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Mort de Yasser Arafat: les experts français écartent à nouveau un empoisonnement

mars 16, 2015

Nanterre – Les experts mandatés par les juges français chargés de l’enquête sur la mort du dirigeant palestinien Yasser Arafat ont à nouveau écarté la thèse de l’empoisonnement au polonium à l’issue d’expertises complémentaires, a annoncé lundi la justice française.

En 2013, ces experts ainsi qu’une équipe russe avaient déjà exclu tout empoisonnement du chef historique des Palestiniens, décédé en novembre 2004 à l’âge de 75 ans à l’hôpital militaire Percy, près de Paris, après une brusque détérioration de son état de santé. Des experts suisses avaient, eux, jugé la thèse d’un empoisonnement plus cohérente avec leurs propres résultats.

Les nouvelles conclusions des Français infirment l’hypothèse d’une ingestion aiguë de polonium 210 dans les jours précédent l’apparition des symptômes que présentait Yasser Arafat, a expliqué dans un communiqué Catherine Denis, procureure de Nanterre dans la banlieue parisienne.

Les experts maintiennent que le polonium 210 et le plomb 210 mesurés dans la sépulture de Yasser Arafat et sur les échantillons prélevés lors de son exhumation ont une origine environnementale, a ajouté Mme Denis.

Pour aboutir à ces conclusions, les Français ont réexploité les données brutes issues de l’analyse des mesures complètes par spectrométrie gamma effectuées en 2004 par le service de protection radiologique des armées sur les échantillons d’urine prélevés sur Yasser Arafat lors de son hospitalisation, et n’y ont pas trouvé de polonium, a précisé la procureur.

Trois juges de Nanterre sont chargés depuis août 2012 d’une information judiciaire pour assassinat, après une plainte contre X de Souha Arafat, épouse du dirigeant palestinien, déposée à la suite de la découverte de polonium sur des effets personnels de son mari.

La tombe d’Arafat avait été ouverte en novembre 2012 et une soixantaine d’échantillons prélevés sur sa dépouille répartis pour analyse entre les trois équipes d’experts suisses, français et russes.

Nombre de Palestiniens soupçonnent Israël, qui a toujours nié, d’avoir empoisonné Yasser Arafat avec des complicités dans son entourage.

Romandie.com avec(©AFP / 16 mars 2015 19h46)

Arafat: la Russie sème le doute sur la présence de polonium

octobre 15, 2013

MOSCOU – L’agence officielle russe chargée d’expertiser des échantillons prélevés sur la dépouille de Yasser Arafat a semé le doute mardi sur l’hypothèse d’un empoisonnement, son directeur excluant la présence de polonium 210, avant que l’agence ne démente toute communication.

Il n’a pas pu être empoisonné au polonium. Les experts russes qui ont mené l’analyse (des échantillons) n’ont pas trouvé trace de cette substance, a déclaré Vladimir Ouïba, le directeur de l’Agence fédérale d’analyses biologiques, cité par l’agence Interfax.

Un article de la revue médicale britannique The Lancet a relancé la thèse d’un empoisonnement du leader palestinien décédé en 2004 à l’hôpital militaire français de Percy, près de Paris. Cet article citait les résultats d’une expertise menée par des experts suisses qui auraient trouvé des traces de polonium 210 (une substance radioactive hautement toxique) sur des effets personnels de Yasser Arafat.

Les experts russes ont travaillé de leur côté sur des échantillons biologiques obtenus après exhumation de la dépouille en novembre 2012.

Interrogée par l’AFP, l’Agence fédérale des analyses biologiques a cependant démenti toute communication sur le sujet.

Nous n’avons publié aucun résultat officiel, a déclaré un porte-parole de l’agence.

Nous n’avons pas non plus confirmé ou infirmé les informations de presse sur la présence de polonium sur la dépouille d’Arafat, a-t-il ajouté.

Il n’y a eu aucune communication, a-t-il encore déclaré, interrogé sur les propos du directeur rapportés par Interfax.

Mais cette agence de presse russe a maintenu son information.

Le journaliste et moi étions en face de M. Ouïba et c’est ce qu’il a dit, a déclaré un chef adjoint du service politique d’Interfax, préférant ne pas donner son nom.

Un source au ministère russe des Affaires étrangères a de son côté souligné qu’il incombait à la partie palestinienne de communiquer sur les résultats des expertises.

Notre position reste la même : les autorités palestiniennes peuvent rendre publiques les informations sur les résultats de l’expertise, a dit cette source citée par l’agence publique Ria Novosti.

L’hypothèse d’un empoisonnement de Yasser Arafat avait été alimentée en juillet 2012 par la diffusion d’un documentaire d’Al-Jazeera, citant les experts suisses.

Ces scientifiques ont confirmé leurs doutes dans The Lancet, concluant à la possibilité d’un tel scénario.

Plusieurs échantillons renfermant des traces de fluides corporels (sang et urine) contenaient une radioactivité plus élevée et inexpliquée au polonium 210 par rapport aux échantillons de référence, ont écrit ces experts de l’Institut de radiophysique (IRA) de Lausanne.

Ils ont ajouté que le tableau clinique de Yasser Arafat au moment de sa mort n’excluait pas un empoisonnement au polonium 210.

Les conclusions officielles des trois expertises française, suisse et russe sont cependant toujours attendues.

A la suite du documentaire d’Al-Jazeera, saisie par la veuve du leader palestinien, Souha Arafat, la justice française avait ordonné l’exhumation de la dépouille, effectuée en novembre 2012.

Une soixantaine d’échantillons avaient été répartis pour analyse entre trois équipes d’enquêteurs, suisses, français et russes.

Nombre de Palestiniens accusent Israël de l’avoir empoisonné, ce que l’Etat hébreu a toujours nié.

Yasser Arafat est mort à 75 ans le 11 novembre 2004. Il avait été admis fin octobre 2004 à l’hôpital Percy après avoir souffert de douleurs abdominales sans fièvre dans son QG de Ramallah où il vivait confiné depuis décembre 2001, encerclé par l’armée israélienne. Sa veuve Souha n’avait pas demandé d’autopsie.

Le rapport d’hospitalisation français faisait état d’une inflammation intestinale et de troubles de coagulation, mais n’élucidait pas les causes de la mort.

Le polonium 210 est la substance avec laquelle avait été empoisonné en 2006 Alexandre Litvinenko, un ancien membre des services secrets russes réfugié à Londres.

Romandie.com avec(©AFP / 15 octobre 2013 13h13)

Arafat: les experts suisses confirment la possibilité d’empoisonnement

octobre 14, 2013

PARIS – Les experts suisses ayant analysé les effets personnels de Yasser Arafat, mort près de Paris en 2004, confirment la possibilité d’un empoisonnement du leader palestinien par substance radioactive, selon un compte rendu publié par The Lancet.

Plusieurs échantillons contenant des traces de fluides corporels (sang et urine) contenaient une radioactivité plus élevée et inexpliquée au polonium 210 par rapport aux échantillons de référence, écrivent ces experts de l’Institut de radiophysique (IRA) de Lausanne, dans l’article diffusé par la revue médicale britannique.

Ces mêmes spécialistes avaient déjà fait part en juillet 2012 de cette découverte d’un niveau significatif de radioactivité au polonium sur ces mêmes effets personnels, dans un document diffusé par la chaîne Al-Jazeera.

Les experts suisses expliquent avoir concentré leurs analyses sur des tâches visibles de fluide corporel d’effets personnels spécifiques (sous-vêtement, chapka, brosse à dents, charlotte, vêtement de sport).

Ces résultats soutiennent la possibilité d’un empoisonnement d’Arafat par polonium 210, ajoute l’équipe, selon laquelle les niveaux de radioactivité retrouvés dans ces échantillons sont compatibles avec une ingestion létale de plusieurs gigabecquerels (de polonium 210) en 2004.

En outre, le tableau clinique de Yasser Arafat au moment de sa mort n’exclut pas un empoisonnement par polonium, selon ces scientifiques, même si le leader palestinien n’a pas montré deux signaux indicateurs d’une irradiation importante: perte de cheveux et myélosuppression ou appauvrissement de la moelle osseuse en cellules productrices de globules.

Car, pour l’équipe suisse, les symptômes avec nausées, vomissements, fatigue, diarrhée et anorexie puis défaillances hépatiques et rénales (du leader palestinien au moment de sa mort, ndlr) pourraient suggérer un empoisonnement par radioactivité.

Il n’y a rien de nouveau par rapport à ce qui a été dit en 2012 et diffusé dans les médias, a toutefois relativisé Béatrice Schaad, responsable de la communication du centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), dont dépend l’IRA. Il n’est toujours pas possible de conclure qu’il a été empoisonné, a-t-elle souligné.

Yasser Arafat est mort à 75 ans le 11 novembre 2004 à l’hôpital militaire Percy de Clamart, près de Paris. Il y avait été admis fin octobre 2004 après avoir souffert de douleurs abdominales sans fièvre dans son QG de Ramallah, où il vivait confiné depuis décembre 2001, encerclé par l’armée israélienne. Sa veuve Souha n’a pas demandé d’autopsie.

La publication d’un rapport d’hospitalisation français, datant du 14 novembre 2004, faisait état d’une inflammation intestinale d’allure infectieuse et de troubles de coagulation sévères mais n’élucidait pas les causes de la mort.

Sur la base de l’analyse suisse sur les effets personnels du leader, il y avait suffisamment de doutes pour recommander l’exhumation de son corps en 2012, justifient les experts suisses dans l’article du Lancet.

La dépouille du dirigeant historique palestinien avait été exhumée à Ramallah en novembre 2012 pour y effectuer des prélèvements.

Une soixantaine d’échantillons ont été répartis pour analyse entre les trois équipes d’enquêteurs, suisses, français et russes, chaque équipe effectuant son travail individuellement, sans contact avec les autres.

En raison des procédures légales, la date de publication des résultats détaillés des analyses de l’exhumation est inconnue, écrit dans The Lancet l’équipe suisse.

Cette dernière souligne qu’une autopsie aurait été utile au moment de la mort de M. Arafat car même si un empoisonnement au polonium n’était pas alors envisagé, des échantillons auraient pu être conservés pour être testés par la suite.

Romandie.com avec(©AFP / 14 octobre 2013 14h26)

Mort de Yasser Arafat : les travaux pour ouvrir le mausolée ont commencé

novembre 13, 2012
Yasser Arafat en septembre 2004. Yasser Arafat en septembre 2004. © AFP

Une source proche de la famille de Yasser Arafat a indiqué que des Palestiniens ont commencé à travailler mardi 13 novembre sur l’ouverture du mausolée de l’ancien dirigeant. La dépouille de ce dernièr sera exhumée afin d’y effectuer des prélèvement dans le cadre d’une enquête chechant à déterminer les circonstances exactes de son décès.

Les travaux pour ouvrir le mausolée de Yasser Arafat ont débuté. « Ils ont commencé aujourd’hui à enlever du ciment et des pierres sur le mausolée d’Arafat et le travail continuera pendant au moins 15 jours », a indiqué une source proche de l’ancien leader de l’autorité palestinienne, sous couvert de l’anonymat.
La semaine dernière, une équipe de l’Institut de radiophysique du CHUV s’était rendue à Ramallah pour y examiner la tombe de Yasser Arafat. Le porte-parole du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), Darcy Christen, avait alors expliqué que la décision de participer ou non à l’exhumation devait être prise quelques jours plus tard, « une fois les experts rentrés ».

Une autre source, proche du dossier, avait annoncé quant à elle que les enquêteurs français chargés de l’instruction et les experts du laboratoire suisse étaient attendus à Ramallah le 26 novembre.

Empoisonnement ?

Les causes du décès de Yasser Arafat fait en 2004 dans un hôpital militaire de la région parisienne ne sont toujours pas élucidées. La thèse d’un empoisonnement a retrouvé du crédit en juillet 2012 suite à la diffusion d’un documentaire d’Al-Jazira. La chaîne qatarie y révélait, après avoir fait faire des analyses biologiques sur des effets personnels  – confiés par sa veuve, Souha Arafat – de l’ancien leader palestinien dans un laboratoire lausanois, qu’« une quantité anormale de polonium », substance radioactive hautement toxique, avait été détectée.

Suite à la diffusion du programme, une information judiciaire pour assassinat concernant le décès de Yasser Arafat a été ouverte mardi 28 août par le parquet de Nanterre, en région parisienne. L’ouverture de cette instruction fait suite au dépôt d’une plainte contre X pour assassinat avec constitution de partie civile, le 31 juillet, par Souha Arafat.

En septembre, le chef de la commission d’enquête palestinienne sur le décès de M. Arafat avait annoncé que l’Autorité palestinienne avait décidé « d’unir les efforts et les travaux de la commission palestinienne, des enquêteurs français et des experts suisses sur la mort d’Arafat » et qu’elle avait « consenti à une ouverture de sa tombe pour prélever des échantillons de sa dépouille si cela est utile pour parvenir à la vérité ».

Jeuneafrique.com avec Agences 

Palestine : la dépouille de Yasser Arafat va être analysée par des experts suisses

août 24, 2012
Yasser Arafat en 2002. Yasser Arafat en 2002. © AFP

Des scientifiques suisses ont été officiellement invités par l’Autorité palestinienne à venir pratiquer des analyses sur le corps de Yasser Arafat pour déterminer les causes de sa mort. Sa veuve, Souha Arafat, a elle aussi donné son accord.  

Yasser Arafat a-t-il été empoisonné ? Cette question hautement sensible ne devrait plus rester très longtemps sans réponse. Jeudi soir, la Radio Télévision Suisse (RTS) a révélé qu’une équipe du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) de Lausanne était officiellement invitée par l’Autorité Palestinienne à Ramallah pour exhumer le corps de l’ancien Raïs, mort en 2004 à Paris. La veuve du leader palestinien, Souha Arafat, a donné son feu vert à des examens sur le corps de son défunt mari.

Vendredi, le CHUV a confirmé qu’il allait envoyer des experts en Cisjordanie dans les semaines à venir. Au début d’août, les scientifiques suisses ont reçu deux lettres des autorités palestiniennes leur demandant de « se rendre au plus vite » à Ramallah pour analyser la dépouille de Yasser Arafat. Il ne manquait plus que l’accord de sa veuve. Depuis hier, c’est chose faite. Souha Arafat « a voulu cette enquête, c’est elle qui l’anime, c’est elle qui la propulse et la conséquence serait que nous irons à Ramallah. Il faudrait que nous puissions y arriver dans le mois qui va venir », a déclaré son avocat, Me Marc Bonnant, au micro de la RTS.

Repérage

Les experts du CHUV devraient mettre cap sur Ramallah dans quelques jours, après avoir reçu l’autorisation formelle du conseil de Mme Arafat. Les scientifiques effectueront d’abord une mission de repérage pour rencontrer les représentants de l’Autorité Palestinienne et préparer le terrain. Sauf problème majeur, ils s’y rendront une seconde fois d’ici la fin de l’année pour exhumer le corps et déceler d’éventuelles traces de polonium. Le mois dernier, un documentaire d’Al-Jazira dévoilait qu’une « quantité anormale » de cette substance radioactive hautement toxique avait été retrouvée sur des effets personnels d’Arafat, examinés par une équipe du CHU.

Plusieurs voix s’étaient alors immédiatement élevées pour que des analyses approfondies soient faites sur la dépouille du leader palestinien. Le temps presse car la traçabilité du polonium diminue de jours en jours. « Dans le cas de Yasser Arafat, si je devais donner une probabilité [de retrouver des traces du poison, NDLR], je dirais qu’avec les mesures que nous avons effectuées, cette probabilité serait supérieure à 50%. Elle n’est certainement pas de 99%, mais elle dépasse les 50% », a précisé le Professeur François Bochud, directeur de l’institut de radiophysique du CHUV.

Si des traces de polonium sont retrouvées sur le corps de l’homme au célèbre keffieh, toute la question serait alors de savoir qui l’a empoisonné. Beaucoup ont déjà leur petite idée en tête…

Jeuneafrique.com par Benjamin Roger

Selon Al Jazira, Yasser Arafat aurait été empoisonné au polonium

juillet 3, 2012

Yasser Arafat, décédé en 2004, aurait été empoisonné au polonium, une substance radioactive, selon les conclusions d’analyses effectuées dans un laboratoire en Suisse et citées dans un documentaire que diffuse mardi 3 juillet Al-Jazira.

Ces analyses ont porté sur des échantillons biologiques prélevés dans les effets personnels du dirigeant palestinien, remis à la veuve du défunt, Souha, par l’hôpital militaire de Percy, au sud de Paris, où Arafat était mort, selon François Bochud, directeur de l’Insitute for Radiation Physics de Lausanne.

‘La conclusion, c’est que nous avons trouvé [un niveau] significatif de polonium dans ces échantillons’, a-t-il ajouté dans le documentaire, réalisé après neuf mois d’enquête selon Al-Jazira.

SA MORT EST RESTÉE UNE ÉNIGME

Le polonium est la substance avec laquelle aurait été empoisonné l’ex-espion russe Alexandre Livtenko, mort en 2006 à Londres. Yasser Arafat, tombé malade dans son quartier général à Ramallah, en Cisjordanie, assiégé par l’armée israélienne, est décédé le 11 novembre 2004 à Percy.

Sa mort est restée une énigme, les quelque 50 médecins qui se sont relayés à son chevet n’ayant pas précisé la raison exacte de la détérioration rapide de son état. Des Palestiniens ont accusé Israël de l’avoir empoisonné.

Pour confirmer la thèse d’une mort par polonium, il faut exhumer les restes de Yasser Arafat et les analyser, a estimé M. Bochud à l’adresse de Souha Arafat. ‘Si elle veut vraiment savoir ce qui est arrivé à son mari, il faudra trouver un échantillon […]. Exhumer M. Arafat nous fournira un échantillon qui devrait avoir une très grande concentration de polonium s’il était empoisonné’, a-t-il dit.

LeMonde.fr

Tunisie: visite du chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas

avril 28, 2012

Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas est arrivé samedi à Tunis pour une visite officielle de quatre jours en Tunisie, à l’invitation du président Moncef Marzouki, a constaté l’AFP.

M. Abbas a été accueilli avec les honneurs militaires à l’aéroport de Carthage par M. Marzouki et le président de l’Assemblée nationale constituante Mustapha Ben Jafaar.

Il est notamment accompagné de son conseiller diplomatique Majdi El Khaldi et son porte-parole Nabil Abou Roudeina et du ministre des Affaires étrangères Riadh al-Maliki.

M. Mahmoud Abbas, également président du comité exécutif de l’Organisation de libération de Palestine (OLP), devait s’entretenir successivement avec M. Marzouki, M. Ben Jafaar et le chef du gouvernement, l’islamiste Hamadi Jebali, selon un programme publié par la présidence de la République.

Cette visite est la troisième du dirigeant palestinien en Tunisie depuis la chute de l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier 2011 à la suite d’un soulèvement populaire.

M. Abbas doit se recueillir à la mémoire des « martyrs » tunisiens et palestiniens tombés lors du raid de l’aviation israélienne en 1985 sur le QG de l’OLP et son chef Yasser Arafat qui avait trouvé l’asile en Tunisie de 1982 à 1994 après un départ forcé du Liban.

La Tunisie dont le gouvernement est dirigé par le parti islamiste Ennahda, avait reçu en janvier pour la première fois le chef du gouvernement du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh.

Mahmoud Abbas assistera aussi au démarrage des travaux de construction d’un siège permanent pour « l’ambassade de Palestine à Tunis.

Après la Tunisie, le président de l’Autorité palestinienne se rendra en Libye pour s’entretenir avec les autorités de transition mises en place depuis la chute Mouammar Kadhafi fin août 2011, selon une source palestinienne.

Jeuneafrique.com