Posts Tagged ‘zone industrielle’

Côte d’Ivoire : 165 millions d’euros pour « industrialiser » Yamoussoukro

juin 16, 2020

La basilique Notre-Dame-de-la-Paix, à Yamoussoukro. (illustration)

La basilique Notre-Dame-de-la-Paix, à Yamoussoukro. (illustration) © Julien Clémençot pour JA

 

Le projet de zone industrielle de la capitale politique ivoirienne, longtemps délaissée au profit d’Abidjan, a enfin été lancé. Les détails du plan.

Le gouvernement ivoirien accélère dans son projet de zone industrielle de Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire. Une zone aménagée de 750 hectares destinée à accueillir des entreprises du secteur de l’agro-industrie.

La première phase du projet portant sur une superficie de 250 hectares a été lancée. Et près de la moitié de cet espace a vu arriver ses premières entreprises au cours des cinq dernières années. En ce qui concerne les investissements, sur une enveloppe estimée à 40 milliards de F CFA (61 millions d’euros) pour la première phase, 20 milliards ont servi à l’implantation de groupes comme le géant avicole Sipra, via sa filiale Ivograin.

Souleymane Diarrassouba, le ministre ivoirien du Commerce et de l’Industrie, s’est rendu en fin de semaine dernière à Yamoussoukro, pour constater l’avancement des travaux et procéder au paiement de la purge des droits coutumiers. « L’objectif est de faire de Yamoussoukro, l’épicentre de l’industrialisation de l’intérieur du pays », a expliqué le ministre par ailleurs ancien directeur général du Groupe Atlantic Business International (filiale du groupe Banque Centrale Populaire du Maroc). Pour cet objectif ambitieux, une enveloppe totale de 108 milliards de F CFA (165 millions d’euros) a été évaluée.

Développement en PPP sur le modèle d’Akoupé-Zeudji

Prochaine étape : le gouvernement ivoirien doit lancer un appel d’offres afin de sélectionner un opérateur pour développer la zone industrielle de Yamoussoukro. Un développement prévu sur le modèle d’Abidjan, où la banque panafricaine Afreximbank s’est engagée à hauteur de 300 millions de dollars pour développer et opérer un projet de 113 hectares, dans le cadre d’un partenariat public-privé,  dans le parc industriel de 940 hectares PK24 d’Akoupé-Zeudji. Des négociations étaient également en cours en mai dernier avec Arise (Olam), pour le développement en PPP d’une parcelle de 329 hectares. Les travaux d’aménagement doivent débuter courant 2020.

Le projet de Yamoussoukro vise à désengorger Abidjan, la capitale économique située à plus de 200 kilomètres au sud, pour faciliter l’approvisionnement des pays limitrophes du Burkina Faso, du Mali, du Liberia et de la Guinée, et se rapprocher des zones de production. Piloté depuis 2013 par l’Agence de gestion et de développement des infrastructures industrielles (Agedi), le projet de réhabilitation de ses anciennes zones industrielles et de création de nouvelles par la Côte d’Ivoire concerne une dizaine d’agglomérations, dont Bouaké, Bonoua, Korhogo, Odienné, Séguéla et Yamoussoukro.

À Yamoussoukro, le site doit abriter des industries de transformation de noix de cajou qui sont essentiellement produites dans le nord du pays. Des entreprises de broyage de cacao prévoient également de s’implanter dans la zone. Yamoussoukro dispose en outre d’un dépôt de distribution de gaz pour faciliter les approvisionnements des usines en combustible.

Avec Jeune Afrique par Baudelaire Mieu – à Abidjan

 

Etats-Unis: un train transportant des matières chimiques explose

mai 28, 2013

Un train transportant des matières chimiques a percuté mardi un camion en banlieue de Baltimore, sur la côte Est américaine. Le conducteur du véhicule a été grièvement blessé et l’accident a provoqué une gigantesque explosion chimique ressentie à des kilomètres.

Une immense colonne de fumées noires et blanches s’est s’échappée des carcasses des wagons, mais selon le chef des pompiers du comté de Baltimore, John Hohman, les produits chimiques qui brûlaient ne sont pas toxiques. Les autorités ont néanmoins demandé aux habitants de la zone d’évacuer.

Sur 45 wagons, au moins une douzaine a déraillé. L’un d’eux « contenait un produit classé par le département des Transports comme une matière dangereuse », a affirmé la compagnie ferroviaire CSX. Mais selon un pompier, ce wagon n’était pas en feu.

« Il s’agit de chlorate de sodium, un oxydant utilisé dans une variété de processus industriels », a précisé CSX. Le reste des voitures transportaient d’autres produits, dont du bois et du papier.

Circonstances confuses

Vers 14h00 heure locale (20h00 en Suisse), un camion poubelle est entré en collision avec le train sur une voie ferrée située dans une zone industrielle. Le chauffeur du camion a été hospitalisé dans un état grave, ont indiqué les services de secours du comté de Baltimore. Les deux employés du train n’ont pas été grièvement blessés, selon CSX.

Les circonstances de cette collision, du déraillement et des explosions restaient confuses, mais le chef des pompiers a expliqué que le lieu de l’explosion était éloigné de plusieurs centaines de mètres de celui du déraillement. Quatre bâtiments adjacents ont été endommagés par le souffle des explosions.

Romandie.com

Saisie de 52 tonnes de haschisch en Espagne, un record en Europe

mai 5, 2013

MADRID – La police espagnole a annoncé dimanche avoir découvert plus de 52 tonnes de haschisch dans un entrepôt à Cordoue, dans le sud de l’Espagne, soit la plus importante saisie en Espagne et un record également en Europe.

Il s’agit de la plus importante quantité de haschisch saisie dans notre pays, après les 36 tonnes découvertes en 1996 dans un bateau battant pavillon panaméen dans le port de Marin, en Galice (nord-est), selon un communiqué de la police.

Les 52,6 tonnes de haschisch étaient entreposées dans un hangar d’une zone industrielle de Cordoue, selon la même source.

La police a pu localiser cette cargaison grace au témoignage d’une personne qui se trouvait dans la zone pour chercher une machine et a surpris plusieurs personnes qui avaient sans doute l’intention de dérober les ballots de haschisch, précise le communiqué.

La police n’a pas fourni de plus amples détails sur l’opération, renvoyant à une conférence de presse qui aura lieu lundi à Cordoue.

La garde civile avait déjà fait état vendredi de la saisie le 27 avril d’un chargement de 32 tonnes de haschisch dissimulées dans un poids lourd en provenance du Maroc.

Romandie.com avec (©AFP / 05 mai 2013 17h34)

Pyongyang annonce être en « état de guerre » avec Séoul

mars 30, 2013
 
  • Le numéro un nord-coréen Kim Jong-Un assistant à un exercice d'entraînement de l'armée. Pyongyang a annoncé samedi entrer "en état de guerre" contre la Corée du Sud, après avoir placé la veille certains de ses sites militaires en état d'alerte, et multiplié les déclarations belliqueuses contre Washington et Séoul. /Photo prise le 26 mars 2013/REUTERS/KCNA

    Reuters/Reuters – Le numéro un nord-coréen Kim Jong-Un assistant à un exercice d’entraînement de l’armée. Pyongyang a annoncé samedi entrer « en état de guerre » contre la Corée du Sud, après avoir placé la veille …plus  certains de ses sites militaires en état d’alerte, et multiplié les déclarations belliqueuses contre Washington et Séoul. /Photo prise le 26 mars 2013/REUTERS/KCNA  moins 

SEOUL (Reuters) – La Corée du Nord a annoncé samedi être désormais « en état de guerre » contre la Corée du Sud, dernière en date de ses menaces bellicistes, que Washington a déclaré prendre au sérieux tout en les relativisant.

Le Nord a également menacé de fermer une zone économique spéciale qu’il gère sur son territoire conjointement avec la Corée du Sud, si Séoul continue de dire que Pyongyang exploite cette zone uniquement dans le but d’en retirer des devises fortes.

La zone économique de Kaesong représente une source essentielle de devises pour la Corée du Nord et des centaines de Sud-Coréens et de véhicules y pénètrent chaque jour après avoir franchi la « zone démilitarisée » (frontière intercoréenne). Cent vingt-trois entreprises disposent d’usines dans la zone industrielle de Kaesong.

« A partir de maintenant, les relations Nord-Sud entrent en état de guerre et toutes les questions évoquées entre le Nord et le Sud seront traitées sur cette base », lit-on dans un communiqué diffusé par l’agence de presse nord-coréenne KCNA.

A Séoul, le ministère sud-coréen de la Défense a dit n’avoir noté aucun signe d’activité inhabituel de l’armée nord-coréenne qui laisserait augurer d’une attaque imminente.

Le ministère sud-coréen de l’Unification, qui gère les relations politiques avec le Nord, a déclaré samedi que la zone industrielle de Kaesong continuait de fonctionner normalement, et que les ouvriers et les véhicules continuaient de pouvoir franchir la frontière.

« La déclaration de la Corée du Nord aujourd’hui n’est pas une nouvelle menace, mais la poursuite de ses menaces provocatrices », a estimé le ministère sud-coréen de l’Unification.

Depuis le début du mois de mars, le régime nord-coréen multiplie presque quotidiennement les menaces d’attaque contre Séoul et Washington, s’estimant menacé par les manoeuvres militaires conjointes de ces deux pays, entamées au début du mois et prévues jusqu’à fin avril.

La Corée du Nord a ainsi menacé de lancer une attaque nucléaire préventive contre les « forces hostiles », cela alors qu’elle a procédé à la mi-février à son troisième essai nucléaire depuis 2006.

De même, la Corée du Nord a dénoncé l’accord d’armistice avec les Etats-Unis, qui avait mis fin à la guerre de Corée en 1953, et a coupé ses lignes téléphoniques d’urgence avec les forces américaines, les Nations unies et la Corée du Sud.

LA FRANCE « VIVEMENT PRÉOCCUPÉE »

Le numéro un nord-coréen Kim Jong-un a ordonné jeudi soir que les unités de fusées de l’armée soient placées en état d’alerte, prêtes à viser les bases américaines en Corée du Sud et dans le Pacifique (Okinawa, Guam…).

Cet état d’alerte a fait suite au survol du territoire sud-coréen lors d’un exercice par deux bombardiers furtifs B-2 de l’US Air Force, un geste de mise en garde de Washington.

La Maison blanche a déclaré samedi prendre au sérieux les menaces de la Corée du Nord, tout en faisant remarquer que ce n’était pas la première fois que Pyongyang recourait à une telle rhétorique belliciste.

« Nous avons eu connaissance d’une nouvelle déclaration, non constructive, de la Corée du Nord. Nous prenons ces menaces au sérieux et restons en contact étroit avec nos alliés sud-coréens », a déclaré Caitlin Hayden, porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison blanche.

« Mais nous rappelons aussi que la Corée du Nord est une habituée de la rhétorique et des menaces bellicistes, et l’annonce faite aujourd’hui s’inscrit dans la continuité de ces pratiques, a-t-elle ajouté.

Le Pentagone a fait savoir qu’il renforçait ses défenses sur la côte Ouest des Etats-Unis.

La France s’est déclarée « vivement préoccupée » par la situation dans la péninsule coréenne.

Paris « demande instamment à la Corée du Nord de s’abstenir de toute nouvelle provocation, de remplir ses obligations internationales, notamment dans le cadre des résolutions pertinentes des Nations unies et de reprendre rapidement le chemin du dialogue », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay.

Enfin, la Russie a appelé samedi à la retenue. « Nous espérons que toutes les parties en présence feront preuve d’un grand sens de responsabilité et d’une retenue maximale, et que nul ne franchira le point de non retour », a déclaré le ministère des Affaires étrangères à l’agence de presse Interfax.

« Nous espérons que chacun comprenne qu’une reprise de la guerre dans la péninsule est absolument inacceptable », a déclaré un haut fonctionnaire du ministère russe des Affaires étrangères, Grigori Logvinov.

Techniquement, les deux « frères ennemis » de la péninsule sont toujours en guerre, le conflit qui les a opposées de 1950 à 1953 ayant été conclu par un armistice signé à Panmunjom et non par un traité de paix.

Reuters