Une rose déposée en hommage aux victimes des attentats de Paris, devant le Bataclan le 15 novembre 2015. Photo d’illustration afp.com/MIGUEL MEDINA
Le petit garçon se trouvait dans la salle de concert quand la tuerie a commencé, vendredi 13 novembre. Il a réussi à se cacher et s’en est sorti indemne. Sa mère et sa grand-mère, qui l’accompagnaient, n’ont pas eu la même chance.
C’est un petit miraculé. Louis, un garçon de 5 ans d’origine chilienne, se trouvait au Bataclan vendredi 13 novembre quand les terroristes ont pénétré dans la salle de concert pour perpétrer leur massacre.
Un miraculé en deuil. Il était accompagné de sa mère, Elsa Delplace Véronique, 34 ans, et de sa grand-mère, Patricia San Martin, 61 ans. Les deux femmes n’ont malheureusement pas survécu à la folie des meurtriers, tout comme 87 autres victimes au Bataclan.
Réfugiée politique après le coup d’État de Pinochet
« D’après ce qu’on nous a dit, le petit, en entendant les coups de feu, s’est caché dans le théâtre », a expliqué Maria Eliana San Martin, la soeur de la grand-mère du garçon. « Une femme l’a ensuite retrouvé dans la rue, il était sain et sauf, sans une égratignure, mais sans sa mère et sa grand-mère », précise-t-elle. Les deux femmes n’ont pas eu la même chance que Louis, et sont mortes sous les balles des terroristes.
Patricia San Martin a, comme beaucoup d’autres Chiliens, fui la dictature en 1973, après le coup d’Etat d’Augusto Pinochet. Si ses parents sont retournés dans leur pays natal dans les années 1980, elle a décidé de rester dans la capitale française. Elle s’est ensuite mariée avec un Français et a fondé sa propre famille. Elle vivait à Fontenay-sous-Bois.
Les attaques de Paris, le 13 novembre dernier, ont fait 129 victimes et plus de de 350 autres.
Lexpress.fr
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