Posts Tagged ‘Volonté’

Tempête sanitaire

mai 10, 2021

Tempête pluri-sanitaire

Aux relents victimaires

D’une pandémie contemporaine

Aux nombreux dégâts mortuaires

Dans la course de la vaccination

Et la logistique de la distribution

Les nations essaient de sauver les meubles

Pour épargner des vies du comble

Avec l’apparition des variants

Aux atomes crocus et mordants

La volonté de vaincre la pandémie

Est le prix à payer du dernier cri

Bernard NKOUNKOU

États-Unis: Trump prêt à rencontrer les dirigeants iraniens « quand ils veulent »

juillet 30, 2018

Le président américain Donald Trump s’est dit prêt lundi à rencontrer les dirigeants iraniens lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche / © AFP / SAUL LOEB

Après avoir rencontré Kim Jong Un au terme d’une escalade verbale sans précédent avec la Corée du Nord, Donald Trump se dit désormais prêt à voir les dirigeants iraniens « quand ils veulent », malgré la fermeté affichée ces derniers mois contre l’Iran.

« Je ne sais pas s’ils y sont prêts », a dit lundi le président des Etats-Unis répondant à une question sur une éventuelle rencontre avec son homologue iranien Hassan Rohani. « J’imagine qu’ils voudront me rencontrer, je suis prêt à les rencontrer quand ils veulent ».

Selon lui, c’est « bon pour eux, bon pour nous, bon pour le monde entier », surtout « si nous pouvons trouver une solution sérieuse, pas un gâchis de papier comme l’autre accord ».

M. Trump a annoncé en mai le retrait des Etats-Unis de l’accord international censé empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique, qu’il juge trop laxiste. Il a rétabli toutes les sanctions levées après sa signature en 2015, avec un sévère contrecoup pour de nombreuses entreprises européennes, sommées de quitter l’Iran sous peine d’être frappées par des mesures punitives américaines.

Washington a dressé une liste de douze conditions draconiennes pour un nouvel accord avec l’Iran.

Donald Trump a en revanche assuré ne pas poser de conditions à une rencontre qui serait la première entre des présidents américain et iranien depuis la révolution islamique de 1979.

Mais son secrétaire d’Etat Mike Pompeo a ensuite précisé sur la chaîne CNBC qu’une réunion au sommet pourrait avoir lieu « si les Iraniens démontrent qu’ils sont prêts à des changements fondamentaux dans leur manière de traiter leur peuple, modifient leur comportement malveillant » au Moyen-Orient et se montrent ouverts à un accord sur le nucléaire « qui empêche vraiment la prolifération ».

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale a ensuite affirmé que « les Etats-Unis sont prêts à prendre des actions pour supprimer les sanctions, rétablir des relations diplomatiques et commerciales totales, permettre à l’Iran d’avoir une technologie avancée et soutenir la réintégration de l’économie iranienne dans le système économique international ».

« Cependant, cet assouplissement n’est possible que s’il y a des évolutions tangibles, prouvées et durables dans les politiques de Téhéran », a ajouté Garrett Marquis. « Jusque-là, le fardeau des sanctions ne sera que de plus en plus lourd si le régime ne change pas de voie ».

– Tweet en majuscules –

L’ouverture américaine intervient en tout cas alors que le ton était monté ces derniers jours.

Le président Rohani a d’abord prévenu qu’un conflit avec l’Iran serait la « mère de toutes les guerres ».

« NE MENACEZ PLUS JAMAIS LES ÉTATS-UNIS OU VOUS ALLEZ SUBIR DES CONSÉQUENCES TELLES QUE PEU AU COURS DE L’HISTOIRE EN ONT CONNUES AUPARAVANT », lui a directement répondu Donald Trump dans un tweet en majuscules.

« SOYEZ PRUDENT! », a ensuite rétorqué, sur le même mode, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.

Le registre de l’avertissement américain rappelle celui employé il y a un an contre les ambitions nucléaires de la Corée du Nord, à laquelle Donald Trump promettait « le feu et la colère » et une « destruction totale » en cas d’agression.

En parallèle de la campagne de « pression maximale », mélange d’isolement diplomatique et de sanctions draconiennes, mise en place par Washington, les échanges d’invectives avec Kim Jong Un étaient allés crescendo pendant que Pyongyang multipliait les essais balistiques et nucléaires.

Jusqu’au spectaculaire rapprochement de 2018 et au sommet du 12 juin à Singapour, à l’issue duquel le président américain n’a pas tari d’éloges à l’égard du dirigeant nord-coréen.

Pense-t-il pouvoir reproduire ce scénario avec la République islamique? Téhéran a en tout cas remplacé Pyongyang comme ennemi numéro un de Washington, et la « pression maximale », qui a disparu du lexique de Donald Trump au sujet de la Corée du Nord, est désormais évoquée pour faire plier l’Iran.

Mais, pour l’instant, le reste de la communauté internationale, qui avait suivi les Etats-Unis en imposant de lourdes sanctions contre le régime nord-coréen l’an dernier, refuse d’en faire autant face aux autorités iraniennes. Les alliés européens, en particulier, tentent envers et contre tout de sauver l’accord sur le nucléaire iranien.

Dans ce contexte, Donald Trump va-t-il finalement rencontrer Hassan Rohani, qui avait déjà eu un entretien téléphonique avec Barack Obama en 2013? Une occasion pourrait se présenter lors de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies, fin septembre à New York.

Reste à savoir si le président iranien est demandeur. Selon son entourage, le président américain avait demandé à huit reprises une telle réunion en marge du rendez-vous de l’ONU l’an dernier. En vain.

Romandie.com avec(©AFP / 31 juillet 2018 01h40)

Alassane Ouattara veut hisser la Côte d’Ivoire au rang des pays émergents

août 10, 2011

ABIDJAN – Le président ivoirien Alassane Ouattara a exprimé mardi à Abidjan sa volonté de hisser la Côte d’Ivoire au rang des pays émergents.

A l’occasion d’un séminaire gouvernemental sur l’adoption d’une charte d’éthique, le chef de l’Etat ivoirien a affiché sa détermination à relancer l’économie ivoirienne.

« Il nous faut profiter au maximum du crédit dont jouit la Côte d’Ivoire nouvelle auprès de la communauté financière internationale pour mobiliser les capitaux, facteurs de production de richesses et améliorer les conditions de vie de nos populations », a-t-il recommandé.
Pour Alassane Ouattara, la relance économique et la croissance à deux chiffres que le pays appelle de tous ses vœux passent nécessairement par des exigences de bonne gouvernance et le respect de principes éthiques.

« Notre pays n’a que trop souffert des pratiques peu recommandables qui ont gravement entaché la crédibilité de notre administration publique. La corruption, la course effrénée à l’enrichissement illicite, le trafic d’influence, les abus de biens sociaux, le népotisme, le clientélisme, les détournements de tous genres ont été érigés en mode de gestion », a-t-il déploré, insistant sur la nécessité d’une rupture avec ces « travers ».

Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro et les ministres du gouvernement Ouattara ont ainsi signé de manière individuelle une charte d’éthique devant le chef de l’Etat.

A en croire M. Soro, il s’agit d’un « acte fort » qui vise la moralisation de la vie publique, la familiarisation avec la culture de la compétitivité et de l’excellence, et qui constitue une base solide devant permettre au gouvernement ivoirien d’aller de l’avant.

Xinhua