Les Etats-Unis ont annoncé mercredi la vente de systèmes avancés de missiles sol-air NASAMS à l’Ukraine pour quelque 285 millions de dollars afin de renforcer la défense aérienne du pays face à la Russie.
« L’Ukraine a un besoin urgent de renforcer ses capacités de défense contre les frappes de missiles et l’aviation russe » a indiqué l’Agence américaine pour la coopération en matière de défense (DSCA) dans un communiqué.
Le département d’Etat a approuvé la vente qui a été notifiée au Congrès américain, lequel doit encore donner son feu vert. La défense aérienne s’est avérée un facteur crucial dans le conflit face au tir de barrage des missiles russes. Cette vente de systèmes NASAMS vient en parallèle des milliards de dollars d’aide militaire fournie par les Etats-Unis à l’Ukraine depuis le début de l’offensive russe le 24 février 2022.
L’église du Très-Saint-Rédempteur, dans Hochelaga-Maisonneuve Photo: Radio-Canada/Philippe-Antoine Saulnier
L’église du Très-Saint-Rédempteur, sur la rue Adam, dans Hochelaga-Maisonneuve, a finalement trouvé preneur. Son avenir est assuré, promet le nouveau propriétaire, mais des dizaines d’autres à Montréal sont menacées de fermeture.
Avec sa nef de plus de 16 mètres de haut et ses vitraux de l’artiste Guido Nincheri, l’église du Très-Saint-Rédempteur a tout pour impressionner les visiteurs.
Ezio Carosielli, dont l’entreprise vient de faire l’acquisition de l’immeuble, a été charmé dès sa première visite.
On ne veut rien détruire, on ne veut rien changer, on veut mettre en valeur ce qu’il y a ici, évidemment.
Construite en 1927 et 1928 à l’angle des rues Adam et Joliette, l’église a été dessinée par les architectes Donat-Arthur Gascon et Louis Parant, qui a aussi signé les plans de reconstruction de l’hôtel de ville de Montréal dans les années 1920.
Son style beaux-arts est peu fréquent parmi les églises montréalaises. Vous avez une combinaison d’architecture qui est classique, mais aussi moderne, fait remarquer M. Carosielli. La fenestration est moderne, elle n’est pas classique du tout, mais les colonnes et tout ça, c’est classique.
Ezio Carosielli est le nouveau propriétaire de l’église du Très-Saint-Rédempteur, sur la rue Adam, dans Hochelaga. Photo: Radio-Canada/Philippe-Antoine Saulnier
Une nouvelle vocation
Le Groupe Carosielli, qui est propriétaire du Théâtre Rialto et du Théâtre St-James, dans le Vieux-Montréal, prévoit faire de cette église un espace locatif pour différents événements.
Des levées de fonds, des galas, beaucoup de tournages aussi, beaucoup de remises de prix, de conférences, explique M. Carosielli. On verra ce que le marché nous dira. Ça se peut que ce soit une location pour des services religieux, ça peut être un usage communautaire, toutes sortes de choses.
C’est d’ailleurs la même vocation qui attend l’ancienne église Saint-Vincent-de-Paul, située au coin des rues Sainte-Catherine Est et Fullum, que le Groupe Carosielli a acquise en 2018. L’espace, rebaptisé Théâtre Cartier, doit ouvrir ses portes cet été, après d’importants travaux.
On va essayer, autant que possible, de conserver tous les aspects historiques, indique M. Carosielli. Même le monumental autel devrait garder sa place, une fois dépouillé de certains éléments religieux.
Des travaux seront toutefois nécessaires, notamment pour installer un système de ventilation et de climatisation.
L’intérieur de l’église du Très-Saint-Rédempteur Photo: Radio-Canada/Philippe-Antoine Saulnier
La transition du patrimoine religieux
Si les ventes d’églises ont été peu nombreuses dans la dernière décennie [le diocèse ne retrouve que quatre autres transactions depuis 2013], au moins une trentaine de lieux de culte à Montréal sont menacés de fermeture.
C’est le constat de la Fondation des Centres Trinité, qui vient de réaliser un portrait analytique des lieux de culte de la métropole.
On a une énorme concentration d’églises par rapport à d’autres provinces et d’autres endroits au Canada, et on les a aussi désinvesties massivement, très rapidement, rappelle l’avocate Julie Favreau, consultante auprès de la Fondation des Centres Trinité.
Le bilan que dresse l’organisme laisse entrevoir une vague de faillites à moyen terme. Près de 40 % des lieux de culte montréalais affichent un déficit annuel, et le tiers de ceux-ci doivent composer avec des dépenses qui sont au moins 30 % plus élevées que leurs revenus.
Ça veut dire que, dans trois ans maximum, ces églises-là sont en faillite, explique Julie Favreau. Elles sont déjà en faillite technique, mais dans trois ans, elles vont avoir épuisé leurs économies et elles vont être obligées de fermer, si ce n’est déjà le cas.
Ezio Carosielli, du Groupe Carosielli, a acheté l’église du Très-Saint-Rédempteur, dans Hochelaga-Maisonneuve. Photo: Radio-Canada/Philippe-Antoine Saulnier
Une table ronde pour trouver des solutions
C’est pour trouver de nouvelles vocations à ces lieux de culte en difficulté que la Fondation des Centres Trinité a mis sur pied, il y a un an, une table ronde qui réunit les congrégations religieuses propriétaires des bâtiments, le milieu communautaire et culturel, des fondations philanthropiques et différents ordres de gouvernement. Une rencontre de ces divers partenaires a eu lieu au cours des derniers jours.
Les lieux de culte abritent souvent des groupes communautaires et artistiques, des garderies ou des entreprises d’économie sociale qui ont besoin de ces espaces. Or, la menace de fermeture qui plane sur certaines églises met en péril la pérennité de ces missions sociales.
L’aspect le plus important souligné par les partenaires, selon Mme Favreau, concerne l’approche québécoise face au patrimoine religieux.
De voir les églises comme l’héritage historique, les biens patrimoniaux québécois, c’est une chose, explique Mme Favreau. Mais de le faire au prix du service social qu’elles opèrent, ça crée des enjeux.
Il faut aussi penser à pérenniser le patrimoine immatériel de ces bâtiments, selon Julie Favreau.
L’église du Très-Saint-Rédempteur Photo: Radio-Canada/Philippe-Antoine Saulnier
Les églises ont été des lieux de culte, mais surtout de rassemblement, de rencontre et d’échange. C’est le filet social du Québec qui s’est bâti à travers les églises, il ne faut pas l’oublier, poursuit-elle.
Maintenant, on préfère garder le bâtiment comme tel plutôt que les services qu’il pourrait rendre, des services qui ne peuvent plus cohabiter avec un espace qui est muséal, à toutes fins pratiques.
L’avocate souhaite que le gouvernement québécois fasse l’arbitrage entre les églises qu’il faut conserver et celles que l’on devrait démolir.
D’après Ezio Carosielli, qui dit avoir déboursé trois millions et demi de dollars pour acquérir l’église de la rue Adam, une réduction de la fiscalité pourrait faciliter la transition du patrimoine religieux. Par exemple, la taxe de bienvenue [droit de mutation immobilière] pour acheter cette église, c’était 200 000 $, note-t-il. Ça, c’est un obstacle à des ventes possibles dans le futur.
Le Groupe Carosielli ne prévoit pas demander de subvention pour les travaux qui devront être réalisés à l’église du Très-Saint-Rédempteur.
Un homme est devenu millionnaire en un mois après avoir ingénieusement monté une boutique de vente de sorcellerie à petit chose à Talangai dans le sixième arrondissement de Brazzaville.
Qui ne sait pas que la vie appartient aux courageux ? Quelque part il faut oser pour atteindre ses objectifs, pis encore au Congo où seules valent les accointances familiales et religieuses pour se créer un chemin.
C’est dans cette optique que Ya Ngando a su matérialiser son rêve en devenant un bon matin l’homme le plus recherché de Talangai. Le statut social de celui qui était évité par tous à cause de sa galère aiguë a radicalement changé, et il peut se permettre toutes les caprices des riches.
Ya Ngando, était ce genre de grand du quartier qui « taclait » tout le monde sans distinction d’âge. A tous, il demandait 100 ou 200 frs pour s’acheter les beignets et arachides, mais, jamais de l’alcool ou de la cigarette, ce qui sans doute lui faisait bénéficier de l’admiration de quelques généreux.
Après de brillantes études de sociologie, Ya Ngando, faute de soutien conséquent, n’a jamais pu exercer et n’a vécu que dans le chômage. Fier de ses compétences, il avait rejeté toutes les offres d’emploi jugées inappropriées ..Même l’armée ne l’a jamais attirée contrairement à la majorité de ses promotionnaires du quartier.
Malgré sa vie chaotique, Ya Ngando ne se lassait de faire comprendre à tout le monde de sa future vie d’homme riche, poussant certains à la moquerie. Selon eux, Ya Ngando serait un éternel nécessiteux à qui, ils viendront de temps en temps en aide.
Au Congo, c’est une mode généralisée, des personnes financièrement stables qui se plaisent à écouter les doléances des pauvres et à les résoudre, parfois après de longues tergiversations. Il était récurent dans le quartier que certaines langues associent ces riches aux pratiques peu religieuses.
Ya Ngando était au parfum de toutes ces rumeurs, et en bon sociologue avait compris que les Congolais sont avides d’argent et disposés à embrasser tous les chemins qui mènent vers la réussite financière. Que des frères pouvaient se sacrifier mutuellement pour devenir riches.
Et tout riche était systématiquement associé à la franc-maçonnerie (au Congo, cette secte s’est associée à la sorcellerie).Des sacrifices humains conduisent directement à la richesse.
Le retour en force de Ya Ngando avec sa boutique atypique
Après un repli intentionné de deux mois dans son village des plateaux au nord de Brazzaville, Ya Ngando réapparaît en homme neuf à la grande surprise de tout le quartier. Cet homme pauvre, dérangeant tout le monde a fait place à un autre plus rationnel et surtout toujours élégant. Ya Ngando sortait et rentrait en Taxi.
Les allées et venues des jeunes filles très élégantes et roulant carrosses de son domicile suscitent des interrogations de tous. Le sociologue dans sa mise en scène a réquisitionné ces filles pour donner du crédit à son futur business.
Il ouvre ainsi dans les jours qui suivent une boutique devant son domicile et n’hésite pas à installer une grande plaque sur laquelle il est bien marqué en gros caractère : « Chez Ya Ngando…Sorcellerie efficace en vente à bas prix… ». Au départ, tout le quartier lui taxe de fou, et les moqueries à son encontre fusent.
Mais peu à peu, les gens commencent à relever son numéro et à le joindre pour solliciter un rendez vous tard dans la nuit pour plus de discrétion. Ya Ngando ne fait aucun cadeau sur les prix de transmission de la sorcellerie qui oscillent entre un et dix millions selon le degré souhaité. En deux semaines, Ya Ngando réalise plus de 200 consultations et se fait des millions.
Dans le quartier, il n’est plus traité comme avant et les gens se lancent dans la flatterie en l’appelant désormais « Boss Ngando » D’ailleurs quelques uns d’entre eux lui rappellent leur générosité envers lui pendant sa galère et sollicitent des réductions dans l’achat de la sorcellerie.
Chaque soir, quand Ya Ngando se retrouve avec ses amis de l’autre côté de la ville aux rapides, il leur glisse quelques anecdotes et s’étonne de l’hypocrisie des Congolais qui l’insultent la journée avec des au nom de Jésus, mais qui viennent la nuit acheté la sorcellerie. Ces grands clients étant des pasteurs religieux et hommes politiques.
Katrín Jakobsdóttir a pris la plume dans un duo inhabituel avec Ragnar Jónasson, l’un des romanciers islandais les plus populaires, pour sortir son premier roman.
« C’est en quelque sorte le produit d’une pandémie », assure Katrín Jakobsdóttir à la RÚV, la télévision publique islandaise. Intitulé Reykjavík, ce thriller a été écrit avec Ragnar Jónasson, l’auteur à succès de la série « Les enquêtes de Siglufjörður » du détective Ari Thór. C’est au cours d’un déjeuner début 2020 qu’il a suggéré l’idée à la cheffe du gouvernement d’écrire avec lui un roman policier.
« Nous sommes amis depuis longtemps et j’ai toujours vu dans ses yeux qu’elle voulait écrire une fiction policière, même si elle ne l’a jamais dit, raconte le père de famille de 46 ans. Incroyable mais vrai, elle a accepté. » Reykjavík est l’histoire de la disparition en 1956 d’une adolescente à Viðey, une petite île au large de la capitale islandaise. Trente ans plus tard, Valur, reporter pour un journal local, mène l’enquête pour tenter d’élucider cette mystérieuse affaire aux conséquences imprévues.
L’intrigue a lieu en 1986, année où Reykjavik (littéralement la « baie des fumées » en français) fête ses 200 ans, assiste à la naissance de Stöð 2 et Bylgjan, ses premières télévision et radio privées, et abrite un sommet historique entre les leaders américain et soviétique Reagan et Gorbatchev. Le livre puise une certaine inspiration chez Agatha Christie à qui il est dédié dès les premières pages, la reine du crime ayant suscité l’intérêt des deux écrivains pour le genre policier.
Une collaboration « surréaliste »
L’écriture de cette fiction en deux parties a pris deux ans, en majorité pendant les restrictions liées à l’épidémie de Covid-19. Si les deux auteurs se rencontraient généralement une fois par mois, il fallait souvent composer avec les impératifs de la Première ministre, entre réunions bilatérales et rendez-vous internationaux. « Ça donnait lieu à des conversations de travail très surréalistes », confesse Ragnar Jónasson.
Le genre est plutôt familier à Mme Jakobsdóttir : titulaire d’une licence de lettres et d’un master en littérature, sa thèse de fin d’étude portait sur les polars islandais. « Je sors beaucoup de ma zone de confort », affirme-t-elle toutefois lors de l’émission littéraire Kiljan.
Si l’idée de voir un chef de gouvernement écrire un roman policier en plein mandat peut paraître saugrenue, elle ne l’est pas en Islande, royaume des sagas et nation de lecteurs. Un dicton local dit d’ailleurs que tout le monde a une histoire à raconter. « En Islande, nous offrons des livres en cadeaux à Noël et je pense que c’est un bon roman à acheter et à lire le soir de Noël pour passer un bon moment », juge Egill Helgason, critique littéraire.
Sorti en Islande le 25 octobre, Reykjavík est déjà en tête des ventes dans les librairies du pays. Il doit être traduit et publié en plusieurs langues, dont le français à l’automne 2023.
Avec Le Poin par le correspondant à Reykjavik, Jérémie Richard
La vente du club anglais de football de Chelsea se trouve suspendue par les sanctions annoncées jeudi par le gouvernement britannique contre son propriétaire russe Roman Abramovitch, en représailles à l’invasion russe de l’Ukraine.
Le propriétaire du club de Premier League (1e division anglaise) figure parmi sept riches et influents Russes proches du Kremlin ciblés jeudi par Londres.
Roman Abramovitch, 55 ans, avait jusqu’à présent été épargné par la vague de sanctions prises par le Royaume-Uni.
Il subit désormais un gel de ses avoirs, une interdiction de transactions avec des particuliers et des entreprises britanniques et une interdiction de voyager.
Première conséquence: la vente du club de Chelsea qu’il avait annoncée la semaine dernière anticipant de possibles sanctions, est en suspens.
Pour tempérer l’impact, le gouvernement a publié « une licence autorisant la poursuite d’un certain nombre d’activités » pour Chelsea qui pourra continuer à jouer des matchs et payer ses joueurs.
Cette licence n’autorise pas la vente du club mais le gouvernement pourra examiner une demande en ce sens, à une condition: « En aucun cas Roman Abramovitch ne pourrait tirer profit de cette vente », a déclaré un porte-parole du gouvernement. L’exécutif « est ouvert à la vente du club, mais cela nécessiterait une autre licence et des discussions avec le Trésor et d’autres ministères », a-t-il ajouté.
Chelsea a déclaré vouloir demander au gouvernement britannique de modifier la licence pour que le club puisse « fonctionner aussi normalement que possible ».
L’opérateur de téléphonie mobile Three a quant à lui annoncé la suspension de son partenariat avec le club, à qui il a notamment demandé la suppression « jusqu’à nouvel ordre » de son logo des maillots des joueurs et des abords du stade.
Le match prévu jeudi soir contre Norwich City se déroulera comme prévu, a annoncé la Premier League.
« Sang sur les mains »
Les autres oligarques sanctionnés jeudi sont le milliardaire et fondateur du géant de l’aluminium Rusal Oleg Deripaska, le directeur général du géant pétrolier russe Rosneft Igor Setchine, le président de la banque VTB – la deuxième plus grosse banque de Russie – Andreï Kostin, le PDG de la société énergétique Gazprom, Alexeï Miller, le président du poids lourd du pétrole et du gaz Transneft, Nikolai Tokarev et le président du conseil d’administration de Bank Rossiya Dmitri Lebedev.
« Les sanctions d’aujourd’hui montrent une fois de plus que les oligarques et les kleptocrates n’ont pas leur place dans notre économie ou notre société. Avec leurs liens étroits avec (le président russe Vladimir) Poutine, ils sont complices de son agression », a déclaré dans un communiqué la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss. « Ils ont le sang du peuple ukrainien sur les mains. Ils devraient baisser la tête de honte. »
Roman Abramovitch a acheté Chelsea en 2003 pour 140 millions de livres (168 millions d’euros). Plusieurs acquéreurs potentiels se sont récemment manifestés, même si le prix de 3 milliards de livres (3,6 mds d’euros) que semblait espérer Abramovitch aurait été difficile à atteindre.
Avant de se résoudre à vendre, il avait essayé de sauver ce qui pouvait l’être en confiant fin février la gestion au quotidien du club aux six administrateurs de sa fondation caritative.
Il avait aussi promis que le « produit net » de la vente serait versé à une fondation au profit de « toutes les victimes de la guerre en Ukraine ».
Le gouvernement britannique a estimé la richesse de Roman Abramovitch à 9,4 milliards de livres sterling (10,7 milliards d’euros).
Hormis Chelsea, M. Abramovitch détient des participations dans le géant de l’acier Evraz – dont le cours de l’action a chuté jeudi à Londres avant d’être suspendu par l’autorité des marchés. Il détient aussi des parts dans la société russe Norilsk Nickel, spécialisée dans l’exploitation et la transformation du nickel et du palladium.
Un des autres oligarques sanctionnés, Oleg Deripaska, dont la fortune est estimée à deux milliards de livres, possède un portefeuille immobilier de plusieurs millions de livres au Royaume-Uni.
Ces sanctions s’inscrivent dans une série de mesures de représailles prises par le gouvernement britannique pour toucher l’économie russe, le Premier ministre Boris Johnson promettant d’être « impitoyable dans la poursuite de ceux qui permettent le meurtre de civils, la destruction d’hôpitaux et l’occupation illégale d’alliés souverains ».
Londres a déjà sanctionné plus de 200 des personnes, entités et filiales les plus importantes de Russie depuis l’invasion de l’Ukraine le 24 février.
La guerre continue au sein de l’ex-couple star de Hollywood… Brad Pitt vient de porter plainte contre Angelina Jolie pour contester la vente de ses parts du château de Miraval, qu’ils possèdent en Provence. Acheté en 2008 pour 28,4 millions de dollars, Brad en possède 60 %, contre 40 % pour son ex-femme, qui a décidé de vendre au profit de Yuri Shefler, un milliardaire russe connu notamment pour avoir fait fortune dans la vodka, alors que l’acteur voulait racheter sa participation. Selon le média américain Page Six, qui rapporte les dessous de la plainte, un accord avait été conclu entre les deux stars pour ne pas vendre sans l’accord de l’autre, une clause que n’aurait pas respectée Angelina Jolie.
Brad Pitt est d’autant plus furieux que Miraval représente beaucoup pour lui : c’est là qu’il s’était marié avec Angelina en 2014 et il souhaitait laisser le domaine à leurs six enfants – les deux derniers, Knox et Vivienne, sont nés sur la Côte d’Azur. Attaché à la culture française, l’acteur a investi beaucoup d’argent pour développer le vignoble en association avec la famille Perrin, avec, à la clé, un joli succès commercial autour d’un rosé issu du terroir. Et il voit aujourd’hui d’un très mauvais œil l’arrivée d’un oligarque russe à ses côtés pour gérer le domaine…
Brad se sent lésé
Selon Page Six, les documents indiquent qu’à partir de 2013 « Mme Jolie a cessé complètement de contribuer » aux rénovations, tandis que M. Pitt « a continué à investir des millions de dollars, couvrant 70 % des investissements du couple ». « Le succès de Miraval et l’augmentation de la valeur du bien associé ont permis à Mme Jolie de capitaliser sur le succès de M. Pitt et d’encaisser la mise, sans jamais avoir levé le petit doigt pour faire prospérer l’entreprise », peut-on lire. Et un proche de conclure : « Elle cherche un retour sur un investissement qu’elle n’a pas fait et des bénéfices qu’elle n’a pas gagnés. »
De son côté, Angelina Jolie laisse entendre qu’elle avait acheté Miraval en pensant « qu’ils y vieilliraient ensemble », mais qu’elle ne pouvait plus garder les parts « d’une société liée à l’alcool », compte tenu de ses objections personnelles sur le sujet – elle avait justifié en partie son divorce avec Brad Pitt en pointant son penchant pour l’alcool… Pour Angelina, c’est une façon de liquider un peu plus les derniers liens qui l’attachent à son ex : elle avait déjà touché près de 10 millions de dollars l’an dernier en cédant un tableau de Churchill que lui avait offert Brad, elle va récupérer des dizaines de millions aujourd’hui avec la vente de ses parts de Miraval, où elle s’était mariée. Sauf si Brad Pitt parvient à contrecarrer ses plans…
L’opération vise à combattre l’insécurité dans la ville capitale et à assurer la quiétude des Kinois ainsi que la mobilisation des ressources financières.
Des motocycles dans une place de Kinshasa/DR
Le ministre provincial chargé des Finances et Economie, Jean Ngoy Mvunzi, a officiellement lancé, le 20 août, la vente des plaques minéralogiques pour motocycles. Quelques membres de l’exécutif provincial ainsi que le directeur général des recettes de Kinshasa (DGRK) ont pris part à cette cérémonie.
Pour Jean Ngoy Mvunzi, cette activité s’inscrit dans la droite ligne de la vision du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, telle que soutenue par le gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila Mbaka. Elle vise à combattre l’insécurité, assurer la quiétude des Kinois ainsi que la mobilisation des ressources financières en vue de l’amélioration des finances publiques, lutter contre l’insécurité causée par les motocyclistes non identifiés. « Ceci permettra de doter la ville de Kinshasa des moyens nécessaires de sa politique. La vision du chef de l’Etat place l’homme au centre de son action, comme acteur et bénéficiaire des activités productives, la croissance économique, la bonne gouvernance et le développement », a-t-il soutenu.
Enseigner le civisme fiscal aux Kinois
Le ministre Jean Ngoy Mvunzi a, par ailleurs, reconnu que la problématique du civisme fiscal chez la population kinoise reste un souci. A l’en croire, cela demeure un grand chantier qu’il convient de construire progressivement. Après ces mots, il a remis symboliquement la plaque d’immatriculation à un motocycliste qui, sur place, l’a achetée pour donner l’exemple. Le membre du gouvernement provincial a, en outre, exhorté tous les propriétaires des motocycles de la capitale congolaise à procéder à l’immatriculation de leurs engins. Dans les prochains jours, a-t-il prévenu, aucune motocycle ne circulera dans toute l’agglomération urbaine sans immatriculation.
Le président du comité provincial des motards de Kinshasa a, à cette occasion, appelé ses pairs à la prise de conscience. Cette plaque qui est fabriquée avec des éléments hautement sécurisés grâce au partenariat avec la société Maxim, note-t-on, est vendue par la DGRK à trente-deux dollars américains.
LAVAL, Qc — Alimentation Couche-Tard annonce lundi la conclusion d’une entente visant la vente de 49 sites dans l’État américain de l’Oklahoma à Casey’s General Stores,et son intention de vendre d’autres sites en Amérique du Nord.
La transaction au comptant annoncée lundi, de 39 millions $, comprend 46 sites loués et 3 sites détenus; elle devrait être conclue avant le 31 juillet prochain.
Entre-temps, Alimentation Couche-Tard a retenu les services d’un cabinet de conseillers immobiliers pour coordonner la vente de 306 sites à travers son réseau nord-américain. Le mandat comprend 269 sites répartis dans 25 États aux États-Unis et 37 sites répartis dans six provinces au Canada.
Chaque magasin dispose d’une superficie moyenne de 2600 pieds carrés. Sur les 306 sites, 122 sont des propriétés à revenus et 184 sont en location.
Les manifestations d’intérêt sont attendues pour le début du mois de mai.
Brian Hannasch, président et chef de la direction de Couche-Tard, explique que la décision de céder certains magasins s’inscrit dans la stratégie d’optimisation du réseau et suit un processus de planification pour l’ensemble du réseau entrepris l’automne dernier.
La multinationale basée à Laval a identifié des sites qui ne correspondent plus à ses objectifs stratégiques, mais elle a cerné des occasions d’élargir sa présence par la construction de nouveaux magasins, parfaire l’aménagement des magasins et favoriser des initiatives visant à améliorer le service aux clients.
Alimentation Couche-Tard possède plus de 14 200 magasins dans 26 pays et territoires.
Entreprise citée dans cette dépêche: Alimentation Couche-Tard.
Après avoir été informé de la mise en vente de la résidence du célèbre musicien Papa Wemba, le gouvernement de la RDC a décidé de la racheter. Cette annonce a été faite le samedi dernier par le ministère de la culture et des arts après le conseil des ministres présidé par vidéo conférence par le président Félix Antoine Tshisekendi.
Papa Wemba devant la résidence mise en vente (archives-DR)
Mise en vente par la famille du défunt pour la somme de 750.000 de dollars américains, la mythique villa, située dans le quartier chic de Ma Campagne dans la commune de Ngaliéma, sera transformée en musée et en studio d’enregistrement moderne. L’état congolais veut par ce geste conserver l’immense héritage culturel.
Le chanteur congolais est décédé en avril 2016 à 66 ans. Il a laissé derrière lui une carrière bien remplie qui lui a permis d’influencer bon nombre d’artistes africains. Papa Wemba a largement contribué à l’internationalisation de la musique congolaise, après avoir signé au début des années 1990 sur le label de Peter Gabriel, Realworld. Grâce à ses tubes Maria Valencia ou Yolele, il est devenu l’un des emblèmes de la world music.
Né le 14 juin 1949 à Lubefu, alors au Congo belge, Papa Wemba a commencé la musique vers l’âge de 20 ans. En 1977, il a fondé le label Viva la Musica, qui a formé de nombreuses stars de la musique congolaise et africaine. Souvent surnommé le « père » ou le « roi » de la rumba congolaise, il n’est pourtant pas le créateur du genre musical né dans les années 1950.
Papa Wemba est également l’un des pionniers du mouvement la Sape, la Société des ambianceurs et des personnes élégantes, mouvement à la fois dandy et exubérant qui s’est répandu dans le monde entier grâce à la diaspora congolaise des deux rives du Congo. Le musicien avait aussi fait quelques apparitions au cinéma. Il a joué dans « La vie est belle » en 1987 de Ngangura Dieudonné Mweze et Benoît Lamy, film dans lequel il interprétait le rôle de Kourou, un jeune paysan qui débarque en ville pour faire de la musique et se retrouve à embrasser toutes sortes de profession.
Un homme est suspecté d’avoir tué une vingtaine de jeunes gens, de les avoir dépecés et d’avoir vendu une partie de leur chair comme de la « viande d’autruche ».
La police a arrêté dans le sud-ouest de la Chine un homme suspecté d’avoir tué près d’une vingtaine de jeunes gens, puis de les avoir dépecés, d’avoir vendu une partie de leur chair comme de la « viande d’autruche » sur le marché de son village et donné le reste à ses chiens. Ces révélations macabres ont été faites vendredi par un site d’information chinois et un quotidien de Hong Kong, tandis que deux semaines après l’arrestation du suspect, la presse en Chine et l’Internet semblaient lourdement censurés sur ce sujet.
Zhang Yongming, 56 ans, un repris de justice de la province du Yunnan (sud-ouest), a été arrêté fin avril dans le cadre de l’enquête sur le meurtre d’un jeune homme de 19 ans, a annoncé le site du Guangxi News. Les enquêteurs ont découvert à son domicile du village de Nanmen le téléphone portable et la carte bancaire de la victime, selon le journal qui ajoute que la police redoutait de faire des découvertes macabres, 17 jeunes hommes ou adolescents ayant disparu de la localité ces dernières années.
« Monstre cannibale »
Parmi ces personnes parties sans laisser de traces, certaines habitaient à quelques centaines de mètres seulement de la maison de Zhang. « Zhang Yongming est un monstre cannibale », ont dit des villageois cités par le site internet, ajoutant avoir vu des sacs en plastique verts pendre devant sa maison, desquels ils voyaient parfois sortir des ossements. D’après le quotidien de Hong Kong The Standard, la police a découvert au domicile du suspect des dizaines de globes oculaires conservés dans des bouteilles de liqueur.
Les enquêteurs ont également retrouvé des morceaux de chair, apparemment humaine, pendus dans la maison pour être séchés, selon le quotidien. La police a indiqué qu’il était possible que Zhang ait nourri ses trois chiens avec de la chair humaine, dont il vendait aussi une partie sur le marché en la faisant passer pour de la « viande d’autruche », ajoute The Standard. Contactée par l’AFP, la police locale a refusé de s’exprimer, expliquant que les informations seraient communiquées « au moment venu ».
Selon le site du Guangxi News, Zhang a déjà été condamné pour meurtre dans le passé et a effectué une peine de prison de près de 20 ans. C’est un homme solitaire qui n’avait pas de contact avec ses voisins. Pékin a dépêché une équipe d’enquêteurs dans le Yunnan pour superviser les recherches des jeunes portés disparus et deux chefs de la police locale ont été limogés, a annoncé Chine nouvelle. Les familles des jeunes gens pensaient que ceux-ci avaient été kidnappés et forcés à travailler illégalement dans des briquetteries, des pratiques hélas toujours courantes en Chine rurale. Le gouvernement a demandé que cette affaire soit réglée au plus vite, a ajouté l’agence officielle.
Sujet sensible
Pratiquement aucun site internet en Chine ne faisait mention de cette affaire vendredi et on ne pouvait pas non plus lire de commentaire sur les sites de microblogging tels Sina Weibo, les recherches associant les termes « Yunnan » et « disparus » ne donnant aucun résultat. Habituellement, si la censure expurge tout le contenu politiquement sensible, les internautes peuvent s’exprimer librement – voire se déchaîner – sur les faits divers, y compris les plus sordides, et la presse livre une profusion de détails dans sa chasse féroce aux lecteurs.
Mais le cannibalisme est un sujet sensible en Chine, où il a été pratiqué lors du Grand Bond en avant à la fin des années 50, épisode dramatique du maoïsme ayant entraîné des famines et des dizaines de millions de morts. Des cas plus rares de « cannibalisme politique » ont pu être observés lors de la révolution culturelle (1966-1976) où des corps d’ennemis de la révolution communiste ont été consommés. Mais pour Joseph Cheng, de la City University à Hong Kong, la province frontalière et rurale du Yunnan est peut-être à l’origine de la censure. « Je dirais qu’une affaire comme celle-ci reflète le côté arriéré de la société », dit-il à l’AFP, « cela porte préjudice à l’image de la province, et c’est probablement ce qui explique que l’affaire soit dissimulée. »