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L’ambassadrice du Sri Lanka à Vienne est rappelée: elle ne répondait pas au téléphone

septembre 15, 2018

Le président du Sri Lanka Maithripala Sirisena devant le Parlement à Colombo le 8 mai 2018 / © AFP/Archives /

Le président du Sri Lanka Maithripala Sirisena a rappelé son ambassadrice en Autriche ainsi que cinq employés de l’ambassade car personne ne répondait à ses appels téléphoniques, a-t-on appris samedi de source officielle.

Suite à plusieurs appels la semaine dernière de M. Sirisena à l’ambassade de Vienne restés « sans réponse durant plusieurs heures », l’ambassadrice Priyanee Wijesekera a reçu son ordre de rappel, a expliqué un responsable.

Ce responsable n’a pas voulu préciser les raisons pour lesquelles M. Sirisena cherchait à contacter urgemment l’ambassade ni pourquoi il n’a pas tenté de le faire par le biais du ministère des Affaires étrangères.

Le ministère des Affaires étrangères a confirmé le rappel de l’ambassadrice sans en fournir la raison.

L’ambassadeur du Sri Lanka en Autriche est également accrédité auprès des agences de l’ONU à Vienne ainsi qu’en Bosnie, en République tchèque, en Serbie, en Slovaquie et en Slovénie.

Le président Sirisena avait piqué lundi une colère à propos de noix de cajou servies à bord de la compagnie aérienne nationale alors qu’il rentrait de Katmandou, estimant qu’elles n’étaient pas dignes d’êtres proposées « même à des chiens ».

Un porte-parole de la compagnie aérienne a expliqué qu’elle allait changer de fournisseur et s’était débarrassée de son stock de noix de cajou, servies seulement en classe affaires.

Romandie.com avec(©AFP / (15 septembre 2018 12h02)

Sanctions américaines: réunion le 10 janvier à Vienne sur le nucléaire iranien

décembre 24, 2016

     

BRUXELLES (awp/afp) – Une commission conjointe chargée de superviser l’application de l’accord nucléaire entre l’Iran et les grandes puissances va se réunir à Vienne le 10 janvier à la demande de Téhéran, qui dénonce le renouvellement des sanctions américaines, a annoncé samedi l’Union européenne.

La chef de la diplomatie de l’Union Européenne, Federica Mogherini, a fixé la date de cette réunion. Elle est chargée des contacts entre l’Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), signataires de l’accord sur le nucléaire.

Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif lui avait officiellement demandé dans une lettre la tenue d’une réunion de la « commission conjointe » à cause du renouvellement des sanctions américaines, dénoncé par l’Iran comme une « violation » de l’accord nucléaire conclu en juillet 2015.

« La réunion passera en revue l’application de l’accord (sur le nucléaire) et discutera des questions posées dans la lettre adressée par le ministre des Affaires étrangères Zarif à Mme Mogherini le 16 décembre », a indiqué un communiqué de l’UE.

Elle se tiendra dix jours avant l’investiture du président américain élu Donald Trump, qui avait promis pendant sa campagne de « déchirer » cet accord qui vise à empêcher la République islamique de se doter de la bombe nucléaire.

Début décembre, le Congrès américain a renouvelé pour dix ans l’Iran Sanction Act (ISA). Le président sortant Barack Obama, très impliqué dans la conclusion de l’accord sur le nucléaire, a autorisé cette prolongation mais s’est abstenu de signer la loi.

Entré en vigueur en janvier 2016, cet accord a permis la levée d’une partie des sanctions internationales contre la République islamique. Mais Téhéran, qui a respecté selon les Nations unies tous ses engagements pour limiter son programme nucléaire, accuse les Etats-Unis d’empêcher une normalisation de ses relations économiques notamment bancaires avec le reste du monde.

Les Etats-Unis ont suspendu les sanctions anti-iraniennes liées au nucléaire, mais en imposent d’autres liées au non-respect des droits de l’Homme par Téhéran, à son soutien au « terrorisme » au Moyen-Orient et à son programme de missiles balistiques.

Les sanctions américaines pénalisent le secteur bancaire iranien ainsi que les industries de l’énergie et de la défense. De ce fait, les retombées économiques de l’accord nucléaire ont été beaucoup moins prometteuses qu’espéré par l’Iran.

L’accord nucléaire prévoit que l’Iran ou l’un des pays du groupe 5+1 puisse demander la réunion d’une « commission conjointe » pour examiner une éventuelle violation de cet accord.

M. Zarif pourrait souligner au cours de la réunion que, même si des centaines de compagnies européennes sont impatientes de reprendre le commerce avec l’Iran, les banques hésitent à travailler avec l’Iran en raison des sanctions américaines.

Romandie.com avec(AWP / 24.12.2016 13h10)

Autriche: Arrestation à Vienne de l’oligarque ukrainien Dmytro Firtach

mars 13, 2014

VIENNE – L’oligarque ukrainien Dmytro Firtach, proche du clan du président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch, a été arrêté dans la nuit de mercredi à jeudi à Vienne, a annoncé jeudi l’agence de presse autrichienne APA.

La police criminelle autrichienne a indiqué de son côté l’arrestation sans heurts du citoyen ukrainien Dmytro F. (48 ans) dans le cadre d’une enquête du FBI, la police fédérale américaine.

La personne arrêtée est soupçonnée d’activité de corruption et de formation d’une organisation criminelle, selon la police autrichienne, qui précise que la justice autrichienne agit être intervenue suite à une enquête de plusieurs années du FBI américain et un mandat d’arrêt d’un tribunal américain.

Dmytro Firtach a été placé en détention dans une prison à l’ouest de la capitale autrichienne.

Le milliardaire ukrainien, proche du pouvoir ukrainien de Viktor Ianoukovitch, avait pris ses distances avec celui-ci au début du mouvement de contestation à Kiev en décembre 2013.

La chaine de télévision Inter, qu’il détient, avait décidé de donner la parole aux manifestants du Maïdan, du jamais vu dans le pays.

Les oligarques ukrainiens proches de Viktor Ianoukovitch ont été la cible de sanctions décidées par l’Union européenne, gelant pour fraude les avoirs de M. Ianoukovitch, de l’ex-Premier ministre Mykola Azarov et de seize anciens ministres, hommes d’affaires et de responsables des forces de l’ordre ukrainiens.

Romandie.com avec(©AFP / 13 mars 2014 13h49)

Le président bolivien veut fermer l’ambassade des Etats-Unis

juillet 5, 2013

Le président bolivien Evo Morales, qui s’est vu refuser le survol de pays européens, envisage « la fermeture, si nécessaire » de l’ambassade des Etats-Unis à La Paz. Selon lui, Washington a fait pression sur les pays européens à la suite de rumeurs sur la présence d’Edward Snowden avec lui.

« Nous allons étudier, si cela s’avérait nécessaire, la fermeture de l’ambassade des Etats-Unis en Bolivie. Nous n’avons pas besoin d’une ambassade des Etats-Unis », a affirmé M. Morales à Cochabamba où sont réunis les alliés traditionnels de la Bolivie dans la région pour apporter leur soutien au président bolivien au lendemain d’un retour de Russie émaillé d’incidents.

« Ma main ne tremblerait pas pour fermer l’ambassade des Etats-Unis, nous avons notre dignité, notre souveraineté, sans les Etats-Unis, nous nous sentons mieux politiquement, démocratiquement », a déclaré M. Morales.

Ambassadeur déjà expulsé

En 2008, le président bolivien avait déjà expulsé l’ambassadeur des Etats-Unis en Bolivie, puis, au début 2009, la principale agence antidrogue américaine (DEA), au motif qu’ils s’immiscaient dans la vie politique bolivienne. Un chargé d’affaires occupe actuellement les fonctions d’ambassadeur des Etats-Unis à La Paz.

Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a assuré à Cochabamba que la CIA avait ordonné mardi la fermeture de l’espace aérien européen à l’avion du président Morales. Il a affirmé avoir eu au téléphone « un ministre d’un de ces gouvernements européens » qu’il n’a pas identifié.

Snowden toujours à Moscou

Edward Snowden, l’ancien consultant de la National Security Agency (NSA), recherché par les Etats-Unis pour ses révélations sur l’ampleur des programmes de surveillance et d’espionnage des services américains, ne se trouvait pas dans l’avion présidentiel.

Mais l’appareil, qui ramenait le président bolivien d’un sommet sur l’énergie à Moscou, a dû se détourner sur l’aéroport de Vienne où Morales a passé la nuit de mardi à mercredi.

Organisé dans l’urgence à Cochabamba, le sommet de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR) vise tout à la fois les Etats européens concernés (France, Portugal, Italie et Espagne) et les Etats-Unis, soupçonnés d’avoir fait pression, redoutant que M. Snowden ne quitte la zone de transit de l’aéroport de Moscou Cheremetievo, où il se trouve depuis le 23 juin.

Romandie.com

Morales à Vienne, sans Snowden, indignation en Amérique latine

juillet 2, 2013

LA PAZ – Le président bolivien Evo Morales a atterri mardi soir à l’aéroport de Vienne venant de Moscou mais sans Edward Snowden, selon les autorités autrichiennes confirmant des informations de La Paz, tandis que l’indignation monte en Amérique latine après le refus de pays européens du survol de leur espace aérien.

Evo Morales est arrivé à Vienne où il devait passer la nuit dans un hôtel de la capitale autrichienne, avant de repartir pour La Paz mercredi, a précisé un porte-parole du ministère des affaires étrangères.

La Bolivie affirme que les pays européens avaient refusé leur espace aérien à leur président en soupçonnant que l’analyste américain en fuite Edward Snowden se trouvait à bord de l’avion présidentiel, ce qui a été démenti par La Paz.

Toutefois la France, suivie du Portugal, a donné son feu vert pour que l’avion du président bolivien puisse finalement survoler son territoire, après avoir suspendu initialement son autorisation de survol, a déclaré depuis l’Autriche le ministre bolivien de la Défense, Ruben Saavedra.

Le ministre bolivien des Affaires étrangères, David Choquehuanca a critiqué lors d’une conférence de presse à La Paz les rumeurs infondées sur la présence de M. Snowden dans cet avion, nous ne savons pas qui a inventé cet énorme mensonge, a-t-il ajouté.

Nous voulons exprimer notre mécontentement, car la vie du Président a été mise en danger, a déclaré M. Choquehuanca.

Il a ajouté que des explications seraient exigées à Lisbonne et Paris et que les lois du trafic aérien avaient été violées.

Cette interdiction fait suite, selon le ministre, à une rumeur qui a couru, selon laquelle l’analyste américain Snowden, recherché par les Etats-Unis pour ses révélations fracassantes sur le programme d’espionnage américain, se trouvait à bord de l’avion présidentiel.

Les péripéties du président Morales ont indigné ses alliés dans la région.

C’est un attentat contre la vie du président Morales, a déclaré le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Elias Jaua, dont le pays est l’un des principaux alliés de la Bolivie.

En déplacement à Minsk, en Biélorussie, où il accompagne le président Nicolas Maduro en visite officielle, le ministre a également fustigé sur la chaîne publique vénézuélienne VTV une agression grossière, brutale, impropre et non civilisée de la part de gouvernements d’Europe et des Etats-Unis qui mettent en danger la vie d’un président.

Le ministre des Affaires étrangères de l’Equateur, Ricardo Patiño, pays où le jeune Américain a également envisagé de se réfugier, a estimé que cela semble une terrible offense au président Morales, lors d’une conférence de presse à Quito.

Il n’est pas possible qu’ils aient osé refuser à un président sud-américain le passage par leur espace aérien (parce qu’ils) suspectaient que dans l’avion du président Morales pouvait se trouver M. Snowden. Ca me semble une énorme offense, pour le moins, a ajouté le ministre, évoquant la paranoïa de certains pays après les révélations de l’ancien consultant pour le renseignement américain.

A La Paz, quelques dizaines de personnes ont manifesté mardi soir devant l’ambassade de France pour protester contre le refus initial de Paris d’ouvrir son espace aérien au président Morales.

Vive la Bolivie, vive le président Evo ont crié les manifestants, agitant des drapeaux boliviens.

Par ailleurs des communautés indigènes proches de Morales ont annoncé de prochaines manifestations devant les ambassades des Etats-Unis, de France, du Portugal et d’Italie, taxées d’hostilité envers la Bolivie.

M. Morales a dû subir ce contre-temps alors qu’il revenait en Bolivie dans l’avion présidentiel, en provenance de Moscou où il avait participé à une réunion des pays producteurs de gaz naturel.

La Bolivie est l’un des 21 pays à qui Edward Snowden a demandé l’asile politique.

Romandie.com(©AFP / 03 juillet 2013 05h21)

Le corps de l’ancien ministre libyen du pétrole Choukri Ghanem retrouvé dans le Danube

avril 29, 2012

Le corps de l’ancien ministre libyen du pétrole et proche du dictateur déchu depuis décédé Mouammar Kadhafi, Choukri Ghanem, mort dimanche à Vienne où il s’était exilé, a été retrouvé dans le Danube, a annoncé la police.

Le cadavre de cet homme de 69 ans a été découvert dans le fleuve en début de matinée, selon un communiqué de la police.

L’agence de presse autrichienne APA citant un expert de l’islam, Amer al-Bayati, qui lui-même se référait à la famille du défunt, avait dans un premier temps indiqué qu’il avait été retrouvé mort dans son appartement, apparemment victime d’une crise cardiaque.

Aucun signe de violence n’a été relevé sur le corps, a indiqué un porte-parole de la police viennoise, Roman Hahslinger. « Il est possible qu’il ait été pris d’un malaise et qu’il soit tombé à l’eau », a-t-il dit.

Une autopsie va être réalisée pour déterminer les causes du décès.

L’ancien proche de Mouammar Kadhafi avait rompu avec le dictateur en mai 2011 et s’était installé à Vienne, une ville qu’il connaissait bien pour y avoir très souvent résidé pour les réunions de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont le siège est dans la capitale autrichienne.

Choukri Ghanem avait été le chef du gouvernement de 2003 à 2006 et ministre du pétrole, ainsi que président de la société d’état pétrolière, de 2006 à 2011.

Selon la famille, citée par Amer Al-Bayati, les obsèques pourraient avoir lieu en Libye.

Jeuneafrique.com avec AFP