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Décès de Michel Viala écrivain, comédien et dramaturge genevois

août 23, 2013

L’homme de théâtre genevois Michel Viala est décédé jeudi à l’âge de 80 ans des suites d’un cancer dans sa maison de retraite à Céligny (GE). Tour à tour comédien, metteur en scène, écrivain, poète et peintre, Michel Viala a marqué le théâtre romand de son empreinte.

« C’était un écorché vif qui a toujours eu une admirable discipline pour écrire et travailler au théâtre », a indiqué vendredi à l’ats le metteur en scène François Rochaix qui collaborait avec Michel Viala depuis près de 50 ans. Il évoque un homme curieux de tout, « une éponge géniale », qui a continué à écrire jusqu’à la fin.

Michel Viala, de son vrai nom Claude Michel Tissot, est né à Genève le 17 mai 1933. Il a suivi les cours des Beaux-Arts tout en se formant sur le tas à de nombreux métiers des coulisses. « Il faisait même les décors », souligne son ami François Rochaix.

Il a débuté au Théâtre de Poche comme comédien dans les années 50, selon le « Dictionnaire du théâtre en Suisse ». Cet anarchiste part ensuite bourlinguer en Afrique et en Asie. Il rentre à Genève au milieu des années 60 où il écrit et met en scène. Ses textes, dont « Le Blé », « La Machine » et « La Pierre », sont joués en Suisse romande, puis à l’étranger.

Censuré

Très critique, Michel Viala s’en prend à la Suisse dans « La Clinique du docteur Helveticus ». Son oeuvre est alors censurée. L’homme de théâtre se distingue aussi au cinéma: le film « L’Invitation », réalisé sur la base de son scénario par Claude Goretta, décroche en 1973 le prix du jury du Festival de Cannes.

Il écrit beaucoup pour la télévision, dont la série « La vierge noire » qui raconte le destin d’une Africaine qui débarque dans la campagne pour épouser un Suisse.

Cabossé par la vie, Michel Viala a aussi vécu plusieurs fois dans la rue. « C’était par choix », explique son ami François Rochaix. Mais à chaque fois il a continué à écrire: c’était un besoin vital. Il avait deux filles, un fils et des petits-enfants.

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La plus haute statue de Jean Paul II au monde inaugurée

avril 13, 2013

La plus haute statue du pape polonais Jean Paul II au monde a été inaugurée samedi à Czestochowa, au sud de la Pologne. Cette ville est un grand lieu de pèlerinages des catholiques qui s’y rendent pour prier devant le tableau de la vierge noire.

« La statue pèse dix tonnes et mesure 13,8 mètres de haut. Elle est plus grande que celle au Chili, qui mesure douze mètres », explique Leszek Lyson, auteur du projet et propriétaire d’un parc de loisirs en banlieue de Czestochowa. Lors de la cérémonie, la statue a été bénie par l’archevêque de Czestochowa, Mgr Waclaw Depo.

Paradoxe de l’histoire, la plus haute statue du pape polonais s’érige dans un parc de miniature où sont représentées des reproductions d’architecture sacrale, notamment les sanctuaires de Lourdes, de Fatima et de Saint-Jacques de Compostelle.

« Au sens propre, c’est effectivement la statue de Jean Paul II la plus élevée au monde, mais en fait le pape s’est déjà édifié lui-même durant tout son pontificat un très grand monument », ajoute M. Lyson.

Pour lui et sa famille, qui avait eu l’occasion de rencontrer Karol Wojtyla dans les années 1960, bien avant qu’il ne devienne le souverain pontife, ce pape polonais défunt est la plus grande autorité morale.

« Je me suis toujours laissé guider dans ma vie privée par l’enseignement de Jean Paul II. Il a été et il reste très important pour moi », explique cet homme de 54 ans. « C’est aussi à lui que je dois la vie d’un de mes fils qui a failli mourir noyé et qui, je le crois profondément, a été sauvé grâce à Jean Paul II », ajoute-t-il.

Depuis sa mort en 2005, Jean Paul II est entouré d’un culte populaire par les catholiques en Pologne qui attendent avec impatience sa canonisation. En 2011, la plus haute statue du Christ au monde, plus haute que le Christ de Rio de Janeiro, a été érigée à Swiebodzin, dans l’ouest de la Pologne à proximité d’une autoroute.

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