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CAN: Leekens, la drôle de com’

janvier 30, 2015

CAN: Leekens, la drôle de com'
CAN: Leekens, la drôle de com’ © AFP

Formules cocasses, ?il malicieux: les conférences de presse de Georges Leekens, le sélectionneur belge de la Tunisie, détonnent dans le monde aseptisé du foot, même si son humour permanent lui permet, aussi, d’en dévoiler le moins possible.

A la veille du quart de finale de CAN-2015 contre la Guinée équatoriale samedi à Bata, le technicien au fort accent d’outre-Quiévrain a de nouveau parsemé ses réponses de bons mots et d’ironie. A commencer par son pays: « On n’a perdu qu’un match, contre les petits Belges: c’était pour leur donner confiance avant la Coupe du monde ! »

Sur quoi va-t-il miser contre la Guinée équatoriale ? « Je ne vais pas le dire en conférence de presse ! Vous êtes de Guinée ? Ah oui, les journalistes tunisiens savent que je ne vais pas répondre. Pour le reste inch’allah, que le meilleur gagne, et même si on n’est pas meilleur j’aimerais bien qu’on gagne! »

Avant le match contre la RD Congo (1-1 lors de la troisième journée), il avait demandé à ses joueurs d’oublier les tracas logistiques: « Je leur ai dit: tu vas penser Congo, tu vas dormir Congo, et j’espère que le soir tu vas manger Congo! »

Tracas logistiques: après les fuites et les coupures d’eau à l’hôtel des Tunisiens, à Ebebiyin, il y eut l’éprouvant périple des heures durant dans la fournaise depuis cette ville située dans le coin nord-est de la Guinée équatoriale jusqu’à Bata, un . . . « voyage de noces » selon le coach.

Mais le Belge ne craint pas tant que ça les longues expéditions puisqu’il s’était dit « prêt à aller en Asie à pied si c’est nécessaire pour se qualifier ! »

– Langage corporel –

Les formules choc font aussi partie de sa panoplie, comme quand il explique qu’il ne va pas titulariser le jeune Moncer, « je ne vais pas tuer un jeune joueur qui a marqué en le laissant titulaire sur deux matches de ce niveau là, ce serait le brûler! »

Ou quand il vient à la rescousse de deux confrères, Alain Giresse et Volker Finke, sélectionneurs du Sénégal et du Cameroun éliminés dès le premier tour et violemment pris à partie par des journalistes: « J’ai vu des collègues se faire massacrer, Alain Giresse et Volker Finke, ce n’est pas la bonne manière, j’en avais les larmes aux yeux ».

S’il a ses phrases rituelles, les « on n’a pas les meilleurs joueurs du monde, mais. . .  » (variante: « on n’a pas Ronaldo ni Messi, mais. . . « ), « on n’a pas été gâté mais on ne va pas pleurer », il recourt parfois aussi au langage corporel.

On le voit ainsi souvent faire des tapes potaches sur les journalistes tunisiens, comme pour chahuter. A Ebebiyin, « je souriais (sourire), mais à l’intérieur (grimace). . . Si je montre de la déception à mes joueurs, ils vont penser: +C’est quoi ce coach?+ Si je n’ai pas la confiance, comment je peux en donner ? »

– Copeaux drôlatiques –

Car le Belge de 65 ans reste avant tout un entraîneur, un adepte du management. Il veut bien faire le pitre mais pas être pris pour un rigolo. « Je suis un gagneur, je travaille très dur, et j’aime construire une équipe autour d’une équipe, staff technique, médical, administratif, qui doit travailler aussi très dur », assure-t-il.

« Ceux qui ont douté ont eu tort: on a fini 1er des qualifications et de notre groupe », se rengorge-t-il.

L’humour, naturel chez ce bon vivant, fait manifestement partie d’une stratégie de communication de la part d’un entraîneur expérimenté, qui a officié à la tête de nombreuses équipes belges, y compris la sélection nationale (2010-2012). Une manière donc d’émailler de copeaux drôlatiques la traditionnelle langue de bois footballistique.

Dernière question vendredi: qu’est-ce qui l’impressionne chez les joueurs de Guinée équatoriale ? « C’était la dernière question! », répond-il dans un éclat de rire. Rideau.

Jeuneafrique.com avec AFP

CAN: Leekens défend ses confrères Giresse et Finke « massacrés »

janvier 29, 2015

CAN: Leekens défend ses confrères Giresse et Finke 'massacrés'
CAN: Leekens défend ses confrères Giresse et Finke « massacrés » © AFP

Georges Leekens, le sélectionneur belge de la Tunisie, a défendu jeudi ses homologues du Sénégal et du Cameroun, Alain Giresse et Volker Finke, « massacrés » par les critiques après leur élimination de la CAN-2015 dès le premier tour.

« On sait la difficulté de la tâche, on a vu comment ça pouvait ne pas être la fête: j’ai vu des collègues se faire massacrer, Alain Giresse et Volker Finke, ce n’est pas la bonne manière, j’en avais les larmes aux yeux », a dit le technicien en marge de l’entraînement de la Tunisie à Bata.

Giresse et Finke ont essuyé de violentes critiques de la part de la presse et des supporters après avoir échoué aux portes des quarts de finale.

Le Sénégal du Français a fini 3e du groupe C, et le Cameroun de l’Allemand dernier de la poule D.

La Tunisie de Leekens affronte la Guinée équatoriale en quart de finale, samedi à Bata.

Jeuneafrique.com avec AFP

Eliminatoires CAN : Samuel Eto’o, absent de la liste des 25 Lions indomptables

août 23, 2014
Samuel Et'o "out"

Samuel Et’o « out »

Le capitaine de la sélection camerounaise de football, Samule Eto’o Fils, fait partie des grands absents de la liste des 25 joueurs convoqués par l’entraîneur Volker Finke en vue de préparer les rencontres éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) ‘’Maroc 2015’’ contre la République démocratique du Congo (6 septembre) et la Côte d’Ivoire (10 septembre).

Il en est de même de Benoît Assou Ekotto, Aurélien Chedjou, Charles Itanje, Jean II Makoun, Alexandre Song et Achille Webo, qui ont participé à la décevante Coupe du monde ‘’Brésil 2014 ».

Volker Finke a en revanche fait appel à trois joueurs actuellement sans club (Stéphane Mbia, Landry Nguemo et Enoh Eyong). Il a également rappelé cinq habitués de la Tanière : Guy Roland Ndy Assembe, Gaëtan Bong, Cédric Loe, Georges Mandjeck et Leonie Kweuke.

Au moment où une demi-douzaine de noms font leur apparition parmi les présélectionnés, le technicien allemand a posté cinq joueurs sur la liste d’attente.

Le stage préparatoire aux deux rencontres est prévu à partir du 1er septembre prochain au Centre d’excellence de la Confédération africaine de football (CAF) de Yaoundé, la capitale du pays.

– Les 25 Lions indomptables:

-Gardiens de but : Guy Roland Ndy Assembe (AS Nancy, France), Pierre Sylvain Abogo (Tonnerre, Cameroun), Joseph Fabrice Ondoua (FC Barcelone, Espagne)
-Défenseurs : Cédric Djeugou (Cotons Sport, Cameroun), Jérôme Guihoata (FC Valenciennes, France), Joël Matip (Schalke 04, Allemagne), Nicolas Nkoulou (Olympique Marseille, France), Gaëtan Bong (Olympiakos, Grèce), Franck Bagnack (FC Barcelone, Espagne), Ambroise Oyongo Bitolo (New York Red Bulls, Etats-Unis)
-Millieux de terrain : Eyong Enoh, Stéphane Mbia, Raoul Cédric Loé (Osasuna, Espagne), Edgar Salli (AS Monaco, France), Guy Christian Zock (Cosmos, Cameroun), Georges Mandjeck (Kayseri Erciyesspor, Turquie), Landry Nguemo, Marc Kibong à Mbamba (Konyarspor, Turquie)
-Attaquants : Eric Choupo Moting, Eric (Schalke 04, Allemagne), Benjamin Moukandjo (Stade Reims, France), Vincent Aboubakar (FC Lorient, France), Jean Marie Dongou (FC Barcelone, Espagne), Léonard Kweke (Caykur Rizespor, Turquie), Clinton N’Jie (Olympique Lyonnais, France), Franck Etoundi (FC Zurich, France)

-Liste d’attente : Franck Kom (Etoile du Sahel, Tunisie), Mougang Mbassogo (Lion Blessé, Cameroun), Bana Moussa (Coton Sport, Cameroun), Tabekou Ouambe (Apejes, Cameroun), Braice Nlate Ekongolo (Olympique Marseille, France).

Apanews.net

Cameroun : quand Roger Milla appelle à « tabasser » le sélectionneur étranger

mai 15, 2013
Roger Milla est ambassadeur itinérant du football camerounais depuis 2001. Roger Milla est ambassadeur itinérant du football camerounais depuis 2001. © AFP

Dans une interview accordée au quotidien camerounais « Le Messager », Roger Milla, l’ancien attaquant des Lions Indomptables, a tenu des propos d’une rare violence à propos de la probable arrivée d’un sélectionneur étranger.

Qu’il s’appelle Volker Finke, Raymond Domenech ou Antoine Kombouaré, le futur sélectionneur étranger du Cameroun est prévenu. « Dites à cet entraîneur qui s’apprête à débarquer au Cameroun de rebrousser chemin sinon nous allons le tabasser avant de le refouler chez lui. Nous ne pouvons pas accepter ces ennemis du pays », a lâché l’ambassadeur itinérant du football camerounais, Roger Milla, dans un entretien au Messager, paru le 13 mai.

« Milla est sanguin, il n’a pas vraiment tendance à réfléchir à ce qu’il dit. Mais là, c’est grave, car il lance ouvertement un appel à la violence, tout en faisant preuve d’un vrai racisme », accuse Pierre Lechantre, l’ancien sélectionneur des Lions que l’ancienne idole du foot africain n’a jamais ménagé.

Éjecté du banc camerounais en septembre 2012, Denis Lavagne, n’est guère surpris par l’outrance de Milla. « « Il dérape souvent. Cette fois ci, il est allé encore plus loin, et c’est navrant. On peut se demander s’il n’est pas un peu xénophobe ou raciste… Mais son intérêt à lui, c’est que la sélection n’obtienne pas de résultat, qu’il prenne la présidence de la fédération afin de nommer un coach qui sera sous son influence. »

« Inacceptable »

Mais en multipliant les interventions pour défendre son ami Jean-Paul Akono, dont les jours à la tête des Lions sont comptés, l’ancien attaquant du Tonnerre Yaoundé « perd de sa crédibilité, juge Adel Amrouche, le sélectionneur algérien du Kenya. C’était un grand joueur, et quand on prend de l’âge, on est supposé mûrir. Lui, c’est tout le contraire. Un entraîneur, c’est un citoyen du monde. Appeler à la violence et tenir des propos racistes, c’est carrément inacceptable. »

L’ancien international camerounais Romarin Billong condamne lui aussi la sortie médiatique de son compatriote mais n’accrédite pas la thèse du racisme. « Je pense que Milla a une réaction de protectionnisme, qu’il préfère qu’on donne leur chance à des entraîneurs camerounais, ou qu’Akono soit maintenu. Mais il est allé trop loin. Tous ceux qui ont les compétences pour aider le football camerounais sont les bienvenus. » Et Pierre Lechantre de s’interroger sur la position de la présidence de la République. « Je ne pense pas que M. Paul Biya apprécie ces déclarations pleines de violence, alors que des Français ont été kidnappés au nord du pays en février et libérés, en partie grâce au chef de l’État… »

Jeuneafrique.com par Par Alexis Billebault