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RDC : Fridolin Ambongo demande l’arrêt de l’arrivée de ressortissants des pays voisins dans l’Est

janvier 3, 2020

Le cardinal Fridolin Ambongo Besungu, le 5 octobre 2019 à Kinshasa.

Le cardinal Fridolin Ambongo Besungu, le 5 octobre 2019 à Kinshasa. © Andrew Medichini/AP/SIPA 

L’archevêque de Kinshasa, Fridolin Ambongo, a appelé vendredi les autorités congolaises à convaincre les dirigeants de trois pays voisins « d’arrêter de déverser » leurs ressortissants dans l’est troublé de la République démocratique du Congo.

« Il appartient au gouvernement d’assumer ses responsabilités pour convaincre » par les voies diplomatiques « les pays voisins, particulièrement l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi d’arrêter de déverser [leurs] populations au Congo », a déclaré le cardinal Fridolin Ambongo dans une conférence de presse à Kinshasa.

« Plan de balkanisation »

Les Congolais d’origine rwandaise ou ougandaise qui sont là depuis des années, « personne ne peut contester leur nationalité congolaise », a dit Mgr Ambongo. « Ce qui fait problème, c’est le déversement des autres qui arrivent, et on essaie de les faire passer comme des Congolais », a-t-il affirmé.

« Le cas le plus criant [est celui des] immigrés rwandais qui ont été chassés de la Tanzanie il y a quelques années et on a fini par les déverser au Congo » créant un « sentiment de frustration, de colère » ce qui, selon l’archevêque, « confirme qu’il y a un plan de balkanisation derrière » ces actes.

Mgr Ambongo a effectué une visite la semaine dernière dans la région de Beni-Butembo dans la province du Nord-Kivu, zone en proie aux violences depuis 25 ans. »La situation de la population est dramatique. À cause de l’insécurité, la population a dû abandonner champs, villages, maisons, plantations », a détaillé le prélat.

Plus de 200 civils ont été tués les deux derniers mois dans cette région au cours de massacres attribués aux ADF, plus d’un millier depuis octobre 2014. « Il faut une prise de conscience au niveau national sur le fait que notre pays est en guerre, que le pays est en danger », a insisté le prélat appelant ses compatriotes à soutenir les militaires congolais qui se battent contre des dizaines de groupes armés locaux et étrangers. Parmi ces derniers, se trouvent les milices ougandaises des Forces démocratiques alliées (ADF), les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et les rebelles burundais des Forces nationales de libération (FNL).

Mgr Ambongo rebondit sur les propos de Muzito

Fin décembre, l’ancien Premier ministre et opposant congolais Adolphe Muzito avait appelé Kinshasa à « faire la guerre au Rwanda » et même à « l’annexer » pour rétablir la paix dans l’est congolais, suscitant des réactions mitigées, notamment au sein de la plateforme d’opposition Lamuka qu’il coordonne actuellement.

« Dans le contexte actuel, il est difficile d’aller en guerre contre le Rwanda et l’Ouganda. Il faut d’abord structurer l’armée », a pour sa part estimé l’archevêque de Kinshasa. La RDC entretient des relations historiquement difficiles avec ses voisins du Rwanda et de l’Ouganda. Kinshasa accuse ces deux pays de vouloir la déstabiliser, quand ces derniers considèrent la RDC comme une base arrière de milices hostiles à leurs régimes. Depuis son arrivée au pouvoir, Félix Tshisekedi a amorcé un rapprochement diplomatique inattendu avec Kigali.

Par Jeuneafrique.com avec AFP

Le Venezuela s’enlise dans la récession, ses voisins en souffrent aussi

juillet 23, 2018

Le président vénézuélien Nicolas Maduro à La Havane à Cuba, le 17 juillet 2018 / © AFP/Archives / YAMIL LAGE

Le Venezuela, en proie à une vaste crise, va sombrer davantage dans la récession cette année affichant une hyperinflation historique de 1.000.000% d’ici fin décembre, estime le FMI, une situation qui affecte de plus en plus ses pays voisins.

Le Produit intérieur brut (PIB) vénézuélien devrait se contracter de 18% en 2018, a indiqué lundi le Fonds monétaire international (FMI). C’est pire que ce qui était estimé en avril (-15%).

« Nous projetons une poussée de l’inflation de 1.000.000% d’ici la fin 2018, ce qui signifie que le Venezuela est dans une situation similaire à celle de l’Allemagne en 1923 ou à celle du Zimbabwe à la fin des années 2000 », a commenté Alejandro Werner, un des responsables de l’institution de Washington qui, au printemps, anticipait une inflation de quelque 13.000%.

En outre, les pays voisins sont susceptibles d’être de plus en plus exposés aux répercussions de l’effondrement de l’économie vénézuélienne car la pénurie de nourriture, les difficultés croissantes pour accéder aux soins, à l’électricité, à l’eau, aux transports, combinées aux problèmes d’insécurité, ont fait fuir en masse la population qui se réfugie notamment en Colombie et au Brésil.

– Chute de la production du pétrole –

« Le Venezuela reste englué dans une profonde crise économique et sociale », a résumé Alejandro Werner. Et en 2018, le pays pétrolier enregistrera une récession à deux chiffres pour la troisième année d’affilée, a-t-il précisé.

La contraction du PIB sera plus marquée qu’en 2017 (-16,5%) à mesure que la production de pétrole, principale ressource du pays, s’effondre, a-t-il commenté.

Le Venezuela tire 96% de ses revenus du brut. Or sa production de pétrole a chuté d’au moins la moitié en un an et demi faute de liquidités pour moderniser les champs pétroliers.

Venezuela / © AFP / Anella RETA

La production de brut a ainsi poursuivi sa baisse en juin, à 1,5 million de barils par jour (mbj), soit son plus bas niveau en 30 ans, a récemment révélé l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.

Le FMI pointe par ailleurs du doigt la mise en circulation d’un nombre toujours plus grand de billets, ce qui alimente l’hyperinflation.

L’exactitude des prévisions reste toutefois sujette à caution, l’institution, qui compte 189 membres, n’ayant pu effectuer de mission économique depuis 2004. Elle ne reçoit depuis que des données parcellaires.

Que l’inflation soit de 1,2 million ou de 800.000%, cela ne change rien à la « vaste crise humanitaire », à la situation catastrophique du pays qui « manque de tout, de médicaments, de nourriture, en proie aux maladies contagieuses », a réagi Alejandro Werner lors d’une conférence de presse.

– Tableau hétérogène –

Le chef économiste du FMI, Maurice Obstfeld, avait observé la semaine dernière qu’il était difficile pour les économies avoisinantes d’accueillir les Vénézuéliens fuyant leur pays et de les intégrer à leur propre économie.

Plus d’un million de personnes ont migré du Venezuela vers la Colombie au cours des 16 derniers mois, la majorité pour fuir la crise politico-économique, avait estimé le gouvernement colombien mi-juin.

Venezuela : Après la réélection de Maduro, l’horizon s’assombrit / © AFP / Carlos Reyes

Au printemps, le gouvernement brésilien avait estimé que 500 à 1.200 Vénézuéliens

franchissaient chaque jour la frontière brésilienne.

S’agissant de la région toute entière, Amérique Latine et Caraïbes, Alejandro Werner relève que la reprise économique se poursuit mais que le tableau est très hétérogène.

« Si la croissance accélère dans certains pays (tels que le Chili et le Pérou), d’autres font face à une demande plus faible », commente-t-il.

Aussi la prévision 2018 pour la région a-t-elle été révisée en baisse à 1,6% (-0,4 point) et pour 2019 à 2,6% (-0,2 point).

La reprise de l’expansion au Brésil, première puissance économique d’Amérique du Sud, devrait aussi être moins solide (1,8% contre 2,3% estimé en avril), en raison notamment de grèves.

La prévision pour la croissance du Mexique, deuxième économie, est, elle, restée inchangée à 2,3% mais le Fonds note les grandes incertitudes liées à la renégociation du traité de libre-échange nord-américain (Aléna) avec le Canada et les Etats-Unis. Ce qui devrait peser sur la croissance de 2019, désormais estimée à 2,7% (-0,3 point).

Quant à la troisième économie de l’Amérique Latine, l’Argentine, les prévisions sont nettement moins optimistes à 0,4% en 2018 (-1,6 point) et à 1,5% en 2019 (-1,7 point) après 2,9% l’an passé. Le pays, qui a récemment obtenu une aide du FMI, a pâti au printemps d’une nette dévaluation de sa devise et d’une dégradation de la confiance des investisseurs.

Alejandro Werner anticipe néanmoins « une reprise graduelle en 2019 et 2020 qui sera soutenue par une confiance retrouvée avec le programme de soutien du Fonds ».

Romandie.com avec(©AFP / 23 juillet 2018 23h28)

L’élection kenyane monte les voisins les uns contre les autres

octobre 28, 2017

Fortes tensions dans le bidonville de Kawangware à Nairobi, le 28 octobre 2017 / © AFP /

« C’était la chambre », se lamente Steven Chege en pointant du doigt un amas de fer calciné et de bois brûlé. « Et ça c’était l’autre pièce », dit-il en montrant une chaîne hifi fondue et une télévision fracassée au milieu des cendres encore chaudes.

« L’intention, c’était de nous brûler vivants dans nos maisons », affirme cet homme âgé de 32 ans. Sa maison en ruines est surplombée par les restes carbonisés d’un grand panneau d’affichage, au carrefour Congo dans le bidonville de Kawangware, à Nairobi.

Une dizaine de commerces et maisons ont été brûlés dans ce bidonville, quand des membres de communautés rivales ont commencé à s’en prendre les uns aux autres vendredi soir, dans des rues habituellement très fréquentées.

Les violences qui ont marqué le processus électoral kényan ont surtout opposé des partisans de l’opposition, armés de pierres, aux policiers, qui ont eu recours aux gaz lacrymogènes, canons à eau et parfois aux balles réelles.

Au moins 49 personnes au total ont été tuées depuis le scrutin présidentiel du 8 août, annulé par la justice. La plupart étaient des partisans de l’opposition, vivant dans les bidonvilles de Kawangware, Kibera et Mathare, à Nairobi, ou des villes de l’ouest, des fiefs du principal opposant Raila Odinga.

Mais à Kawangware vendredi, au lendemain d’un nouveau scrutin présidentiel boycotté par l’opposition, les bagarres routinières entre manifestants et policiers ont pris une tout autre tournure.

Des dizaines d’hommes, apparemment membres de l’ethnie kikuyu, celle du président Uhuru Kenyatta, se sont confrontés à des Luo, Luhya et Kisii partisans de la coalition d’opposition Nasa.

Dans les deux camps, machettes, couteaux, bâtons et pierres étaient de sortie. La police a reconnu avoir tué un homme en intervenant pour disperser les deux groupes. Mais les habitants du quartier affirment que d’autres ont été tués dans ces heurts.

– ‘Il s’agit de tribalisme’ –

Les causes de cette éruption de violences sont contestées, les deux camps se blâmant mutuellement. Mais tout le monde reconnaît qu’elles sont sous-tendues par une logique ethnique.

« Nous avons été ciblés parce que c’est une zone kikuyu », indique Geoffrey Mbithi, un hôtelier de 42 ans, dont la modeste pension de trois pièces n’est plus qu’un monceau de tôles fumantes. « Il s’agit de tribalisme ».

Ces scènes, même si elles étaient très localisées et n’ont duré que quelques heures, rappellent les violences politico-ethniques de 2007-2008, qui avaient fait au moins 1.100 morts et 600.000 déplacés.

« J’étais dans ma maison quand j’ai entendu les gens dire: +Feu! Feu! Feu! », raconte Rose Kiema, une couturière de 50 ans qui vit et travaille à Congo depuis les années 1980.

Elle s’est enfuie et n’est revenue que samedi matin pour trouver ses machines à coudre carbonisées. Aux alentours, traînent trois poulets et une chèvre attachée, qui ont brûlé dans le brasier, des choux roussis sur un étal, et des chaussures noircies dans le magasin du cordonnier.

Rose et ses voisins accusent de jeunes partisans de Nasa d’être derrière l’incendie, et un homme politique local de les y avoir incités.

« On nous a ciblé parce qu’on ne soutient pas Nasa », déclare Josphat Gatimu, 62 ans, qui tient une petite laverie, dont toutes les machines ont brûlé et sont irréparables. « Nous avons voté, c’est la seule raison pour laquelle ça nous arrive ».

– Pures représailles –

Quelques centaines de mètres plus loin, des jeunes discutent dans la rue. Aucun n’éprouve de sympathie pour les commerçants de Congo, ni ne dément avoir joué un rôle dans l’incendie, qui n’était pour eux que pures représailles.

« Cet endroit, c’est un bastion de Nasa », lance un homme, âgé de 20 ans, qui ne souhaite pas donner son nom. « Ce qui se passe ici c’est que le gouvernement essaie de forcer de mauvaises gens d’une autre communauté, ces Mungiki, à venir et à nous intimider. »

Les Mungiki sont un redouté gang criminel kikuyu qui fut actif dans les violences politico-ethniques de 2007-2008 et connu alors pour se prêter au racket et pour violemment défendre les intérêts commerciaux de leur ethnie.

Le président Kenyatta a été accusé par la Cour pénale internationale (CPI) d’avoir recouru à leurs services en 2007-2008. Il a toujours nié cette accusation et les poursuites à son encontre ont ensuite été abandonnées.

Le terme Mungiki est désormais appliqué de manière large à des groupes de Kikuyu armés, comme ceux qui ont surgi vendredi à Kawangware.

« Si les Mungiki viennent, même s’ils sont des milliers et des milliers, nous nous défendrons, nous les combattrons », promet le même homme, membre de l’ethnie luhya.

« S’ils n’envoient pas de policiers ou de Mungiki dans ce fief, alors nous sommes en paix, comme vous le voyez », ajoute-t-il, debout à un carrefour devant une autre propriété brûlée appartenant, selon ce groupe, à un Kikuyu.

Romandie.com avec(©AFP / 28 octobre 2017 15h20)                

L’Iran appelle au « dialogue » entre le Qatar et ses voisins du Golfe

juin 5, 2017

Téhéran – L’Iran a appelé lundi le Qatar et ses voisins du Golfe à « un dialogue franc » pour résoudre leurs différends, après la rupture des relations avec Doha décidée par l’Arabie saoudite et ses alliés.

« La résolution des différends dans les pays de la région, y compris les problèmes actuels entre les trois voisins du Qatar et ce pays, n’est possible que par des moyens politiques et pacifiques et un dialogue franc entre les parties », indique un communiqué de Bahram Ghasemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

« L’usage de sanctions dans le monde interdépendant d’aujourd’hui est inefficace, inacceptable et condamnable », a-t-il ajouté.

L’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn ont rompu lundi avec le Qatar et décidé notamment de fermer leur espace aérien et leurs frontières terrestres et maritimes avec cette petite mais très riche monarchie pétrolière et gazière.

L’Iran est « inquiet » par la situation ainsi créée et « demande à tous » de « tirer partie des expériences amères dans la région, d’éviter l’émotion et de s’en remettre à la sagesse afin d’aller vers la paix et la désescalade », a affirmé le porte-parole.

Selon lui, les tensions « ne bénéficient à aucun gouvernement de la région et menacent les intérêts de tous » alors que le Moyen-Orient et le monde « souffrent de l’expansion du terrorisme »

L’Egypte aussi a décidé de mettre fin à ses liens diplomatiques avec le Qatar, qui « insiste à adopter un comportement hostile vis-à-vis » du Caire, selon le ministère égyptien des Affaires étrangères.

Les voisins du Qatar on justifié ces mesures par le « soutien au terrorisme » de Doha, y compris Al-Qaïda, le groupe Etat islamique (EI) et les Frères musulmans, confrérie classée « terroriste » par l’Egypte et des pays du Golfe.

Selon l’Arabie saoudite, Doha soutient aussi « les activités de groupes terroristes soutenus par l’Iran dans la province de Qatif (est) », où se concentre la minorité chiite du royaume saoudien, ainsi qu’à Bahreïn, secoué depuis plusieurs années par des troubles animés par la majorité chiite de ce pays.

Romandie.com avec(©AFP / 05 juin 2017 13h53)                                            

Côte d’Ivoire : 290 000 réfugiés ivoiriens ont regagné le pays après la crise (HCR)

juin 22, 2013

ABIDJAN – Quelque 290 000 Ivoiriens qui s’étaient réfugiés dans des pays voisins au plus fort de la crise ont regagné le pays, a déclaré vendredi à Abidjan la représentante du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) en Côte d’Ivoire, Ann Encontre.

Mme Encontre qui s’exprimait à l’occasion de la célébration officielle de la journée mondiale du réfugié a indiqué que ces Ivoiriens qui avaient trouvé refuge notamment en Sierra Leone, au Ghana et au Libéria sont retournés en Côte d’Ivoire grâce aux efforts de paix des autorités ivoiriennes.

« Il reste encore 80 000 personnes en dehors du pays », a-t-elle révélé, notant que « les efforts se poursuivent ».

La Côte d`Ivoire a signé un accord tripartite avec des pays voisins, pour faciliter le retour au bercail des réfugiés.

Le pays sort de manière progressive de la crise post- électorale aiguë qui l`a secouée cinq mois durant, faisant au moins 3.000 morts et un million de déplacés selon les autorités ivoiriennes.

A maintes occasions, le chef de l`Etat ivoirien a appelé ses compatriotes exilés dans les autres pays à rentrer pour bâtir la nation et prendre leur part dans le processus de reconstruction et de relance économique du pays.

Suite à ces appels, plusieurs exilés ivoiriens majoritairement pro-Gbagbo ont rejoint la Côte d`Ivoire.

Des milliers d’Ivoiriens s’étaient installés au Liberia voisin, après qu’ils eurent fui le pays en raison du conflit armé post- électoral qui faisait rage entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara.

En cinq mois, le conflit a fait au moins 3 000 morts et un million de déplacés selon les autorités ivoiriennes.

Xinhua

RD Congo: affrontements entre rebelles du M23 et l’armée au nord de Goma

mai 20, 2013

GOMA (RDCongo) – Des affrontements opposaient lundi matin des rebelles congolais du M23 à l’armée congolaise au nord de la ville stratégique de Goma, dans l’est de la RDCongo, a-t-on appris auprès du M23 et de l’armée.

Selon un porte-parole du mouvement rebelle, Amani Kabasha, ces affrontements se déroulent à 12 kilomètres au nord de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu. Le colonel Olivier Hamuli, porte-parole des Forces armées de la RDCongo (FARDC), qui a confirmé cette information, n’a pas été en mesure dans l’immédiat de préciser si il y avait des victimes.

Selon l’officier, les forces armées étaient menacées depuis une semaine par les rebelles du M23.

Ces affrontements sont les premiers depuis le retrait du mouvement rebelle de Goma en décembre dernier. Ils surviennent alors que les Nations unies ont commencé la mise en place d’une brigade d’intervention destinée à combattre les groupes armés dans l’est de la RDC.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, est attendu mercredi en RDC dans le cadre d’une tournée qui doit le mener à Goma puis à Kigali (Rwanda) et Entebbe (Ouganda).

Les affrontements entre le M23 et l’armée gouvernementale ont commencé il y a un an lors de la création de ce mouvement par d’anciens militaires congolais. Ils ont culminé avec la prise de Goma fin novembre. Le mouvement s’en est retiré après une dizaine de jours d’occupation contre la promesse d’un dialogue avec Kinshasa. Depuis ce retrait, il tenait des positions à quelques kilomètres de la ville.

Le M23 est, selon la RDC et les Nations unies, soutenu par deux pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda, ce que ces deux pays nient.

Devant la persistance de ce mouvement et l’action de nombreux groupes armés dans l’est de la RDC, les Nations unies ont décidé fin mars de créer une brigade d’intervention avec un mandat plus offensif que celui de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco), chargée du maintien de la paix et de la protection des civils.

Cette brigade, forte de 3.000 hommes, sera constituée de soldats de Tanzanie, du Malawi et d’Afrique du Sud. Ses premiers éléments sont déjà arrivés à Goma mais elle ne devrait être pleinement opérationnelle que dans plusieurs semaines, a-t-on appris de source militaire occidentale à Kinshasa.

Romandie.com avec (©AFP / 20 mai 2013 10h13)

Centrafrique : des soldats sud-africains traumatisés d’avoir tué des enfants-soldats

mars 31, 2013
Des rebelles de la Séléka. Des rebelles de la Séléka. © AFP

Des soldats sud-africains se disent traumatisés après avoir combattu et tué des enfants-soldats pendant la prise de Bangui par les rebelles du Séléka le 23 mars, a rapporté l’hebdomadaire dominical sud-africain Sunday Times

Près de 200 soldats sud-africains –déployés en janvier en soutien au président François Bozizé et pour tenter de restaurer la paix civile en Centrafrique– ont été attaqués par quelque 3.000 rebelles mieux armés, et treize d’entre eux sont mort dans les combats.

C’est seulement après que les tirs eurent cessé que nous avons vu que nous avions tué des enfants. Nous n’étions pas venus ici pour ça .. tuer des gamins. Ca rend malade, ils pleuraient, appelaient à l’aide, appelaient (leurs) mamans, a confié un soldat sud-africain au Sunday Times, après son retour au pays.

Nous ne savions pas que ça se passerait comme ça. (…) Nous avons tué des petits garçons… des adolescents qui aurait dû être à l’école!, a-t-il ajouté

On nous avait dit que ces rebelles étaient des amateurs. On nous avait dit qu’il n’y avait rien à craindre, que les milliers de soldats (venus des pays voisins) d’Afrique centrale et ceux du gouvernement centrafricain nous aideraient. Mais ils ont été les premiers à s’enfuir. Quand les premiers coups ont été tirés, ils ont disparu, a déclaré un autre soldat, cité par le journal.

City Press et Rapport, deux autres hebdomadaires dominicaux sud-africains, publient des témoignages semblables, soulignant qu’une bonne partie des rebelles n’étaient que des enfants.

La SANDF reste silencieuse

La Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) n’a pas voulu commenter l’implication supposée d’enfants-soldats contre ses soldats.

Ce dont nous avons été informés, c’est que la SANDF a été attaquée par des groupes de rebelles qui s’avançaient. (…) Ils ont ouvert le feu sur nos soldats et nos soldats ont répondu par auto-défense, a indiqué à l’AFP le porte-parole de l’armée Xolani Mabanga.

Maintenant, dire qu’ils étaient composés de ceci ou cela, je ne veux vraiment pas m’engager, a-t-il ajouté.

Les combats ont cessé après dix heures d’affrontements, alors que les Sud-Africains manquaient de munitions, selon les trois journaux. Une version démentie par le porte-parole.

Mis à part la mort des 13 soldats-sud-africains, aucun bilan précis de ces affrontements n’a été fourni. La Croix-Rouge centrafricaine a seulement indiqué que 78 corps ont été ramassés dans les rues de Bangui depuis la prise de la capitale par la rébellion.

L’implication des troupes sud-africaines dans les combats de Bangui fait polémique en Afrique du Sud, leur mission n’étant pas clairement définie.

Le président Jacob Zuma, considéré comme ayant été le dernier soutien à l’ex-homme fort de Bangui, François Bozizé, se trouve en porte-à-faux avec sa doctrine de non-intervention et de promotion du dialogue dans les conflits, comme en Libye en 2011.

D’autre part, le président Zuma a annoncé samedi qu’il se rendrait au sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) consacré à la situation en Centrafrique, qui doit se dérouler mercredi à N’Djamena (Tchad).

Jeuneafrique.com avec AFP

ONU: réunion d’urgence sur la RDC

novembre 17, 2012
Le Conseil de sécurité des Nations unies va se réunir en urgence ce soir pour évoquer la situation en République démocratique du Congo, où des affrontements opposent les rebelles du M23 à l’armée, selon des diplomates. La mission de la France auprès des Nations unies a annoncé sur son compte Twitter qu’une réunion des 15 nations du Conseil de sécurité avait été programmée à 15h locales (21h à Paris).

Plus tôt dans la journée, la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco) a appelé le Mouvement du 23 mars (M23) à cesser « immédiatement » ses attaques dans la zone de Kibumba, dans l’est du pays, appuyant l’armée dans les combats qui l’opposent aux rebelles depuis samedi matin.

« Depuis ce matin à 04H00, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) font face à une série d’attaques à l’arme lourde lancées par le M23 (…) Ces attaques ont provoqué de nouveaux déplacements de la population civile », a écrit la Monusco dans un communiqué signé depuis Kinshasa.

« Conformément à son mandat de protection des populations civiles, la Monusco a réagi en engageant les troupes du M23 entre Kibumba et Kibati, responsables de cette situation. Dans ce cadre, 10 missions ont ainsi été menées par ses hélicoptères de combat », a-t-elle encore indiqué.

« La Monusco condamne fermement la reprise des hostilités. Elle lance un appel au M23 pour cesser immédiatement ses attaques qui ont pour conséquence la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire déjà fragiles », a-t-elle ajouté.
Comme jeudi, l’armée et le M23 s’accusent mutuellement d’avoir déclenché les hostilités.

Le M23 est surtout formé d’anciens rebelles qui, après avoir été intégrés en 2009 dans l’armée, se sont mutinés en avril dernier et combattent depuis l’armée régulière dans la région du Kivu. Deux pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda, sont accusés par l’ONU de soutenir les rebelles, ce qu’ils démentent.

Depuis avril les combats ont contraint des dizaines de milliers de civils à fuire et des centaines de réfugiés sont arrivés dans les camps cette semaine.

 
Lefigaro.fr avec AFP

Madonna traînée en justice par sa voisine

septembre 9, 2011

Une voisine bien encombrante

La créativité de Madonna ne connaît qu’une limite : sa voisine mécontente de la « musique assourdissante » et des « murs qui tremblent ».

Quand Madonna fait de l’aérobic, ça envoie du lourd. Ses biceps d’acier et ses jambes d’une fermeté inégalée impressionnent dès qu’ils sont de sortie. Ce qui arrive finalement trop peu. Entretenir une telle masse de muscles exige une énergie sans bornes et un espace suffisamment vaste pour contenir tant de force et de vigueur. Madonna pensait que son appartement new-yorkais était le lieu idéal, mais sa voisine n’est pas du même avis. « La musique assourdissante, les bruits de pas lourds et les murs qui tremblent » ont mis un terme à la patience de Karen George, selon AP.

Certains paieraient pour habiter à côté de chez Madonna, d’autres lui font des procès. La voisine mécontente a en effet saisi la justice pour que cessent ces nuisances sonores qui durent jusqu’à trois heures par jour. Et on ne vous parle même pas du sport de chambre… (La voisine non plus n’en parle pas, d’ailleurs.)

Madonna avait déjà fait des efforts en 2009 pour diminuer la gêne occasionnée, mais cela ne suffit pas d’après sa voisine. Pourtant, les bruits provenant de l’appartement de Madonna n’ont jamais dépassé le niveau autorisé par la loi. Un juge a toutefois estimé que la voisine était quand même en droit de porter plainte.

Mais que voulez-vous ? Quand Madonna entend la Music, elle a la Fever, elle ne peut pas s’en empêcher…

Voici.fr par J.M.