, au cours d’un point de presse.

Le juge d’instruction des CAE, qui a inculpé le 2 juillet 2013 Hissène Habré de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et torture, a commencé à auditionner la partie civile constituée par les victimes.

Selon elle, les victimes (40000 selon les estimations officielles tchadiennes) du régime de Habré ‘’s’attendent à ce que leurs droits soient respectés et que justice leur soit rendue ».

‘’Nous nous battrons aussi pour que les droits de Hissène Habré soient respectés et que cette procédure soit équitable et exemplaire. Nous ne courrons pas après la vengeance. Nous ne voulons pas faire subir à Habré une once de ce que les victimes ont connu », a indiqué Me Jacqueline Moudeina.

En janvier 2000, la première plainte contre Habré a été déposée à Dakar par des victimes tchadiennes, l’affaire s’annonce sous de bons auspices pour les plaignants. L’ancien président tchadien est rapidement inculpé pour actes de torture et crimes contre l’humanité, et placé en résidence surveillée.

Mais juste après l’élection d’Abdoulaye Wade à la présidence de la république, la justice sénégalaise fait marche arrière. Elle se déclare à plusieurs reprises incompétente, puisque les crimes n’ont pas été commis au Sénégal. Les victimes déposent alors de nouvelles plaintes au Tchad et en Belgique.

Alors que le dossier est au point mort au Sénégal, en 2005, un juge belge émet un mandat d’arrêt international et la Belgique adresse la première des quatre demandes d’extradition. Hissène Habré est placé en détention. Mais 15 jours plus tard, la cour d’appel de Dakar se déclare de nouveau incompétente et Habré est relâché.

L’année suivante, l’Union africaine (UA) demande au Sénégal de juger Hissène Habré ‘’au nom de l’Afrique ». Le Sénégal accepte, mais rien ne bouge. Dakar refuse de financer le procès, ce que l’Union européenne accepte. Les négociations durent deux ans. En 2009, la Belgique s’impatiente et saisit la Cour internationale de justice pour qu’elle ordonne au Sénégal de poursuivre Habré ou de l’extrader.

Pendant les années qui suivent, Wade parviendra à donner des gages tout en maintenant la procédure à l’arrêt. En 2011, il est même sur le point de renvoyer Habré vers le Tchad avant de faire marche arrière au dernier moment.

C’est en 2012 que la machine se débloque. Quelques mois après l’élection de Macky Sall à la présidence de la république, Dakar et l’UA créent officiellement les chambres africaines extraordinaires.

Ce sont elles qui ont inculpé Hissène Habré le 2 juillet.

APA-Dakar (Sénégal)

L’armée égyptienne appelle à l’unité – attaques dans le Sinaï

juillet 5, 2013

L’armée égyptienne a appelé jeudi à l’unité en Egypte après un coup d’Etat militaire contre le président Mohamed Morsi et l’arrestation de plusieurs dirigeants des Frères musulmans. Peu après, des militants islamistes ont attaqué des postes militaires et de police dans le Sinaï.

Un soldat égyptien a été tué et deux autres ont été blessés vendredi matin dans une attaque coordonnée à la roquette et à la mitrailleuse, a-t-on indiqué de source médicale et sécuritaire. Les attaques n’ont pas été revendiquées.

Les islamistes radicaux se servent de la région nord de la péninsule, peu peuplée, comme d’un tremplin pour agresser les forces de sécurité et Israël.

On ignore à ce stade si ces raids, fréquents dans le Sinaï, sont liés au renversement du président Mohamed Morsi. Mais plusieurs islamistes ont publiquement menacé de commettre des violences en représailles à l’éviction du pouvoir du chef d’Etat déchu.

Appel de l’armée

Alors que s’annonce une journée de manifestations à l’appel des islamistes, l’armée a appelé, dans un communiqué diffusé tard jeudi soir, à rejeter la « vengeance » et à oeuvrer pour « la réconciliation nationale ».

Le commandement militaire a également assuré que « la sagesse, le vrai patriotisme et les valeurs humaines dans lesquelles se retrouvent toutes les religions exigent de nous que nous ne prenions aucune mesure exceptionnelle ou arbitraire contre quelque mouvement ou courant politique que ce soit ».

Le ministère de l’Intérieur avait averti qu’il répondrait « fermement » aux troubles et des blindés ont été déployés au Caire, notamment aux abords des rassemblements pro-Morsi.

Répression militaire

L’appel à un « vendredi du rejet » par la Coalition nationale de soutien à la légitimité, qui regroupe plusieurs partis et mouvements islamistes dont les Frères musulmans, intervient alors qu’une répression s’est abattue sur le camp islamiste dans les heures qui ont suivi la destitution de M. Morsi.

Le premier président démocratiquement élu de l’histoire du pays, issu des frères musulmans, a été placé en résidence surveillée. Plusieurs cadres de la confrérie islamiste et de son émanation politique, le Parti liberté et justice (PLJ), ont été arrêtés.

Romandie.com

Côte d’Ivoire : la guerre de leadership des chefs pro-Gbagbo exilés au Ghana

mars 19, 2013
Un meeting pro-Gbagbo, à Abdijan, en 2012. Un meeting pro-Gbagbo, à Abdijan, en 2012. © AFP

Les anciens dignitaires du régime de Laurent Gbagbo en exil au Ghana s’opposent sur la stratégie à suivre. Entre les partisans de la ligne dure et ceux du dialogue avec le pouvoir de Alassane Ouattara, les tensions sont de plus en plus vives.

« Que ceux de nos frères qui sont allés au Ghana reviennent, parce que ça ne sert à rien d’aller souffrir en exil ». L’appel lancé le 9 mars par le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, lors d’une visite à Abengourou (est de la Côte d’Ivoire), « a eu une répercussion positive auprès des exilés, confie un membre du Front populaire ivoirien (FPI) exilé à Accra, qui a requis l’anonymat. Pour beaucoup d’entre nous, Soro a été plus ou moins un modèle. Certes, il y a eu des divisions, mais l’homme reste un mythe et ses appels font naître en nous beaucoup d’espoir ».

Aujourd’hui, les partisans du retour d’exil semblent de plus en plus nombreux. Ils se réunissent régulièrement, mais « discrètement, presque dans la clandestinité », raconte l’un d’eux. « Ceux qui souhaitent poursuivre la lutte nous font peur, nous intimident et profèrent à notre endroit des menaces », poursuit-il. Les anciens dignitaires du régime Gbagbo en exil ne s’expriment pas d’une seule voix. Au sein de la « galaxie des patriotes » à Accra, l’unité s’est peu à peu fissurée. Aujourd’hui, plusieurs groupes distincts s’opposent et se mènent en sourdine une guerre de leadership.

Il y a d’abord ceux qui s’opposent à la direction du FPI en Côte d’Ivoire et à la politique menée par son président, Miaka Ourétto : revenir à la table de discussion et essayer d’obtenir les meilleures conditions pour que le parti puisse exister. « Si Miaka emmène le FPI aux élections, c’est une feuille morte », confie un proche de Gbagbo. Toujours animés par un désir de vengeance, ces pro-Gbagbos estiment que le régime d’Alassane Ouattara (qu’ils appellent « M.Ouattara ») est illégitime.

Double langage

Parmi eux, on retrouve notamment le porte-parole de l’ancien président ivoirien, Justin Koné Katinan (dont le procès à Accra doit reprendre le 27 mars), mais aussi Ahoua Don Mello, le porte-parole de l’ex-gouvernement Aké N’Gbo (Premier ministre du dernier gouvernement de Gbagbo), Damana Pickass, figure de la crise postélectorale, qui s’est illustré en arrachant les PV de la commission électorale indépendante, et Moussa Zéguen, autrefois à la tête du Groupement des patriotes pour la paix (GPP).

Leurs noms apparaissent dans le rapport des experts de l’ONU, publié le 15 octobre 2012, qui accrédite la thèse d’un commandement stratégique pour renverser le président Ouattara. Ces jusqu’au-boutistes sont regroupés au sein de la Coalition des patriotes ivoiriens en exil (Copie), dirigée par Pickass. « Ils préparent une série d’attaques ciblés sur certaines personnalités et des lieux qui, d’après eux, sont stratégiques pour l’affaiblissement du pouvoir en place », assure un exilé à Accra, qui a requis l’anonymat. Joint par Jeune Afrique, le leader de la Copie réfute une nouvelle fois ces accusations : « À chaque fois que le gouvernement a appelé au dialogue, nous avons répondu favorablement ».

« Lorsqu’il est avec ses compagnons, Pickass prêche la violence et la guerre », rétorque notre source. Quelle que soit la réalité de cette ligne dure, un autre groupe a peu à peu émergé. Après avoir longtemps revendiqué la légitimité de la lutte contre le pouvoir de Ouattara, ses membres sont désormais plus enclins au dialogue et leur positionnement tend à se rapprocher de celui de la direction du FPI. Il y a parmi eux Assoa Adou (ex-ministre des Eaux et Forêts de Gbagbo, qui dirige aujourd’hui la coalition des cadres du FPI en exil), Hubert Oulaï (ministre de la Fonction publique et de l’Emploi dans le Gouvernement Soro I), et Koné Boubacary, ancien chef de protocole de Gbagbo. Dans une lettre datée du 31 janvier, Assoa Adou a ainsi félicité Miaka Ouretto d’avoir « engagé des négociations avec le gouvernement ».

Suspicion

L’arrestation de Charles Blé Goudé en janvier a exacerbé les divisions entre les deux tendances et fait resurgir les rivalités d’hier. « Ils ont de moins en moins d’argent, et maintenant que les autorités ghanéennes ont choisi de collaborer avec Abidjan, leur situation est plus compliquée », analyse Rinaldo Depagne, spécialiste de la Côte d’Ivoire à l’International crisis group (ICG). « En ce moment, la suspicion est de mise. Chacun voit en son voisin un traître, un ennemi d’une quelconque lutte », confie notre exilé.

Quelques heures seulement après l’extradition de Blé Goudé, Touré Moussa Zéguen l’a accusé d’avoir un accord avec les autorités ivoiriennes. Menacé à Accra par les proches de l’ex-« général de la rue », Zéguen réside toujours à Accra mais va de cache en cache. Orphelin de leur leader, les proches de Blé Goudé comme l’ancien secrétaire d’État, Dossol Charles Rodel, ou son ami Richard Dacoury, ne savent plus à quel saint se vouer, soupçonnant même des proches de Pickass (dont la rivalité avec Blé Goudé est de notoriété publique) d’avoir joué un rôle dans l’arrestation de l’ancien chef des jeunes patriotes.

Au milieu de cette guerre d’ego qui n’a pas fini de faire des vagues, on imagine aisément le désarroi des militants vivant pour la plupart dans des camps de réfugiés. Ceux-là n’attendent certainement qu’un signe, une simple poignée de main entre ennemis d’hier, pour rentrer au pays.

________

Jeuneafrique.com par Vincent Duhem

Diplomatie parlementaire / Invité du Parlement congolais : Guillaume Soro prône la démocratie dans un pays menacé par une rébellion

mars 16, 2013
 
Coopération
© Abidjan.net par PRISCA
Coopération ivoiro-francaise : Une délégation de l`Assemblée nationale française offre des présents au Président Soro Guillaumee
Vendredi 19 octobre 2012. Assemblée Nationale, au Plateau. Le président de l’Assemblée nationale, Soro Guillaume reçoit une délégation de députés français

L’Assemblée nationale de la République Démocatique du Congo a ouvert sa première session ordinaire de l’année 2013 le vendredi 15 mars 2013, au Palais du peuple de Kinshasa. Guillaume Soro, le président du Parlement ivoirien en était l’un des invités de marque. Il a, à cette occasion, prononcé un discours devant ses pairs congolais. Ce discours a tourné autour de deux thèmes majeurs. Sa position sur le panafricanisme et la démocratie. Aux maux qui minent le continent africain et particulièrement le Congo, Guillaume Soro a préconisé la démocratie, tout en ayant à l’esprit le rêve d’unité et de solidarité africaines des pères fondateurs. Auparavant le patron du Parlement ivoirien a vanté les mérites du pays qui l’accueille, surtout sa culture qui est allée au-delà des frontières et dont l’une des manifestations est la Rumba. Un rythme qu’il affectionne.

Revenant au panafricanisme, Guillaume Soro a dépeint deux tableaux de ce concept, tel qu’il est vécu et implémenté par la classe politique africaine. Il a mis en évidence le panafricanisme caractérisé par l’idéologie du repli identitaire et le panafricanisme de l’idéologie de l’illustration. Dans la première, il relève que ce qui est mis en avant, c’est le ressentiment et la vengeance qui finissent par faire des Occidentaux les responsables des maux dont souffrent les Africains, et donc adopter une attitude violente à leur égard. Il qualifie cette attitude de panafricanisme dogmatique et en appelle à un dépassement.

‘’L’identité comme les frontières, sont des lieux de rencontres, de dépassement de soi vers l’autre et non des lieux de refoulement aveugle de la différence’’, soutient-il, en faisant référence à la récente histoire de son pays. Comme solution, Guillaume Soro, face aux députés congolais, suggère l’acceptation de la démocratie. ‘’C’est la démocratie qui sauvera la Côte d’Ivoire tout comme c’est la démocratie pratiquée comme art royal du compromis fécond qui élèvera le Congo au firmament de ses espérances légitimes d’exemplarité’’, a dit l’ancien Premier ministre ivoirien, sous le regard approbateur de son homologue Aubin Minakou. Dans une approche conciliante entre panafricanisme et démocratie, l’orateur a éclairé sa pensée par cette formule: ‘’l’urgence de notre temps, ce n’est ni la haine ni la vengeance, mais la démocratie’’.

 L’Intelligent d’Abidjan par S.Debailly

Le prisonnier de la violence

septembre 18, 2012

 

Prisonnier du feu éclaté de la violence

au milieu des flammes de la vengeance

dans l’innocence de mon état d’âme

quand la fumée étouffe mon âme

 

Dehors la colère à la peau ameutée

a atteint une escalade vite éhontée

avec tous les scandales débordants

sans crainte aucune de la prison

 

L’espoir escompté de ma vie

a connu les limites de la patrie

attendant le cri de ma résignation

au prix de l’estime sans intervention

 

Bernard NKOUNKOU

Vengeance de pénis tranché

octobre 22, 2011

Les chirurgiens ont réussi à recoudre, après une longue opération, le pénis d’un homme qui a été tranché par un mari jaloux.

L’histoire se passe dans le village Rajkherwa, dans l’Etat du Gujarat, en Inde. Jagdish Jeevan Baria¸ agé de 18 ans, rentre chez lui après une cérémonie religieuse quand il est attaqué par le mari cocu et ses amis.

Le mari lui tranche le pénis avec une épée et le glisse dans une de des poches. « Tiens toi, garde ça en souvenir. »

Les chirurgiens de l’hôpital SSG Hospital, à Vadodara ont réussi à recoudre le pénsis après une intervention qui a duré neuf heures. Il n’y aurait pas eu plus d’une cinquantaine d’opérations de ce type dans le monde. On ignore pour le moment si le pénis restera fonctionel mais il semble que oui.

Le docteur Sandeep Sharma a déclaré au The Times of India, que la victime s’est présenté à l’hôpital 13 heures après l’assaut. Le premier médecin qu’il a consulté lui a dit de placer le pénis dans un sac en plastique propre et de se rendre dans un grand hôpital.

Le journal ne donne pas d’infos sur l’épouse…

Libye : le village natal de Kaddafi mis à sac

octobre 5, 2011

Devant l’opulence affichée par le village natal de Mouammar Kaddafi, conquis en début de semaine, certains combattants pro-CNT cèdent à leur désir de vengeance. Au menu des représailles : intimidation des rares habitants qui n’ont pas fui, vols et destruction de leurs maisons…

Pris en début de semaine par les combattants anti-Kaddafi, le village natal de l’ex-« Guide » n’a pas beaucoup d’équivalents en Libye. Situé à une vingtaine de km au sud de Syrte, Qasr Abou Hadi offre à la vue des maisons cossues, défendues par de hauts murs en béton, les champs alentours sont garnis de réservoirs d’eau – alors même qu’ils sont interdits partout ailleurs dans le pays – et une autoroute à double voie éclairée par des lampadaires électriques le relie à la côte…

Mouammar Kaddafi, comme tous les dictateurs, savent privilégier les lieux qui les ont vu naître – souvent au détriment du reste de la population. Ce qui suscite frustration, colère, et un ressentiment prompt à exploser en cas de changement de régime. De fait, depuis la prise du village, de nombreuses habitations ont été saccagées, voire incendiées, notamment par des combattants venus de l’enclave de Misrata.

« Tous des Kaddafa »

Une pratique courante pour les anti-kaddafistes dans les « petits bastions » de l’ancien régime : Ben Jawad ou Tourgha, par exemple. À ceci près qu’ici, tout le monde ou presque appartient à la même tribu que l’ex-« Guide ». « Nous sommes tous des Kaddafa. Ici tout le monde soutient Kaddafi », reconnaît Mohamed, un trentenaire en T-shirt et casquette de l’Inter de Milan. « Moi je suis resté pour protéger ma maison. Depuis hier, ils sont venus quatre fois pour essayer de prendre ma voiture ».

« Les rebelles de Benghazi (est) sont à peu près corrects. Mais ceux de Misrata ne se comportent pas bien. Ils pillent et brûlent des maisons. (…) Ils sont venus pour se venger », accuse-t-il. « Les pillages, ce n’est pas bon », confesse un chef pro-CNT, originaire de Benghazi. « Les gars de Misrata veulent leur revanche, nous on refuse de participer à ça ».

Jeuneafrique.com avec AFP