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Canada-Québec: L’humoriste Philippe Bond se retire de la vie publique et de la scène

juillet 21, 2022
Philippe Bond à l'animation.

L’humoriste Philippe Bond se retire de la vie publique. Photo: Québécomm Télévision inc.

Ciblé par des allégations d’inconduite sexuelle, l’humoriste québécois Philippe Bond annonce son retrait de la vie publique après la publication d’un article dans lequel plusieurs femmes dénoncent son comportement.

Un article publié dans La Presse jeudi détaille différentes agressions alléguées par huit femmes de la part de l’humoriste. Ces informations n’ont pas été vérifiées par Radio-Canada.

Dans un court message publié sur le compte vérifié de Philippe Bond sur Instagram, l’humoriste se dit atterré par ce qu’il a lu dans l’article. Il affirme qu’il ne reconnaît pas la personne qui y est décrite.

Par respect pour mes collaborateurs et mes employeurs qui me côtoient depuis des années et parce que je veux leur éviter de devoir répondre à une avalanche de questions des journalistes, je me retire de tout, autant de la vie publique que de la radio et des spectacles, écrit-il.

M. Bond conclut en se disant bouleversé par ce que ses enfants et sa femme auront à traverser avec lui.

Son site Internet officiel et sa page Facebook ont été désactivés. Jeudi matin, son producteur evenko n’avait pas encore réagi à la décision de l’humoriste de mettre fin à sa tournée.

Des billets étaient encore en vente pour ses prochains spectacles prévus en août à Rivière-du-Loup. Sept représentations de Merci!, son troisième spectacle solo, étaient programmées d’ici la fin de l’année.

Diplômé de l’École nationale de l’humour en 2002, Philippe Bond a fait ses débuts à la Radio Énergie de Hull/CKTF. Il s’est produit au Grand Rire de Québec et au Festival Juste pour rire, entre autres. En 2007, il a assuré la première partie du spectacle Suivre la parade de Louis-José Houde.

Philippe Bond a plaidé coupable en mai pour à une accusation pour avoir conduit avec un taux d’alcool qui excède la limite permise.

Par Radio-Canada avec les informations de La Presse canadienne

Orage politique entre Washington et Moscou

août 7, 2013

Le torchon brûle entre la Maison Blanche et le Kremlin. L’affaire Snowden a terni le ciel diplomatique des deux grandes puissances du monde. Le ciel qui avait des belles éclaircies, entre temps, vient de sombrer par le refus de Barack Obama qui annule son voyage prévu au mois de septembre dans la capitale russe auprès de son homologue, Vladimir Poutine.

Dignité oblige. Le cœur serein face à l’honneur, le déshonneur de n’avoir pas obtenu l’extradition, de celui, qui hier, rendait les bons et loyaux services secrets à la nation américaine, devenu aujourd’hui, espion et bête à traquer. Défiance ou méfiance. L’affaire Snowden est un poison qui entache les relations entre les deux pays. Car après avoir passé plus d’un mois à la frontière russe, du 25 juin au 1er août, il a enfin obtenu son asile temporaire par la délivrance des documents lui donnant une réelle garantie de vie et pouvant lui permettre d’être en sécurité, sans être inquiété.

Tous les pays du monde ont un système d’espionnage. Des services secrets ou de renseignements. Ils fouillent dans la vie privée de leurs citoyens (par des écoutes téléphoniques et autres mails de nos boîtes électroniques), surveillent nos comportements dans la vie publique et scrutent parfois tous les mouvements de circulation.

Snowden en sa qualité d’agent au service d’une nation a commis une grave et lourde faute professionnelle mettant à nu l’un des systèmes secrets d’une grande puissance qui, aussitôt, trouve l’aura de son estime, fissurée dégageant un mauvais parfum de confiance. Il a manqué à son obligation de réserve. Au respect de la confidentialité. Il s’expose à la réduction totale de sa liberté et de son identité. Il a inscrit son nom dans les annales des hommes les plus recherchés par les États-Unis. Il est rentré dans le tunnel noir de la peur où il aura désormais peur de sa propre silhouette partout où il sera.

La Russie se serait placée dans la même situation que les États-Unis aurait aussi agi sans commune mesure pour traquer son citoyen de haute trahison et fuite d’informations les plus importantes de sa stratégie de fonctionnement international. Si aujourd’hui, Snowden a trahi les États-Unis, qui sait si demain, il ne trahira pas la Russie qui lui a accordé l’asile ? Encore au sommet de sa jeunesse jusqu’à la courbe et au pic de sa vieillesse, de nombreuses péripéties peuvent avoir lieu.

Avec l’annulation de son voyage, en Russie, au mois de septembre prochain, Barack Obama montre avec une fermeté et fierté politiques que l’on ne doit pas jouer avec les affaires de la nation, au prix de les sacrifier sur l’autel de l’amitié.

Bernard NKOUNKOU

Afrique du Sud: 11 morts dans le crash d’un avion militaire

décembre 6, 2012

 Afrique du Sud: 11 morts dans le crash d'un avion militaire Afrique du Sud: 11 morts dans le crash d’un avion militaire © AFP

Un Dakota de l’armée de l’air sud-africaine s’est écrasé mercredi soir dans la région montagneuse du Drakensberg (est), faisant 11 morts, dont peut-être l’équipe médicale de l’ex-président Nelson Mandela, selon des médias sud-africains jeudi matin.

Selon l’agence radio EWT, l’équipe médicale de Nelson Mandela rendait une visite de routine au premier président noir d’Afrique du Sud, âgé de 94 ans. Un porte-parole de l’armée contacté par téléphone n’a pas pu confirmer cette information dans l’immédiat.

L’appareil, parti de Pretoria, était attendu à Mthatha, un petit aéroport de la province du Cap Oriental, effectivement le plus proche du village de Qunu, où Nelson Mandela vit depuis son retrait de la vie publique.

« J’ai été informé que la carcasse avait été retrouvée », a déclaré le porte-parole Xolani Mabanga, « mais je donnerai des détails ultérieurement lorsque j’aurai reçu des informations de l’équipe envoyée sur place ».

Des hélicoptères ont été déployés au dessus de cette région montagneuse dès l’annonce de la disparition de l’avion, mais les recherches ont été interrompues à cause du mauvais temps. Des secours terrestres ont été dépêchés sur place.

Jeuneafrique.com avec AFP

Thomas Hollande amer après le tweet de Trierweiler

juillet 12, 2012

Thomas et François Hollande, en avril dernier.
Thomas et François Hollande, en avril dernier. Crédits photo : KENZO TRIBOUILLARD/AFP
 

Le fils du chef de l’État estime dans les colonnes du Point que le message de la première dame «a détruit l’image normale» de son père. Réagissant à la publication de cet article, le jeune homme assure que ses propos ont été «déformés».

À la demande de son père, il était resté silencieux, pour ne «pas alimenter le feuilleton». Mais Thomas Hollande, le fils aîné du chef de l’État, n’a toujours pas digéré le tweet de soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni, adversaire de Ségolène Royal aux législatives à La Rochelle. Au Point, le jeune avocat de 27 ans confie son amertume, intacte: «Ce que je reproche au tweet, c’est d’avoir fait basculer la vie privée dans la vie publique». «Ça m’a fait de la peine pour mon père, il déteste tellement que l’on parle de sa vie privée. Ça a détruit l’image normale qu’il avait construite», ajoute-t-il.

Thomas Hollande décrit un François Hollande «ahuri» par l’initiative de sa compagne. «Je savais que quelque chose pouvait venir d’elle un jour, mais pas un si gros coup. C’est hallucinant», poursuit le fils du président, qui, comme son frère Julien et ses deux sœurs Clémence et Flora, ne veut plus voir la journaliste. «C’est logique, non? Et puis ce qui compte, c’est qu’on normalise les relations avec notre père», explique-t-il. Pour lui, les contours flous du rôle de Valérie Trierweiler constituent un «facteur d’instabilité». «Soit elle est journaliste, soit elle a un cabinet à l’Élysée…», juge-t-il.

Des «propos déformés» selon Thomas Hollande

Selon Le Point, François Hollande a promis à son fils de s’expliquer publiquement sur l’épisode du tweet et le statut de la première dame. François Hollande pourrait profiter de son interview du 14 Juillet pour le faire. Ce jour-là, Valérie Trierweiler fera sa première apparition médiatique aux côtés du chef de l’État depuis le début de la polémique. Le couple se rendra le lendemain au Festival d’Avignon.

Thomas Hollande souhaite par ailleurs un nouveau rôle pour sa mère Ségolène Royal, dont il est très proche. «Ministre, pourquoi pas, dans quelques mois: en politique, on n’est jamais mort», estime-t-il. Interrogée mardi sur RTL, la présidente de la région Poitou-Charentes assurait n’avoir «rien demandé» à qui que ce soit. Mais «le moment viendra où je serai utile dans la fonction qui me sera proposée», ajoutait-elle.

Thomas Hollande a réagi à la publication de l’article, assurant que ses propos «ont été déformés». «Je démens avoir accordé une interview au Point. Les propos rapportés, dont certains sont déformés ou sortis de leur contexte, ont été tenus lors d’une conversation informelle» avec une journaliste de l’hebdomadaire, a-t-il déclaré. «C’est un article, ce n’est pas une interview. Aucun propos n’a été déformé», s’est justifée sur Twitter la journaliste.

Lefigaro.fr par Jim Jarrassé

Carla-Bruni Sarkozy se déguise pour prendre le métro

avril 5, 2012

« Avec une perruque, personne ne me reconnaît »

L’épouse du président de la République n’est pas engagée en politique mais défend Nicolas Sarkozy corps et âme. Et en profite pour dézinguer ses adversaires et livrer quelques confidences surprenantes.

Carla Bruni-Sarkozy est une femme pleine de paradoxes. Avant d’épouser le héraut de la « droite décomplexée », elle était perçue comme une femme de gauche, par exemple. Aujourd’hui, elle assure être « l’animal le plus apolitique qui soit ». Pourtant, ça ne l’empêche pas d’être à fond derrière son mari. Selon elle, il a « réalisé des choses extraordinaires ». Universités, retraites, RSA, Géorgie, Lybie, Côte d’Ivoire, Hadopi, crise financière : à l’écouter, le bilan est plus que satisfaisant. « En ces temps de crise, notre pays a besoin d’un homme comme lui », assure-t-elle. Mais qu’on n’aille pas s’imaginer qu’elle fait de la politique, hein ! Ah, ça, non ! Quand elle l’accompagne aux meetings, c’est parce que sans ça, elle ne le voit plus. « Je ne fais pas de propagande amoureuse », insiste-t-elle.

Pas de politique pour elle, donc. Même si elle glisse dans son interview accordée au Nouvel Obs, qu’elle regrette « la gauche de M. Rocard », par opposition à « la gauche caviar » d’aujourd’hui. « La maison d’enchères achetée par Laurent Fabius avec une liste d’amis à couper le souffle, de grands financiers, le patron de HSBC, de Morgan Stanley ou de la banque Rothschild » : tout cela la choque. Et elle voudrait discréditer le candidat socialiste qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. Car Carla Bruni connaît bien les médias. Elle a beau taper sur « l’élite parisienne » qui compose ce milieu, elle dévoile qu’elle sait « depuis l’âge de 20 ans » séparer sa vie privée de sa vie publique. « Avoir été mannequin puis chanteuse » l’a aidée dans son apprentissage de la notoriété.

Depuis qu’elle est première dame, elle a changé d’image, surtout depuis son voyage en Angleterre où sa tenue Jacky Kennedy très classe a séduit. Plus lisse, plus consensuelle, Carla ressemblerait presque à Claude, la femme du président Georges Pompidou, lance la journaliste qui l’interviewe. « À côté de Mme Pompidou, avec mon expérience des médias, je suis Lady Gaga ! Arrêtez avec les étiquettes », rétorque-t-elle. Lors du passage de son époux dans l’émission Des paroles et des actes, elle avait pourtant brandi haut et fort le panneau « Nous sommes des gens modestes ! » alors qu’on évoquait le Fouquet’s.

Mais on l’a mal comprise : « Je ne parlais pas de notre train de vie. J’ai conscience d’avoir une vie pleine de privilèges. Je regardais mon mari à l’écran et j’ai sans doute dit qu’il était modeste dans son attitude, au sens du contraire de l’arrogance, de la crânerie. Je ne crois pas que cela ait choqué quiconque, à part peut-être le petit milieu médiatique. » Certains de nos lecteurs, Emmanuelle, Jorge, Eva ou Catherine – qui n’appartiennent pas à ce « petit milieu » – ont pourtant fait part de leur étonnement face à ces propos, dans des commentaires postés sur notre site.

Qu’importe pour Carla Bruni-Sarkozy. Elle a déjà établi son programme pour les cinq ans à venir : « Si Nicolas est réélu, j’essaierai de soutenir les femmes. Et je poursuivrai mon combat contre l’illettrisme. » Et en cas de défaite ? Elle a du mal à s’imaginer cette éventualité. « On n’anticipe pas les choses importantes de la vie. » De toute façon, elle a « la conviction qu’il sera réélu ». En attendant, pour échapper à la pression, Carla se promène, « déguisée ». « Avec une perruque, personne ne me reconnaît dans le métro. Récemment, on a encore fouillé mon sac au Musée de la Marine », raconte-t-elle. Une femme normale, en somme

Voici.fr par J.M

Tunisie : trois femmes d’influence dans la Constituante

février 7, 2012

http://platform.twitter.com/widgets/hub.1326407570.htmlMeherzia Labidi, Lobna     Jeribi et Maya Jribi. La première  est vice-présidente de la Constituante tunisienne, la deuxième députée de la  majorité (Ettakatol) et la troisième membre de l’opposition parlementaire. Leur  mot d’ordre commun : le respect de l’autre.

Lors de certaines séances de la Constituante tunisienne, une voix chantante,     teintée d’un accent  indéfinissable se fait entendre du haut du perchoir.     Il s’agit de Meherzia  Labidi, première vice-présidente de l’Assemblée, qui     remplace au pied levé  le président, Mustapha Ben Jaafar. Inconnue     jusqu’aux élections du  23 octobre dernier, cette binationale, tête de     liste d’Ennahdha dans la  circonscription France 1, a des allures     attendrissantes de mère poule, mais  n’en mène pas moins les débats avec     autorité. On est loin du cliché qui  voudrait que les élues du parti     islamiste soient des figures effacées,  propulsées à l’Assemblée pour cause     de parité obligatoire.

Meherzia Labidi, qui se déclare « Tunisienne d’ici     et  maintenant », est déterminée à agir pour le bien du pays : « Même si     les avis divergent, la Tunisie nous unit ; c’est une tâche suprême que de     participer à la rédaction de  la Constitution. »

Meherzia Labidi, Franco-Tunisienne de 49 ans,  députée d’Ennahda pour la circonscription France 1.

© Ons Abid

Elle encourage vivement     les Tunisiennes non seulement à entrer en  politique, mais à élargir leur     participation à la vie publique : « L’action ne s’exerce pas uniquement au     niveau du gouvernement. Les  femmes doivent s’engager aussi bien au sein     des partis que dans les  régions. » Avec une fermeté sereine, elle tempère     des débats parfois  houleux, car « il faut respecter tous les points de vue     sans que  l’émotion ne prenne le pas sur le dialogue. Notre mission est de     répondre  aussi aux attentes très fortes du peuple ». Optimiste, Meherzia     Labidi  a fait sien le dicton « Seul, on va plus vite, ensemble, on va plus      loin ».

Transparence

Agir ensemble est également un impératif pour Lobna     Jeribi, l’une des  députées d’Ettakatol, qui avait été pressentie pour être     secrétaire d’État  chargée des Technologies de l’information et de la     communication (TIC). « Au sein de l’Assemblée, le réseau de femmes est un     réel vecteur de  communication qui permet de prendre des initiatives de     manière concertée  afin d’infléchir des tendances », souligne celle qui est     entrée en  politique par patriotisme.

Lobna   Jeribi,  39 ans, députée d’Ettakatol, docteur en systèmes d’informatique,   a été  pressentie pour être secrétaire d’État chargée des Technologies   de  l’information et de la communication.

© Ons   Abid  pour J.A.

Dynamique et rayonnante, Lobna Jeribi     est à l’écoute de toutes les  opinions, tout en défendant bec et ongles     l’adoption par la Constituante du  principe d’Open Governance : « La     transparence et la démocratie  participative sont essentielles pour la     Constitution. Les données et le  contenu des débats doivent être     accessibles à tous. Il est primordial de  permettre aux citoyens d’accéder     aux informations qui les concernent.  N’oublions pas combien le peuple a     souffert de l’omerta en vigueur sous  l’ancien régime. » En synergie avec     des associations de la société civile,  Lobna Jeribi a rallié à cette cause     des membres de partis de tous bords. « Chaque formation a un noyau dur,     mais les jeunes compétences  apportent un nouveau souffle et constituent     une classe politique naissante,  animée par la volonté sincère d’asseoir le     pays sur des bases solides.  Ettakatol, critiqué pour avoir accepté de     faire partie de la troïka [avec le Congrès pour la République et Ennahdha,      NDLR], a une approche pertinente qui permet de dialoguer de l’intérieur,      d’impulser des orientations et de veiller à la sauvegarde des valeurs      démocratiques. La vigilance est l’affaire de tous, et la liberté      d’expression ne sera plus jamais confisquée. »

Contre-pouvoir

Face à ces     représentantes de la majorité, Maya Jribi s’est imposée comme  chef de     l’opposition parlementaire. Son éloquence et sa grande maîtrise du     discours politique font de chacune de ses prises de parole un temps fort      des débats. Candidate à la présidence de l’Assemblée, la secrétaire     générale  du Parti démocrate progressiste (PDP) a vu sa popularité  grimper     en flèche après avoir analysé publiquement l’échec de sa formation  aux     élections et soutenu les manifestants du Bardo venus réclamer un  meilleur     équilibre des pouvoirs.

Maya  Jribi,  biologiste de 52 ans, est la secrétaire-générale du PDP. Cette  ancienne  militante de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH)  est la première  femme à diriger un parti politique tunisien.

© Ons Abid pour J.A

Militante dans l’âme, elle est convaincue que pour     remettre le processus  démocratique en marche il est indispensable de     travailler avec la société  civile. Elle est l’une des rares personnalités     politiques à avoir pointé  du doigt la question de la répartition des     pouvoirs et à dénoncer les  similitudes entre le discours d’Ennah­dha et     celui de l’ancien parti  au pouvoir. « L’opposition joue le rôle de     contre-pouvoir ; le temps de  l’opinion unique est révolu »,     martèle-t-elle. De même  s’inquiète-t-elle de la durée indéterminée de la     phase de transition. Sans  jamais se départir d’une grande dignité, elle     aborde ouvertement les sujets  qui fâchent, comme les intrusions des     salafistes sur la scène sociale, et  rappelle que « l’islam est censé être     modéré et tolérant » et que « l’on est censés vivre tous ensemble en dépit     de nos  différences ».

Meherzia, Lobna et Maya, figures phares de la     Constituante, combattent  sur de multiples fronts, parfois différents, et     peuvent même s’opposer, mais  toutes les trois sont unies par la défense de     la démocratie et la sauvegarde  des acquis sociétaux. Puissent leurs pairs     masculins en prendre de la  graine.

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Jeuneafrique.com par Frida Dahmani, à Tunis