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Le chanteur Jean-Luc Lahaye, soupçonné de viols sur mineur, en garde à vue

novembre 3, 2021
Le chanteur Jean-Luc Lahaye, soupconne de viols sur mineur, en garde a vue
Le chanteur Jean-Luc Lahaye, soupçonné de viols sur mineur, en garde à vue© AFP/Archives/DOMINIQUE FAGET

Le chanteur Jean-Luc Lahaye a été placé en garde à vue mercredi pour viol et agression sexuelle sur mineurs de plus de 15 ans et de corruption de mineurs, a indiqué à l’AFP le parquet de Paris, confirmant une information du Parisien.

Condamné en 2015 à un an de prison avec sursis pour corruption de mineure de 15 ans, Jean-Luc Lahaye est également soupçonné de détention d’image à caractère pédopornographique, selon la même source. Sa fille est également en garde à vue des chefs de subornation de témoins et complicité de viol sur mineur de plus de 15 ans, a précisé le parquet.

Deux autres femmes sont entendues pour « non-dénonciation de crime et complicité de viol sur mineur de plus de 15 ans », a-t-il ajouté. Selon le Parisien et une source proche du dossier consultée par l’AFP, il s’agit des mères des deux victimes, qui les auraient encouragées à avoir des relations avec le chanteur et qui leur auraient demandé ensuite de taire les faits.

L’interprète de « Papa chanteur », âgé de 68 ans, a été interpellé mercredi matin, selon cette source proche du dossier.

Les investigations ont été confiées à l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), a indiqué une source policière.

D’après le Parisien et la source proche du dossier, Jean-Luc Lahaye est soupçonné d’avoir eu des relations sexuelles avec deux adolescentes âgées de 16 et 17 ans, en 2013 et 2014. Il leur aurait aussi « demandé, par internet et caméras interposées, de se dévêtir et de prendre des poses sexuelles », selon le journal.

Les deux jeunes filles avaient porté plainte puis s’étaient rétractées, avant de déposer à nouveau une plainte début 2021, entraînant l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris, précise Le Parisien.

Parmi les deux plaignantes, indique le journal, figure l’adolescente, âgée alors de 14 ans, à laquelle il avait demandé il y a quelques années de s’adonner à des jeux sexuels par webcam interposée. Il avait été condamné pour ces faits à un an d’emprisonnement avec sursis le 18 mai 2015 pour corruption de mineure.

L’ex-vedette des années 80 avait également été condamné en 2007 à 10.000 euros d’amende pour des relations sexuelles avec une mineure de 15 ans.

En 2017, une scène du film « Stars 80, la suite », de Thomas Langmann, dans laquelle le chanteur déclarait que ses « copines » étaient « au lycée » avait été supprimée au montage.

L’association la Voix de l’enfant s’était indignée et avait demandé le retrait de ce passage, « révélant à nouveau l’attirance » du chanteur « pour des lycéennes et faisant référence à sa condamnation ».

Par Le Point avec AFP

RDC : l’opposant Diomi Ndongala détenu à la prison de Makala

avril 10, 2013
L'opposant congolais Diomi Ndongala conteste la réélection de Joseph Kabila. L’opposant congolais Diomi Ndongala conteste la réélection de Joseph Kabila. © AFP

« Disparu », puis retrouvé vivant en octobre 2012, Eugène Diomi Ndongala est désormais placé en détention prévention à la prison centrale de Kinshasa. L’opposant congolais, proche d’Étienne Tshisekedi, est poursuivi pour viol sur mineures. Sa formation politique dénonce un « harcèlement politico-judiciaire ».

Le feuilleton Diomi Ndongala se poursuit à Kinshasa. Après sa « disparition » en juin 2012 et sa « réapparition », vivant, à la veille du sommet de la Francophonie dans la capitale congolaise, en octobre dernier, le président de la Démocratie chrétienne (DC) est de nouveau arrêté par la police. Sa famille et ses proches ont déclaré que, le 8 avril à 22 heures (heure locale), l’opposant congolais a été « pris de force et emmené vers une destination inconnue ».

Diomi Ndongala est poursuivi pour « viol sur deux mineures ». Selon les sources judiciaires, il aurait invité, mi-juin 2012, deux filles issues d’une même famille dans ses bureaux de la commune de la Gombe, au centre ville de Kinshasa, puis les aurait violées, après les avoir droguées.  Ce que le suspect et son parti nient tout en dénonçant un « harcèlement politico-judiciaire ».

Diomi Ndongala, une menace ?

Élu député national dans la ville de Kinshasa à l’issue des législatives de 2011, Eugène Diomi Ndongala fait partie de ceux qui ont refusé de siéger dans l’hémicycle pour protester contre la réélection controversée de Joseph Kabila. Revendiquant la victoire d’Étienne Tshisekedi, arrivé deuxième, le président de la DC a même lancé, en avril 2012,  la « Majorité présidentielle populaire » (MPP), plateforme regroupant l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et les autres partis et associations de la société civile qui continuent à réclamer la « vérité des urnes ». Une initiative qui, selon la DC, a été « interprétée par l’exécutif en place à Kinshasa comme une menace politique qu’il fallait neutraliser par un montage politico-judiciaire visant à faire taire Eugène Diomi Ndongala ».

Le  8 janvier, l’Assemblée nationale lève son immunité parlementaire pour permettre à la justice de « faire son travail ». Quelques jours plus tard, Diomi Ndongala dépose une plainte contre le père de deux filles qui l’accusent de les avoir violées. Il les incrimine, à son tour,  d’ « imputation dommageable et d’association des malfaiteurs ».

Pas de répit cependant pour celui qui se fait appeler le « député dissident ». Après son arrestation manu militari la veille, Diomi Ndongala a été placé, le 9 avril, en détention préventive au Centre pénitencier de rééducation de Kinshasa, connu sous le nom de la « Prison de Makala ». Si les faits lui reprochés sont établis, l’opposant congolais risque une peine de 20 ans d’emprisonnement.

Jeuneafrique.com par Trésor Kibangula