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France: En ville ou à la campagne, l’étonnant succès de la collecte nationale d’armes non déclarées

novembre 29, 2022
En ville ou a la campagne, l'etonnant succes de la collecte nationale d'armes non declarees
En ville ou à la campagne, l’étonnant succès de la collecte nationale d’armes non déclarées© AFP/Valentine CHAPUIS

« Cette opération, c’est idéal »: dans son appartement parisien, Nicolas a posé en évidence sur la table du salon un vieux pistolet de la Seconde guerre mondiale retrouvé au fond d’un placard, que la police est venue chercher après un simple coup de fil.

Sa grand-mère avait découvert l’arme, rouillée et manifestement inutilisable, « en creusant un trou dans son jardin des Landes (sud-ouest) il y a une dizaine ou une quinzaine d’années », raconte Nicolas, 36 ans, qui souhaite conserver l’anonymat.

Elle n’en avait jamais reparlé et c’est en rangeant ses affaires après son décès, il y a quelques mois, que Nicolas était tombé dessus. Sans savoir quoi en faire.

L’opération nationale d’abandon – ou d’enregistrement – d’armes illégales, coordonnée par le ministère de l’Intérieur jusqu’au 2 décembre, est tombée à point nommée. Sans elle, se débarrasser du pistolet « n’aurait pas fait partie des priorités », reconnaît le jeune homme.

D’autant qu’à Paris ou dans sa petite couronne, pas besoin de se déplacer. Pour éviter que trop d’armes circulent en ville, ce sont les policiers qui le font. En l’occurrence, chez la défunte grand-mère de Nicolas, deux fonctionnaires de l’unité de police administrative (UPA) du commissariat du 20ème arrondissement.

Les vérifications d’usage faites, ils remettent au jeune homme un « formulaire simplifié d’abandon d’arme » puis repartent avec le pistolet. Il rejoindra une armoire sécurisée du commissariat avant d’être détruit.

« Cinq à six millions d’armes »

L’enjeu est de taille. En France, cinq millions de particuliers possèdent légalement des armes à feu mais il existerait « cinq à six millions d’armes non déclarées », explique Jean-Simon Merandat, chef du Service central des armes et explosifs (SCAE) du ministère de l’Intérieur.

Le plus souvent, ce sont des armes héritées. Entreposées « à la cave, dans le grenier ou un placard », elles sont « souvent non sécurisées », donc dangereuses et sources d’accidents domestiques.

« Le deuxième enjeu (de cette opération), ce sont les vols. Huit mille armes sont volées chaque année dans des cambriolages », reprend Jean-Simon Merandat, qui évoque aussi la lutte contre les violences intra-familiales.

Première en France, la campagne a surpris par son succès. Comme l’ avait été une campagne similaire ciblée en martinique en 2014.

Pour son premier jour, vendredi, la minuscule salle de la préfecture de police centralisant les appels parisiens résonnait du bruit ininterrompu des sonneries de téléphones, au point qu’une troisième opératrice a dû être ajoutée à la hâte.

Même constat en province. « C’est un succès auquel on ne s’attendait pas. On a doublé, puis triplé les effectifs », a assuré mardi le préfet délégué pour la défense et la sécurité dans le Rhône, Ivan Bouchier, durant un déplacement au commissariat central de Lyon.

Dans les locaux lyonnais, une quarantaine de personnes patientent, majoritairement des hommes âgés. Parmi eux Eric Jarillot, 62 ans, déjà venu samedi mais qui avait alors fait demi-tour: « Trop de monde ».

Il sort de son sac un antique fusil qui tient du mousquet… « Il doit dater au moins de la guerre de Sécession, je n’étais pas né la dernière fois qu’on a tiré avec, c’est sûr ! Il était dans la maison de campagne de mes beaux-parents », rigole-t-il.

« Raisons sentimentales »

Dans les zones rurales, la campagne est menée avec plus de souplesse: chacun peut se déplacer avec son arme, direction les commissariats ou un des 300 sites ouverts en France pour l’opération.

Au commissariat de Cahors (Lot), Julien Ilbert, vigneron de 42 ans, est venu déclarer son fusil de chasse. « Je le tiens de mon grand-père. Il me l’a offert, avec mon père, quand j’avais 16 ans. Jusqu’à présent, il était dans un angle de la maison à prendre la poussière. Je ne m’en sers pas mais voudrais le garder pour des raisons sentimentales », explique-t-il.

Jean Sablayrolles, un retraité de 74 ans, est lui resté quelques minutes dans le sas du commissariat avec un fusil de chasse dont il souhaitait se débarrasser, enroulé dans une couverture.

« Le fusil était à mon grand-père. Il n’a pas servi depuis 50 ans. Je l’ai récupéré lors d’un déménagement. Depuis, il m’encombrait plus qu’autre chose », déclare-t-il après avoir déposé l’arme.

Une centaine de kilomètres à l’est, au commissariat de Rodez (Aveyron), les fonctionnaires de police pensaient « récupérer beaucoup de vieux fusils » mais avaient, dès le premier jour de l’opération, « enregistré plusieurs armes de poing », selon Lilian Kinache, commandant en charge de la communication.

Lundi, Jean-Simon Mérandat avançait le chiffre de 21.000 armes abandonnées et 600.000 munitions récupérées après trois jours d’opération, auxquelles s’ajoutent plus de 6.000 armes mises en règle.

Par Le Point

Mélodie et frénésie des pluies

janvier 9, 2020

 

Présentes sous tous les toits

Dans leur mélodie et leur frénésie

Les pluies qui ont pris rendez-vous

Infligent une sévère sanction debout

 

Emportant sans pitié une crue de boue

Dans les parcelles et maisons partout

De certains quartiers de la ville inondée

Où les populations sont désemparées

 

Les pluies de ces derniers jours

Sont au réveil de mauvais bonjours

Que reçoivent les habitants fatigués

Abandonnés par des dirigeants usés

 

Bernard NKOUNKOU

 

Lourd bilan de canicule en Europe, le feu menace une ville au Portugal

août 7, 2018

Progression de feu à Monchique, dans le sud du Portugal, le 7 août 2018 / © AFP / CARLOS COSTA

Un feu de forêt visible depuis la station spatiale menaçait mardi une ville touristique du sud du Portugal, dans une péninsule ibérique durement touchée par la canicule.

– Portugal : mobilisation sans précédent –

Les bombardiers d’eau et une noria d’hélicoptères qui se ravitaillent dans les piscines luttent avec plus d’un millier d’hommes au sol contre un incendie qui s’approche dangereusement de la ville touristique de Monchique, dans les montagnes de l’Algarve, dans le sud du Portugal.

De nouveaux vents violents sont attendus qui risquent d’attiser le brasier.

Le sinistre, qui s’est déclaré vendredi, a fait 30 blessés, dont un grave, selon le dernier bilan de la protection civile.

Photo montrant un important panache de fumée près de Monchique (sud du Portugal), prise depuis la station spatiale internationale (ISS) par l’astronaute allemand Alexander Gerst. Photo fournie par l’Agence spatiale européenne (ESA) le 7 août 2018 / © EUROPEAN SPACE AGENCY/AFP / Alexander GERST

La fumée de l’incendie est visible sur une photo tweetée par l’astronaute allemand Alexander Gerst à bord de la Station spatiale internationale.

Dans la nuit de lundi à mardi, quelque 250 personnes ont été évacuées de villages voisins tandis que les flammes, qui ont déjà ravagé plus de 15.000 hectares de forêt, passaient à 500 mètres d’une caserne des pompiers.

Un millier de pompiers, une centaine de soldats, plus de 340 véhicules, 16 aéronefs sont engagées à Monchique, « des effectifs sans précédent dans ce genre d’opération », a souligné le ministre de l’Intérieur Eduardo Cabrito lors d’une conférence de presse.

Le Portugal est encore traumatisé par deux vagues d’incendies qui ont fait 114 morts l’année dernière et le pays avait tout fait pour éviter une répétition de cette tragédie.

Un hélicoptère lutte contre l’incendie à Pinet, dans l’est de l’Espagne, le 7 août 2018 / © AFP / JOSE JORDAN

– Neuf morts en Espagne –

Les pompiers sont aussi en première ligne en Espagne où un feu a déjà ravagé près de 1.500 hectares dans la région de Valence (est), obligeant à évacuer 2.500 personnes dans la nuit de lundi à mardi.

L’Espagne, comme le Portugal, a frôlé ce week-end son record absolu de température, quand le thermomètre a atteint 46,6 degrés à El Granado, une commune d’Andalousie proche du Portugal, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), basée à Genève.

Le bilan de la canicule en Espagne s’est alourdi à neuf morts en une semaine, ont annoncé mardi les autorités, après l’autopsie du corps d’un sexagénaire ayant succombé aux fortes chaleurs dans le sud-ouest.

Des touristes se rafraîchissent dans une fontaine devant la Pyramide du Louvre à Paris, le 7 août 2018 / © AFP / GERARD JULIEN

– Orages sur la France –

Le reste de l’Europe peut espérer un répit des vents venus de l’Atlantique.

En France, des orages attendus en fin de journée devaient faire basser les températures et dissiper le smog qui pèse sur Paris, Lyon et plusieurs autres grandes villes. « La canicule se termine », a commenté mardi le prévisionniste Frédéric Nathan.

Les orages pourront être parfois violents, accompagnés de grêle et de rafales de vent allant jusqu’à 100km/h.

Portugal : le feu menace la ville de Monchique / © Jennifer Hautefeuille/AFP / –

– Hécatombe de poissons –

Le temps est venu de recenser les dégâts.

Ainsi une tonne de poissons morts en raison de la canicule a été extraite du Rhin dans le nord de la Suisse, la température de ce fleuve s’élevant actuellement par endroits à 27,6 degrés.

Mille kilos d’ombres (des salmonidés) en ont été retirés depuis le week-end dernier entre le lac de Constance, à la frontière avec l’Allemagne et l’Autriche, et la ville de Schaffhouse, a précisé la télévision publique RTS.

– Repeignez vos plantes –

Aux Pays-Bas, une entreprise de peinture a eu l’idée d’utiliser une peinture spéciale à base de végétaux pour redonner leur couleur verte aux plantes desséchées.

« Tout le monde pensait que c’était une blague. Nous sommes bien entendu une entreprise de peinture et non une entreprise de jardinage. Mais ce n’est pas mauvais pour l’environnement et les plantes restent vertes pendant cinq à sept semaines », a expliqué Fabian de la Croix, membre de cette entreprise, au site d’information RTL Nieuws.

Romandie.com avec(©AFP / (07 août 2018 18h39)

A Mati, la désolation dans une ville « qui n’existe plus »

juillet 24, 2018

Une maison en feu le 23 juillet 2018 à Mati, petite station balnéaire proche d’Athènes, ravagée par les incendies qui ont fait au moins 50 morts / © AFP / ANGELOS TZORTZINIS

« Mati n’existe plus »: silence désolé, carcasses de voitures ou d’animaux calcinées, la petite ville côtière à l’est d’Athènes a été réduite en cendres, que parcouraient mardi des secouristes pour en extraire de nouvelles victimes, dont le décompte ne cessait de grossir.

Cinquante, 60, 74…: le bilan n’a cessé d’être révisé à la hausse, après la première découverte macabre de 26 personnes mortes regroupées sur un même terrain.

Leurs corps calcinés gisaient « par groupes de quatre ou cinq personnes, peut-être des familles, des amis ou des inconnus qui s’étaient enlacés dans une dernière tentative de se protéger, alors qu’ils tentaient de gagner la mer, à 30 ou 40 mètres de là », témoigne Vassilis Andriopoulos, un des sauveteurs de la Croix-Rouge qui a découvert l’horrible spectacle mardi matin.

Il déplore la présence de « petits enfants » dans ce groupe.

Des secouristes près des corps calcinés d’habitants de Mati, en Grèce, qui ont tenté en vain d’échapper à l’incendie qui a ravagé la ville, le 24 juillet 2018 / © AFP / ANGELOS TZORTZINIS

Fuyant les flammes, ils ont semble-t-il été piégés entre le feu et la falaise qui dégringole vers la mer sur une trentaine de mètres.

Une jeune fille ayant tenté de sauter un peu plus loin est morte, assure sur place un voisin.

Dans la nuit, un photographe de l’AFP a également trouvé non loin quatre corps de personnes cherchant sans doute à fuir, trois sous une voiture, un sous une moto.

Une femme arpente une rue de Mati ravagée par les flammes, le 24 juillet 2018. / © AFP / ANGELOS TZORTZINIS

– « En cinq ou dix minutes » –

Sur la rue principale, tout est noir, en particulier les grands pins qui entourent les maisons. La mer est grise, l’odeur de brûlé omniprésente.

Les Canadairs traversent le ciel par intermittence, des dizaines de voitures calcinées jonchent la chaussée. On voit des cadavres de chiens.

Des secouristes et des bénévoles aident à évacuer les habitants de Mati qui ont pu échapper à l’incendie en gagnant la mer, dans la nuit du 23 au 24 juillet 2018 / © AFP / ANGELOS TZORTZINIS

Stella Petridi, une retraitée de 65 ans, en avait six. Elle était à l’église quand, sentant le feu venir, elle s’est précipitée chez elle où ils étaient enfermés. Mais elle n’a même pas pu ouvrir la porte de sa maison qui brûlait déjà.

Elle n’a eu d’autre choix que de courir à la plage, où un patrouilleur l’a récupérée, avec d’autres, vers 04h00 du matin, pour les mettre à l’abri un peu plus loin dans la ville portuaire de Rafina, dont le maire Evangelos Bournous témoigne que « Mati n’existe plus ».

Athanasia Oktapodi, 60 ans, le visage noirci et les yeux rougis, témoigne de la vitesse des flammes, qualifiée de « foudroyante » par les pompiers.

Une femme tente de retrouver ses papiers dans sa voiture calcinée, le 24 juillet 2018, après l’incendie qui a ravagé la petite station balnéaire de Mati, près d’Athènes, et qui a fait au moins 50 morts / © AFP / ANGELOS TZORTZINIS

« J’ai vu le feu descendre la colline vers 18h00, en cinq ou dix minutes il était dans mon jardin ». Comme beaucoup de maisons de Mati, la sienne est environnée de hauts pins.

« Ils ont pris feu. Je suis sortie comme une folle et j’ai couru à la plage, je me suis mis la tête dans l’eau. Puis les patrouilleurs sont venus ».

La plupart des rescapés sont restés ainsi impuissants et terrifiés dans la mer, en regardant les flammes pendant plusieurs heures. Certains se sont noyés.

Grèce: la station balnéaire de Mati partie en fumée / © Madga Georgiadou/AFP / –

– Terrible choix –

Lela Demertzi, 53 ans, a porté sur son dos à la plage sa mère souffrante. « Mon mari est resté, il a tout fait pour sauver notre maison secondaire, et il a réussi », se réjouit-elle.

Le Premier ministre Alexis Tsipras a pourtant enjoint les habitants à délaisser leurs biens pour protéger leurs vies.

Outre les pins, particulièrement inflammables, plusieurs voisins expliquent avoir entendu aussi de nombreuses explosions: les bouteilles de gaz souvent présentes dans ces nombreuses résidences de vacances.

Alina Marzin et sa famille, des touristes allemands en pension à l’hôtel pieds dans l’eau Cabo Verde, ont eu la vie sauve. Mais ils ont annulé un séjour sur l’île de Naxos, préférant rentrer chez eux. « Des vacances horribles », souffle sa mère.

Mardi après-midi des habitants continuaient à chercher leurs proches. Des équipes de psychologues sillonnaient les alentours pour leur apporter du réconfort. Les bénévoles de la Croix-rouge distribuaient bouteilles d’eau, médicaments et sandwiches aux sinistrés.

Au même moment, dans la petite ville voisine de Kokkino Limanaki, qui offre le même spectacle lugubre que Mati, une journaliste de l’AFP a pu voir les secours extraire d’une voiture le corps d’une vieille femme.

« Son fils est sorti de la maison pour la mettre à l’abri dans le véhicule, témoigne le voisin, Anastasios Probonas, 60 ans, ingénieur. Mais il avait déjà des brûlures, je lui ai dit de partir vite avec ses deux enfants, et il les a emmenés à moto », laissant sa mère derrière lui.

Romandie.com avec(©AFP / 24 juillet 2018 18h13)

C’était ton choix

octobre 8, 2017

 

C’était ton choix de me suivre

Dans la ville où l’on voulait vivre

D’heureux moments sous le toit

Pour goûter à tous nos bons fruits

 

Mais un jour par une crise d’hystérie

Tu décidais de me quitter sans raison

Prenant ta valise pour t’éloigner de moi

Car tu avais trouvé un bougre de chenapan

 

Depuis lors tu n’avais jamais appelé

Pour des motifs inconnus et inavoués

Même pas pour m’annoncer tes maternités

Je devenais comme un sale pestiféré

 

Soudain, un matin frais de septembre

Le téléphone sonnait dans ma chambre

Que tu venais de quitter notre monde

Stupéfait, ton information faisait la ronde.

 

Bernard NKOUNKOU

Melbourne reste la ville la plus agréable à vivre au monde

août 17, 2017

Vue de la ville australienne de Melbourne, en octobre 2009 / © AFP/Archives / WILLIAM WEST

Melbourne est pour la septième année consécutive la ville la plus agréable au monde, alors que le terrorisme et les tensions diplomatiques érodent les conditions de vie à travers le globe, selon le rapport annuel de The Economist.

Melbourne se classe en tête des 140 villes étudiées, juste devant la capitale autrichienne Vienne et un trio canadien: Vancouver, Toronto et Calgary, qui complètent le top 5.

« C’est une victoire pour tous les Victoriens, qui contribuent tellement à faire de Melbourne le meilleur endroit pour vivre au monde », a déclaré Daniel Andrews, Premier ministre de l’État du Victoria, dont la capitale est Melbourne.

L’enquête, publiée mercredi, note les villes selon cinq grands critères: la stabilité, les services de santé, la culture et l’environnement, l’éducation et les infrastructures.

Selon le classement, les grandes métropoles comme New York, Londres, Paris et Tokyo bourdonnent d’activités mais souffrent d’un haut niveau de criminalité et de transports publics bondés.

En revanche, l’Economist’s Intelligence Unit a constaté que les villes moyennes dans les pays riches avaient la meilleure qualité de vie.

« Celles-ci peuvent promouvoir une série d’activités récréatives sans que cela mène à des niveaux élevés de criminalité ou à des infrastructures surchargées », selon le rapport.

Toutefois, la stabilité dans le monde souffre de l’augmentation des actes de terrorisme.

« Des actes de terrorisme violents se sont produits dans de nombreux pays, dont l’Australie, le Bangladesh, la Belgique, la France, le Pakistan, la Suède, la Turquie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis », constate l’enquête.

« Bien qu’il ne s’agisse pas d’un phénomène nouveau, la fréquence et la propagation du terrorisme ont sensiblement augmenté et deviennent encore plus importantes ».

Par ailleurs, le rapport note que plusieurs villes américaines ont été déclassées ces dernières années « en raison de troubles croissants, notamment liés au nombre de personnes noires tuées par des policiers ».

« En outre, le pays a vu surgir des manifestations contre la politique menée par le président Donald Trump », souligne le rapport en ajoutant que les tensions diplomatiques – de la Corée du Nord à la Russie et l’Ukraine – augmentaient l’instabilité à travers le monde.

Au bas du classement se trouvait la capitale de la Syrie, Damas, ainsi que Lagos (Nigeria) et Tripoli (Libye).

Romandie.com avec(©AFP / 17 août 2017 18h39)                

L’armée nigériane annonce la reprise d’une ville-clé aux insurgés de Boko Haram

septembre 1, 2015

Abuja – L’armée nigériane a annoncé mardi avoir repris aux insurgés islamistes de Boko Haram la ville de Gamboru Ngala, frontalière du Cameroun.

L’armée nigériane a repris aujourd’hui le nœud économique et stratégique de Gamboru Ngala au groupe terroriste Boko Haram, a affirmé dans un communiqué le porte-parole de l’armée, le colonel Sani Kukasheka Usman.

Après cette victoire, les troupes sont occupées à sécuriser la ville et mettre en place des patrouilles, a ajouté le communiqué de l’état-major de l’armée, sans apporter aucun autre détail.

Des résidents de la ville jumelle camerounaise de Fotokol, seulement séparée de Gamboru Ngala par un long pont, ont confirmé une intervention militaire nigériane.

Un chasseur-bombardier de l’armée de l’air nigériane a largué au moins six bombes sur des positions indéterminées à Gamboru Ngala lundi après-midi, ont indiqué des habitants de Fotokol contactés par l’AFP.

Ce ne serait pas une surprise si les troupes nigérianes avaient repris Gamboru, après les bombardements d’hier (lundi), a affirmé à l’AFP Karim Idrissa, un habitant de Fotokol.

Mais, les habitants de Fotokol n’ont qu’une vue partielle de Gamboru, a-t-il ajouté.

En août 2014, les islamistes de Boko Haram avaient attaqué une caserne à Gamboru Ngala et s’étaient emparé de la ville, située non loin du lac Tchad et souvent attaquée auparavant par les jihadistes.

Début février, des troupes tchadiennes passées par le Cameroun avaient chassé Boko Haram de la ville-frontière. Mais peu après, les militants islamistes étaient revenus et s’étaient de nouveau emparé de Gamboru Ngala qu’ils tenaient depuis.

Depuis son apparition en 2009, Boko Haram a tué plus de 15.000 personnes et fait plus d’un million et demi de déplacés dans le nord-est du Nigeria.

Depuis le début de l’année, les forces militaires du Nigeria, du Tchad et du Cameroun ont infligé de sérieux revers militaires aux jihadistes qui ont été chassés de nombreux centres urbains qu’ils avaient conquis.

Le nouveau président nigérian Muhammadu Buhari, qui a pris ses fonctions fin mai, a fait de l’éradication de Boko Haram une priorité.

Il a remanié les états-majors des forces armées nigérianes et donné trois mois aux militaires pour en finir avec le groupe islamiste, qui continue de semer la terreur dans trois Etats du nord-est du pays, Borno – aux confins duquel est situé Gombaru – Yobe et Adamawa.

Annoncée pour la fin juillet, la mise en place d’une force multinationale de 8.700 hommes réunissant des contingents du Nigeria, du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Bénin, se fait toujours attendre.

Romandie.com avec(©AFP / 01 septembre 2015 19h32)

Nigeria: armée et miliciens ont repris Chibok, la ville des lycéennes enlevées

novembre 16, 2014

Abuja – La ville de Chibok, dans le nord-est du Nigeria, tombée aux mains du groupe islamiste Boko Haram plus tôt cette semaine, a été reprise par l’armée et des miliciens locaux, a-t-on appris dimanche auprès de responsables militaires et locaux.

Cette ville de l’Etat de Borno, sous les feux des médias en raison de l’enlèvement mi-avril de 276 adolescentes par Boko Haram, qui avait provoqué une vague d’indignation dans le monde, était tombée aux mains des islamistes jeudi après-midi, au terme de plusieurs heures de combats entre les islamistes et les miliciens locaux.

L’armée a recapturé Chibok à 18h30 hier(samedi) soir, a déclaré à l’AFP le général Olajide Olaleye, porte-parole de l’armée de terre, dans un texto.

Des opérations de nettoyage sont en cours, mais la ville a été sécurisée, a-t-il ajouté.

Pogu Bitrus, le chef des notables de Chibok, a lui aussi annoncé à l’AFP que depuis 17H00 hier (samedi) il n’y a plus aucun combattant de Boko Haram à Chibok.

Selon M. Bitrus, qui est en contact avec les miliciens sur place, la ville a été reprise au terme d’une opération conjointe de la milice locale et de l’armée.

Les miliciens sont entrés dans Chibok et les soldats sont restés à l’extérieur de la ville pour capturer les insurgés qui essayaient de s’enfuir a-t-il précisé.

Malgré leurs faibles moyens logistiques, les Civilian JTF, ces jeunes réunis au sein de milices pour combattre les islamistes, semblent s’être substitués à l’armée dans plusieurs zones du nord-est.

Plusieurs habitants ont affirmé que l’armée avait fui jeudi à l’arrivée des assaillants à Chibok, laissant les miliciens combattre seuls.

Boko Haram, dont l’insurrection a fait plus de 10.000 morts ces cinq dernières années, a pris le contrôle de plus d’une vingtaine de villes et villages dans le nord-est du Nigeria ces derniers mois.

La prise de Chibok est hautement symbolique, les autorités nigérianes ayant été très critiquées, à l’international, pour leur manque de réactivité au moment du rapt des lycéeennes, dont 219 sont toujours aux mains des islamistes plus de six mois plus tard.

Romandie.com avec(©AFP / 16 novembre 2014 11h43)

Ville fantôme

octobre 23, 2011

Ville aux dégâts fantômes
Ville hantée et sans âme
Aux cris de la désolation
Aux murs de la destruction

Ville jadis à la beauté historique
D’un patrimoine culturel unique
Aujourd’hui étendue de lambeaux
Comme une belle femme sans peau

Ville à la peau partout déchiquetée
Par l’orgueil d’une barbare guerre éclatée
Les murs témoins ont des piteux impacts
De la cruelle violence de pire contacts

Ville abri de la dernière résistance
Serais-tu innocente dans la constance
Pour avoir servi de grand bouclier
Aux heures mortelles sans pitié.

Bernard NKOUNKOU

Luanda, ville la plus chère au monde

juillet 12, 2011

Singapour et Sao Paolo rentrent dans le top 10 des villes les plus chères au monde. Paris perd dix places.

Poussée par des prix immobiliers records, la capitale angolaise reste la ville la plus chère, pour la deuxième ­année, selon l’enquête de Mercer, qui passe au crible 200 ar­ticles de consommation dans 214 villes.

Tokyo et N’Djamena complètent le trio de tête. À noter dans ce classement mondial la percée des métropoles brésiliennes, Sao Paolo et Rio de Janeiro, à la 10e et 12e place, liée à la forte appréciation du real et de l’inflation. Le renchérissement du dollar australien fait aussi grimper les villes australiennes, Sydney en tête.

En Europe, où le coût de la vie est resté relativement stable, Moscou, Genève et Zurich, respectivement, n° 4, 5 et 7, détiennent la palme de la cherté. En revanche, Paris chute de la 17e à la 27e, Londres arrive en 18e position.

Lefigaro.fr par Anne Cheyvialle