Posts Tagged ‘virus Ebola’

Nouveaux cas d’Ebola en Guinée: centre de traitement rouvert

mars 18, 2016

Deux malades d’Ebola identifiés dans le sud de la Guinée après le décès de deux membres de leur famille atteints par le virus ont été admis dans un centre de traitement, a annoncé vendredi l’ONG Alima. Elle les a pris en charge.

Il s’agit d' »une mère et de son fils de 5 ans », a indiqué de son côté l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans un communiqué, précisant avoir été alertée sur une possible résurgence d’Ebola en Guinée depuis le 16 mars, à la suite de décès inexpliqués dans une famille présentant des symptômes du virus.

Les équipes dépêchées sur place par l’OMS et le ministère de la Santé « s’efforceront d’enquêter sur l’origine des nouvelles contaminations et d’identifier, isoler, vacciner et surveiller tous les contacts des nouveaux cas et des morts », ajoute l’organisation.

Selon un communiqué d’Alima, « deux patients confirmés Ebola ont été pris en charge par l’organisation Alima (The Alliance For International Medical Action) qui a rouvert en urgence le centre de traitement Ebola de N’Zérékoré, en Guinée forestière », à une centaine de kilomètres de Koropara, où les nouveaux cas ont été signalés.

Les bonnes pratiques
« Nous espérons que ce nouveau foyer sera très vite circonscrit car aujourd’hui les autorités et les communautés se sont approprié les bonnes pratiques pour lutter contre la maladie », a dit le président d’Alima, Richard Kojan, présent en Guinée, cité dans le texte.

L’ONG, qui a participé à l’expérimentation d’un traitement antiviral japonais prometteur contre Ebola, assure en Guinée « des soins médicaux et un soutien psychosocial à près de 115 patients guéris ».

Même famille
Le virus Ebola a été identifié sur deux personnes d’une même famille décédées dans le sud-est de la Guinée, ainsi qu’au moins deux de leurs proches, les deux premiers cas signalés dans ce pays depuis que la fin de l’épidémie y a été proclamée le 29 décembre, a annoncé jeudi le gouvernement.

Une source proche de la Coordination locale de lutte contre Ebola a précisé sous le couvert de l’anonymat que les deux personnes décédées étaient un couple marié.

Jeudi matin, l’OMS avait pourtant annoncé l’arrêt présumé de « toutes les chaînes de transmission initiales » de l’épidémie en Afrique de l’Ouest après la fin du dernier épisode de la maladie en Sierra Leone voisine.

Romandie.com

RDC : le Pr. Muyembe récompensé en France pour ses travaux sur le virus Ebola

mai 28, 2015

Le Pr. Muyembe est virologue à l'institut nationale de recherche biomédicale en RDC.
Le Pr. Muyembe est virologue à l’institut en RDC

La Fondation Christophe et Rodolphe Mérieux a attribué mardi un prix au virologue congolais Jean-Jacques Muyembe. Une distinction pour récompenser ses recherches sur le virus Ebola qui ont permis la mise au point de mesures de contrôles de la maladie.

L’Institut de France a annoncé le 27 mai l’attribution du prix Christophe Mérieux 2015, doté de 500 000 euros, au professeur Jean-Jacques Muyembe, un médecin congolais, pour encourager ses recherches sur Ebola. Le prix sera remis le 3 juin à l’Institut de France, à Paris.

« Nous sommes très fiers de ce prix remporté par notre compatriote, qui a consacré tant d’années à la lutte contre le virus Ebola. En fait, c’est lui le découvreur du virus, lui qui a permis à notre pays d’avancer dans la lutte. (…) Ce prix est largement mérité », a déclaré Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais.

Le Pr. Muyembe, actuellement directeur général de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) de Kinshasa, a contribué à la découverte de la fièvre hémorragique à virus Ebola (FHVE) et avait été le premier chercheur à se rendre sur le site de la toute première épidémie, qui a eu lieu en 1976 à Yambuku, en RDC.

Afin de préciser l’étiologie de cette maladie, il avait ramené avec lui à Kinshasa une infirmière fiévreuse, dont le sang lui avait permis d’identifier le nouveau virus à l’Institut de médecine tropicale d’Anvers, en Belgique. Il a par la suite entrepris des recherches épidémiologiques et virologiques qui ont débouché sur la mise au point de mesures de contrôle d’Ebola utilisées pour la gestion des épidémies en Afrique.

Expertise internationale

L’Institut de France a indiqué que le Pr. Muyembe a été l’un des premiers à expérimenter la transfusion du sang de convalescents d’Ebola sur huit malades, ce qui lui a permis de mettre en place « les prémices d’une sérothérapie anti-Ebola actuellement en développement ».

La dernière épidémie d’Ebola en RDC, la septième de son histoire, a duré de fin août à mi-novembre 2014 et a fait officiellement 49 morts dans une région enclavée de la province de l’Équateur (nord-ouest), en pleine forêt équatoriale, dans le district de Boende (800 km au nord-est de Kinshasa).

Lors de cette épidémie, le « Dr Muyembe, grâce aux connaissances accumulées ici, nous a épargné une véritable hécatombe », a souligné Lambert Mende.

Il a par ailleurs rappelé que le spécialiste avait aussi apporté son « expertise » en Afrique de l’Ouest quand faisait rage l’épidémie d’Ebola qui a commencé en janvier 2014, faisant plus de 11 000 morts, selon un bilan publié le 26 mai.

Jeuneafrique.com avec AFP

Un Américain infecté par Ebola en Sierra Leone hospitalisé aux Etats-Unis

mars 13, 2015

Un Américain infecté par Ebola en Sierra Leone hospitalisé aux Etats-Unis
Un Américain infecté par Ebola en Sierra Leone hospitalisé aux Etats-Unis © AFP

Un travailleur médical américain infecté par le virus Ebola en Sierra Leone a été rapatrié aux Etats-Unis et hospitalisé vendredi dans une clinique spécialisée près de Washington, a indiqué l’Institut national de la Santé (NIH).

Cette personne, dont l’identité n’a pas été dévoilée, a été évacuée de Sierra Leone par un charter privé et « hospitalisé au NIH Clinical Center à 04H44 (08H44 GMT) », a précisé l’Institut dans un communiqué.

« L’état du patient est en cours d’évaluation. Aucun détail supplémentaire ne sera donné pour le moment », selon les termes du communiqué.

Le NIH Clinical Center, situé à Bethesda (Maryland) dans la banlieue de la capitale fédérale, dispose « d’équipements d’isolation de haut niveau et possède une équipe de spécialistes des maladies infectieuses et des soins intensifs », précise le communiqué de l’hôpital.

L’infirmière américaine Nina Pham, qui avait été infectée par le virus quand elle s’occupait d’un patient Libérien, Thomas Eric Duncan dans un hôpital du Texas, avait été prise en charge par le même NIH Clinical Center. Elle avait été déclarée guérie le 24 octobre alors que M. Duncan, lui, est décédé.

L’Organisation mondiale de la santé a annoncé jeudi que 10. 000 personnes infectées par le virus Ebola sont mortes à travers le monde.

Le virus a surtout fait des victimes en Afrique de l’Ouest, en Sierra Leone, en Guinée et au Libéria, depuis fin 2013.

Jeuneafrique.com avec AFP

Ebola: une soignante britannique rapatriée de Sierra Leone

mars 12, 2015

Ebola: une soignante britannique rapatriée de Sierra Leone
Ebola: une soignante britannique rapatriée de Sierra Leone © AFP

Une soignante britannique, membre de l’armée, testée positive au virus Ebola en Sierra Leone, est en cours de rapatriement, a annoncé jeudi le ministère de la Défense.

Elle a pris place dans un avion de la Royal Air Force (RAF) envoyé mercredi sur place, a précisé une porte-parole du ministère.

La malade doit être transférée au Royal Free Hospital de Londres, où deux infirmiers britanniques, également infectés en Sierra Leone, ont déjà été soignés avec succès.

Mercredi, les services de santé britanniques avaient annoncé qu’un membre du personnel soignant de l’armée du Royaume-Uni avait été testé positif au virus Ebola en Sierra Leone.

« Une enquête sur la manière dont ce soignant militaire a été exposé au virus est actuellement en cours », avait ajouté le Public Health England (PHE), précisant que « toute personne identifiée comme ayant eu des contacts proches sera examinée ».

L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, la plus grave depuis l’identification du virus en Afrique centrale en 1976, est partie en décembre 2013 du sud de la Guinée avant de se propager au Liberia et à la Sierra Leone.

Elle a fait quelque 10. 000 morts identifiés, un nombre nettement sous-estimé de l’aveu même de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Jeuneafrique.com avec AFP

Sierra Leone: un orphelinat en quarantaine après une contamination par Ebola

février 23, 2015

Sierra Leone: un orphelinat en quarantaine après une contamination par Ebola
Sierra Leone: un orphelinat en quarantaine après une contamination par Ebola © AFP

Un orphelinat près de Freetown abritant 25 enfants a été placé en quarantaine après qu’un employé a été diagnostiqué positif au virus Ebola, a annoncé l’établissement.

La Fondation Saint-George, un orphelinat sous gestion britannique situé dans la banlieue de Freetown, a expliqué que l’un des membres sierrra-léonais de son personnel s’était effondré la semaine dernière lors d’une réunion.

Il « a été transféré au centre de traitement Ebola de la ville de Kerry où ils ont confirmé le diagnostic d’Ebola. Quatre autres membres du personnel ont été exposés au virus lorsqu’ils (l’)ont accompagné à l’hôpital », a précisé la Fondation Saint-George dans un communiqué diffusé dimanche sur son site.

L’orphelinat a décidé de lui-même se placer en quarantaine: les 25 enfants du centre et les dix membres du personnel y seront confinés durant 21 jours.

Le virus se transmet par contact direct avec les fluides corporels des patients présentant les symptômes, notamment fièvre, vomissements et saignements.

La Sierra Leone a annoncé mercredi une nouvelle campagne de porte-à-porte pour combattre l’épidémie d’Ebola dans l’ouest, après une augmentation du nombre de cas dans cette partie du pays.

Une campagne du même type menée en décembre 2014 par des centaines de volontaires durant deux semaines avait permis de découvrir de nombreux cas.

La Sierra Leone, où Ebola a provoqué en un an 3. 400 décès sur plus de 11. 000 cas, fait partie avec la Guinée et le Liberia des trois pays les plus touchés par la maladie.

Jeuneafrique.com avec AFP

Ebola: les essais de l’antiviral japonais, un « espoir », étendus en Guinée

février 7, 2015

Ebola: les essais de l'antiviral japonais, un 'espoir', étendus en Guinée
Ebola: les essais de l’antiviral japonais, un « espoir », étendus en Guinée © AFP

Les essais cliniques en Guinée d’un antiviral japonais qui a donné des indices d’efficacité contre le virus Ebola ont été étendus à d’autres centres dans le pays, a annoncé samedi le coordinateur national de la lutte contre Ebola, le Dr Sakoba Keïta.

« Il a été décidé d’étendre l’administration de cette molécule à d’autres sites de traitement. Nous avons commencé par Gueckédou, nous l?avons étendu au jour d’aujourd?hui à la préfecture de N’Zérékoré (sud, NDLR) et il y a trois jours que nous avons commencé à Coyah », à l’est de la capitale, a déclaré le Dr Keïta.

« Nous avions annoncé au début de cette maladie qu’il n’y avait pas de vaccin, qu?il n?y avait pas de médicament contre Ebola, mais grâce aux recherches, nous avons un médicament qui nous ouvre les portes de l?espoir », s’est-il félicité, soulignant qu’il ne serait utilisé ni dans les hôpitaux ni les pharmacies.

Le Dr Keïta s’exprimait lors d’une conférence de presse conjointe à Conakry avec le coordinateur français de la lutte contre Ebola, le Pr Jean-François Delfraissy, et le président de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) Yves Lévy, venus présenter aux autorités guinéennes les premiers résultats de ces essais supervisés par l’Inserm.

Selon M. Lévy, « ça ne peut pas être un médicament qui soit distribué largement parce que ce premier résultat est un espoir, mais un espoir très fragile, il faut donc surveiller, accompagner le médicament qu?on donnera aux patients pour avoir plus de données dans les mois qui viennent sur sa tolérance, son efficacité réelle ».

Il a expliqué cette visite par le fait que « les comités indépendants des experts de l?essai qui ont regardé les résultats au fur et à mesure nous ont dit qu’il y avait là un signal, un premier signe d?une efficacité probable de ce médicament », le favipiravir (Avigan) produit par une filiale de Fujifilm.

Le Pr Delfraissy a pour sa part insisté sur la nécessité de « savoir innover » face à une épidémie en reflux, mais qui persiste dans des zones ou au sein de populations difficilement accessibles.

« C’est ce que fait la cellule de coordination nationale que nous allons accompagner avec les différentes équipes sur le terrain en allant chercher les malades, les ramener vers les centres de traitement parce qu’il y a des poches de résistance », a-t-il souligné.

Jeuneafrique.com avec AFP

Ebola fait plus de 9.000 morts dans les trois pays les plus touchés

février 6, 2015

Ebola fait plus de 9.000 morts dans les trois pays les plus touchés
Ebola fait plus de 9.000 morts dans les trois pays les plus touchés © AFP

Le bilan pour Ebola s’est de nouveau alourdi dans les trois pays d’Afrique les plus touchés par la maladie, la fièvre hémorragique ayant passé la barre des 9. 000 morts, selon les chiffres publiés vendredi par l’organisation mondiale de la santé (OMS).

En Guinée, au Libéria et en Sierra Leone, le nombre de décès s’est monté à 9. 004, selon le dernier décompte, bien que toutes les données ne soient pas disponibles, en particulier au Libéria.

En Guinée, 10 nouveaux décès ont été recensés, dont 8 confirmés par rapport au précédent bilan. Deux nouveaux cas y ont également été répertoriés, portant le total à 2. 988 personnes touchées par la maladie.

En Sierra Leone, 15 nouveaux décès ont été enregistrés. La maladie a également continué d’y progresser avec 36 nouveaux cas, dont 21 confirmés, le bilan dans le pays se montant à 10. 792 cas.

Au Libéria, 8. 745 personnes ont été touchées par le virus Ebola, où la maladie a fait 3. 746 morts, selon les chiffres datant du 1er février.

Alors que la communauté internationale s’est mobilisée pour la lutte contre l’épidémie, la baisse du nombre de nouveaux cas ces dernières semaines avait fait naître un certain optimisme.

Les efforts ont notamment porté sur l’instauration de procédures sûres pour les obsèques et l’inhumation des corps de malades décédés, cause d’une bonne partie des contaminations.

Mais les nouveaux chiffres montrent que ces consignes peinent à être appliquées, avec des conséquences dramatiques par exemple en Guinée où l’inhumation d’un malade mort du virus Ebola avait entraîné à elle seule la contamination de 11 personnes, dans une région proche de la Côte d’Ivoire.

Jeuneafrique.com avec AFP

Le virus Ebola inquiète l’Europe, nouveaux foyers en Sierra Leone

décembre 30, 2014

Le virus Ebola inquiète l'Europe, nouveaux foyers en Sierra Leone
Le virus Ebola inquiète l’Europe, nouveaux foyers en Sierra Leone © AFP

Le virus Ebola inquiète à nouveau en Europe, avec une infirmière contaminée et deux cas suspects au Royaume-Uni mardi, tandis que de nouveaux foyers sont apparus dans l’est de la Sierra Leone, longtemps épicentre de la maladie.

Cette infirmière qui travaillait pour l’ONG Save the Children au centre médical britannique de Kerry Town, en Sierra Leone, a été admise mardi matin à l’hôpital Royal Free de Londres, après avoir été diagnostiquée positive lundi à Glasgow.

Elle était revenue de Sierra Leone dimanche soir et avait été admise tôt lundi matin dans un hôpital de Glasgow après s’être sentie mal.

A Londres, où elle a été transférée par un avion de la Royal Air Force, elle est prise en charge par le même hôpital qui avait soigné cet automne l’infirmier bénévole britannique William Pooley, lui aussi contaminé en Sierra Leone.

L’infirmière est traitée dans une unité d’isolement de haut niveau, dont l’accès est réservé au personnel qualifié, dans un lit recouvert d’une tente disposant d’un système de ventilation autonome.

Parallèlement, un nouveau patient, qui n’a pas été en contact avec cette infirmière, a été admis dans l’hôpital Royal Cornwall (sud-ouest de l’Angleterre) pour passer un test de dépistage d’Ebola. Peu d’informations ont été données sur cette personne, hormis qu’elle revenait d’Afrique de l’Ouest.

Un deuxième cas suspect, une professionnelle de santé qui revenait elle aussi de cette région, devrait être soumis dans la journée à un test de dépistage au Aberdeen Royal Infirmary (Écosse), selon un porte-parole du gouvernement écossais. Elle n’a pas non plus été en contact avec l’infirmière contaminée.

Cette année, une centaine de personnes ont été testées pour Ebola dans différents hôpitaux d’Angleterre. A l’heure actuelle, aucun vaccin n’existe contre cette fièvre contractée par contact direct avec les fluides corporels, plusieurs traitements expérimentaux n’ayant pas encore fait la preuve de leur sécurité et de leur efficacité.

– Nouveaux foyers en Sierra Leone –

Ce retour du virus Ebola en Europe intervient alors qu’au moins trois nouveaux foyers d’épidémie ont fait leur apparition lundi dans le département de Kono dans l’est de la Sierra Leone, selon des autorités locales et des habitants dans la région.

Selon des responsables locaux du Centre national de lutte contre Ebola (NERC), cités par la radio publique, plusieurs nouveaux cas ont été signalés ces derniers jours dans trois chefferies de Kono: Kamara, Nimikoro et Nimiyama. Aucun responsable national n’a souhaité commenter.

L’Est, longtemps épicentre de l’épidémie dans le pays, avait enregistré depuis plusieurs semaines une forte baisse des nouveaux cas. Certaines localités, comme Kailahun, n’ont notifié aucun nouveau cas depuis trois semaines.

Selon Aminata Sesay, agent de santé de la région, la résurgence des contaminations vient du lavage rituel des corps de victimes d’Ebola avant l’inhumation, une des pratiques à risque dans la transmission du virus, les cadavres étant particulièrement contagieux.

Cette situation « est la faute de quelques personnes » qui font fi des consignes anti-Ebola, a avancé Mme Sesay.

Le virus Ebola a causé en un an près de 7. 900 morts dans plusieurs pays sur un total d’un peu plus de 20. 000 cas enregistrés, à 99% au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, les trois pays d’Afrique de l’Ouest les plus touchés, d’après un bilan de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) publié lundi.

La Grande-Bretagne se veut en pointe dans la lutte contre l’épidémie en ciblant ses efforts sur la Sierra Leone, ancienne colonie britannique. En octobre, elle a envoyé 750 militaires, un navire médicalisé et trois hélicoptères dans ce pays où elle a construit des centres médicaux.

Jeuneafrique.com avec AFP

Le médecin cubain guéri d’Ebola va retourner en Afrique de l’Ouest

décembre 29, 2014

Le médecin cubain qui avait été touché par le virus Ebola, avant d’être déclaré guéri au terme d’un traitement en Suisse, a déclaré lundi qu’il retournerait en Sierra Leone en janvier pour y poursuivre sa mission. Parallèlement un nouveau cas a été annoncé au Royaume-Uni.

« Je vais retourner dans les premiers jours de janvier » en Sierra Leone, a annoncé Felix Baez au quotidien officiel cubain Granma. Il s’est dit totalement rétabli trois semaines après son retour à Cuba.

« Je me sens très bien d’un point de vue physique et émotionnel, le rétablissement a été bon, je suis en train de me reposer en compagnie de ma famille », a assuré le médecin de 43 ans, qui apparaît sourire aux lèvres dans le journal avec sa femme et son fils de deux ans.

« Il ne pouvait en être autrement, nous le soutenons dans sa décision », a confié à Granma son épouse Vania Ferrer, également médecin. « J’ai toujours été persuadé de guérir de cette maladie, et j’avais prévenu mes compagnons: ‘ne vous inquiétez pas, je vais revenir' », a expliqué le médecin. Il a été déclaré complètement guéri après deux semaines de soins intensifs aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).

Il était revenu à Cuba le 6 décembre, trois semaines après avoir affiché les premiers symptômes de la maladie en Sierra Leone. Le médecin faisait partie des 165 soignants cubains déployés dans ce petit pays d’Afrique de l’Ouest pour enrayer la progression du virus de fièvre hémorragique.

Stade précoce
Par ailleurs, un membre du personnel médical, de retour de Sierra Leone, a été testé positif au virus de l’Ebola lundi au Royaume-Uni. Il a été placé en isolement dans le département des maladies infectieuses de l’hôpital Gartnavel, a annoncé le gouvernement d’Ecosse dans un communiqué.

Selon les autorités, le fait que le virus ait été diagnostiqué « à un stade très précoce de la maladie » signifie que le risque qu’une autre personne ait été contaminée est « considéré comme extrêmement faible ».

Plus de 7800 morts
L’épidémie de fièvre hémorragique Ebola en Afrique de l’Ouest a fait 7842 morts sur un total de 20’081 cas enregistrés dans ces trois pays, selon le bilan actualisé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), publié lundi.

Romandie.com

 

Liberia : un quatrième cas d’Ebola au sein de la mission onusienne

décembre 24, 2014

Un soldat de la Mission des Nations Unies au Liberia
Un soldat de la Mission des Nations Unies au Liberia © AFP

Un membre du personnel de la Mission des Nations unies au Liberia (Minul) a contracté le virus Ebola, selon un communiqué publié le 24 décembre par la mission. C’est le quatrième à être touché par la maladie en trois mois.

L’employé dont on ne connait ni l’identité ni la nationalité « a été immédiatement transféré dans une unité de traitement d’Ebola », selon Karin Landgren, chef de la Minul et représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU au Libéria. Le communiqué est également resté discret sur les circonstances dans lesquelles la contamination s’est faite et le centre où le patient a été admis.

La mission onusienne enregistre ainsi son quatrième cas d’Ebola depuis le mois d’octobre 2014. Selon Landgren, deux des personnes atteintes ont succombé à la maladie tandis qu’un troisième employé a été traité avec succès et est « sorti cette semaine » de l’hôpital.

Rappel des mesures de précaution

Le communiqué de la Minul a tenu à rassurer sur les mesures prises pour éviter la propagation du virus. Les équipes médicales procèdent notamment à des enquêtes de voisinage pour identifier les personnes ayant pu avoir des contacts avec des porteurs du virus. Les véhicules utilisés pour transporter la personne malade ainsi que les lieux où elle s’est rendue étaient en train d’être désinfectés mercredi.

La confirmation d’un nouveau cas d’Ébola à la Minul en cette période de fêtes de fin d’année « est un rappel brutal que nous devons tous rester vigilants jusqu’à l’extinction de l’épidémie au Liberia et en Afrique de l’Ouest », a estimé Karin Landgren, en invitant particulièrement à prendre de précautions contre le virus « lors des rassemblements avec les amis et la famille » durant cette période festive.

Pour rappel, l’épidémie d’Ébola a fait plus de 7500 morts en un an, principalement au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée. On note cependant depuis quelques semaines un ralentissement des nouvelles contaminations.

Jeuneafrique.com avec AFP