Étendue sur le sable fin de la plage
Tes bons pieds charnus après la nage
Prennent un doux plaisir de l’eau
Dans l’immense ivresse de ta peau
Sous tes lunettes bleues brille l’océan
Dans le doux murmure mugissant
De ces vagues mousseuses et glacées
Qui, par le ressac, lèchent ta vénusté
Prenant parfois à l’assaut ton nombril
Par le jet salé de ces nombreux volatils
Tu goûtes aux vifs plaisirs de la vie
Dans la solitude unique de la joie.
Bernard NKOUNKOU