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Victoire historique pour le Canada en Coupe Davis

novembre 27, 2022
Des joueurs de tennis s'enlacent et célèbrent une victoire.

L’équipe canadienne à la Coupe Davis Photo : Getty Images/Fran Santiago

Le Canada remporte la première Coupe Davis de son histoire grâce à des victoires de Denis Shapovalov et de Félix Auger-Aliassime.

C’est l’Ontarien qui a ouvert le bal en battant l’Australien Thanasi Kokkinakis en deux manches de 6-2 et 6-4 lors du premier match en simple de la journée aux finales de la Coupe Davis à Malaga en Espagne.

Auger-Aliassime a par la suite clos le débat en disposant d’Alex de Minaur 6-3 et 6-4.

Le Canada soulève ce trophée pour la première fois de son histoire. L’unifolié avait atteint la finale en 2019, mais s’était incliné devant l’Espagne. Auger-Aliassime, Shapovalov et Pospisil avaient participé à cet affrontement.Début du widget Twitter. Passer le widget?

Shapovalov se ressaisi contre Kokkinakis

Après avoir livré deux performances en montagnes russes, d’abord contre l’Allemand Jan-Lennard Struff jeudi, puis face à l’Italien Lorenzo Sonego samedi — deux matchs qu’il a perdus en trois manches — Shapovalov s’est montré en plein contrôle de son jeu pendant la majeure partie de son duel avec Kokkinakis.

L’Ontarien de 23 ans, 18e au classement mondial, a pris les commandes de la première manche en gagnant les quatre premiers jeux. Il a bouclé cette première manche en 32 minutes sans faire face à une seule balle de bris.

Shapovalov a pris l’avance dans la deuxième manche grâce à un bris lors du troisième jeu. Au jeu suivant, Shapovalov allait connaître ses premiers moments difficiles à son service.

Lors d’un jeu qui a nécessité 22 points et duré quelque 13 minutes, le Canadien est quand même parvenu à consolider le bris, non sans devoir sauver trois balles de bris au passage.

Shapovalov a ajouté un deuxième bris lors du septième jeu, se donnant ainsi l’occasion de servir pour le match avec une avance de 5-2.

Le Canadien a cependant offert son pire jeu de la journée à son service, concédant les trois derniers points à Kokkinakis, le dernier sur une double faute, pour garder l’Australien dans le match.

Kokkinakis a prolongé le duel en gagnant son service lors du neuvième jeu sans céder un seul point. Shapovalov a répondu en gagnant les trois premiers points à son service pour se donner autant de balles de match.

Il a laissé filer la première lorsque sa volée du coup droit a survolé la ligne de fond, mais pas la suivante. Il l’a convertie à l’aide d’un service que l’Australien de 26 ans a touché du bout de la raquette.

Le Canada s’est qualifié pour sa deuxième finale de l’ère moderne de la Coupe Davis samedi et battant l’Italie 2-1.

Par Radio-Canada avec La Presse canadienne

Aux Etats-Unis, les démocrates à un siège de garder le Sénat

novembre 12, 2022
Aux Etats-Unis, les democrates a un siege de garder le Senat
Aux Etats-Unis, les démocrates à un siège de garder le Sénat© AFP/Stefani Reynolds

Joe Biden semblait en mesure samedi de conserver le contrôle du Sénat et les républicains de le priver de la majorité à la Chambre des représentants. Mais les regards se tournaient déjà vers 2024 avec l’annonce probable mardi d’une candidature de Donald Trump à la Maison Blanche.

La victoire annoncée vendredi du démocrate sortant Mark Kelly en Arizona signifie que le Sénat est actuellement partagé à 49-49, avec deux sièges restants à départager, dans le Nevada et la Géorgie, quatre jours après les élections américaines de mi-mandat.

Il suffit que les démocrates en remportent un pour garder le contrôle de la chambre haute, puisqu’ils pourront user du vote de la vice-présidente Kamala Harris pour départager les égalités, comme le prévoit la Constitution.

En Arizona, l’astronaute Mark Kelly a battu Blake Masters, qui avait reçu le soutien appuyé de l’ancien président républicain omniprésent dans cette campagne.

Piqué par ce revers, qui s’ajoute à d’autres échecs de ses poulains, Donald Trump a de nouveau crié à la « fraude électorale » refusant d’admettre le verdict des urnes, comme il le fait depuis sa défaite à la présidentielle de 2020.

Du côté de la Chambre des représentants, les républicains semblaient en passe de reprendre la majorité des sièges, ce qui compliquera la suite du mandat du président Joe Biden.

Mais leur victoire s’annonce nettement plus courte qu’annoncée. La chaîne NBC News projetait samedi matin une frêle majorité de cinq sièges pour les républicains avec 220 élus contre 215 pour les démocrates.

Près de 20 scrutins n’ont cependant toujours pas donné leur verdict, principalement en Californie.

« Pas de vague »

Les républicains ont longtemps cru posséder un boulevard pour reprendre les deux chambres à leurs rivaux, promettant une « vague rouge », voire un « tsunami » qui n’aura donc finalement pas eu lieu.

Leurs résultats décevants font monter l’agitation parmi leurs élus au Congrès, augurant de possibles règlements de compte.

Dans une lettre révélée par Politico, plusieurs sénateurs trumpistes demandent de reporter le vote pour élire leur chef au Sénat, posant un défi à l’actuel responsable, le ténor républicain Mitch McConnell. « Nous sommes tous déçus qu’une +Vague Rouge+ ne se soit pas concrétisée, et il existe plusieurs raisons à cela », écrivent-ils.

Une fois le paysage politique établi dans les deux chambres du Congrès, les regards seront bel et bien tournés vers 2024 aux Etats-Unis, avec la perspective de voir l’ancien président Donald Trump annoncer sa candidature dès mardi, selon l’un de ses proches conseillers.

« Le président Trump annoncera mardi qu’il est candidat à l’élection présidentielle. Et ce sera une annonce très professionnelle, très soignée », a déclaré vendredi son conseiller Jason Miller sur « War Room », le podcast de Steve Bannon, autre proche de Donald Trump.

Fragilisé

Le magnat de l’immobilier avait jusque-là laissé entendre qu’il pourrait se présenter, promettant qu’il ferait depuis sa résidence de Floride, Mar-A-Lago, une « grande annonce » – dont la teneur ne suscitait plus vraiment de suspense ces derniers jours.

La candidature de Donald Trump sera sa troisième à la Maison Blanche. Même si son influence sur le parti républicain reste indéniable, il sort fragilisé des élections de mi-mandat, lors desquelles nombre de ses lieutenants ont déçu.

A l’inverse de Donald Trump, le gouverneur de Floride Ron DeSantis, réélu triomphalement, est auréolé de l’image de grand gagnant de cette saison électorale. La victoire de cette nouvelle star de la droite dure a conforté sa place de potentiel rival de l’ex-président pour l’investiture républicaine.

Cela n’a pas échappé au milliardaire, qui a enchaîné cette semaine piques et moqueries contre celui qu’il surnomme « Ron-la-Morale ».

Et, hasard du calendrier ou pas, mardi sera aussi le jour de la sortie des mémoires d’un autre concurrent possible de Donald Trump, son ancien vice-président Mike Pence.

L’élection de 2024 pourrait tenir du remake de celle de 2020: son adversaire d’alors, l’actuel président démocrate Joe Biden, a réaffirmé cette semaine son « intention » de briguer un deuxième mandat. Mais lui a pris soin de repousser toute décision définitive à l’année prochaine.

Par Le Point avec AFP

Victoire historique de Hugo Houle au Tour de France

juillet 19, 2022
Le cycliste Hugo Houle lève les bras vers le ciel après sa victoire.

Au terme de la course qui l’a couronné, le cycliste Hugo Houle a dédié sa victoire à son frère, décédé tragiquement en 2012. Photo : Getty Images/Marco Bertorello

Le Québécois Hugo Houle a enregistré une victoire d’étape historique, mardi, au Tour de France. Le cycliste d’Israel-Premier Tech est le deuxième Canadien à enlever les honneurs d’une course de la mythique Grande Boucle.

Houle a pris la tête de la course avec 38,8 km à franchir, puis s’est échappé en solitaire, en route vers la consécration. Il a été accompagné sur le podium par son compatriote et coéquipier Michael Woods (Israel-Premier Tech), détenteur de la 3e place.

Avant le triomphe du coureur de Sainte-Perpétue, un seul Canadien avait remporté une étape, soit Steve Bauer, qui agit maintenant comme directeur sportif d’Israel-Premier Tech, justement. Il avait réalisé l’exploit en 1988.

Pas plus tard que vendredi dernier, Houle avait déjà marqué les esprits en s’abonnant à la troisième marche du podium au terme de la 13e étape.

Au lendemain d’une quatrième et dernière journée de repos, les concurrents se sont lancés vers les Pyrénées pour en découdre en montagne pendant trois manches. La première parcourait 178,5 km entre Carcassonne et Foix.

La COVID-19 continue toutefois d’importuner les cyclistes. Les Français Mikaël Chérel (AG2R Citroën) et Aurélien Paret-Peintre (AG2R Citroën), ainsi que l’Allemand Max Walscheid (Cofidis) ont été contraints d’abandonner avant l’entame de la 16e étape en raison d’un résultat positif.

Pas moins de 11 coureurs ont dû renoncer en raison du coronavirus depuis le départ de Copenhague qui avait réuni 176 participants.

Avec Radio-Canada

Sénégal: L’émotion du président Macky Sall après la victoire des Lions de la Terenga à la CAN 2022

février 6, 2022

Avec TV5Monde

États-Unis: Trump évoque une victoire de Biden, mais refuse de concéder la défaite

novembre 15, 2020

TRUMP ÉVOQUE UNE VICTOIRE DE BIDEN, MAIS REFUSE DE CONCÉDER LA DÉFAITE© Reuters/CARLOS BARRIA 

WASHINGTON (Reuters) – Donald Trump a semblé reconnaître pour la première fois dimanche que son rival démocrate Joe Biden avait remporté l’élection présidentielle aux Etats-Unis, avant de rapidement préciser qu’il refusait de reconnaître sa défaite en raison des fraudes qui ont, selon lui, entaché le scrutin.

« Il a gagné parce que l’élection était truquée », a écrit sur son compte Twitter le président républicain, en partageant une vidéo de Fox News et en réitérant ses accusations de fraudes.

Donald Trump affirme de nouveau dans son tweet que le parti républicain n’a pas pu déployer de scrutateurs dans certains bureaux de vote et d’observateurs au moment du dépouillement, notamment en Pennsylvanie, une accusation restée sans preuve jusqu’à présent.

Il accuse aussi la société qui a fourni le logiciel servant à comptabiliser les voix d’appartenir à la « gauche radicale », ou encore les médias d’être complices de la fraude.

Dans un autre tweet envoyé un peu plus tard, Donald Trump a d’ailleurs précisé que Joe Biden n’avait gagné selon lui « qu’aux yeux des MÉDIAS FAKE NEWS ». « Je ne concède RIEN. Le combat n’est pas terminé. C’était une ELECTION TRUQUÉE! »

Donald Trump avait déjà reconnu implicitement vendredi que Joe Biden pourrait lui succéder à la Maison blanche en janvier, en déclarant, à propos de la possible mise sur le marché d’un vaccin contre le coronavirus, qu’il ne savait pas quelle administration en aurait la responsabilité.

Selon les projections de l’institut Edison Research, qui travaille pour les grands réseaux de télévision américains, Joe Biden a remporté l’élection du 3 novembre avec 306 grands électeurs contre 232 à son adversaire républicain.

Avec Reuters par (Sarah N. Lynch et Susan Heavey, version française Tangi Salaün

États-Unis/La stratégie Trump : sauver la face au risque de tout perdre

novembre 15, 2020

Donald Trump étant ce qu’il est, un homme qui comme il l’a dit lui-même n’aime pas perdre, ne lâche pas le morceau et croit (ou donne l’impression de croire) qu’il a gagné et qu’il va être reconduit pour un deuxième mandat.

Donald Trump avec des membres de la presse.© Kevin Lamarque/Reuters Donald Trump avec des membres de la presse.

Bien avant que les résultats ne commencent à rentrer le 3 novembre en soirée, il avait averti qu’il y aurait sûrement de la fraude électorale… s’il ne gagnait pas l’élection. Personne ne fut donc surpris lorsque le lendemain du scrutin, malgré une avance raisonnable de Joe Biden dans les votes comptabilisés, il proclama qu’il y avait une fraude électorale massive.

S’ensuivirent une vingtaine de poursuites devant les tribunaux, dont la plupart ont déjà été balayées du revers de la main par des juges, arguant que la poursuite n’avait aucune preuve démontrant ce qu’elle voulait faire croire. Car jusqu’à preuve du contraire, les poursuivants ont le fardeau de la preuve, n’en déplaise aux républicains qui suivent aveuglément Donald Trump. Un dossier judiciaire ne peut être basé sur une tirade verbale criblée d’accusations sans fondement.

La valse des recomptages

En attendant que d’autres poursuites soient examinées et connaissent le même sort, les témoignages les plus loufoques, imaginaires et parfois fabriqués de toutes pièces sur de supposées fraudes massives ont fait surface. La vérification de faits n’étant pas le fort de Donald Trump, il les retweete, continuant de miner la crédibilité du système électoral américain.

Des recomptages, il y en a toujours eu lors des élections. Si les trumpistes espèrent avoir une chance d’inverser les résultats, ils seront déçus. Car ces recomptages, étant donné les avances confortables de Joe Biden sur Donald Trump dans les États visés par les procédures, ne pourront changer quoi que ce soit dans le résultat ultime. On parle ici de peut-être quelques dizaines ou même centaines de votes potentiellement mal comptés qui ne feront rien face aux milliers voire dizaines de milliers de votes en faveur de Joe Biden.

Un calendrier inévitable

Il reste que d’ici le 20 janvier 2021, un calendrier imparable ne laisse aucun doute sur la fin proche du règne de Trump à la Maison-Blanche. La première étape concerne la certification des résultats de l’élection par les 50 États. Celle-ci varie selon les législatures, certaines le font le 20 novembre, d’autres comme le Wisconsin attendent jusqu’au premier décembre.

La date butoir du 8 décembre a été mise en place en 1877 par le Congrès et sonne la fin de toutes les contestations de résultats. Car six jours plus tard, le 14 décembre, le Collège électoral procède alors au comptage final des 538 votes, confirmant dès lors dans ce cas-ci la victoire de Joe Biden puisqu’il a dépassé les 270 votes (306 si la Georgie avalise le gain pour Biden).

Le fantasme selon lequel de grands électeurs seraient tentés de changer de camp d’ici là en devenant infidèles (unfaithful) reste un fantasme. Car si dans le passé certains ont déjà voté pour l’adversaire contre toute attente, dans ce cas-ci il faudrait que ce soit le cas (improbable) pour plusieurs dizaines de grands électeurs.

Avec La Presse canadienne par Frédéric Arnould 

Présidentielle américaine: la Chine félicite Joe Biden avec près d’une semaine de retard

novembre 13, 2020

Pékin a adressé ce vendredi ses félicitations à Joe Biden, après que des autorités électorales américaines ont affirmé n’avoir « aucune preuve » d’un piratage de la présidentielle américaine.

Le président chinois Xi Jinping félicite Joe Biden pour sa victoire aux élections présidentielles 2020.© LUDOVIC MARIN / POOL / AFP Le président chinois Xi Jinping félicite Joe Biden pour sa victoire aux élections présidentielles 2020.

Avec une semaine de retard, la Chine a fini par féliciter Joe Biden pour sa victoire à l’élection présidentielle américaine. Cette réaction intervient après que des agences américaines chargées de la sécurité des élections ont affirmé n’avoir « aucune preuve » d’un piratage du scrutin, contredisant ainsi Donald Trump, qui refuse de reconnaître sa défaite.

« Nous respectons le choix du peuple américain », a déclaré devant la presse le porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin. « Nous adressons nos félicitations à M. Biden et à (la vice-présidente élue Kamala) Harris. »

Biden avait traité de « voyou » le président chinois

La lenteur de la réaction chinoise peut laisser supposer que Pékin misait sur une réélection de Donald Trump, largement perçu en Chine comme ayant affaibli son pays et l’Occident, même s’il a gravement contribué à détériorer les relations sino-américaines en déclenchant notamment une guerre commerciale transpacifique. Le régime communiste pourrait redouter de la part de Joe Biden d’une pression accrue de Washington sur les questions de droits de l’Homme, selon des experts. Durant la campagne électorale, le démocrate avait traité de « voyou » le président chinois Xi Jinping. « C’est un type qui n’a pas le moindre ossement de démocratie dans son squelette », avait-il déclaré. Ce dernier n’a pas pour l’heure félicité personnellement le président élu.

Trump refuse toujours de jeter l’éponge

Joe Biden qui a rassemblé cinq millions de suffrages de plus que le président sortant au niveau national, a consolidé sa victoire jeudi en remportant l’Arizona, que les démocrates n’avaient pas gagné depuis 1996. Avec cet État du Sud-Ouest, il rassemble 290 grands électeurs, contre 217 pour Donald Trump, alors que 270 sont nécessaires pour remporter la Maison Blanche.

Refusant toujours de jeter l’éponge, l’actuel locataire de la Maison Blanche a relayé jeudi sur Twitter des informations infondées selon lesquelles un système électoral, appelé Dominion, avait « effacé » 2,7 millions de votes en sa faveur à travers le pays et en avait réattribué des centaines de milliers à son rival démocrate en Pennsylvanie et dans d’autres États. Et ce alors que plusieurs autorités électorales locales et nationales ont rejeté les assertions de fraude, affirmant que « l’élection du 3 novembre a été la plus sûre de l’histoire des Etats-Unis ».

Avec BMTV par S.B.-E.

«Défaite et victoire du Québec»: une déclaration de Legault qui ne passe pas

juin 25, 2020

 

© Fournis par La Presse canadienne
QUÉBEC — L’opposition veut que François Legault cesse de dire que le Québec a connu une défaite dans les CHSLD et une victoire dans la communauté.

Encore mercredi, le premier ministre déclarait dans une vidéo pour la Fête nationale: «On a connu une défaite dans nos centres de soins de longue durée (…) mais on ne doit pas oublier que dans le reste de la société, les Québécois ont gagné».

© Fournis par La Presse canadienne
Cette métaphore sportive ne devrait plus jamais être utilisée, selon les trois partis d’opposition, qui accusent le gouvernement de relativiser les pertes de vie dans le but de faire passer un message positif et d’améliorer son image.

Le gouvernement Legault serait même à la limite de l’âgisme, soutient-on.

Par exemple, jamais M. Legault ne se serait permis de dire une chose pareille si la mort avait frappé des enfants, a illustré Québec solidaire (QS).

«Imaginez si M. Legault avait dit: « Mis à part dans les pouponnières, on a bien géré ça ». Ça aurait été un scandale total, il ne se serait jamais permis de dire ça», a déclaré en entrevue le député Sol Zanetti.

Selon lui, il est «très problématique» que le premier ministre fasse le bilan de la première vague de la pandémie «en excluant les aînés».

«C’est comme si en ce moment il disait: « Écoutez, la situation des feux de forêt au Québec, si on exclut le Lac-Saint-Jean, ça va très bien, c’est sous contrôle ». Dire ça, c’est dire: « Le Lac-Saint-Jean, ça ne compte pas tant que ça ».

«Quand on dit: « À part les CHSLD au Québec, on gère bien la crise et on peut se féliciter », bien on est en train de dire: « Les aînés, c’est moins grave ». C’est ça que ça sous-entend», a martelé M. Zanetti.

Réécrire l’histoire

Le Québec affiche l’un des pires bilans au monde avec ses 5448 décès liés à la COVID-19.

Dans ce contexte, la métaphore de M. Legault est «totalement inadmissible», malaisante et irrespectueuse envers les victimes et leurs familles, estime également le Parti québécois (PQ).

«On tente de faire disparaître le bilan négatif particulièrement chez les personnes aînées en institution, a déclaré son porte-parole en santé, Joël Arseneau. On dit: « Oubliez les CHSLD, ça n’existe pas, c’est une quantité négligeable, c’est un bilan positif ».»

Parler de victoire dans ces conditions, c’est faire fi de la réalité et tenter de «réécrire l’histoire», a renchéri la cheffe du Parti libéral du Québec (PLQ), Dominique Anglade.

«C’est d’essayer de dépeindre une histoire qui n’est pas exacte, a-t-elle dit en entrevue téléphonique. Je pense que quand on fait ça, on essaie de ne pas voir la réalité en face.»

Selon la cheffe libérale, les Québécois ensemble n’ont mené qu’une seule bataille, et ils doivent «prendre acte» du résultat: «On a perdu cette bataille-là.»

Mme Anglade soutient qu’il faut admettre les ratés si on veut pouvoir les corriger avant une deuxième vague.

Elle se demande si le gouvernement a vraiment tiré des leçons de la première vague, dans la mesure où l’on tergiverse encore sur le port du masque obligatoire dans les transports en commun.

«Est-ce qu’on a tiré des leçons quand on rend les informations moins disponibles, qu’on est moins transparent et qu’on ne prend pas des décisions de précautions de base?»

Manque de transparence

Jeudi, l’opposition a déploré la décision de Québec de ne plus offrir de mise à jour du nombre de cas ou de décès qu’une fois par semaine.

Cette décision vise également à «masquer» une partie de la réalité, selon le PQ.

«On ne révélera pas les chiffres, donc on va continuer à pouvoir dire à peu près ce qu’on veut sur la situation, sans nécessairement que ce soit appuyé par des données réelles», prévient M. Arseneau.

En conférence de presse jeudi à Montréal, le directeur national de santé publique, Horacio Arruda, s’est défendu de vouloir cacher de l’information. Il a expliqué que la décision n’était pas politique, et qu’elle avait été prise parce que la situation épidémiologique au Québec s’était stabilisée.

D’Ottawa, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, s’est quand même montré critique: «Je pense qu’au Québec, on continue de voir de nouveaux cas à tous les jours. Et c’est important de voir comment cette situation est en train d’évoluer. J’espère que le premier ministre Legault va continuer d’être ouvert et transparent avec les citoyens comme il l’est depuis le début», a-t-il déclaré.

Avec La Presse canadienne par Caroline Plante

Guinée-Bissau-Embalo revendique la victoire à la présidentielle

décembre 30, 2019

L’ancien général et ex-premier ministre de Guinée-Bissau Umaro Cissoko Embalo a déclaré lundi qu’il était sur le point de remporter le second tour de l’élection présidentielle dont les résultats officiels ne sont pas attendus avant mercredi.

Avec 28% des suffrages obtenus au premier tour, en novembre, Umaro Cissoko Embalo accusait pourtant un sérieux retard sur le favori du scrutin et candidat du parti au pouvoir, Domingos Simoes Pereira, qui avait viré en tête avec 40% des voix. Le vainqueur est appelé à remplacer le sortant, José Mario Vaz, éliminé dès le premier tour après un mandat de cinq ans terni par l’instabilité gouvernementale, la corruption persistante et la paralysie du Parlement et qui a apporté son soutien à Umaro Cissoko Embalo.

Le camp de ce dernier fonde ses prévisions sur les résultats que ses observateurs ont relevés dans les différentes régions de l’ex-colonie portugaise d’Afrique de l’Ouest. «De nombreuses  »fake news » circulent mais seuls les résultats officiels font foi», a réagi Domingos Simoes Pereira sur Twitter.

Par Le Figaro avec Reuters

Liesse et fraternisation dans le Nord, violences dans le Sud : comment les Marocains ont vécu la victoire de l’Algérie à la CAN 2019

juillet 21, 2019

Des supporters algériens célèbrent la victoire des Fennecs à la CAN 2019 à Alger (Illustration). © Toufik Doudou/AP/SIPA

 

La victoire de l’Algérie a été largement célébrée par les Marocains, donnant lieu à des scène de fraternisation inédite dans le nord du pays. Des violences ont cependant éclaté dans le Sud.

La victoire de l’Algerie à la CAN 2019 a été vécue de façon contrastée – et très politique – au Maroc, où l’opinion, passé le moment de frustration ressenti après l’élimination prématurée des Lions de l’Atlas, avait dans sa grande majorité reporté ses faveurs sur le onze algérien.

Dans la région septentrionale de l’Oriental, le long de la frontière commune fermée depuis 25 ans, des scènes de liesse ont ponctué la nuit du 19 au 20 juillet, notamment à Saidia- ou les supporters marocains des Fennecs avaient installé une « fan zone » – au poste frontalier de Zouj Bghal et à Oujda.

Fraternisation inédite

Dans cette dernière ville, des convois de véhicules arborant des drapeaux mixtes marocains et algériens, ont parcouru les artères alors que la foule se rassemblait place du 9 juillet et devant le consulat général d’Algérie.

Sur les deux rives de l’oued Kiss, qui sépare Saidia de la ville algérienne de Marsa Ben M’Hidi, des centaines de supporters ont scandé le fameux : «  One, two, three, Viva l’Algérie ». Mais aussi : « Le peuple veut la fin des frontières ».

Selon des sources policières, ces manifestations de fraternisation inédites ont rassemblé six à sept mille Marocains dans l’Oriental et plusieurs milliers d’autres à travers le royaume (Casablanca, Tanger, Rabat, Marrakech…).

Rendu public le 20 juillet, le chaleureux message de félicitations du roi Mohammed VI « au peuple algérien frère, en cette occasion historique », a été soigneusement calibré pour démontrer que la mésentente entre les deux voisins ne reposait sur aucune animosité entre les deux peuples , mais sur un contentieux artificiel : celui du Sahara.

Scènes d’émeutes à Laayoune

Dans les provinces du Sud en revanche, la nuit du 19 au 20 juillet a été marquée par des éruptions de violence en complet décalage avec ce qui précède.

Répondant à un mot d’ordre émis depuis Tindouf par la direction du Front Polisario, les réseaux de militants séparatistes ont fait descendre dans les rues de Laayoune, Smara, Dakhla, Boujdour et Tan Tan des groupes de jeunes estimés au total à près de 9 000, avec un objectif précis : mettre à profit l’excitation causée par la victoire algérienne pour affronter les forces de l’ordre.

Épicentre des incidents, la ville de Laayoune a connu de véritables scènes d’émeutes entre des manifestants armés de pierres et d’armes blanches et la police, qui a fait usage de gaz lacrymogènes, de balles en caoutchouc et même procédé à des « tirs de sommation non létaux », mais à balles réelles, pour se dégager.

Selon des sources sécuritaires auxquelles Jeune Afrique a eu accès, l’avenue Mohammed VI a été occupée pendant plusieurs heures sur une longueur de deux kilomètres, avec incendies de voitures, barricades, saccage d’une agence bancaire et attaque d’un véhicule de police, avant que la foule ne soit dispersée. 169 membres des forces de l’ordre et un nombre inconnu d’émeutiers ont été blessés. Une vingtaine de manifestants ont été interpellés.

Par Jeuneafrique.com