Posts Tagged ‘Yves Saint Laurent’

Le couturier français Jean-Louis Scherrer s’est éteint à 78 ans

juin 20, 2013

Le couturier français Jean-Louis Scherrer est décédé à Paris à l’âge de 78 ans, « des suites d’une longue maladie », a indiqué un de ses proches. Il avait compté Jackie Kennedy et l’actrice Michèle Morgan parmi ses clientes.

Jean-Louis Scherrer était « depuis dix mois à l’hôpital », a dit Guillaume Feugeas, son « employé depuis 14 ans ». « Son état s’était aggravé il y a quelques mois », a-t-il poursuivi.

Né le 19 février 1935, Jean-Louis Scherrer avait d’abord suivi le Conservatoire pour devenir danseur professionnel, mais un accident l’avait empêché de faire carrière.

En 1956, un diplôme de la Chambre syndicale de la couture parisienne en main, il est entré chez Christian Dior, qui lui a appris la technique de la haute couture. Après la mort de Dior, il a travaillé avec Yves Saint-Laurent.

Temple du chic parisien

Il s’était lancé sous son propre nom en 1962 et c’est dans une cave qu’il a exposé sa première collection, des robes de cocktails fauves, à pois ou fleuries. En 1971, il a réalisé son rêve en ouvrant sa boutique avenue Montaigne, temple du chic parisien, et a reçu l’appellation « haute couture ».

Après des années de succès, Jean-Louis Scherrer a été congédié par ses actionnaires en 1992. Sa griffe a disparu en 2008.

Romandie.com

La France restitue des trésors à la Chine

avril 27, 2013
Les deux bronzes chinois de la collection Pierre Bergé - Yves Saint Laurent.

Les deux bronzes chinois de la collection Pierre Bergé – Yves Saint Laurent.

Lors de la visite de François Hollande en Chine, François-Henri Pinault, président du groupe PPR, a annoncé la restitution des deux bronzes chinois de la collection Bergé – Saint Laurent, provenant du sac du Palais d’été.

Faisant partie d’une délégation d’une soixantaine de patrons accompagnant François Hollande pour sa première visite officielle en Chine, François-Henri Pinault, président du groupe PPR, a annoncé, lors du dîner d’État avec le président Xi Jinping, qu’il allait restituer à la Chine deux pièces appartenant à sa famille. Il s’agit de deux rares bronzes provenant du sac du Palais d’Été, le «Versailles chinois» pillé en 1860 par l’armée franco-anglaise. Il faisaient autrefois partie d’une série de douze éléments ornant une horloge à eau. Sur les douze têtes de la clepsydre, Pékin en a déjà récupéré cinq. La dernière a été acquise en 2007, avant sa mise aux enchères, par Stanley Ho, l’empereur des casinos de Macao. La Chine sait qu’elle peut compter sur ce type de mécènes très riches et très dévoués. Le bronze a rejoint ses pendants au Poly Art Museum de Pékin, un musée qui, via China Poly Group Corporation, un conglomérat étatique, se porte acquéreur quand il le peut.

Avant leur rachat par la famille Pinault, ces deux superbes têtes d’animaux en bronze, datant de l’époque de l’empereur Quianlong (1736-1795), avaient déclenché une vive polémique. En 2009, lors de la dispersion de la collection de Pierre Bergé et Yves Saint Laurent, sous le marteau de Christie’s au Grand Palais, ces deux pièces avaient été adjugés 15,75 millions d’euros pièce. Caché pendant la vente derrière le téléphone de Thomas Seydoux, à l’époque chef du département monde impressionniste et moderne de Christie’s, l’acheteur avait finalement tombé le masque. Cai Mingchao, collectionneur d’art chinois, familier des sauvetages d’antiquités de son pays et dirigeant d’une petite maison d’enchères de Xiamen, dans le Sud-Est, avait révélé son identité avec la bénédiction des autorités chinoises.

Collectionneur «grillé» sur le marché

On découvrait au fil du temps que ce coup médiatique semblait avoir été orchestré par les responsables du National Treasure Funds of China (NFTC), organe contrôlé par le ministère de la Culture chinois et chargé de retrouver les objets d’art du patrimoine national partis à l’étranger. Celui ci estimait que les quelque 31 millions d’euros engagés pour l’achat des bronzes ne pouvaient pas être payés, l’acquéreur excluant de verser quoi que ce soit pour récupérer un bien revenant de droit à la Chine. Avant la vente, la Chine avait d’ailleurs engagé, sans succès, une action en justice contre Christie’s pour empêcher la vente. En clair, Pékin avait profité de ce collectionneur, aujourd’hui totalement «grillé» sur le marché, pour pouvoir enchérir et obtenir ce que les tribunaux français n’avaient pas voulu accorder aux 90 avocats dépêchés sur l’affaire, à savoir la suspension de la vente jugée «illégale» par la Chine.

Dans l’impossibilité d’une quelconque action contre cet acheteur ni français ni américain, Pierre Bergé, qui n’avait pas manqué d’attiser la colère des Chinois en évoquant la question des droits de l’homme au Tibet, avait repris sans sourciller ses deux bronzes. «Ces têtes étaient chez moi, elles y retourneront, et nous continuerons à vivre ensemble, elles et moi, de chaque côté de mon Picasso, que je suis aussi ravi d’avoir gardé», avait déclaré celui qui fut le compagnon d’Yves Saint Laurent. Il avait ajouté, «si c’est une manœuvre pour me faire baisser le prix de ces têtes pour que l’État chinois les rachète ensuite en sous-main, je ne marche pas!». Quelle fut la nature de la transaction entre la famille Pinault et Pierre Bergé? Toujours est -il qu’après cette affaire diplomatique entre la Chine et la France, ces bronzes ne pouvaient être vendus que de gré à gré. Leur restitution par François-Henri Pinault a son importance au moment même où Christie’s, propriété de la famille, s’apprête à ouvrir une antenne à Shanghaï, là où elle n’avait qu’un bureau de représentation. Il y a deux semaines, en effet, Steven Murphy, président de Christie’s, annonçait pouvoir désormais «traiter avec ses clients à Shanghaï de la même façon qu’à Londres, Paris, New York et Hong Kong».

Nombreux obstacles

La loi chinoise restreint en effet la possibilité pour les maisons de vente étrangères d’exercer leurs activités en direct sur le continent, alors qu’elles ont pourtant des ventes florissantes à Hong Kong. Il a fallu donc étudier tous les moyens possibles pour contourner les limitations et les taxes lourdement pénalisantes pour les enchères dans ce pays. En septembre 2012, Sotheby’s avait décoché ses flèches en premier en officialisant son association avec le groupe culturel d’État chinois, Beijing GeHua Art, pour accéder au marché en Chine continentale. En mars, la Tefaf (The European Fine Art Fair) de Maastricht avait annoncé, à l’ouverture de la foire, son intention d’exporter son label à Pékin, en s’associant avec Sotheby’s pour la logistique des transactions. L’initiative a déclenché la fureur de nombreux marchands ne voulant pas voir leur profession, synonyme d’années de travail et de confidentialité, associée au nom d’une maison de ventes aux enchères. La Tefaf devra aussi faire face à de nombreux obstacles, comme l’interdiction de vendre des antiquités telles que les céramiques ou les calligraphies anciennes. Elle devra donc se concentrer sur d’autres domaines, comme la peinture contemporaine, les bijoux ou les montres. Devant l’extraordinaire poussée des maisons chinoises fortement implantées à Pékin ou dans d’autres villes, comme Beijing Poly et China Guardian, il étaient temps d’ouvrir le marché à la concurrence des autres maisons internationales.

Lefigaro.fr par Béatrice De Rochebouet

Kate Middleton: 30.000 euros, le prix de sa beauté

juin 27, 2012

Entre fêter lLe jubilé de la Reine et trouver un cadeau d’anniversaire à son époux , il n’est pas facile tous les jours d’être une princesse. N’est-ce pas Kate Middleton ? Heureusement, il est des folies que l’on peut se permettre, comme avoir une garde-robe à plus de 40 000 € ou s’octroyer un budget beauté de 30 000 €. Coiffeur, soin, maquillage, la note est salée.

Kate Middleton dépense environ 30 000 € par an pour sa beauté. Une broutille. Être Princesse a un prix. Si l’on veut être au top lors des cérémonies, on ne va pas se contenter d’aller chez le petit coiffeur du quartier pour rafraîchir notre coupe une fois par an. Du moins, c’est ce que semble penser Kate Middleton. En effet, la belle se rend environ 3 fois par semaine chez son coiffeur Richard Ward pour un brushing (environ 60 €) et toutes les 6 semaines pour se faire couper les pointes (194 €). Le secret de ses cheveux si resplendissants certainement. Son planning beauté ne se charge pourtant pas uniquement de ses rendez-vous capillaires. Pour rendre son sourire si parfait, Kate Middleton n’a pas hésité à faire quelques séances d’orthodontie et se rend régulièrement chez le dentiste pour subir un blanchiment des dents.

Une belle dentition n’est rien sans un bon rouge à lèvres pour le mettre en valeur. La Princesse est une inconditionnelle des marques Bobbi Brown et Yves Saint Laurent, surtout pour le teint. Fidèle à la marque de vernis Essie, elle se rend en salon une à deux fois par semaine pour une manucure et une pédicure. Le tout pour 108 € environ. Un moment de bien-être que l’on aimerait pouvoir se permettre aussi souvent. Dans le même genre de lubie beauté, Kate Middleton est une amatrice de bronzage. On le sait, elle pratique le tanning, l’autobronzant en spray. À la vue de son teint hâlé toute l’année, on doute qu’elle ne s’y adonne qu’une fois le printemps arrivé comme le commun des mortels.

Enfin, côté soin, elle semble assez sage en utilisant les crèmes de la marque Suisse Karin Herzog autour de 40 € le pot. Son seul vice ? Un masque « piqûre d’abeille » Deborah Mitchell conseillé par sa belle-mère Camilla.

Au final, en cumulant les divers pôles de dépenses beauté, la facture est élevée. Kate Middleton dépenserait à peu près 30 000 € pour se sublimer. À ce prix là, pas étonnant que chacune de ses apparitions publiques soient scrutées et que sa beauté ne cesse d’être encensée. Toutefois, dépenser le prix d’une belle voiture chaque année en cosmétiques n’est-il pas un peu exagéré ?

Puretrend.com

Loulou de la Falaise, l’élégance spirituelle est décédée

novembre 6, 2011

Décédée samedi à l’âge de 63 ans, elle avait rejoint le couturier Yves Saint Laurent dont elle a été la muse, l’amie et la plus proche collaboratrice pendant 30 ans.

Son prénom à lui seul donnait déjà une certaine idée de son panache : Louise, Vava, Lucia, Henriette de la Falaise a marqué l’histoire de la mode française et plus particulièrement celle du couturier Yves Saint Laurent. Celle que tout le monde appelait Loulou est décédée ce samedi 5 novembre.

Née en 1948, elle a rejoint la maison Yves Saint Laurent en 1972. A ses côtés et en compagnie de son amie inséparable Betty Catroux, elle a apporté un vent de fantaisie glamour, particulièrement en tant que créatrice de bijoux et de chapeaux pour la mythique maison de couture de l’avenue Marceau. En 1977, son mariage à Thadée Klossowski a marqué les esprits comme un des événements mondains les plus élégants et drôles de la vie parisienne et de ses excès.

Le rire de Loulou, sa drôlerie, son sens de l’humour et son glamour spirituel teinté de dérision britannique (elle a grandi en Angleterre) furent d’emblée, à l’instar de ses looks, la signature de son sillage. On se souvient de ses bijoux sublimes bien sûr mais également du mélange insensé et surprenant de vêtements chinés aux puces, d’influences orientalistes, de couleurs extravagantes qu’elle confrontait comme personne.

«L’incarnation de Paris»

Muse d’Yves Saint Laurent, elle a collaboré avec le couturier pendant trente ans. Lorsque ce dernier a cessé son activité en 2002, elle a lancé avec succès sa propre ligne de bijoux éponyme, des créations proposées ensuite à d’autres couturiers tels Oscar de la Renta à New York. Malade depuis quelques mois, son entourage la protégeait. Alber Elbaz, aujourd’hui directeur artistique de Lanvin, qui a travaillé sur les collections Rive Gauche à ses côtés entre 1998 et 2000 se souvient : «Elle a délégué d’une façon tellement généreuse son implication dans la ligne Rive Gauche, avec un enthousiasme toujours renouvelé. Elle était inspirante et est demeurée d’une loyauté admirable envers Yves Saint Laurent. Elle fut la reine de toutes les muses de couturier.»

Le jeune Elie Top, créateur des accessoires Lanvin, a tout appris d’elle lors de ses années YSL : «C’était une des femmes les plus chics que j’ai jamais rencontré avec un naturel bohème et joyeux incroyable. C’était la vie même et l’incarnation de Paris en même temps.»

Lefigaro.fr par Virginie Mouzat