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Congo-Brazzaville : une femme reçoit la photo de son époux donbass avec un autre homme dans une chambre d’hôtel

août 31, 2023
 Brazzaville : une femme reçoit la photo de son époux donbass avec un autre homme dans une chambre d’hôtel

Alors qu’elle était croyait mariée à un vrai homme, une femme a découvert qu’en réalité qu’elle était en couple avec un bisexuel. Elle a reçu via Whatsapp, la photo de son époux avec un autre homme dans un hôtel alors que ce dernier l’avait menti être en mission de service à Ouesso. La vaseline sur la table a dissipé tout doute sur l’homosexualité de son homme.

Beaucoup de jeunes filles qui se mettent en couple avec des jeunes hommes à Brazzaville vivent un calvaire en découvrant la vraie orientation sexuelle des derniers. Dans la gourmandise de se rassurer une stabilité financière, nombreux sont ces jeunes qui livrent leurs derrières aux autorités.

La franc-maçonnerie qui a pris le contrôle des institutions du Congo a pour réquisition principale la pratique de l’homosexualité. Au plateau des 15 ans, Nadège dont le mariage était pompeux avec son jeune cadre des finances vient de découvrir que ce dernier n’est qu’un donbass.

Alors que ce dernier lui disait se trouver à Ouesso en mission de service, une photo envoyée par un anonyme via Whatsapp a démonté son mensonge. En réalité, son époux s’était enfermé dans une auberge de Kintélé avec son amant qui bousille son anus.

Confondue et affolée, Nadège a rejoint le domicile de ses parents et ne compte plus revenir dans son foyer avec un homme donbass. Par contre, d’autres femmes sont obligées de l’admettre tant que l’argent coule à flot. C’est une mode qui prend de plus en plus de l’ampleur au Congo.

Avec Le Congolais.fr

Voici les applications qui ont été les plus téléchargées au monde en 2022

janvier 11, 2023
Un écran d'iPhone montrant l'App Store et un téléphone Android affichant le Google Play Store côte à côte.

Apptopia dresse chaque année des palmarès des applications les plus téléchargées au monde et aux États-Unis. Photo : Getty Images/Ymgerman

TikTok trône toujours au sommet du palmarès des applications les plus téléchargées au monde, une place qu’elle occupe depuis 2020, selon la firme d’analyse de données américaine Apptopia.

Avec ses 672 millions de téléchargements, elle devance Instagram, propriété du groupe Meta, qui a été téléchargée pour sa part 548 millions de fois. 

WhatsApp et Facebook, les deux autres applications phares de Meta, figurent de leur côté aux 3e et 8e rangs, avec 424 millions et 298 millions de téléchargements, respectivement.

CapCut, une application d’édition de vidéo qui appartient au groupe chinois ByteDance, tout comme TikTok, se trouve en quatrième position de la liste d’Apptopia, cumulant 357 millions de téléchargements.

Le magasinage et les jeux vidéo ont la cote

Au rayon des applications de magasinage, le détaillant chinois de mode ultra-accélérée (fast fashion) en ligne SHEIN règne en maître, avec son application téléchargée 229 millions de fois. Suivent son concurrent sur le marché indien Meesho et l’application de Shopee, entreprise singapourienne spécialisée dans les ventes aux enchères en ligne. Le géant américain Amazon se trouve quant à lui au 4e rang de ce palmarès.

Du côté des applications mobiles de jeux vidéo, c’est le jeu de plateforme gratuit Subway Surfers, du développeur danois Kiloo Games, qui s’est illustré, avec 304 millions de téléchargements dans le monde.

Stumble Guys, un jeu mobile inspiré de Fall Guys, occupe la deuxième position, et la plateforme Roblox, très populaire auprès des jeunes joueurs et joueuses, arrive en troisième place.

Le palmarès d’Apptopia combine les données provenant des deux plus grandes boutiques d’applications, l’App Store d’Apple sur iOS et le Google Play Store sur Android.

Avec Radio-Canada

Société: Ses filles déballent ses conversations WhatsApp avec sa maitresse

novembre 4, 2022
 Ses filles déballent ses conversations WhatsApp avec sa maitresse

Ayant découvert des sextos de leur père avec sa maîtresse des jeunes filles humilient ce dernier en déballant tout lors d’une réunion de famille.

En effet, elles sont tombées sur des conversations WhatsApp de leur père avec une femme et ont décidé de les lire à haute voix en présence d’autres membres de la famille.

De son côté le père, épris d’une grande honte n’a pas daigné apporter de justification. Il assistait à cette scène humiliante, ne sachant pas quoi dire.

Alors que les filles continuaient leur révélation, ce dernier tentait de prendre la parole mais sans succès. Il se faisait interrompre par ses filles très remontées.

« Tu es un tricheur et tu dois écouter ce qu’elles te disent. Tu n’as pas cette figure paternelle et je me fiche de qui tu es pour moi. » a affirmé l’une de ses filles en pleure. Dans le feu de l’action, elle dévoile la conversation du père dans une vidéo qui a été relayée sur les réseaux sociaux. Ainsi l’on peut voir donc les sextos du père avec sa maîtresse. Il échangeait régulièrement avec cette dernière et les sujets abordés étaient plutôt chauds.

Avec Le Congolais.fr

Iran: l’accès aux réseaux sociaux bloqué, au moins 17 morts lors des protestations

septembre 22, 2022
Iran: l'acces aux reseaux sociaux bloque, au moins 17 morts lors des protestations
Iran: l’accès aux réseaux sociaux bloqué, au moins 17 morts lors des protestations© AFP/-

Les autorités en Iran ont bloqué l’accès à Instagram et WhatsApp après six jours de protestations contre la mort d’une femme arrêtée par la police des mœurs, dans lesquelles au moins 17 personnes ont péri selon un bilan d’un média d’Etat jeudi.

Le décès de Mahsa Amini, âgée de 22 ans, a suscité de vives condamnations dans le monde alors que les ONG internationales ont dénoncé une répression « brutale » de manifestations. A la tribune de l’ONU mercredi, le président des Etats-Unis Joe Biden s’est dit solidaire des « femmes courageuses d’Iran ».

La jeune femme, originaire du Kurdistan (nord-ouest), avait été arrêtée le 13 septembre à Téhéran pour « port de vêtements inappropriés » par la police des moeurs, une unité chargée de faire respecter le code vestimentaire strict en République islamique, où les femmes doivent se couvrir les cheveux et n’ont pas le droit de porter des manteaux courts ou serrés ou des jeans troués. Elle est décédée le 16 septembre à l’hôpital.

Selon des militants, elle a reçu un coup mortel à la tête, mais les responsables iraniens ont démenti et annoncé une enquête.

Les manifestations ont éclaté aussitôt après l’annonce de sa mort. Depuis elles ont touché une quinzaine de villes, jusqu’à la cité sainte chiite de Qom, au sud-ouest de Téhéran.

« Dix-sept personnes dont des manifestants et des policiers ont perdu la vie dans les événements des derniers jours », selon un nouveau bilan donné par la télévision d’Etat qui n’a pas précisé le nombre exact de manifestants et de policiers tués.

Un précédent bilan donné par les agences de presse iraniennes faisait état de sept manifestants et quatre membres des forces de sécurité tués.

Les responsables iraniens ont néanmoins nié toute implication des forces de sécurité dans la mort des protestataires.

Mais comme d’autres ONG internationales et l’ONU, Amnesty International a dénoncé une « répression brutale ». Elle a fait état « d’un recours illégal aux tirs de grenailles, billes d’acier, gaz lacrymogène, canons à eau et coups de bâton pour disperser les manifestants ».

« Etouffer »

Depuis le début des manifestations, les connexions sont ralenties et l’accès à Instagram et WhatsApp a été ensuite bloqué.

« Sur décision des autorités, il n’est plus possible d’accéder à Instagram depuis mercredi soir. L’accès à WhatsApp est également perturbé », a annoncé l’agence de presse Fars. Cette mesure a été prise à cause « des actions menées par des contre-révolutionnaires contre la sécurité nationale via ces réseaux sociaux », selon Fars.

Instagram et WhatsApp étaient les applications les plus utilisées en Iran depuis le blocage des plateformes comme Youtube, Facebook, Telegram, Twitter et Tiktok ces derniers années. De plus l’accès à Internet est largement filtré ou restreint pas les autorités.

Des experts des droits humains de l’ONU ont condamné « le recours à la violence physique contre les femmes » ainsi que les « perturbations d’Internet dictées par l’Etat ». Ces perturbations « font généralement partie des efforts visant à étouffer la liberté d’expression et à limiter les manifestations », ont-ils déclaré dans un communiqué.

Lors des protestations dans plusieurs provinces d’Iran, des manifestants ont incendié des véhicules de police et scandé des slogans hostiles au pouvoir, selon des médias et militants. La police a riposté par des gaz lacrymogènes et arrêté un nombre indéterminé de personnes.

Selon des militants, des affrontements ont opposé mercredi soir à Machhad (nord-est) manifestants et forces de sécurité qui ont ouvert le feu. A Ispahan (centre), des manifestants ont déchiré une banderole montrant le guide suprême iranien, Ali Khamenei.

« Au-devant de la scène »

Des images ont montré des manifestants résistant aux forces de l’ordre. Les plus virales sur les réseaux sociaux sont celles où l’on voit des femmes mettre le feu à leur foulard.

« Non au foulard, non au turban, oui à la liberté et à l’égalité ! », ont crié des manifestants à Téhéran, leurs slogans ayant été repris par solidarité à New York ou à Istanbul.

Pour Mahtab, une maquilleuse de 22 ans coiffée d’un foulard orange qui laisse voir ses cheveux, interrogée à Téhéran, « le foulard doit être un choix, on ne doit pas nous forcer ».

Selon Azadeh Kian, professeur de sociologie à l’université Paris Cité et spécialiste de l’Iran, « ce qui est inédit dans ces manifestations c’est qu’on retrouve les femmes au-devant de la scène ».

Les protestations des derniers jours sont parmi les plus importantes en Iran depuis celles de novembre 2019, déclenchées par la hausse des prix de l’essence, en pleine crise économique. Une centaine de villes avaient été touchées par une contestation, sévèrement réprimée. Le bilan officiel est de 230 morts, plus de 300 selon Amnesty International.

Par Le Pont avec AFP

Une panne majeure affecte Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp

octobre 4, 2021

Les sites et applications du groupe Facebook – WhatsApp, Messenger, Facebook et Instagram – sont en panne depuis 11 h 45 lundi, selon ce que des milliers d’internautes d’un peu partout dans le monde ont rapporté au site Downdetector.com.

Les internautes sont des milliers à se plaindre d'une panne qui touche les applications et sites du groupe Facebook lundi.

© Wilfredo Lee/Associated Press Les internautes sont des milliers à se plaindre d’une panne qui touche les applications et sites du groupe Facebook lundi.

Ce site spécialisé dit avoir reçu plus de 20 000 signalements d’incidents de la part d’internautes incapables de se connecter aux différents services de l’entreprise californienne.

Selon des témoignages, les sites et applications affichent un message d’erreur stipulant qu’il est impossible de charger la page.

C’est une panne qui n’est pas passée inaperçue chez de nombreux utilisateurs, dans l’après-midi de ce lundi 4 octobre. Les réseaux sociaux Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger ne fonctionnaient plus peu avant 18 heures. Ces différentes applications, qui sont propriété de Facebook, fonctionnent selon la même infrastructure. Si les internautes n’arrivent pas à se connecter à Facebook, ils peuvent accéder à Instagram et WhatsApp. Néanmoins, aucun nouveau contenu ne charge depuis le début de la panne, survenue vers 17 h 45, heure française.

Cette panne massive affecte potentiellement des dizaines de millions d’utilisateurs dans le monde, d’après des sites spécialisés de suivi des plateformes. Le site Down Detector montrait notamment des pannes dans des zones densément peuplées comme Washington ou Paris. « Ce site est inaccessible », « impossible de trouver l’adresse du serveur », indiquait le site de Facebook à de nombreux utilisateurs lundi vers 18 heures. La panne semblait durer depuis environ une heure.

« Nous sommes au courant que certaines personnes ont du mal à accéder à nos applications et produits. Nous travaillons à un retour à la normale le plus rapidement possible et nous présentons nos excuses pour ce désagrément », a tweeté Andy Stone, un porte-parole du groupe. L’entreprise n’a pas réagi immédiatement à une sollicitation de l’Agence France-Presse sur la panne. À Wall Street, le cours de Facebook, déjà en baisse en début de séance, accélérait ses pertes et chutait de près de 6 %.

Des révélations accablantes ces dernières semaines

La plateforme aux près de 3 milliards d’utilisateurs mensuels traverse l’une des pires crises sur sa réputation depuis deux semaines, à cause de révélations d’une lanceuse d’alerte. Ancienne ingénieure chef de produits chez Facebook, Frances Haugen a fait fuiter de nombreux documents internes, notamment au Wall Street Journal, et a accusé le groupe de « [choisir] le profit plutôt que la sûreté » de ses utilisateurs, dans un entretien diffusé par la chaîne CBS dimanche.

Avant son départ de l’entreprise, en mai, Frances Haugen avait emporté avec elle de nombreux documents issus de recherches internes à l’entreprise et confiés notamment au Wall Street Journal. Dans un article publié à la mi-septembre, le quotidien a révélé, sur la base de ces informations, que l’entreprise effectuait des recherches sur son réseau social Instagram depuis trois ans pour en déterminer les effets sur les adolescents.

Les études évoquent notamment les liens entre le mythe du corps féminin idéal véhiculé par de nombreux contenus sur les réseaux et les risques pour la santé mentale des adolescentes complexées. La lanceuse d’alerte est aussi revenue sur le scrutin présidentiel américain de novembre 2020, quand Facebook avait modifié ses algorithmes pour réduire la diffusion de fausses informations. Mais selon Frances Haugen, « dès que l’élection a été terminée », le groupe les a reconfigurés comme avant, « pour donner la priorité à la croissance plutôt qu’à la sûreté », a-t-elle soutenu dans son entretien à l’émission 60 Minutes, sur CBS.

Elle doit être interrogée mardi par les élus américains lors d’une audition consacrée à l’impact de Facebook et Instagram sur les jeunes utilisateurs, une semaine après une longue séance de questions des sénateurs adressées à Antigone Davis, responsable de la sécurité et de l’enfance au sein de la firme.

Par Le Point avec  CBC/Radio-Canada 

WhatsApp : ce qu’il faut savoir sur les nouvelles conditions d’utilisation

Mai 15, 2021

À partir de ce samedi, la messagerie sera progressivement inutilisable pour ceux qui refuseront la nouvelle politique de confidentialité, rapporte « Le Monde ».

Les utilisateurs qui n'accepteront pas cette mise a jour subiront une utilisation degradee de l'application.
Les utilisateurs qui n’accepteront pas cette mise à jour subiront une utilisation dégradée de l’application.© Jakub Porzycki / NurPhoto via AFP

L’application de messagerie WhatsApp modifie ce samedi sa politique de confidentialité, rapporte Le Monde. Les utilisateurs qui n’accepteront pas cette mise à jour subiront une utilisation dégradée de l’application. Annoncé en janvier, ce changement avait fait polémique auprès des utilisateurs, peu rassurés.

En cause, le partage des données entre WhatsApp, racheté en 2014, et Facebook, sa maison mère. Depuis une mise à jour datant de 2016, Facebook reçoit des données de l’application de messagerie, notamment le numéro de téléphone, les adresses IP utilisées ainsi que certaines informations de connexion.

De nouvelles fonctionnalités commerciales

À l’époque, les utilisateurs avaient la possibilité de refuser ce partage de données en cochant une case sur l’application. Désormais, cette dernière n’existe plus. Les nouveaux utilisateurs et les personnes qui ne l’avaient pas fait ne peuvent donc plus refuser ce transfert de données. Les messages envoyés sur WhatsApp restent toutefois chiffrés, contrairement à ceux envoyés sur Facebook et Instagram.

La nouvelle mise à jour de WhatsApp ne permettra cependant pas de transférer de nouvelles données. De nouvelles fonctionnalités commerciales seront toutefois mises en place sur l’application. À terme, les utilisateurs pourront communiquer avec des entreprises via leur application de messagerie. Les entreprises, elles, pourront utiliser des outils d’hébergement de Facebook pour faire transiter et stocker les conversations de leur service client. Les échanges entre les entreprises et les utilisateurs sur WhatsApp pourront ainsi être traités en interne à des fins de marketing ou d’amélioration de leur service.

Après quelques semaines, l’application sera totalement inutilisable

À partir du 15 mai, les utilisateurs qui refuseront la mise à jour verront l’application devenir inutilisable. Au départ, WhatsApp fera apparaître une pop-up proposant d’accepter la mise à jour. Puis, si les utilisateurs continuent de refuser, ils n’auront plus accès à la liste des discussions et ne pourront répondre aux messages reçus que via les notifications. Enfin, après quelques semaines, l’application sera totalement inutilisable, à moins d’accepter la mise à jour proposée.

Ces nouvelles règles d’utilisation ne sont pas bien reçues par les autorités européennes, qui estiment que leur présentation est floue. En Allemagne, l’autorité de protection des données de Hambourg a demandé à Facebook de ne pas appliquer la mise à jour dans le pays.

« Les informations sur les transferts de données sont éparpillées à différents passages de la déclaration de confidentialité, manquent de clarté, et il est difficile de distinguer le texte concernant les citoyens européens de celui pour le reste du monde », estime-t-elle, citée par le quotidien français. Facebook a alors indiqué faire appel de la décision allemande et publiera tout de même la mise à jour le 15 mai dans le pays.

Avec Le Point

[Chronique] WhatsApp : une grande émigration africaine ?

janvier 15, 2021
Glez

Alors que l’application mobile est la cible d’un appel au boycott, à la suite de la mise à jour de sa politique de confidentialité, le réseau mobile tente de rassurer les Africains en réaffirmant la sécurisation de ses services.

En Afrique, WhatsApp n’est pas qu’une application mobile multiplateforme qui fournit un système de messagerie instantanée via les réseaux de téléphonie et d’Internet. Depuis le milieu des années 2010, WhatsApp, propriété de Facebook, est une « religion ». Véritable révolution numérique sur un continent au taux d’équipement en smartphones de l’ordre de 50 % de la population – selon le cabinet Deloitte -, cette « appli » est la plus utilisée.

Avec la « gratuité » des télécommunications qu’elle permet, plus besoin de chronométrer son appel, lorsqu’on contacte un cousin de la diaspora, ni de squatter clandestinement la ligne téléphonique de son employeur, caché derrière le bureau à l’heure du déjeuner. Avec, en prime, la vidéo et l’impression d’être une connaissance du célébrissime Juan Gomez de Radio France internationale (RFI), que l’on peut contacter sans coup férir.

Telegram et Signal

En Afrique francophone, les écrans de mobiles sont désormais comme ceux de la télévision : quasiment allumés en permanence. Une récente polémique n’a donc pas manqué d’effaroucher les « WhatsAppeurs », dont la plupart n’en ont pourtant compris ni les tenants ni les aboutissants…

À l’occasion d’une des mises à jour de l’application, qu’on valide en général sans en lire les termes, des journalistes ont dénoncé des atteintes à la sécurité des données personnelles dans la nouvelle politique de confidentialité de WhatsApp.

Et certains animateurs de chaînes de télévision d’inciter à un réflexe pavlovien, en supprimant en direct l’appli de leur téléphone, pourtant censé être éteint à l’antenne. Deux concurrents de l’application ont pu bénéficier d’une campagne de publicité gratuite : Telegram, créée par deux frères russes, et l’américaine Signal, conçue pour être la plus sécurisée possible.

Les dirigeants de WhatsApp ont tenté de rassurer leur public via un communiqué de presse. Le nouveau partage, avec Facebook, des données des utilisateurs du service de messagerie ne concernerait que les messages à une entreprise. Protégés par un chiffrement de bout en bout, les messages et appels personnels, individuels ou en groupe, de même que les géolocalisations partagées, ne pourraient être consultés ni par WhatsApp ni par Facebook.

Sursaut paranoïaque ?

Une différence notable avec les communications téléphoniques traditionnelles dont les opérateurs conservent des historiques, en témoignent les séries télé policières et leurs fameuses « fadettes » (« factures détaillées ») de nature à confondre les brigands menteurs.

Les contacts utilisés sur WhatsApp ne seraient pas non plus partagés avec les applications sœurs proposées par Facebook Inc. Depuis novembre dernier, l’appli propose même de faire disparaître les messages que l’on qualifie de « temporaires ».

Sursaut paranoïaque ? Si son épouse bafouée n’a pas accès à toutes ses communications frivoles, le « téléphoneur » lambda n’a pas non plus à s’inquiéter des services secrets d’un régime qu’il ne menace guère, aussi autocratique celui-ci soit-il.

En revanche, il ne faudrait pas qu’une application chantre de la lutte contre les spams ne devienne pourvoyeuse de données exploitables par des publicitaires intrusifs. Et la vigilance – qui n’est pas synonyme de complotisme – est une question de principe, pour qui sait qu’il est difficile de retirer son doigt de l’engrenage de la culture « Big brother ».

Avec Jeune Afrique par  Damien Glez

Dessinateur et éditorialiste franco-burkinabè.

Hongkong: Facebook et WhatsApp ne répondront plus aux demandes d’information sur les utilisateurs

juillet 6, 2020

Le réseau social et son service de messagerie souhaitent entreprendre une évaluation plus approfondie de la loi sur la sécurité nationale.

Facebook et son service de messagerie WhatsApp ont annoncé lundi qu’ils ne répondraient plus aux demandes d’informations relatives à leurs utilisateurs émanant du gouvernement et des autorités de Hong Kong, dans un souci de faire respecter la liberté d’expression.

«Nous suspendons l’examen des demandes du gouvernement concernant les données des utilisateurs de Hong Kong en attendant une évaluation plus approfondie de la loi sur la sécurité nationale», a dit un porte-parole de Facebook. Cette évaluation permettra un «examen rigoureux et des consultations avec des experts internationaux des droits de l’Homme» sur la situation de l’île en la matière. «Nous pensons que la liberté d’expression est un droit humain fondamental et soutenons le droit des personnes à s’exprimer sans craindre pour leur sécurité et sans redouter d’autres répercussions», a expliqué cette source.

Le réseau social explique qu’il a une procédure mondiale pour répondre aux demandes des gouvernements. L’examen de chaque demande tient compte à la fois de la politique interne de Facebook, des lois locales ainsi que des normes internationales concernant les droits humains.

Le droit à une conversation privée en ligne

Le régime communiste de Pékin a imposé à Hong Kong un texte visant à réprimer la subversion, la sécession, le terrorisme et la collusion avec les forces étrangères, en réponse au mouvement de contestation lancé l’an dernier contre le pouvoir central dans l’ancienne colonie britannique. Le texte est très controversé car il viole, selon ses détracteurs, le principe «Un pays – deux systèmes» censé garantir à l’ancienne colonie britannique des libertés inconnues ailleurs en Chine.

De son côté, WhatsApp souligne que «les gens ont le droit d’avoir une conversation privée en ligne». Il rappelle que son cryptage de bout en bout protège quotidiennement les messages de 2 milliards de personnes dans le monde. «La confidentialité n’a jamais été aussi importante que maintenant, et nous restons déterminés à fournir des services de messagerie privés et sécurisés à nos utilisateurs à Hong Kong», a ajouté un porte-parole.

Par Le Figaro avec AFP

Le Pérou arrête dix membres présumés d’un groupe WhatsApp de pédopornographie

décembre 10, 2019

 

La police péruvienne a arrêté mardi dix personnes soupçonnées d’appartenir à un réseau international de pédopornographie actif sur l’application WhatsApp, et dirigé depuis les Etats-Unis. «Dix ressortissants péruviens qui faisaient partie d’un réseau international de pornographie infantile ont été arrêtés à Lima», mardi matin dans quatre quartiers de la capitale, a annoncé à la presse le colonel Orlando Mendieta, du groupe d’enquête contre la cybercriminalité.

Les personnes interpellées étaient membres d’un groupe du service de messagerie instantanée Whatsapp baptisé «PERUCHITOS XXX CP», utilisé par 170 personnes de plusieurs pays du continent américain. «L’administrateur du compte est aux Etats-Unis. Nous travaillons en coordination avec Interpol pour l’arrêter», a précisé Orlando Mendieta.

Selon la police, les utilisateurs souhaitant être membres de ce groupe Whatsapp devaient envoyer chaque semaine des images et des vidéos pornographiques à l’administrateur. Quelque 34 Péruviens sont impliqués dans ce réseau. En 2018, le Pérou avait déjà démantelé une organisation internationale de pornographie infantile qui opérait depuis la Colombie.

Par Le Figaro.fr avec AFP

WhatsApp poursuit en justice une entreprise israélienne d’espionnage numérique

octobre 30, 2019

 

L’application de messagerie accuse NSO d’avoir ciblé «100 défenseurs des droits humains, journalistes et autres membres de la société civile dans le monde

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L’application de messagerie Whatsapp accuse NSO d’avoir ciblé «100 défenseurs des droits humains, journalistes et autres membres de la société civile dans le mondeSTAN HONDA / AFP

WhatsApp a annoncé mardi 29 octobre avoir déposé plainte contre NSO group, une société israélienne à la réputation sulfureuse, spécialisée dans les logiciels d’espionnage et accusée d’aider des plusieurs gouvernements à épier des militants et des journalistes.

L’application de messagerie cryptée, rachetée en 2014 par Facebook, avait admis en mai avoir été infectée par un logiciel espion donnant accès au contenu des smartphones. En tout, 1.400 appareils ont été concernés dans différents pays dont le royaume de Bahreïn, les Emirats arabes unis et le Mexique.

Les pirates avaient exploité une faille de sécurité en insérant un logiciel malveillant dans des téléphones, simplement en appelant les usagers de l’application, utilisée par 1,5 milliard de personnes dans le monde. Ils avaient ainsi pu activer le micro et la caméra des appareils Apple ou Android ciblés pour écouter ou visualiser l’environnement des propriétaires à leur insu.

«Après des mois d’enquête, nous pouvons dire qui a mené cette attaque», a déclaré Will Cathcart, le patron de WhatsApp, dans un éditorial publié dans un quotidien américain. Il accuse alors NSO d’avoir ciblé une centaine personne dans le monde, dont des journalistes et des défenseurs des droits humains.

«Nous avons découvert que les attaquants avaient utilisé des serveurs et des hébergeurs internet dont les liens avec NSO ont déjà été établis dans le passé», explique-t-il. «Et nous avons pu relier certains comptes WhatsApp utilisés pendant cette opération malveillante à NSO. Leur attaque était ultra sophistiquée, mais ils n’ont pas entièrement réussi à effacer leurs traces.»

NSO, société basée à Herzliya, dans la «Silicon Valley» israélienne située au nord de Tel-Aviv, avait pourtant affirmé en mai que sa technologie était «commercialisée par l’intermédiaire de licences à des gouvernements dans le seul objectif de combattre la criminalité et le terrorisme».

Une «alerte» pour les Etats, les utilisateurs et les entreprises

Pour Will Cathcart, loin d’être une simple plainte, il s’agit aussi pour Whatsapp d’alerter les entreprises technologiques, mais aussi les gouvernements et les utilisateurs. «Les outils qui permettent d’espionner nos vies privées sont exploités à mauvais escient. Quand cette technologie se retrouve dans les mains d’entreprises et gouvernements irresponsables, elle nous met tous en danger», ajoute-t-il ainsi dans son éditorial.

Dans le viseur, Facebook, qui est sous le coup de plusieurs enquêtes aux Etats-Unis, notamment sur sa gestion des données personnelles et la protection de la vie privée. Le réseau social, qui possède aussi Instagram, est notamment très critiqué depuis un scandale de fuites de données et de tentative de manipulation d’électeurs à grande échelle en 2016, pendant les campagnes politiques aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.

«Les démocraties sont fondées sur une presse et une société civile fortes et indépendantes. Fragiliser la sécurité des outils qu’elles utilisent les met en danger. Or nous voulons protéger nos informations personnelles et nos conversations privées», a poursuivi Will Cathcart dans son éditorial.

Facebook tente depuis de restaurer la confiance avec ses utilisateurs et les autorités, en luttant notamment contre la désinformation, les faux comptes, les opérations étrangères de propagande, et en protégeant mieux ses infrastructures numériques.

Par Le Figaro.fr avec AFP