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Congo-Makoua: six villageois qui ont dépouillé deux accidentés sur la RN2 ne bandent plus

janvier 19, 2023
 Makoua: six villageois qui ont dépouillé deux accidentés sur la RN2 ne bandent plus

Sur la route nationale 2 peu après Makoua à destination de la Sangha, six hommes d’un village n’ont plus d’érection et la cause serait selon plusieurs féticheurs deux accidentés qu’ils ont dépouillé au lieu de secourir. Deux hommes en provenance de Ouesso, à bord d’un véhicule qui a fait une sortie de route peu avant Makoua n’ont dû leur salut que grâce à un bus de voyageurs qui s’est arrêté pour les porter secours. Dans leur détresse, ils ont été dépouillé de leurs biens par six villageois, lesquels souffrent aujourd’hui d’un problème d’érection.

C’est la mode au Congo où les anti valeurs semblent prendre place chez les humains. Ils n’hésitent plus à dépouiller les personnes victimes d’un accident de circulation sur les routes congolaises. On voit souvent comment les riverains se jettent sur les produits que transportent des véhicules accidentés. Au lieu de porter secours au chauffeur, on vole les casiers de bière ou d’autres marchandises.

Un véhicule en provenance de Ouesso et à destination de Gamboma avec à son bord deux personnes, a été victime d’un accident après avoir percuté violemment un animal. Les deux occupants se sont retrouvés coincés dans le véhicule appelant à l’aide. Six villageois se sont précipités sur le lieu de l’accident et au lieu de porter secours aux victimes, ils les ont dépouillé de tous leurs biens. C’est un bus qui s’est arrêté pour les secourir.

Depuis, ces six villageois éprouvent des difficultés à avoir une érection et tous les féticheurs, guérisseurs consultés leurs demandent d’aller s’excuser auprès de leurs victimes qui vivent à Gamboma.

Avec Le Congolais.fr

Congo-P/Noire: Cocufié par un villageois, il fait trois jours sans manger à cause des soucis

août 5, 2022
 P/Noire: Cocufié par un villageois, il fait trois jours sans manger à cause des soucis

Tous ses amis ne cessent de se moquer de lui. Personne ne réalise comment un villageois, arrivé fraîchement de Sibiti a pu lui faire la main noire. Tom K, ce jeune du quartier Raffinerie, qui était tellement sûr de lui a du mal à avaler cette pilule amère et a fait trois jours sans avoir appétit à cause de cette déception amoureuse. « Je pouvais comprendre qu’un gars de MvouMvou ou Mawata me ravissent la go, mais pas un villageois » se plaint le pauvre cocu.

Tellement qu’il est amoureux, il a voulu donner une autre chance à sa go, mais ses amis et proches se sont opposés et ont chassé la fille, venue le rendre visite. Tom K, est un jeune laskar ou Wesh Wesh dont les parents ont des moyens financiers importants.

Depuis des mois, il sortait avec une fille de Siafoumou, très belle et lycéenne dans une grande école privée de la ville. Une relation qui suscitait de l’admiration de son entourage, la fille étant d’une attention et tendresse grandiose.

Dans la même ruelle de Tom K, un jeune villageois arrivé fraîchement de Sibiti a mis ses yeux sur sa go et a commencé à la déranger à toutes ses visites jusqu’à obtenir son numéro de téléphone. Tout s’est tellement vite passé que la propre fille ne comprend pas comment elle s’est retrouvée dans le lit du villageois.

D’aucuns accusent le villageois d’avoir usé le « Mfimfi », mais d’autres rappellent que la fille est légère. C’est un ami de Tom K, qui a surpris le villageois et la fille sortant d’un hôtel vers Faubourg. Tom K a fait un jeûne de trois jours à cause d’une déception amoureuse.

Avec Le Congolais.fr

Nigeria: sept villageois et trois soldats tués par des hommes armés

mars 17, 2021

Au moins dix personnes, dont trois militaires, ont été tuées mardi dans une attaque perpétrée par des hommes armés dans un village de l’État de Zamfara, dans le nord-ouest du Nigeria, ont indiqué mercredi 17 mars des habitants à l’AFP.

Les assaillants sont arrivés à moto et ont envahi le village de Kabasa, ouvrant le feu sur ses habitants. «Les bandits ont tué sept personnes dans le village», a déclaré Saminu Usman, habitant de Kabasa. Des soldats stationnés dans la localité voisine de Magami ont été déployés dans le village pour les affronter. «Trois soldats ont été tués dans ce combat avec les bandits», a ajouté Saminu Usman. Ce bilan a été confirmé à l’AFP par un deuxième habitant, Bube Badamasi.

Les autorités locales ont confirmé à l’AFP l’attaque, déplorant la perte de vies humaines, mais sans donner le nombre exact de victimes.

«Bandits»

Depuis une dizaine d’années, des groupes criminels, appelés «bandits» par les autorités, terrorisent les populations du nord-ouest et du centre du Nigeria. Ils attaquent des villages, volent du bétail et enlèvent sur les routes des personnalités locales ou des voyageurs contre rançon. Ils rayonnent depuis des camps situés dans la forêt de Rugu qui s’étend sur les États de Zamfara, Katsina, Kaduna ainsi que sur des parties du Niger. L’armée nigériane s’est déployée dans la région en 2016 et un accord de paix avec certains de ces hommes armés a été signé en 2019 mais les exactions se sont poursuivies.

Ces derniers mois, ces gangs – qui agissent a priori pour l’appât du gain et sans raison idéologique – ont multiplié les attaques visant des écoles, provoquant l’émoi dans le monde entier. Fin février, ils avaient enlevé 279 adolescentes dans leur école située dans l’État de Zamfara, avant de les libérer quatre jours plus tard. Jeudi encore, des hommes armés ont pris d’assaut un établissement scolaire, dans l’État de Kaduna, kidnappant 39 étudiants. Une opération militaire est toujours en cours pour les secourir.

Par Le Figaro avec AFP

Au moins 14 villageois tués par Boko Haram dans l’ouest du Tchad

décembre 18, 2019

 

Au moins 14 personnes ont été tuées mardi dans l’ouest du Tchad par des membres du groupe djihadiste nigérian Boko Haram qui ont attaqué un village de pêcheurs au bord du lac Tchad, ont annoncé ce mercredi le préfet et le gouverneur de la région.

Cette vaste étendue d’eau et de marécages est truffée d’îlots servant de repaires et de camps d’entraînement à Boko Haram qui multiplie attaques meurtrières et enlèvements dans les quatre pays riverains: Tchad, Niger, Nigeria et Cameroun. «Hier, des personnes sont venues attaquer des pêcheurs non loin du village de Kaiga, il y a eu 14 morts, 5 blessés et 13 personnes portées disparues, dont on ne sait pas si elles ont été enlevées par les assaillants», a expliqué au téléphone Imouya Souabebe, le préfet du département de Kaya, où se situe Kaiga.

Kaiga est situé à une soixantaine de km de la frontière nigériane. «Nous savons que ce sont toujours les éléments de Boko Haram qui écument cette zone, ils sont donc à l’origine de cette attaque», a ajouté le préfet. «Les assaillants sont venus en petit groupe dans un premier temps avant d’être renforcés pour attaquer les pêcheurs dans une zone appelée  »zone rouge », difficile d’accès», a-t-il précisé. «Des pêcheurs ont été attaqués hier dans une zone rouge où la pêche est interdite», a confirmé à le gouverneur de la Région du Lac, Noki Charfadine, qui parle, lui, d’au moins neuf morts

Par Le Figaro.fr avec AFP

Tchad: cinq villageois tués par Boko Haram dans l’Ouest

novembre 18, 2019

 

Cinq villageois ont été tués par Boko Haram dans l’Ouest du Tchad, où le groupe djihadiste multiplie les attaques meurtrières, a affirmé lundi à l’AFP le secrétaire général du département.

«Deux ont été égorgés et trois abattus par balle», a précisé Sadick Khatir, secrétaire général du département du Lac. Leurs corps ont été retrouvés samedi, mais l’attaque aurait eu lieu plus tôt dans la semaine, selon une source à la préfecture locale, s’exprimant sous couvert d’anonymat. «Les villageois sont sortis des zones protégées par l’armée», a ajouté cette source. Autour du lac Tchad, où Boko Haram entretient des camps d’entraînement, les attaques attribuées au groupe terroriste se multiplient depuis juin 2018, aussi bien au Tchad qu’au Niger, au Nigeria et au Cameroun.

Au Tchad, début septembre, Boko Haram avait tué sept personnes en une semaine, quatre civils et trois militaires, dans cette région. Le 14 août, une kamikaze de Boko Haram selon l’armée, avait tué six personnes en faisant exploser sa veste piégée dans la cour d’un chef traditionnel de la province. Depuis 2015, les pays de la région luttent contre ces djihadistes au sein de la Force multinationale mixte (FMM), une coalition militaire régionale engagée autour du lac Tchad avec l’aide de comités de vigilance composés d’habitants

Par Le Figaro.fr avec AFP

Boko Haram a exécuté publiquement huit villageois qui s’opposaient à l’application rigoriste de l’islam dans le nord-est du Nigeria

juillet 11, 2017

Plus de 2,1 millions de personnes ont fui Boko Haram, comme cet enfant du camp de déplacés Bakassi, dans le nord-est du Nigeria, le 7 juillet 2017 / © AFP / STEFAN HEUNIS

Boko Haram a exécuté publiquement huit villageois qui s’opposaient à l’application rigoriste de l’islam dans le nord-est du Nigeria, selon une vidéo très violente visionnée par l’AFP.

Les victimes, les yeux bandés, sont allongées face vers le sol lorsqu’elles sont abattues à bout portant par quatre hommes armés et masqués. Les images montrent une foule qui exulte en assistant à cette scène.

Juste avant l’exécution, un homme portant un turban blanc affirme à la foule que les villageois condamnés sont des « apostats (qui) ont abandonné l’islam ».

« Ces personnes ne sont pas différentes des miliciens qui nous combattent, des espions et des soldats nigérians », poursuit l’homme non identifié en haoussa, une des langues les plus parlées dans le nord du Nigeria et dans la région du lac Tchad.

Les villageois ont défié la « police de la charia » – les membres de Boko Haram qui assurent l’application d’une interprétation stricte de la loi islamique – et ont menacés de se battre, affirme l’homme au turban, avertissant que quiconque osant défier les jihadistes connaitrait un sort semblable.

Aucun indice ne permet de savoir quand ni où ces images insoutenables ont été tournées, mais la végétation luxuriante semble indiquer que c’était durant la saison des pluies en cours.

La vidéo montre d’autres violentes punitions dont une lapidation à mort pour adultère, une décapitation pour trafic de drogue, des amputations pour vol et une flagellation pour consommation d’alcool.

Le message de Boko Haram semble être conçu pour contredire les revendications de l’armée nigériane selon laquelle les jihadistes sont sur le point d’être vaincus.

Le groupe, qui a prêté allégeance à l’État islamique, avait annoncé la création d’un califat à l’apogée de sa puissance en août 2014, après s’être emparé de larges pans de territoires dans le nord-est du Nigeria.

En octobre 2014, une vidéo similaire montrait un homme condamné à mort pour adultère, une amputation pour vol et un couple fouetté pour avoir eu des relations sexuelles hors mariage.

Une autre vidéo diffusée le même mois affirmait montrer la décapitation d’un pilote de l’armée de l’air capturé après que son avion de combat ait été abattu.

Depuis le début de 2015, des opérations de contre-insurrection impliquant des troupes du Nigeria et de ses voisins (Cameroun, Tchad, Niger) ont largement affaibli le groupe jihadiste, mais le groupe reste actif, multipliant les attentat-suicides et les attaques contre les populations civiles et les positions de l’armée.

Romandie.com avec(©AFP / 11 juillet 2017 16h35)                

Cameroun: au moins 6 villageois tués, plus de 50 enlevés par des islamistes présumés

août 5, 2015

Yaoundé – Au moins six villageois ont été tués et plus de 50 enlevés dans la nuit de lundi à mardi dans l’Extrême-nord du Cameroun par de présumés islamistes nigérians de Boko Haram, selon des sources concordantes.

Boko Haram a attaqué le village de Tchakamari vers 1 heure dans la nuit de lundi à mardi, tuant au moins six personnes et enlevant 50 personnes, a affirmé à l’AFP un soldat envoyé sur place après l’attaque.

Lorsque nous sommes arrivés dans ce village vers 3 heures du matin, nous avons trouvé 6 corps des membres du comité de vigilance, a ajouté le soldat, précisant que la localité de Tchakamari se trouvait à environ 2 km de la frontière nigériane.

Les villageois ont dit que plus de 50 personnes ont été enlevées par les terroristes de Boko Haram, a-t-il poursuivi.

Mais, selon un membre du comité de vigilance d’un village voisin, le bilan serait de huit morts et 135 personnes enlevées.

Les gens de Boko Haram ont attaqué nos voisins du village de Tchakamari dans la nuit de lundi à mardi. Ils ont tué 8 personnes, deux femmes et six hommes. Les hommes étaient des membres du comité de vigilance de Tchakamari, a-t-il affirmé à l’AFP, sous couvert d’anonymat.

Ils ont pris 135 personnes. Ce sont les habitants du village qui ont compté le nombre de personnes enlevées. Ils ont brûlé beaucoup de maisons, a-t-il ajouté.

Après une période d’accalmie, le groupe islamiste nigérian Boko Haram a repris depuis plusieurs semaines ses attaques dans la région frontalière de l’Extrême-nord camerounais, en menant notamment des attentats-suicides.

Romandie.com avec(©AFP / 05 août 2015 14h59)

Procès Ruto: un premier témoin raconte un massacre dans une église

septembre 17, 2013

Uruto

Procès Ruto: un premier témoin raconte un massacre dans une église © AFP

Le premier témoin de l’accusation dans le procès du vice-président kényan William Ruto a commencé sa déposition mardi, racontant devant la Cour pénale internationale comment une église où elle s’était réfugiée avec d’autres villageois avait été incendiée.

« J’ai essayé de m’échapper, je portais mon petit enfant Myriam sur le dos », a-t-elle raconté. « L’église a été incendiée » par des Kalenjins, l’ethnie de William Ruto, a ajouté la femme, avant de s’effondrer en larmes.

William Ruto est accusé d’avoir pris la tête d’une organisation criminelle en vue d’évincer de la vallée du Rift les partisans du parti opposé au sien à la présidentielle de 2007. Il est le premier haut dirigeant en fonction à comparaître devant la CPI.

L’identité du témoin n’a pas été dévoilée. Cachée à la vue de la galerie du public par des rideaux, elle a été identifiée en tant que « témoin P0536 ».

Dans la retransmission vidéo de l’audience, son visage était flouté et sa voix modifiée. Le Kenya assure coopérer avec la CPI mais les accusations selon lesquelles Nairobi tente d’influencer les témoins sont nombreuses.

« Des milliers de personnes sont arrivées sur le village, ils chantaient », a raconté le témoin, évoquant le Jour de l’An 2008 : « ils étaient vêtus de kaki et leurs visages étaient peints à l’argile blanc, ils portaient des bâtons, des machettes et des haches ».

Effrayés, femmes et enfants du village de Kambiaa, dans la région d’Eldoret, se sont réfugiés dans l’église, prise d’assaut puis barricadée par les assaillants.

« Je pouvais voir par la fenêtre », a raconté le témoin, assurant avoir reconnu parmi ses agresseurs un candidat local du parti de William Ruto, le Mouvement démocratique orange (ODM).

Prénommé Steven, cet homme transportait un jerrycan bleu, a également assuré la femme, avant de répéter : « l’église a pris feu ».

Selon l’accusation, entre 17 et 35 personnes ont été brulées vives dans l’église où les victimes, de l’ehtnie kikuyu, avaient été enfermées.

Le vice-président Ruto, vêtu d’une chemise bleu clair et d’une cravate jaune, a écouté la déposition attentivement, prenant parfois des notes.

Le procureur de la CPI poursuit des membres des deux camps qui se sont affrontés lors des heurts politico-ethniques qui ont fait au moins 1. 000 morts et plus de 600. 000 déplacés après la réélection contestée du président Mwai Kibaki fin décembre 2007: le Parti pour l’unité nationale (PNU) de M. Kibaki et l’ODM de M. Ruto.

Le vice-président et son co-accusé, le journaliste Joshua arap Sang, doivent répondre de trois crimes contre l’humanité : meurtres, persécutions et déportations. Ils plaident non-coupable.

Le procès du président du Kenya, Uhuru Kenyatta, doit débuter à La Haye le 12 novembre. Il est également accusé de crimes contre l’humanité dans les mêmes violences.

Jeuneafrique.com

Kenya : au moins 39 morts dans de nouvelles violences tribales dans le sud-est

décembre 22, 2012

Trente-neuf personnes ont été tuées et des dizaines très grièvement blessées vendredi à l’aube dans l’attaque d’un village de la région de la rivière Tana, dans le sud-est du Kenya, où des tueries tribales avaient déjà fait plus de 100 morts en août et septembre.

« Je peux confirmer que 39 personnes ont été tuées ce (vendredi) matin, au cours d’affrontements tribaux entre Orma et Pokomo », deux communautés traditionnellement rivales, installées le long de la rivière Tana, une région rurale et isolée, a déclaré à la presse le chef de la police dans la province de la Côte, Aggrey Adoli. « Sur ces 39, treize sont des enfants, six des femmes et onze des hommes tous de la communauté orma. Les neuf autres sont des miliciens pokomo », a-t-il ajouté.

Entre mi-août et mi-septembre, plus de 100 personnes avaient été tuées au cours d’un cycle de violences aux contours flous, succession d’attaques de villages et d’opérations de représailles entre Orma – essentiellement des éleveurs – et Pokomo – majoritairement des agriculteurs. Selon Antony Kamitu, chef des GSU (forces spéciales de la police) dans la zone, où elles sont déployées depuis mi-septembre, le village de Kipao a été attaqué vendredi vers 03H00 du matin (00H00 GMT).

Kipao, village orma selon un policier sur le terrain, est situé dans la zone reculée de Tarassa, à environ 400 km au sud-est de Nairobi. Une zone où, mi-août, au moins 52 villageois orma avaient été tués à coups de machettes ou brûlés vifs par des Pokomo qui avaient attaqué plusieurs hameaux.

Rivalités ancestrales et approche des élections

Les responsables de la police n’ont pas expliqué dans l’immédiat ce qui a déclenché l’attaque de vendredi. Si le climat restait explosif dans la région, le calme était revenu depuis la mi-septembre avec le déploiement d’un millier d’hommes des GSU, qui seul avait permis de rétablir l’ordre alors que la police locale était débordée et incapable de mettre fin aux violences.

Selon un policier présent sur le terrain, les tensions entre les communautés orma et pokomo avaient ressurgi ces derniers jours sur fond d’opération de désarmement consécutive aux tueries de l’été. « Il y a eu des tensions ces deux derniers jours, à propos d’un ordre fait aux communautés de rendre leurs armes, certains avaient le sentiment que le gouvernement était plus tolérant d’un côté » que de l’autre, a expliqué ce policier à l’AFP.

Les rivalités sont ancestrales et parfois sanglantes autour des pâturages ou des points d’eau entre Orma et Pokomo. Mais les observateurs et les habitants de la région estiment que les violences de l’été, inédites par leur ampleur et leur intensité, n’avaient rien à voir avec les anciens différends. Des témoins avaient fait état d’attaques de villages méthodiquement organisées, menés par des miliciens entraînés, pour certains étrangers à la région et visant femmes et enfants.

Les raisons exactes des violences de l’été restent peu claires, mais pourraient s’expliquer, selon certains observateurs, par l’approche des élections générales de 2013, le redécoupage électoral et la démographie ayant modifié les rapports de force politico-ethniques dans la zone.

Le 4 mars, outre un successeur au chef de l’Etat Mwai Kibaki – qui ne se représente pas – et de nouveaux députés, les Kényans éliront pour la première fois des sénateurs, des gouverneurs et certains responsables locaux. Un vice-ministre kényan, député de la région, avait été inculpé en septembre d’incitation à ces violences et limogé. Selon la Croix-Rouge kényane, plus de 30 personnes ont été très grièvement blessées dans l’attaque de vendredi et plus de 45 maisons ont été incendiées.

Jeuneafrique.com avec AFP