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Canada: Une cinquantaine de voitures volées saisies dans le port de Montréal

avril 11, 2023
Un porte-conteneurs, au port de Montréal

Le port de Montréal est une plaque tournante pour l’exportation de voitures volées, selon les experts. Photo : Radio-Canada/Ivanah Demers

Pas moins de 53 véhicules volés ont été retrouvés lundi dans le port de Montréal, a fait savoir le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), un phénomène qui explose au Québec comme en Ontario.

Il y a de plus en plus de véhicules volés entiers qui sont exportés depuis cinq ou six ans, a fait savoir en entrevue à l’émission Tout un matin, sur ICI Première mardi, le directeur des enquêtes Québec et Maritimes chez Équité Association, Jacques Lamontagne. Son organisme enquête sur les vols de voiture et les délits d’assurance.

Parmi la cinquantaine de voitures volées, on retrouve principalement des fourgonnettes, des camionnettes et des véhicules utilitaires sport (VUS). Et ce sont des modèles très récents, a fait savoir M. Lamontagne, qui était présent sur les lieux lors de la saisie du SPVM.

Selon La Presse, qui a d’abord rapporté la nouvelle, les véhicules étaient dispersés dans 25 conteneurs. La majorité d’entre eux, soit 36, auraient été volés en Ontario. Le reste (17) proviendrait du Québec, dont dix véhicules de Montréal. Il s’agirait de la plus importante saisie dans les installations portuaires de la métropole québécoise depuis le début de l’année.

D’après Jacques Lamontagne, qui a travaillé une trentaine d’années au SPVM comme lieutenant-détective, les vols de véhicules sont la plupart du temps l’œuvre de réseaux criminels. Ceux-ci n’hésitent pas à engager des membres de gangs de rue ou de jeunes criminels peu expérimentés pour faire le sale boulot. Les véhicules dérobés sont amenés dans des entrepôts avant d’être récupérés par le crime organisé pour être exportés.

D’ailleurs, la demande est forte à l’international actuellement pour les véhicules entiers, selon M. Lamontagne. La pandémie, qui a chamboulé les chaînes d’approvisionnement et causé une rareté de certains modèles sur le marché, n’y serait pas étrangère.

Un fléau à endiguer

Les vols de véhicules ont plus que doublé ces dernières années à Montréal. Leur nombre est passé de 4345 en 2018 à 9591 en 2022. En moyenne, 810 véhicules sont volés chaque mois sur le territoire du SPVM, d’après des données obtenues par La Presse. Et pas moins de 303 voitures ont été dérobées entre le 1er et le 9 avril, soit en l’espace de neuf jours seulement.

Du côté de l’Ontario, les vols de véhicules ont augmenté de 97 % dans la région de Peel, de 134 % dans la région de York et de 80 % à Toronto depuis 2019. En 2022, 5409 véhicules ont été volés à Mississauga et Brampton, tandis que plus de 8000 voitures ont été dérobées à Toronto.

Le port de Montréal, qui est le plus important à l’est du Canada, est une véritable plaque tournante pour l’exportation de ces voitures volées, selon les experts. Le volume de marchandises et la taille du port, qui s’étend sur 30 kilomètres et traite régulièrement plus de 1,5 million de conteneurs par an, compliquent la tâche des forces de l’ordre.

Dissuader les voleurs

Selon Jacques Lamontagne, d’Équité Association, les criminels peuvent employer différentes méthodes pour voler un véhicule, en se servant des dernières avancées technologiques. Ils sont notamment capables de déjouer les clés intelligentes qu’il faut avoir sur soi pour démarrer le véhicule à l’aide d’un bouton sur le tableau de bord.

L’une des méthodes consiste à s’approcher de la résidence du propriétaire pour capter et amplifier les ondes de la clé intelligente qui se trouve à l’intérieur, habituellement sur un porte-clés à proximité de la porte. Le signal permet alors au malfaiteur de déverrouiller les portes et de démarrer le véhicule.

Les voleurs parviennent également à se connecter au port de diagnostic de la voiture (communément appelé port OBD pour on-board diagnostics). Ça donne accès à l’ordinateur central du véhicule qui va permettre de reprogrammer une clé ou d’enlever le système d’alarme, résume Jacques Lamontagne.

Le spécialiste rappelle que plusieurs outils pouvant prévenir les vols de véhicules sont disponibles sur le marché. Au-delà de bien verrouiller ses portières et de se stationner dans un endroit éclairé la nuit, les propriétaires de véhicules peuvent se doter d’un système de repérage ou d’un appareil bloquant l’accès à la prise universelle OBD.

Une barre antivol permettant de bloquer le volant est aussi une bonne option à envisager

Avec Radio-Canada

Congo-P/Noire : il vole le sac d’une vieille maman de Sibiti et trouve 2 poules noires assis dans son lit

octobre 31, 2022
 P/Noire : il vole le sac d’une vieille maman de Sibiti et trouve 2 poules noires assis dans son lit

C’est le voleur le plus triste de la ville de Pointe-Noire ! Après avoir arraché le sac à main d’une vieille maman au Grand Marché de la ville, il a cru faire une bonne affaire quand il y a trouvé la somme de 15.000 frs et un téléphone dit Anti complexe. Malgré que la vieille le suppliait de tout prendre, mais de lui remettre son livret, le voleur s’en est allé.

En arrivant chez lui au quartier KM4, le voleur s’est rendu d’être tombé sur une mauvaise personne. Il a trouvé deux poules de couleur noire assises dans son lit avec la photo de la vieille maman qu’il venait de voler. Pris de panique, le voleur s’est mis à crier seul, attirant l’attention de ses voisins.

Après avoir expliqué son histoire à ces voisins, il lui a été conseillé de ne pas jeter la carte sim dans le téléphone volé et de contacter la vieille maman. L’un des voisins a appelé le numéro de la fille de la vieille pris dans le répertoire du téléphone.

Le voleur, accompagné de deux amis s’est rendu remettre le sac de la vieille maman au quartier Mouyondzi. Implorant sa miséricorde, le voleur a regretté son acte et s’est dit disposé à payer toute amende qui lui sera taxé. La vieille maman qui a retrouvé son sac avec tout son contenu a juste conseillé au jeune voleur d’abandonner ce métier et de craindre Dieu et les ancêtres.

Elle a fait savoir au jeune voleur que le monde est tellement devenu mauvais que ce n’est pas tout le monde qu’on vole. « Si j’étais vraiment méchante, je t’aurais envoyé dans l’autre monde, mais je t’ai juste donné une leçon pour que tu prennes conscience que t’as encore une vie devant toi à ne pas gâcher ! »

Au Grand Marché et Fond Tié Tié, les deux marchés les plus fréquentés de la ville de Pointe-Noire, des jeunes prennent du plaisir à voler des personnes de sexe féminin. Plusieurs femmes ont perdu leur téléphone et autres objets de valeur devant l’indifférence des riverains.

Avec Le Congolais.fr

Congo-Madibou : un pasteur refuse d’officier une messe après le vol de sa veste et chaussures en Croco

juillet 26, 2022
 Madibou : un pasteur refuse d’officier une messe après le vol de sa veste et chaussures en Croco

Ce pasteur donne plus de la valeur à la sapologie qu’à la parole de Dieu et ignore totalement la phrase :«vanité des vanités ». Le pasteur Anatole d’une église de réveil située à Madibou après le pont du Djoué a refusé de célébrer une messe après le vol de son costard et ses chaussures en Croco. Une tenue qu’il a prévu porter ce dimanche.

Le paraître est devenu l’obsession principale de certains serviteurs de l’éternel qui lance des piques à d’autres pasteurs qui ne s’habillent pas bien. C’est le cas du pasteur Anatole d’une église de réveil de Madibou qui n’a pas supporté que son costard et ses chaussures en Croco soient volés.

Le plus su prenant est de constater que le vol a eu lieu dans les loges de sa propre église quelques heures avant le début du culte d’où les soupçons qui pèsent sur les fidèles. Comme représailles, le pasteur a tout simplement décidé de ne pas se présenter devant ses fidèles comme signe de protestation à cet acte.

Ce costard et ses chaussures en Croco étaient le don d’un fidèle de retour d’un voyage en Europe et le pasteur devrait les mettre en valeur pour la première fois. Une inauguration vestimentaire que le voleur a mis en échec.

Le pasteur Anatole a demandé à Dieu de confondre ce voleur afin qu’il vienne de lui-même remettre son butin et se faire pardonner.

Avec Le Congolais.fr

Canada-Québec: Le réservoir de sa voiture percé en pleine nuit pour siphonner 110 $ d’essence

mars 15, 2022

Le réservoir à essence du véhicule d’un résident de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, près de Québec, a été perforé. Photo : Courtoisie/Julien Paris-Roy

Les voleurs sont plus imaginatifs que jamais pour contourner la flambée du prix de l’essence au Québec. Un résident de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, près de Québec, l’a appris à ses dépens, alors que le réservoir de son véhicule, fraîchement rempli, a été percé en pleine nuit pour siphonner le carburant qu’il contenait.

Julien Paris-Roy n’en revient toujours pas. Dimanche soir, il se rend dans une station-service près de chez lui pour faire le plein de sa voiture, une Kia Sorento, au coût de 110 $. C’est environ 40 $ de plus que ce qu’il payait il y a quelques mois à peine.

Le lendemain matin, M. Paris-Roy reprend le volant de son véhicule utilitaire sportVUS. Il constate rapidement que l’inimaginable s’est produit durant la nuit.

L’impensable se produit

Des malfaiteurs se sont présentés dans son entrée pour prélever avec minutie le contenu du réservoir de son véhicule.

Je me disais que j’avais probablement abîmé le réservoir en frappant un bloc de glace dur. Je me suis alors dit qu’il fallait que je l’envoie au garage pour réparations, explique M. Paris-Roy. C’est en regardant de plus près, sous le véhicule, que j’ai remarqué un trou rond, très franc dans le réservoir.

« J’ai alors pensé que j’avais perdu une sorte de bouchon ou qu’une ligne à gaz s’était déconnectée, en raison de l’apparence du trou, trop parfait pour être une cassure. »— Une citation de  Julien Paris-Roy, victime d’un vol d’essenceLe VUS noir sur la plateforme de la dépanneuse.

Le véhicule a dû être remorqué vers un garage. Photo : Courtoisie/Julien Paris-Roy

Son garagiste lui met toutefois la puce à l’oreille. Il lui affirme que cette technique pour voler de l’essence est très répandue aux États-Unis. C’est cependant la première fois que le garagiste fait personnellement ce diagnostic.

Selon [mon garagiste], c’était assurément un vol d’essence, en raison de son prix exorbitant actuellement. Après vérifications, c’est exactement ce qui s’est passé. Le voleur a même pris le temps de faire un petit trou supplémentaire pour que l’air circule mieux afin de vider le réservoir, relate M. Paris-Roy.

Dangereux pour la victime

Cet acte odieux aurait pu avoir des conséquences catastrophiques, selon lui. Tout ça pour un peu plus de 100 $ d’essence, rappelle-t-il.

Maintenant devenu une bombe potentielle à cause de l’essence au sol et de l’ouverture du réservoir sous la voiture, mon véhicule est inutilisable et il m’en coûtera près de 1500 $ en réparations, affirme l’homme de 34 ans, précisant que ce montant inclut les frais pour la remorqueuse et la voiture de service.

« Faut-tu être écervelé! J’ai roulé sur une bombe à retardement ce matin. »— Une citation de  Julien Paris-Roy, victime d’un vol d’essenceLe réservoir percé.

Un trou a été percé dans le réservoir à essence sous le véhicule. Photo : Courtoisie/Julien Paris-Roy

Plainte à la SQ

Vu l’ampleur des dommages, M. Paris-Roy a porté plainte à la Sûreté du Québec (SQ).

On a reçu une plainte pour vol et méfaits sur un véhicule à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier lundi après-midi, confirme Louis-Philippe Bibeau, porte-parole de la Sûreté du Québec. Nous n’avons aucun suspect pour le moment.

Le résident de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier craint d’avoir été suivi par un ou des individus après avoir fait le plein.

Je me questionne par rapport à ça. Pourquoi moi et pas mon voisin qui a un truck? Remarque qu’il a fallu de la patience, car je suis allé faire mon épicerie [après avoir fait le plein], souligne-t-il.

Ironiquement, M. Paris-Roy était réveillé durant la nuit au cours de laquelle au moins un malfaiteur s’est présenté dans sa cour.

« Je travaillais sur mon ordinateur, je travaille souvent de nuit. Ça s’est mis à sentir l’essence et j’ai vu de la lumière, mais j’ai cru que c’était un tracteur de déneigement. Essence et lumière peuvent signaler un tracteur. »— Une citation de  Julien Paris-Roy, victime d’un vol d’essence

Les vols d’essence semblent par ailleurs en hausse significative dans la région de Québec. Au moins quatre vols ont été signalés au Service de police de la Ville de Québec dans la seule journée de lundi.

Le prix à la pompe est actuellement d’environ 1,84 $ le litre d’essence ordinaire dans la grande région de Québec.

Une méthode peu courante ici

La méthode utilisée pour commettre le vol d’essence à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier est peu courante au Québec. Des cas similaires ont été répertoriés dans l’ouest du Canada et aux États-Unis.

Par exemple, en 2018, alors que les prix de l’essence atteignaient des sommets dans la région de Vancouver, cinq personnes de Langley avaient été victimes d’un pareil méfait et l’une d’elles avait fait part de son histoire(Nouvelle fenêtre) à l’équipe de CBC.

Les voleurs s’attaquent plus souvent à des véhicules équipés de réservoirs à essence en plastique, ce qui réduit le risque de produire des flammèches et des étincelles pendant le perçage. L’opération endommage toutefois sérieusement le réservoir, qui doit souvent être remplacé à un prix bien plus élevé qu’un plein d’essence.

Autre cas près de Montréal

À la suite de la publication de cet article, un autre automobiliste, originaire cette fois de Saint-Lambert, près de Montréal, a confié à Radio-Canada avoir lui aussi été victime d’un vol d’essence au cours du week-end.

À l’instar de Julien Paris-Roy, l’homme, qui préfère conserver l’anonymat, avait récemment fait le plein de son véhicule pour un montant d’environ 100 $.

Son réservoir a également été perforé et devra être remplacé. Les coûts de la réparation sont évalués à près de 2500 $.

Radio-Canada par Alain Rochefort avec la collaboration d’Érik Chouinard et de Louis Gagné

Le fils de Wamba Sassou lui vole 200 millions et les gaspille dans la jouissance

février 28, 2022

Cocosé, le fils aîné de Wamba, à son tour fils du dictateur et chasseur de selfie Congolais Denis Sassou Nguesso n’a pas trouvé mieux que déposséder son père de la bagatelle somme de 200 millions de francs Cfa en ces moments de rupture généralisée. Il a tout fini en nsakalogie et don à l’association Bana Mpila.

Qui est ce Congolais qui ne rêverait pas en cette période de rupture extrême être en face de 200 millions de francs Cfa ? Apparemment cette chance ne sourit qu’aux mbochis et dérivés, à l’instar du fils aîné de Wamba Arnaud Sassou, âgé de 26 ans.

Cocosé de son surnom, a soutiré de la cachette de son père Wamba 200 millions de francs profitant d’une opportunité unique. Connu pour son goût au m’as tu vu comme son père, il a rendu tous ses amis heureux, mais surtout les filles de Brazzaville et Pointe-Noire.

Accompagné de ses amis, Cocosé a loué deux appartements dans une auberge à Tchibamba pour une semaine où l’ambiance n’a pas fait exception. Dans chaque appartement, on pouvait noter la présence de 5 filles de Pointe-Noire et de Brazzaville.

Des virées à scandale dans différentes boites de nuit des deux villes ont permis à ces établissements de faire de bons chiffres d’affaires. Pour peut être préparer son entrée à la politique comme tout bon Sassou Nguesso, Cocosé a fait don de 30 millions à l’association Bana Mpila.

De l’autre côté, les retraités, enseignants, et fonctionnaires cumulent des retards salariales dans une indifférence totale. Ceux qui n’ont pas la chance de croiser Cocosé pendant ses moments de gloire doivent le regretter amèrement. Le simple bonjour accompagné d’éloges à sa gloire était gratifié de 20000 frs.

Avec Lecongolais.fr

Canada: Vol d’un camion rempli de 3400 armes à feu près de Toronto

février 13, 2022
Une voiture de police.

La police pense qu’il n’y avait pas de munitions à bord du véhicule volé. Photo : Radio-Canada/Yvon Theriault

Un poids lourd chargé d’armes à feu a été volé à Peterborough, à une centaine de km au nord-est de Toronto, selon la police.

Dans un communiqué, le Service de police de Peterborough (SPP) déclare avoir reçu un appel dimanche vers 7 h 30 à propos du vol d’un camion qui transportait une grosse quantité d’armes à feu et qui était stationné dans la cour d’une entreprise de camionnage située sur la route Parkhill East.

Selon nos informations, le camion contenait 3409 armes de calibre 22 et 6468 chargeurs. Il s’agit d’un Freightliner Cascadia 126, possiblement de couleur blanche.

« Nous pensons qu’il n’y avait pas de munitions dans le camion. »— Une citation de  Le Service de police de Peterborough, dans un communiqué.

Divers services policiers ont été prévenus, selon le Service de police de Peterborough SPP, qui croit qu’il s’agit d’incident isolé.

Avec Radio-Canada

Vol annulé : une mineure laissée seule à Toronto par Air Canada

février 7, 2022
Diomerys O'Leary interviewée devant sa maison.

Diomerys O’Leary souhaite qu’Air Canada change sa politique sur les mineurs qui voyagent seuls. Le transporteur a annulé le vol que devait prendre sa fille. Cette dernière s’est retrouvée seule à l’aéroport de Toronto sans nourriture ni hébergement. Photo : CBC/Ted Dillion

Diomerys O’Leary ressentait déjà de la nervosité en laissant sa fille de 14 ans voyager seule pour rendre visite à son père en République dominicaine, mais elle ne se doutait pas que le transporteur Air Canada allait la laisser pour compte à Toronto.

Le transporteur l’a informée par courriel, le 18 janvier, que le vol de sa fille de Toronto à Saint-Jean, à Terre-Neuve, était annulé en raison d’un conflit de travail à l’aéroport de Saint-Jean, et qu’elle pouvait prendre un autre vol deux jours plus tard.

Elle a ensuite reçu de nombreux messages textes de sa fille disant qu’Air Canada l’avait informée qu’elle devait se débrouiller pour trouver un endroit où dormir et se restaurer.

Elle pleurait, elle était désespérée et elle me demandait ce qu’elle devait faire. Je ne pouvais pas y croire, affirme Mme O’Leary.

Diomerys O’Leary se demandait si l’entreprise s’attendait à ce que sa fille passe deux jours sur un banc sans même lui donner de la nourriture.Des messages textes en espagnol sur un téléphone.

Diomerys O’Leary a reçu de nombreux messages de la part de sa fille, qui était seule et désemparée à l’aéroport de Toronto tandis qu’elle cherchait une solution pour elle. Photo : CBC/Ted Dillion

Elle a passé des heures au téléphone et en ligne à chercher des moyens d’aider sa fille tandis que cette dernière attendait à l’aéroport de Toronto. Les hôtels n’acceptent pas de mineur seul et sa fille n’avait pas d’argent pour de la nourriture.

Mme O’Leary a fini par trouver un logement Airbnb où sa fille pouvait passer la nuit et un chauffeur Uber pour la transporter. Elle a fait livrer un repas à sa fille.

« C’était le pire jour de ma vie. »— Une citation de  Diomerys O’Leary

Diomerys O’Leary affirme qu’elle n’a pu dormir cette nuit-là même après avoir trouvé cette solution temporaire pour sa fille.

Le lendemain, après presque deux heures d’attente au téléphone avec Air Canada, Mme O’Leary a trouvé un vol pour sa fille à destination de Gander et un billet d’autobus pour qu’elle puisse rentrer à Saint-Jean.

Selon Air Canada, l’agente du centre d’appel a proposé de l’aider à trouver de l’hébergement, mais la mère de la cliente a refusé.

Mais Diomerys O’Leary présente un enregistrement de cette conversation où l’agente affirme qu’elle ne peut pas aider sa fille à trouver un hébergement. L’agente lui propose d’appeler un autre bureau d’Air Canada. À ce moment, Mme O’Leary avait déjà pris des arrangements pour sa fille tout en attendant au téléphone.Une adolescente devant un autobus.

Après avoir passé la nuit seule à Toronto, la fille de Diomerys O’Leary âgée de 14 ans est rentrée à Saint-Jean, à Terre-Neuve, le 20 janvier. Ci-dessus : le visage de l’adolescente est embrouillé à la demande de sa mère. Photo: Gracieiseté/Diomerys O’Leary

Air Canada affirme qu’il n’est généralement pas conseillé que des mineurs voyagent seuls quand il s’agit d’un vol avec des correspondances ou un vol à l’étranger en raison de possibles interruptions imprévues qui échappent au contrôle de l’entreprise. Cet avertissement ne figure pas sur la page web d’Air Canada au sujet des enfants voyageant seuls(Nouvelle fenêtre).

Des imprévus peuvent toujours survenir lors de voyages en avion, particulièrement durant cette pandémie. La COVID-19 a grandement perturbé l’industrie l’an dernier. Les autorités déconseillent par moments aux Canadiens de faire des voyages non essentiels.

Diomerys O’Leary aimerait qu’Air Canada prenne plus de responsabilité ou cesse tout simplement d’accepter des mineurs qui voyagent seul sur des vols à plusieurs étapes. Ils acceptent mon argent, mais ne prennent pas de responsabilité pour la sécurité de ma fille, dit-elle.

D’autres enfants laissés pour compte

Les propres règles d’Air Canada lui permettent d’éviter de prendre des responsabilités et ce serait une surprise pour beaucoup d’adultes qui permettent à leurs jeunes de voyager, selon un défenseur des droits des voyageurs, Ian Jack, vice-président aux affaires publiques de l’Association canadienne des automobilistes. Il dit que des jeunes peuvent être laissés pour compte en vertu de ces règles.

Comme d’autres transporteurs, dont WestJet et Air Transat, Air Canada offre un service pour enfants non accompagnés. Des employés aident ces enfants à faire leur voyage. Mais ce service n’est pas offert lors de voyages en plusieurs étapes comme celui effectué par la fille de Mme O’Leary.

Air Canada indique que dans un tel cas, elle aide de façon prioritaire ses passagers handicapés, âgés ou jeunes. Mais ce jour-là, ajoute l’entreprise, des vols ont été annulés de façon imprévue et des centaines de voyageurs avaient besoin d’aide.

Le document d’Air Canada intitulé Tarif international – Règles générales applicables au transport de passagers et de bagages(Nouvelle fenêtre), indique en page 49 que sauf pour le service fourni expressément à un enfant non accompagné et visé par la présente règle, le transporteur n’assume aucune responsabilité financière ou de tutelle pour les enfants non accompagnés, si ce n’est celles applicables aux passagers adultes.

WestJet et Air Transat ont aussi une règle semblable.

Même le Règlement sur la protection des passagers aériens(Nouvelle fenêtre) adopté par le gouvernement du Canada en 2019 est vague, indique Ian Jack, quand il est question de protéger les jeunes voyageurs. Le Règlement stipule que les compagnies aériennes doivent établir une politique pour les mineurs non accompagnés, mais il laisse aux transporteurs le soin de décider en quoi consiste cette politique.

Transports Canada établit les règles et l’Office des transports du Canada les met en application. Canadian Broadcasting CorporationCBC leur a demandé s’ils comptent améliorer la protection des mineurs qui voyagent seuls.

Transports Canada a indiqué que l’Office des transports du Canada est dans une meilleure position pour répondre à cette question, mais l’Office a expliqué qu’il ne peut agir que dans le cadre des règles de Transports Canada et que ces dernières ne comprennent rien au sujet des responsabilités précises des transporteurs envers les mineurs qui voyagent seuls.

Dans ce contexte, les transporteurs devraient au moins indiquer plus clairement que des mineurs peuvent être laissés pour compte lorsque leur vol est annulé, estime Ian Jack.Ian Jack interviewé.

Ian Jack, vice-président aux affaires publiques de l’Association canadienne des automobilistes, estime que ce cas illustre certains aspects mal définis de la réglementation des transporteurs aériens. Photo : CBC/Stephan Richer

Cela s’était produit auparavant. Une famille a réclamé des changements de la part d’Air Canada en 2016 lorsqu’un garçon écarté de son vol a dû dormir sur le plancher à l’aéroport Pearson de Toronto. La même mésaventure est survenue à un Terre-Neuvien de 13 ans, en 2013, à qui le transporteur avait simplement donné un coupon alimentaire de 10 $.

Ian Jack dit qu’il faut reconnaître que c’est un problème des transporteurs et possiblement aussi des règles gouvernementales en la matière.

Air Canada a offert à Diomerys O’Leary un bon de voyage d’une valeur de 500 $ en signe de bonne volonté, mais elle l’a refusé en disant que ce n’était pas une question d’argent. Mme O’Leary réclame des explications précises de la part du transporteur. Elle dit qu’elle ne peut tout simplement pas accepter ce qui est arrivé à sa fille.

Avec Radio-Canada d’après un reportage de Rosa Marchitelli, de Canadian Broadcasting Corporation CBC

Congo – Archidiocèse de Brazzaville : Tentative de profanation de la tombe du Cardinal Émile Biayenda

décembre 25, 2021

Cardinal Émile Biayenda

Le sépulcre du Cardinal Émile Biayenda a connu une tentative de profanation, dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 décembre. Le profanateur a tenté de forcer en vain, la grille qui protège le cercueil, pour accéder au corps. Sans doute pour le voler ou réaliser des orgies ou autres rituels mystiques.

Un individu mal intentionné pris pour un visiteur, a essayé de s’emparer de la dépouille du cardinal Émile Biayenda en s’introduisant de nuit à la cathédrale du Sacré-Cœur à Brazzaville, où repose le prélat.

Visiblement bien décidé à accomplir sa besogne, le malfrat a forcé les grilles de protection qui recouvrent le caveau, pour les décoller, au moyen vraisemblablement d’un pied-de-biche. En certaines parties du caveau, ils ont entamé la structure de béton qui scelle la grille.

Mal lui en a pris car les précédentes tentatives avaient amené les autorités épiscopales à renforcer la protection de cette tombe tant convoitée par certains praticiens occultes aux buts inavoués et désormais, il faut carrément de la dynamite, pour en venir à bout.

Informé de cette intrusion, Monseigneur Bienvenu Manamika archevêque Métropolitain de Brazzaville, est allé s’enquérir de la situation et s’assurer que la tentative de profanation avait échoué, mais surtout renforcer les mesures de protection de la tombe, partant de la dépouille du Cardinal Émile Biayenda.

Les constats d’usage effectués et les mesures de renforcement de la protection de la tombe prises, Monseigneur Manamika a conclu l’instant par une prière, pour rendre grâce à Dieu.

« Dieu notre père, nous te disons simplement merci, parce que par ta grâce, rien n’a été touché et tu nous préviens déjà de ce qui peut arriver. Donne-nous l’intelligence de protéger ces lieux comme il se doit. Pour notre vénéré cardinal, applique ces suffrages, ces prières. Intercède, non seulement pour notre archidiocèse, mais également pour tout le peuple congolais. Nous voulons te demander pardon pour tous ces esprits de vandalisme qui sont l’expression de la corruption du cœur de l’Homme. Pour eux et pour nous tous, je confesse à Dieu tout puissant… »

Dans sa prière, Monseigneur Manamika a également fait réciter la prière demandant à « Dieu qui a révélé aux hommes, par Jésus-Christ, les voies du Royaume des cieux et de l’éternité bienheureuse, d’accorder à son serviteur, le cardinal Émile Biayenda, la grâce d’être glorifié parmi ses élus du ciel, lui qui par ses vertus et le sacrifice de sa vie, a témoigné sur terre du véritable amour de Dieu et du prochain ». 

Il a terminé en demandant au « bon cardinal Émile Biayenda d’intercéder pour nous ».

À l’issue de la prière, la porte métallique couvrant la tombe a été remise et les lieux nettoyés.

Avec Lesechos-congobrazza par Faye Monama et Bertrand BOUKAKA/

Canada-Québec: Une pâtisserie saccagée à Trois-Rivières

juin 17, 2021

La propriétaire de la boutique Rose-Vanille, gâteaux et cie, à Trois-Rivières, a eu la mauvaise surprise de trouver son commerce être viré sens dessus dessous, mercredi matin, après avoir été victime d’une introduction par effraction.

La propriétaire de Rose-Vanille, Caroline Poisson, s’est fait voler le contenu du tiroir-caisse après une introduction par effraction.

© FRANÇOIS GERVAIS La propriétaire de Rose-Vanille, Caroline Poisson, s’est fait voler le contenu du tiroir-caisse après une introduction par effraction.

«Ç’a été vidé pour vider, déplore Caroline Poisson, dont la boutique a pignon sur rue depuis un peu plus de trois ans sur le boulevard Des Récollets. Il y avait beaucoup de tablettes avec des choses virées par terre. Mon coin bureau a été viré au complet. Je ne voyais plus le plancher.»

«C’est certain qu’ils cherchaient de l’argent, parce qu’ils sont partis avec le peu de monétaire qu’il y avait ici, mais les produits n’ont pas été touchés tant que ça. C’est vraiment pour faire du dommage et trouver les affaires qui pouvaient être de valeur. Ils sont partis avec l’argent, la radio, les tablettes de livraison. C’est beaucoup plus de saccage qu’autre chose, croit la propriétaire. Tu sais, ils sont partis avec ma balance électronique pour peser du sucre…»

Celle-ci déplorait surtout les retards que l’événement allait lui occasionner. «Le robinet est brisé, alors on ne peut pas travailler. Ça ralentit toute notre production de la semaine qui était déjà très chargée avec la fin de l’année scolaire et la fête des Pères. Je n’avais pas tant les moyens de perdre une journée de travail. Ça complique les choses», continue Caroline Poisson.

«On doit être dans les 3000 $ de dommages, avec les bris et les choses qui ne sont pas récupérables, en incluant l’argent et tout ça, indique la propriétaire. C’est aussi sans compter ce que ça implique pour le propriétaire de la bâtisse. Parce qu’il y a une fenêtre qui a été forcée.»

Du côté de la Direction de la police de Trois-Rivières (DPTR), on confirme qu’une enquête a été ouverte à la suite de l’introduction par effraction. «Un technicien en identité judiciaire s’est présenté sur place. Il a effectué l’analyse de la scène et a fait quelques prélèvements. Pour l’instant, nous n’avons rien de concret et il n’y a pas d’arrestations, a fait savoir le porte-parole de la DPTR, Luc Mongrain, mercredi, en fin de journée. Pour cette nuit, c’est le seul commerce que nous avons eu qui a été victime d’introduction par effraction.»

Sur sa page Facebook, le commerce a également lancé un appel à tous pour trouver des indices. Ils invitent les personnes qui ont vu, entendu ou été conscientes de quelque chose de louche dans les environs, à ne pas hésiter à leur en faire part.

Avec  Sébastien Lacroix – Le Nouvelliste

Nigeria : les Itsekiris en émoi après le vol des couronnes royales

avril 12, 2021
La mort de l’Ogiame Ikenwoli, olu (roi) du Warri, le 5 avril, a ouvert la course à sa succession sur le trône.

Les deux couronnes ont disparu en pleine querelle de succession à la tête du royaume du Warri. Une affaire qui vient troubler la tranquillité de la ville éponyme, centre névralgique de l’industrie pétrolière du Nigeria.

C’est un véritable choc. En pleine bataille pour la succession de l’olu (roi) du Warri, les deux couronnes royales vieilles d’au moins quatre siècles se sont évaporées dans la nature.

L’une d’elles avait été portée pour la première fois par l’Ogiame Atuwatse, qui régna de 1625 à 1643. Selon des sources locales, il s’agirait d’un cadeau offert par le roi du Portugal au jeune Atuwatse (surnomé Dom Domingos par les Portugais) en 1611, au moment où ce dernier allait rentrer à Warri après un séjour éducatif dans le royaume ibérique. Depuis lors, quatorze souverains ont porté cette couronne devenue symbole de royauté chez le peuple itsekiri.

Querelle de succession

Tout débute avec l’annonce, le 5 avril, du décès de l’Ogiame Ikenwoli, olu (roi) du Warri, une nouvelle qui ouvre la course à sa succession sur le trône. Le fils du défunt, Tsola Emiko, est toutefois rapidement désigné. Mais la décision est aussitôt contestée par un groupe rival, qui estime que la procédure normale a été violée, un édit datant de 1979 disqualifiant le prince Tsola Emiko.

L’opposition au prince Tsola Emiko est menée par le Chief Ayiri Emami, proche conseiller du roi défunt. D’après l’opposition, pour être roi du Warri, il faut être né soit d’une mère originaire du royaume. Ayant remis en question la légitimité du prince Emiko à être désigné roi, le dignitaire a été suspendu de ses fonctions d’ologbotsere (sorte de Premier ministre). Il a immédiatement rejeté cette suspension, arguant que seul un roi en exercice a le pouvoir de le démettre. Emami assure que les canons de la tradition n’ont pas été respectés lors de la désignation du nouveau roi et entend poursuivre la contestation. S’exprimant dans une chaîne de télévision locale, il a déclaré n’avoir aucun problème personnel avec le prince Emiko, mais vouloir uniquement que « les traditions soient respectées ».

C’est dans ce contexte tendu que les deux couronnes ont disparu de l’Aghofe, le palais royal des Itsekiris.

CE SONT DES OBJETS DE GRANDE VALEUR, DÉCORÉS DE DIAMANT ET D’ARGENT

Ce sont des objets de grande valeur, décorés de diamant et d’argent. Hormis leur valeur matérielle, elles présentent aussi une valeur symbolique et revêtent une grande importance historique et culturelle. L’une des couronnes est destinée au roi (Ogiame), l’autre à la reine (Olori). En leur absence, impossible de procéder à l’oyoekoro, la cérémonie d’installation du nouveau monarque prévue en juillet prochain.

Muhammadu Buhari s’en mêle

L’affaire a suscité l’intervention du chef de l’État nigérian. Dans un message transmis via son cabinet, Muhammadu Buhari « appelle la nation itsekiri à résoudre les différends » liés à la désignation de son nouveau roi.

La situation géographique de Warri fait de cette crise une question importante pour le Nigeria. Le royaume, dont la création date d’avant la colonisation anglaise et la naissance du Nigeria, se confond de nos jours avec la ville portuaire éponyme, capitale de l’État du Delta. Située dans le sud-est du Nigeria, elle constitue le cœur de l’industrie pétrolière et le poumon économique du pays.

La police nigériane a lancé des recherches pour retrouver les couronnes disparues.

Avec Jeune Afrique par Patrick Nelle