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La vérité sur l’affaire des manuscrits perdus de Céline

août 10, 2022

C’est la fin d’un feuilleton littéraire. Les précieux manuscrits (« Guerre ») de l’auteur du « Voyage » étaient entre les mains d’un résistant, Yvon Morandat.

C’était donc Yvon Morandat, le mystérieux détenteur des manuscrits de Céline (Guerre, Londres, Casse-pipe…) qui ont été remis par sa fille au journaliste Jean-Pierre Thibaudat il y a plusieurs décennies. Celui-ci vient de l’annoncer sur son blog dans le cinquième épisode d’un feuilleton sur cette affaire.

Nous avions évoqué il y a un an cette piste, étant donné que Céline, à plusieurs reprises dans sa correspondance, avait accusé Morandat de lui avoir volé des brouillons dans l’appartement de la rue Girardon que le résistant, ancien adjoint de Jean Moulin pour le sud de la France (chargé des contacts avec les syndicats), collaborateur d’Alexandre Parodi, délégué général du Comité français de libération nationale en France occupée, avait obtenu au titre des appartements réquisitionnés. Nous étions allés vérifier aux Archives de Paris via les recensements que Morandat occupait bien le numéro 4 de la rue Girardon. Nous savions, et nous l’avions mentionné, que Morandat avait proposé à Céline de récupérer à son retour en France, en 1951, ses meubles du garde-meuble. Lui a-t-il aussi proposé de reprendre les manuscrits ? Sans doute, oui, mais nous n’en aurons pas la preuve tant que nous n’aurons pas les lettres envoyées par Céline à Yvon Morandat, une correspondance perdue du côté de Céline mais certainement pas du côté de la famille Morandat.

Des textes sauvés et non volés ?

Comme le rappelle Thibaudat, Céline a refusé de régler la facture du garde-meuble. « Bien sûr, je ne fais, je n’écris rien, je ne paye rien. Qu’ils vendent donc tout ce qui reste du pillage ! Pensez que j’en ai fait mon deuil de tout cela ! Effractions, pillages, subis mais non consentis (embarbouillés de mensonges !). Ces meubles, ces manuscrits étaient chez moi en 44 (juin), garantie du propriétaire – le logement lui-même a été “échangé” par Morandat sans aucun droit ! J’ai perdu, j’ai été volé d’environ 10 millions (valeur à ce jour !) rue Girardon ! Ces voleurs veulent “régulariser” en me faisant payer 36 739 francs ! L’astuce est lourde […] » (lettre à son avocat Tixier-Vignancour, le 30 novembre 1953, citée par François Gibault dans sa biographie). Comme on le voit, Céline associe meubles et manuscrits, ce qui confirmerait que Morandat a évoqué ce dernier sujet avec l’écrivain. Pourquoi celui-ci n’a-t-il pas voulu les récupérer ? Une histoire d’argent, seulement ? D’honneur ? Thibaudat émet l’hypothèse que Céline ne voulait rien devoir aux résistants, qu’il aurait donc fait une croix sur ces textes dont Thibaut affirme qu’« ils n’ont pas été “volés”, comme le serine MGibault, mais préservés, en un mot : sauvés ».

C’est une des filles d’Yvon Morandat, décédé en 1972 après avoir dirigé les Charbonnages de France, avoir été un court instant secrétaire d’État pour l’Emploi après Mai 68, fondé le Front travailliste en 1965, un mouvement gaulliste de gauche, qui est retombée par hasard en 1982 sur la malle contenant les manuscrits, dans la cave de l’appartement familial de Neuilly. Celle-ci était très liée à un ami de Thibaudat, qui a établi la connexion. Morandat était devenu en 1964 l’un des nombreux personnages de Paris brûle-t-il ?, le best-seller de Lapierre et Collins – on le voit notamment être l’objet d’un attentat des communistes alors qu’il se promène à vélo peu avant la libération de Paris, où il ira occuper seul avec sa femme l’hôtel de Matignon – avant d’être interprété dans le film de René Clément par Jean-Paul Belmondo. Étrange clin d’œil du destin quand on sait l’admiration de Belmondo pour Céline et Voyage au bout de la nuit, qu’il voulut faire adapter au cinéma.

« Je regrette que Thibaudat ne m’ait pas révélé, même confidentiellement, l’origine de ces manuscrits, qu’ils venaient de chez Morandat, quand nous nous sommes vus chez Me Emmanuel Pierrat, son avocat, je n’aurais pas porté plainte pour recel », nous déclare Me François Gibault, l’un des ayants droit de Céline, à qui les manuscrits ont été remis avant publication par Gallimard.

Demeure la question du manuscrit complet de Casse-pipe, qui n’a pas réapparu, la version remise par Thibaudat étant très incomplète et lacunaire. L’autre piste, défendue par Gibault ainsi que certains céliniens, comme Émile Brami, tient toujours de ce côté-là : Oscar Rosembly. Celui qui avait effectué des travaux de comptable et qui avait été condamné après la Libération pour vol chez Robert Le Vigan et Céline se serait servi au préalable, comme l’avait confié, avant sa mort, la fille d’Oscar Rosembly, à Émile Brami ainsi qu’au journaliste Jérôme Dupuis. Elle avait avoué détenir des manuscrits de Céline. Me Gibault songe désormais à s’adresser au petit-fils d’Oscar Rosembly, journaliste à Marseille, afin de savoir ce qu’il en est. L’affaire continue…

Avec Le Point par François-Guillaume Lorrain

Dernier regard sur mon corps

septembre 23, 2021

Mon corps inerte amas de glace

Sur lequel ont poussé des ronces

Devenu objet de curiosité amis

Sujet de dispute de mes ennemis

Mon corps source de convoitise

Allongé dans l’institut de la bêtise

Hante, dérange et ronge la conscience

De tous ceux qui manquent de sagesse

Mon corps controverse honteuse

D’une mort à la semence douteuse

Attend la juste décision de vérité

Sous l’œil vigilant des éprouvés

Bernard NKOUNKOU BOUESSO

A nos martyrs de Pointe-Noire

novembre 4, 2015

Ô martyrs de Mpaka et de Loussala

De Saint Jean-Bosco et de Bissongo

De 7/7 de Dany, Tchiniambi et de Tchimagni

Votre sang versé pour la démocratie

Devant le vaste champ de l’incurie

Est un grand sacrifice de la liberté

Un riche trésor sans prix pour la vérité

Qui ne doit pas tomber dans l’oubli

Chaque jour et chaque année dans le pays

Car vous êtes assassinés les mains nues

Versant dans la ville océane votre sang dans les rues

Les membres morcelés, la tête éclatée

La peau déchiquetée, votre être ensanglanté

Dans une démocratie escroquée et confisquée

Par des promesses en contreplaquées

Assemblées dans des discours démagogiques

Pour votre vie ôtée dans la république.

Bernard NKOUNKOU

Dans la vie maritale de star

juin 4, 2015

 

 

Pas facile de vivre avec une vedette

Tu peux devenir esclave ou squelette

De son succès ou encore de sa liberté

Où triomphent le mensonge et la vérité

 

Ne te crois jamais en terrain conquis

Car rien avec elle n’est encore acquis

Fais attention à toi dans ce mariage

Tu risques de ne pas arriver sur le rivage

 

Dans une union entre people suffisant

La rupture intervient à tout moment

Chacun joue la note de son orgueil

Avant de te déposer la valise au seuil

 

Hier fier étais-tu d’avoir une renommée

Ce n’était pas une union durable et sacrée

Car chacun sait compter sur ses ergots

Sans pour autant fondre dans l’autre égo

 

Les stars sont comme de jaloux coqs

Qui veillent au grain debout sur le roc

Prêts à goûter à tous les fruits de la terre

Malgré les vœux solennels dits devant le maire

 

Bernard NKOUNKOU

Enrique Iglesias: « J’ai le plus petit pénis du monde »

juillet 30, 2011

Vous saurez tout sur son zizi

Enrique Iglesias est un homme pas comme les autres. Alors que le jeu préféré de la gent masculine est « Qui a la plus grosse ? », le chanteur espagnol a déclaré forfait : « J’ai le plus petit pénis du monde. Et je suis sérieux », a-t-il affirmé lors d’un concert australien. Une étrange révélation qui a rapidement donné lieu à d’autres épanchements, relate le Sun.

Le fils de Julio le séducteur a avoué avoir perdu sa virginité à 17 ans et demi, au cours d’une partie de jambes en l’air qui a duré… 10 secondes chrono. Le Superman de l’amour, quoi (mais sans le super service trois pièces). Depuis, il s’est amélioré. Enrique a aujourd’hui 36 ans et ses ébats durent huit minutes. Sans commentaire. Quoique dans ces moments-là, on se demande si le proverbe « tel père, tel fils » se vérifie tout le temps.

On reste ébahis devant une telle sincérité. Même si on ne sait pas trop si toutes ces confessions ne sont pas le fruit d’un esprit perturbé : Enrique a ensuite soutenu qu’il était sous antibiotiques et qu’il n’aurait pas dû boire d’alcool. Ce genre de cocktail pousse-t-il à dire la vérité ou à affabuler ? On ne sait plus trop quoi penser de ces confidences génitales. Anna Kournikova, sa compagne, pourrait nous éclairer…

Vooici.fr par J.M

La raison dangereuse

novembre 10, 2010

La raison dangereuse
Elle était bien porteuse
D’un mensonge vil d’État
Détruisant notre petit État

La raison dangereuse
Elle était bien insolente
Dénudant la vérité verte
Comme une tronçonneuse

La raison dangereuse
Arme de la destruction
Des maîtres d’extermination
Portait des cornes dangereuses

La raison dangereuse
Elle est souvent creuse
Dans la bouche des assassins
Toxique comme une plante de ricin.

Bernard NKOUNKOU