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Frappes en Syrie, la Maison Blanche reconnaît les risques

septembre 8, 2013

WASHINGTON (District of Columbia) – Le secrétaire général de la Maison Blanche a reconnu dimanche que des frappes américaines en Syrie pouvaient conduire au risque de se retrouver traîné au milieu d’une guerre civile, comme celui de représailles.

Les risques de frappes sont multiples, a reconnu dimanche Denis McDonough sur CNN, l’un des nombreux plateaux où il était présent dimanche, dont celui de se retrouver traîné au milieu d’une guerre civile en cours.

Nous devons faire très attention, être précis dans notre ciblage, limité dans notre engagement pour justement ne pas s’y retrouver traîné dedans, a-t-il ajouté, répétant le caractère limité des frappes envisagées. Ce n’est pas l’Irak ou l’Afghanistan, ce n’est pas la Libye.

Réaffirmant qu’il n’y aurait pas de troupes au sol, il a néanmoins refusé de répondre à une question sur la mobilisation éventuelle d’avions de combat.

Il y a aussi, c’est évident, un risque de réaction et de représailles contre nos amis. Nous nous préparons à toute éventualité et nous sommes prêts, a-t-il ajouté.

M. McDonough s’est félicité par ailleurs du soutien apporté par de nombreux amis qui se tiennent à côté de nous.

L’Union européenne dit que le gouvernement syrien doit être tenu pour responsable. On n’en est plus à débattre si (l’attaque par armes chimiques du 21 août) a eu lieu ou non, c’est important, dit-il.

Il s’est néanmoins refusé à préciser si des soutiens en équipement ou troupes avaient été promis par un autre pays laissant entendre que tel n’était pas le cas à ce stade.

Le secrétaire général a par ailleurs affirmé sur la chaîne Fox qu’il était trop tôt pour parvenir à une conclusion sur le nombre de voix au Congrès en faveur de l’intervention. J’ai parlé avec des dizaines d’élus cette semaine (…) Nous n’avons pas l’intention de perdre le vote, a-t-il ajouté.

La question posée au Congrès, qui doit en débattre à partir de cette semaine, est de savoir s’il faut répliquer à cette attaque chimique horrible, a-t-il martelé.

L’administration Obama ne ménage pas sa peine depuis plusieurs jours pour convaincre les élus et l’opinion du bien-fondé d’une intervention limitée en Syrie.

Le président enregistrera lundi après-midi des interviews qui seront diffusées lundi soir sur toutes les grandes chaînes américaines, a annoncé un responsable de la Maison Blanche. Et mardi soir, il s’adressera au pays depuis le bureau Ovale.

M. McDonough s’est aussi refusé à dire ce que ferait le président Obama en cas de rejet par le Congrès du recours à la force.

Interrogé à ce sujet sur ABC, le sénateur républicain Ted Cruz a affirmé qu’il serait contraire à la Constitution que l’administration Obama mène sans l’accord du Congrès une intervention qui serait pour lui une erreur.

L’administration Obama poursuit le mauvais objectif, et il n’y a pas de plan valable pour que (l’intervention) soit un succès, a-t-il dit.

Le représentant républicain Mike Rogers s’est dit pour sa part sur CBS sceptique. Nous avons un commandant en chef qui malgré lui vient devant le peuple américain dire qu’il faut faire quelque chose mais pas trop. Ils ne sont pas surs de ce qu’ils veulent faire. C’est ce qu’entendent les Américains, et en entendant cela, je suis sceptique aussi.

Romandie.com avec (©AFP / 08 septembre 2013 17h35)

USA: le président de la Chambre des représentants soutient Obama sur la Syrie

septembre 3, 2013

WASHINGTON (District of Columbia) – Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, a apporté mardi un soutien politique décisif au président Barack Obama en se déclarant favorable à une intervention militaire en Syrie.

Je vais soutenir l’appel du président en faveur d’une action en représailles à l’utilisation d’armes chimiques, a déclaré M. Boehner à l’issue d’une rencontre des principaux responsables parlementaires américains à la Maison Blanche avec le président.

C’est quelque chose que les Etats-Unis, en tant que pays, doivent faire, a justifié le républicain. Nos ennemis à travers le monde doivent comprendre que nous n’allons pas tolérer ce genre de comportement.

Nous avons aussi des alliés dans le monde et dans la région qui ont besoin de savoir que l’Amérique est là quand cela s’avère nécessaire, a-t-il ajouté.

Le soutien clé de M. Boehner devrait augmenter la dynamique en faveur d’une résolution parlementaire autorisant le recours à la force contre le régime du président syrien Bachar al-Assad, alors que de nombreux membres du parti républicain ont manifesté leur intention de voter contre.

La Chambre des représentants, à majorité républicaine, et le Sénat, à majorité démocrate, seront de retour en session lundi prochain, et les votes dans chacune des chambres pourraient intervenir dès les jours suivants.

Romandie.com avec (©AFP / 03 septembre 2013 17h37)

Obama a appelé Hollande avant d’annoncer sa décision sur la Syrie

août 31, 2013

WASHINGTON (District of Columbia) – Le président des Etats-Unis Barack Obama a appelé son homologue français samedi avant d’annoncer sa décision dans le dossier syrien, ont indiqué la Maison Blanche et l’entourage de François Hollande.

M. Obama a déclaré samedi qu’il avait pris la décision de principe de frappes contre le régime du président syrien Bachar al-Assad pour avoir perpétré une attaque aux armes chimiques, mais aussi qu’il demandait au Congrès de donner son feu vert à une telle opération, éloignant à court terme la perspective d’une intervention américaine à laquelle M. Hollande avait apporté son soutien.

Selon la Maison Blanche, les deux dirigeants sont tombés d’accord sur le fait que la communauté internationale devait faire passer un message résolu au régime Assad et à ceux qui réfléchiraient à utiliser des armes chimiques, pour leur dire que ces crimes sont inacceptables et que ceux qui violent les règles internationales devront rendre des comptes.

De même source, M. Obama a remercié la France pour son engagement au nom des principes dans le dossier syrien.

De son côté, l’entourage du président français a indiqué que lors de leur entretien, MM. Obama et Hollande avaient réaffirmé leur détermination à agir contre le régime de Damas.

Au cours de cet entretien, Barack Obama a informé le président Hollande de sa décision de saisir le Congrès américain, réaffirmant sa détermination à agir contre le régime de Bachar al-Assad après l’attaque chimique du 21 août, selon la même source. Une détermination partagée par le président français qui a convoqué dans la foulée un conseil restreint de défense, a-t-on ajouté.

La France s’est retrouvée propulsée dans la position de principale alliée des Etats-Unis dans le dossier syrien après le forfait de la Grande-Bretagne où le Parlement a voté cette semaine contre une intervention armée.

Plus tôt samedi, un responsable américain s’exprimant sous couvert de l’anonymat avait souligné que la requête de M. Obama de solliciter l’approbation du Congrès permettrait aussi au président de tenter d’élargir une coalition internationale face au régime de Bachar al-Assad, et qu’il s’y emploierait en particulier en marge du sommet du G20 prévu jeudi et vendredi prochains à Saint-Pétersbourg (Russie).

Romandie.com avec (©AFP / 31 août 2013 22h46)

Syrie: un cinquième destroyer américain déployé

août 29, 2013

WASHINGTON (District of Columbia) – Les Etats-Unis déploient un destroyer supplémentaire face aux côtes syriennes, portant temporairement à cinq le nombre de navires équipés de missiles de croisière en Méditerranée orientale, a affirmé jeudi à l’AFP un responsable américain de la Défense.

L’USS Stout est en Méditerranée et se dirige vers l’est, a déclaré ce responsable. Ce bâtiment militaire est amené à prendre la relève sur place de l’USS Mahan mais les deux navires devraient croiser ensemble, avec trois autres destroyers, pendant un temps indéterminé au large des côtes syriennes, selon lui.

A l’heure actuelle, quatre destroyers, le Mahan, le Ramage, le Barry et le Gravely, croisent en Méditerranée orientale, prêts à lancer leurs missiles Tomahawk dans une frappe punitive contre le régime de Bachar al-Assad si le président américain l’ordonne.

Le responsable de la Défense, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, n’a pas précisé combien de temps le Mahan resterait sur zone avant de revenir à son port d’attache de Norfolk, sur la côte est américaine, qu’il avait quitté fin décembre 2012.

L’US Navy garde secret le nombre de missiles Tomahawk que chacun de ces navires emporte mais la plupart des analystes navals estiment qu’ils en transportent environ 45.

En temps normal, trois destroyers américains croisent en Méditerranée, sous responsabilité de la VIe flotte américaine, essentiellement pour une mission de défense antimissile.

Le chef du Pentagone Chuck Hagel avait affirmé mercredi que les Etats-Unis étaient prêts à lancer des frappes mais Barack Obama a confié mercredi soir qu’il n’avait pas encore pris de décision sur une éventuelle action militaire.

Le responsable américain de la Défense a par ailleurs indiqué que le porte-avions USS Nimitz et son escorte, qui ont été relevés lundi par l’USS Truman, resteraient finalement dans la zone sous responsabilité de la Ve flotte américaine, qui s’étend de la mer Rouge au Golfe et à la mer d’Oman.

On leur a demandé de rester sur place dans la région du Golfe, a-t-il affirmé, précisant que la durée de la prolongation de la présence du Nimitz était indéterminée.

Un autre responsable a précisé que le maintien du Nimitz à quelques encablures de la Méditerranée orientale et de la Syrie, n’est pas liée à ce stade à des options possibles en Syrie.

Les Etats-Unis ont souvent déployé deux porte-avions et leur escorte ces dernières années dans la région du Golfe en raison des tensions avec l’Iran et afin de soutenir les opérations aériennes en Afghanistan.

Depuis le début de l’année toutefois, un seul porte-avions s’y trouvait en raison des coupes budgétaires du Pentagone.

L’escorte de chaque porte-avions, qui emporte près de 80 avions et hélicoptères, compte plusieurs destroyers, croiseurs et sous-marins, tous équipés de missiles de croisière Tomahawk.

Romandie.com avec (©AFP / 29 août 2013 16h38)

ALERTE – Syrie : Obama et Cameron discutent de la réponse à donner aux attaques chimiques présumées

août 24, 2013

WASHINGTON (District of Columbia) – Le président américain Barack Obama et le Premier ministre britannique David Cameron ont discuté samedi des possibles réponses de la communauté internationale à l’utilisation présumée d’armes chimiques en Syrie, a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué.

Les deux dirigeants ont exprimé leur sérieuse préoccupation concernant l’utilisation présumée de telles armes contre la rébellion par le régime syrien et vont continuer leurs consultations étroites concernant la dernière attaque alléguée près de Damas mercredi dernier.

Romandie.com avec (©AFP / 24 août 2013 23h55)

Armes chimiques en Syrie: les USA réclament un accès immédiat pour l’ONU

août 21, 2013

WASHINGTON (District of Columbia) – Les Etats-Unis se sont dits extrêmement inquiets mercredi au sujet d’informations sur une attaque meurtrière aux armes chimiques en Syrie, et ont réclamé pour l’ONU un accès immédiat aux témoins et victimes.

Tout en disant oeuvrer à obtenir des informations supplémentaires sur cette attaque présumée, le porte-parole adjoint de la Maison Blanche, Josh Earnest, a affirmé que les Etats-Unis condamnaient avec force tout recours à des armes chimiques, après que l’opposition syrienne eut fait état de la mort de 1.300 personnes dans une telle attaque près de Damas.

Les responsables de l’utilisation d’armes chimiques doivent rendre des comptes, a ajouté ce porte-parole. Aujourd’hui, nous demandons formellement aux Nations unies d’enquêter en urgence sur ces nouvelles accusations, a-t-il dit.

L’équipe d’enquêteurs de l’ONU, qui se trouve actuellement en Syrie, est prête à le faire, et ce serait cohérent avec son objectif et son mandat, a fait valoir M. Earnest.

Pour que les opérations de l’ONU soient dignes de foi, (l’équipe) doit bénéficier d’un accès immédiat aux témoins et aux personnes affectées, et pouvoir examiner et collecter des indices sans interférence ou manipulation du gouvernement syrien, a-t-il insisté.

Si le gouvernement syrien n’a rien à cacher et souhaite vraiment une enquête impartiale et digne de foi sur le recours à des armes chimiques en Syrie, il facilitera l’accès immédiat et sans entraves de l’ONU au site de l’attaque présumée, a remarqué le porte-parole.

L’opposition syrienne a accusé mercredi le régime du président syrien Bachar al-Assad d’avoir tué 1.300 personnes dans une attaque chimique près de Damas et la communauté internationale d’être complice par son silence.

Dans la foulée, la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et d’autres pays ont demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.

L’attaque, qui semble être l’une des plus violentes du conflit même s’il n’était pas possible de vérifier le bilan avancé, a suscité une vague de condamnations internationales. Le régime a cependant catégoriquement démenti avoir utilisé des armes chimiques.

Romandie.com avec (©AFP / 21 août 2013 18h25)

Kerry: les résultats des élections au Zimbabwe ne sont pas crédibles

août 3, 2013

WASHINGTON (District of Columbia) – Les résultats des élections au Zimbabwe, qui donnent largement vainqueur le président Robert Mugabe, ne sont pas crédibles, a dénoncé samedi le secrétaire d’Etat américain John Kerry, évoquant d’importantes irrégularités, .

Les Etats-Unis ne pensent pas que les résultats annoncés aujourd’hui représentent l’expression crédible de la volonté du peuple zimbabwéen, indique le chef de la diplomatie américaine dans un communiqué.

Le président zimbabwéen Robert Mugabe, 89 ans, depuis 33 ans à la tête de l’Etat, a été proclamé vainqueur samedi de la présidentielle avec 61% des voix et une majorité des deux tiers à l’Assemblée, broyant tout espoir d’alternance démocratique, après un scrutin violemment contesté par son principal rival Morgan Tsvangirai

Mis au ban des nations dans les années 2000 pour ses atteintes aux droits de l’homme et forcé depuis 2009 de partager le pouvoir pour éviter une guerre civile, M. Mugabe a été déclaré dûment élu dès le premier tour par la commission électorale (ZEC). Plusieurs ministres proches de lui ont appelé dans la foulée les Occidentaux à lever leurs sanctions après la tenue des élections générales.

Ces élections étaient l’occasion pour le Zimbabwe d’aller vers la voie de la démocratie et avancer vers la croissance et la prospérité mais d’importantes irrégularités dans le scrutin ont été rapportées par les observateurs nationaux et régionaux, ajoute le communiqué américain.

Bien que les Etats-Unis aient été empêchés de surveiller le scrutin, il est évident que l’annonce d’aujourd’hui est le résultat d’un processus électoral faussé, ajoute le communiqué.

Il y a eu des irrégularités dans la composition des listes électorales. Les partis n’ont pas eu le même accès aux médias. La sécurité n’a pas été assurée de manière égale pendant le scrutin, a ajouté le secrétaire d’Etat.

La Grande-Bretagne a également émis samedi de sérieux doutes sur les résultats des élections au Zimbabwe. L’Union européenne s’est aussi inquiétée samedi des irrégularités présumées ainsi que des faiblesses identifiées dans le processus électoral et le manque de transparence.

Romandie.com avec (©AFP / 03 août 2013 22h01)