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Les députés de La France insoumise n’iront pas au Congrès lundi à Versailles

juin 29, 2017

« Nous n’irons pas à Versailles. » Jean-Luc Mélenchon a annoncé jeudi que les députés de La France insoumise boycotteraient lundi le Congrès convoqué par Emmanuel Macron.

Jean-Luc Mélenchon, à l’Assemblée nationale, le 28 juin 2017.

Jean-Luc Mélenchon, à l’Assemblée nationale, le 28 juin 2017. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Les députés du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale n’iront pas au Congrès convoqué par Emmanuel Macron à Versailles lundi, à la veille du discours de politique générale du premier ministre, a annoncé jeudi 29 juin leur président, Jean-Luc Mélenchon.
« La violence que nous avons subie ne peut pas rester sans réplique, nous la retournons contre ceux qui nous la font subir (…) nous nous rebellons et nous n’irons pas » à Versailles, a déclaré le chef de file de La France insoumise lors d’un point de presse au Palais-Bourbon. Le groupe LFI rejoint la décision de deux députés UDI, Jean-Christophe Lagarde et Philippe Vigier, qui avaient annoncé dès mercredi qu’ils n’iraient pas à la réunion du Congrès pour écouter le chef de l’État.

Jeudi matin, le député socialiste de la Loire Régis Juanico a également annoncé qu’il ne se rendrait pas à Versailles lundi. « C’est une marque d’irrespect pour Edouard Philippe », a-t-il cinglé sur Twitter. La sénatrice écologiste Esther Benbassa lui a emboîté le pas. « J’étais à Calais lundi. Je n’irai pas à Versailles lundi prochain », a-t-elle affirmé jeudi dans un tweet. L’élue du Val-de-Marne préfère que l’argent dépensé dans cette cérémonie aille aux associations à Calais qui viennent en aide aux réfugiés et leurs besoins élémentaires. Selon Mme Benbassa, les autres sénateurs écologistes devraient en faire autant.

A droite comme à gauche, l’annonce de M. Macron de se rendre devant le Congrès la veille du discours de politique générale du premier ministre a suscité un tollé. Mercredi, beaucoup dénonçaient « l’hyperprésidence du pouvoir », « la monarchie républicaine » ou « la dérive autocratique » du président Macron qualifié d’« hyper-Jupiter » ou encore « l’humiliation faite » à Edouard Philippe.

« Nouveau prince »

Jeudi, les réactions d’indignation se sont multipliées. Guillaume Larrivé, député LR de l’Yonne, a considéré le futur discours du président de la République comme « une faute politique ». « Nous ne sommes pas dans un régime impérial où il s’agirait d’aller applaudir le nouveau prince qui s’exprimerait devant nous en toute irresponsabilité », s’est insurgé le député LR de l’Yonne. Eric Ciotti estime, lui, qu’« il n’y a plus de premier ministre », « totalement relégué dans un rôle subalterne », celui « de désintégrer la droite ». « Dans aucune démocratie au monde, un seul homme n’a autant de pouvoir concentré entre ses mains », a, de son côté, dénoncé Luc Carvounas, député socialiste du Val-de-Marne. Pour Nicolas Bay, secrétaire général du Front national, « ça montre chez M. Macron et ses soutiens une forme d’arrogance en ce début de législature ».

Bruno Retailleau, président des sénateurs LR, a, lui, prévenu : « Le groupe Les Républicains au Sénat ne se laissera pas intimider par une majorité massive tentée par l’hégémonie, écrit l’élu de Vendée dans un communiqué. L’opposition, le débat, les droits du Parlement doivent être respectés ».

Le Monde.fr avec AFP

Macron reçoit Poutine à Versailles, prêt à engager un « rapport de forces »

mai 29, 2017

Manifestation contre la visite de Vladimir Poutine au Trocadéro à Paris le 28 mai 2017 / © AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT

Emmanuel Macron reçoit lundi Vladimir Poutine sous les ors du château de Versailles, prêt à engager un « rapport de forces » avec le maître du Kremlin qu’il n’entend aucunement ménager, qu’il s’agisse du dossier syrien ou de l’Ukraine.

Le nouveau chef de l’Etat français achève ainsi un marathon qui l’avait conduit jeudi au sommet de l’Otan de Bruxelles puis, en fin de semaine, au G7 de Taormina (Italie), autant d’épreuves du feu diplomatiques symbolisées par une poignée de main virile devant les caméras avec le président américain.

« Donald Trump, le président turc (Recep Tayyip Erdogan) ou le président russe sont dans une logique de rapport de forces, ce qui ne me dérange pas », a-t-il confié au Journal du Dimanche.

S’il ne croit pas à « l’invective publique », le jeune président français, 39 ans, assure qu’il ne compte « laisser rien passer » dans ses conversations avec ses homologues et se faire « respecter ».

Il promet un « dialogue exigeant » et « sans aucune concession » avec Vladimir Poutine.

Les deux dirigeants se retrouveront d’abord en tête-à-tête peu avant 14H00. Puis ils déjeuneront au château, entourés de leurs délégations, tiendront une conférence de presse conjointe et inaugureront, au Grand Trianon, l’exposition servant de prétexte à cette rencontre.

« Pierre le Grand, un tsar en France », ressuscite la mémoire de la visite à Versailles, en mai et juin 1717, de cette figure historique chère à Vladimir Poutine. L’événement avait été marqué, il y a donc trois siècles, par l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Russie.

Avant de regagner Moscou, Vladimir Poutine se rendra aussi, mais seul, au nouveau Centre spirituel et culturel orthodoxe russe, avec sa cathédrale à bulbes dorés érigée quai Branly à Paris.

Il aurait dû l’inaugurer en octobre 2016, mais l’escalade verbale entre Paris et Moscou provoquée par la campagne militaire du régime syrien et de son allié russe contre la partie rebelle d’Alep (nord de la Syrie) l’avait conduit à renoncer à ce déplacement.

Sur le fond, Emmanuel Macron juge nécessaire de « parler avec la Russie » de la crise syrienne afin de « changer le cadre de sortie de la crise militaire » et de « construire de manière beaucoup plus collective une solution politique inclusive ».

– ‘Impasse’ –

Le président français estime que la mise à l’écart des Occidentaux sur ce dossier, au profit d’un processus de cessez-le-feu parrainé par la Russie, l’Iran et la Turquie, signait leur « défaite ».

De la même manière, il compte discuter pied à pied du dossier ukrainien. « La Russie a envahi l’Ukraine », a-t-il même lancé à l’issue du G7, alors que Moscou dément toute implication dans le conflit.

La cellule diplomatique de l’Elysée a également reçu cette semaine des ONG engagées dans la défense des droits de l’Homme afin d’évoquer la situation des homosexuels en Tchétchénie et la liberté d’association en Russie.

Pour nouer une relation personnelle, chacun devra donc faire un pas vers l’autre. Emmanuel Macron avait affirmé, durant sa campagne, ne « pas faire partie de ceux qui sont fascinés par Vladimir Poutine », alors que son mouvement, En Marche !, était la cible de piratages informatiques attribués à des hackers russes.

Et dans son message de félicitations à son jeune homologue français, au lendemain de son élection, Vladimir Poutine l’avait exhorté à « surmonter la méfiance mutuelle ».

Pour Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI), Vladimir Poutine entend donc « corriger l’image très négative qu’il a laissée pendant la campagne présidentielle française, en recevant Marine Le Pen, notamment ».

Quant à la France, elle a l’intention, selon lui, de rappeler que sa « priorité » reste « l’Allemagne et le projet européen, alors que Moscou avait parié sur le délitement de l’Europe ».

A Moscou, Fiodor Loukianov, président du Conseil pour la politique extérieure et de défense, estime pour sa part « évident que la partie russe cherche à faire sortir la situation de l’impasse ».

Pour autant, tempère-t-il, « il ne faut rien attendre de cette visite: il s’agit pour les deux dirigeants de faire connaissance et de créer une ambiance positive… ou pas ».

Romandie.com avec(©AFP / 29 mai 2017 07h46)                

France: Macron recevra Poutine lundi prochain à Versailles

mai 22, 2017

 

Le président russe Vladimir Poutine à Sotchi, le 17 mai 2017 / © POOL/AFP/Archives / Yuri KADOBNOV

Emmanuel Macron recevra lundi prochain son homologue russe Vladimir Poutine au Grand Trianon à Versailles, à l’occasion de l’exposition sur la visite de Pierre le Grand en France en 1717, a annoncé l’Élysée lundi.

Ce sera la première venue du président russe à Paris depuis l’entrée en fonction d’Emmanuel Macron.

Le Kremlin a confirmé dans un communiqué cette visite, indiquant notamment qu' »un échange d’opinions » aurait lieu « sur les questions actuelles internationales et régionales, notamment la coordination de la lutte contre le terrorisme et le règlement des crises en Syrie et en Ukraine ».

« La situation et les perspectives de développement des relations franco-russes dans les domaines politique, économique et commercial, culturel et humanitaire », seront également abordées, ajoute le communiqué.

Le Kremlin précise qu’Emmanuel Macron et Vladimir Poutine « inaugureront ensemble l’exposition de l’Ermitage au Grand Trianon de Versailles sur le 300e anniversaire » de la première visite de Pierre Ier en France, soulignant que celle-ci fut « à l’origine des relations stables entre nos deux pays ».

M. Poutine avait salué le 8 mai l’élection de M. Macron, exhortant le successeur de François Hollande à « surmonter la méfiance mutuelle » entre la France et la Russie et à unir « leurs forces pour assurer la stabilité et la sécurité internationales ».

Les deux dirigeants avaient eu leur premier entretien téléphonique le 18 mai, à l’initiative de M. Poutine. Ils étaient alors convenus de « travailler ensemble sur des questions d’actualité internationale et régionale, y compris la lutte contre le terrorisme ».

L’ambassadeur de Russie en France Alexandre Orlov a récemment estimé dans une interview au magazine Challenges, que le sujet « le plus brûlant » à traiter était la Syrie, notant que M. Macron « semble plus déterminé que François Hollande ».

« Nous attendons qu’il fasse preuve d’une plus grande autonomie de décision que François Hollande tout en restant dans le cadre des alliances traditionnelles de la France », a encore estimé l’ambassadeur.

L’affrontement était permanent entre Paris et Moscou sur le règlement du conflit syrien sous le quinquennat de l’ex-président. François Hollande reprochait, comme nombre de ses homologues, à Moscou son soutien au régime de Bachar Al-Assad.

L’équipe de campagne d’Emmanuel Macron a pour sa part marqué sa méfiance vis-à-vis de la Russie, lui reprochant ouvertement d’avoir manœuvré contre le candidat à travers les réseaux sociaux.

Elle a avait ainsi accusé « des influenceurs, des médias nouveaux qui ont des liens directs avec des forces conservatrices parfois liées à des États, la Russie, mais aussi des forces conservatrices américaines » d’avoir pilonné leur campagne via des articles très positifs vis-à-vis de Marine Le Pen et extrêmement négatifs à l’égard d’Emmanuel Macron.

Fin avril, un rapport de l’entreprise japonaise de cybersécurité Trend Micro a affirmé que le mouvement En Marche! avait été en mars la cible de tentatives de hameçonnage, qui pourraient être le fait d’un groupe russe.

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait nié toute implication russe dans la campagne française.

Romandie.com avec(©AFP / 22 mai 2017 16h09)                

Le monumental vagin de la reine d’Anish Kapoor à nouveau vandalisé à Versailles

septembre 6, 2015

paris (France) – Une sculpture monumentale et polémique de l’artiste britannique Anish Kapoor, installée dans le parc du château de Versailles, près de Paris, a été de nouveau vandalisée par des inscriptions à la peinture, pour certaines antisémites, a indiqué la direction du domaine.

Cette trompe d’acier à la connotation sexuelle évidente, parfois affublée du surnom de vagin de la reine, est exposée avec d’autres oeuvres du plasticien de 61 ans depuis le 9 juin à Versailles, l’un des sites les plus visités de France.

Déjà vandalisée en juin, elle a été cette fois recouverte de nombreuses inscriptions à la peinture blanche: La reine sacrifiée, deux fois outragée, SS Sacrifice Sanglant, le deuxième VIOL de la Nation par l’activisme JUIF DEVIANT, ou encore Le Christ est roi à Versailles.

Le président François Hollande a fermement dénoncé la dégradation de la sculpture, exprimant toute sa solidarité à Anish Kapoor et réaffirmant son attachement indéfectible à la liberté de création qui a sa place dans les lieux les plus prestigieux de notre patrimoine, selon un communiqué de la présidence.

Anish Kapoor a cependant indiqué qu’il ne souhait pas que ces inscriptions soient retirées : Lors de la première dégradation, je m’étais déjà interrogé sur le bien-fondé d’un nettoyage (ndlr: l’oeuvre avait finalement été nettoyée). Cette fois, je suis convaincu qu’il ne faut rien retirer de ces insultes, de ces mots propres à l’antisémitisme que l’on voudrait aussitôt oublier, a-t-il déclaré l’artiste au journal Le Figaro.

Désormais, ces mots infamants font partie de mon oeuvre, la dépassent, la stigmatisent au nom de nos principes universels (…) +Dirty Corner+ restera donc ainsi (…) et se montrera ainsi aux visiteurs et aux touristes de Versailles, a ajouté l’artiste.

– ‘Tendance ultraconservatrice’ –

Installé dans l’axe principal du parc, Dirty Corner (coin sale), est un tunnel d’acier rouillé de 60 m de long qui s’ouvre en direction du château par une sorte de trompe, qualifiée de très sexuelle par Anish Kapoor. Elle est entourée d’excavations et d’énormes blocs de pierre, certains peints en rouge sang.

Mais Kapoor, artiste britannique d’origine indienne, affirme n’avoir jamais employé l’expression vagin de la reine.

La ministre de la Culture Fleur Pellerin s’est rendue sur place dimanche après-midi pour constater les dégâts.

Dégrader une première fois l’oeuvre d’Anish Kapoor était intolérable: c’était une atteinte à la liberté de création, que j’avais fermement condamnée (…), a souligné la ministre. Les inscriptions antisémites qui accompagnent cette deuxième dégradation la rendent d’autant plus insupportable, et plus ignominieuse encore, a-t-elle relevé.

La sûreté urbaine de Versailles, une ville réputée très traditionnelle, a été chargée de l’enquête.

On connaît des individus à tendance ultraconservatrice, on a quelques idées sur les gens qui ont le profil, a confié une source proche de l’enquête, évoquant un message à tendance royaliste.

Le château de Versailles est ouvert depuis plusieurs années à l’art contemporain et certaines expositions, comme celles de Jeff Koons (2008), Takashi Murakami (2010) ou Joana Vasconcelos (2012) dans les appartements royaux, avaient suscité des controverses.

En octobre 2014, une sculpture en forme de sex-toy géant de Paul Mc Carthy, avait également été endommagée en plein coeur de Paris. Mc Carthy, qui avait été giflé par un inconnu pendant l’installation de l’oeuvre, avait alors décidé de la démonter.

Après la première dégradation de son oeuvre, Anish Kapoor avait assuré qu’il ne cherchait pas la provocation. Je refuse donc catégoriquement que l’on associe +Dirty Corner+ à l’oeuvre de l’artiste américain Paul McCarthy, sexuellement explicite et revendiquée comme telle, avait-il dit.

Romandie.com avec(©AFP / 06 septembre 2015 19h51)      

Nabilla en prison : son quoti­dien dévoilé

novembre 28, 2014
Nabilla entre espoir et désepoir

Nabilla entre espoir et désespoir

Sa grand mère est venue la voir

Sortie de l’iso­le­ment, Nabilla retrouve un semblant de vie à la prison pour femmes de Versailles. Ses jour­nées se rythment entre passage à la biblio­thèque, salle de sport et la visite de sa grand mère.

 Cela fait déjà trois semaines que Nabilla est incar­cé­rée suite à sa mise en examen pour tenta­tive d’ho­mi­cide volon­taire sur Thomas Vergara. Trois semaines que la jeune femme clame son inno­cence du fin fond de la prison pour femmes de Versailles. Trois semaines que ses versions contre­disent celles de Thomas Vergara.

Aujourd’­hui, la station RTL nous donne des nouvelles de la star­lette de télé­réa­lité derrière les barreaux. Selon les auto­ri­tés judi­ciaires, Nabilla n’a plus besoin d’être placée à l’iso­le­ment. Les risques d’agres­sion, de racket ou de suicide ne consti­tuent plus un risque majeur selon le juge. Béné­fi­ciant – tout de même – d’une cellule indi­vi­duelle, ses jour­nées sont ponc­tuées d’exer­cices à la salle de sport, de cessions de lecture à la biblio­thèque et de prome­nades sous surveillance. RTL précise en revanche que Nabilla ne travaille toujours pas.

Auto­ri­sée à passer un coup de fil par jour, c’est vers sa grand mère Livia que notre prison­nière trouve le plus de récon­fort. La station de radio précise d’ailleurs que la vieille dame fut la première visite de « proches » auto­ri­sée en début de semaine. Les deux femmes auraient passé plus d’une heure au parloir. Bien­tôt réen­ten­due par le juge d’ins­truc­tion, Nabilla se prépare actuel­le­ment à sa première confron­ta­tion avec Thomas Vergara. L’af­faire est loin d’être réglée !

Voici.fr par A M

Nabilla placée en isole­ment par crainte pour sa vie

novembre 10, 2014
Nabilla, soucieuse(...)

Nabilla, soucieuse(…)

Une prison­nière sensible

Depuis samedi, Nabilla Benat­tia est incar­cé­rée à la maison d’ar­rêt pour femmes de Versailles. La star­lette été placée dans une cellule indi­vi­duelle, car l’ad­mi­nis­tra­tion péni­ten­tiaire crain­drait qu’elle attente à ses jours.

Nabilla risque-t-elle de se suici­der ? C’est, selon les infor­ma­tions de RTL, ce que semble redou­ter l’ad­mi­nis­tra­tion péni­ten­tiaire. La jeune femme, soupçon­née d’avoir poignardé son compa­gnon, le candi­dat de télé­réa­lité Thomas Vergara, a été placée en déten­tion provi­soire ce samedi, suite à sa mise en examen pour « tenta­tive d’ho­mi­cide volon­taire ». Dès son arri­vée à la maison d’ar­rêt pour femmes de Versailles, la star­lette a été placée dans une cellule indi­vi­duelle. Contrai­re­ment à ce qui avait été annoncé dans un premier temps, il ne s’agit pas d’une cellule VIP : Nabilla Benat­tia ne béné­fi­cie d’au­cun trai­te­ment de faveur, et a simple­ment été mise à l’iso­le­ment. Plusieurs raisons expliquent cette déci­sion de l’ad­mi­nis­tra­tion.

Selon les infor­ma­tions de RTL, la jeune femme est consi­dé­rée comme une déte­nue « sensible », capable de succom­ber à des idées noires : « Elle subit une énorme pres­sion, ce qui, dans le langage de l’admi­nis­tra­tion péni­ten­tiaire, est syno­nyme de fort risque de suicide », explique la station. Mais ce n’est pas la seule raison : Nabilla étant une person­na­lité très connue du grand public, lui faire côtoyer les autres prison­nières présen­tait des risques pour sa sécu­rité. Elle aurait, d’après RTL, « tôt fait de deve­nir une proie de choix, facile à racket­ter ». Hier soir, Nabilla a passé sa deuxième nuit en isole­ment, et devrait y rester jusqu’à la fin de sa période de déten­tion.

Voici.fr par Mathias Alcaraz

Une mère tente de remplacer sa fille pour une épreuve du bac à Paris

juin 19, 2013

PARIS – Une quinquagénaire a été prise en flagrant délit mercredi après-midi alors qu’elle tentait de prendre la place de sa fille lors d’une épreuve d’anglais du baccalauréat dans un lycée parisien, a appris l’AFP de source policière.

Vers 15h30, le proviseur de ce lycée situé dans le Xe arrondissement de Paris prévient les policiers d’une tricherie en cours lors d’une épreuve du baccalauréat qui se déroule dans son établissement.

La femme de 52 ans, qui essayait de remplacer sa fille pour une épreuve d’anglais, a été repérée par une surveillante qui avait vu la (vraie) lycéenne lors de l’épreuve de philosophie dans l’établissement quelques jours plus tôt. Elle s’est vite rendue compte que ce n’était pas la même, a raconté la source.

Les policiers ont donc conduit la mère au commissariat où elle a été entendue librement, selon cette source.

Interrogé par l’AFP, le Siec (Service interacadémique des examens et concours qui organise le bac pour les académies de Paris, Créteil et Versailles) a rappelé qu’il ne commentait pas les cas en cours.

Il a cependant indiqué que l’administration peut poursuivre au pénal la mère et la candidate. La sanction pénale peut être une peine d’emprisonnement et une amende, a-t-il ajouté sans autre précision.

La candidate sera aussi convoquée devant une commission disciplinaire qui se tiendra cet été, dans les deux mois après la publication des résultats, a dit le Siec.

Les sanctions administratives vont du blâme à l’interdiction temporaire, jusqu’à cinq ans, de se présenter à des examens ou de s’inscrire dans l’enseignement supérieur.

La lycéenne peut continuer à passer les épreuves mais les candidats soupçonnés de fraude ne connaissent pas leurs résultats. Ils doivent attendre les conclusions de la commission de fraude pour éventuellement les obtenir.

Les épreuves du baccalauréat, qui sanctionne la fin des études secondaires sen France, ont commencé lundi avec l’épreuve de philosophie, première d’un marathon écrit d’une semaine.

Au total, 664.709 candidats vont tenter cette année de décrocher le diplôme dont la moitié (51%) au bac général, près d’un tiers (28%) au bac professionnel et un cinquième (21%) au bac technologique.

Les candidats devront patienter jusqu’au 5 juillet pour savoir s’ils ont décroché leur diplôme.

Romandie.com avec (©AFP / 19 juin 2013 19h46)