Dans la Grande Loge du Congo, si les jeunes hommes sont contraints à l’homosexualité pour se positionner socialement, les jeunes filles sont utilisées comme appât pour obtenir quelques éléments auprès de certains hommes à sacrifier. A la chasse des ennemis du pouvoir ou des innocents , des filles maçons ont pour mission de ramener du sperme des hommes pour des sacrifices pour fortifier leur pouvoir et domination.
La banalisation de la franc-maçonnerie au Congo a permis aussi à la population d’apprendre sur des pratiques obscures et peu catholiques qu règnent au sein de cette obédience version Congo. En dehors des conditions diaboliques presque connues de tous, on apprend depuis que des jeunes filles membres de la Grande Loge du Congo qui roulent carrosse dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire sont en réalité des envoyées spéciales pour sacrifier des jeunes garçons avec lesquels elles entretiennent des relations amoureuses.
Dans les recommandations faites par les Grands Maîtres de la Grande Loge du Congo, figurent en bonne place, ramener du sperme frais des jeunes garçons. Conscientes de la volonté des jeunes Congolais à l’opulence, ces filles les font rêver dans le seul but d’obtenir leur sperme lors des relations sexuelles.
Le sperme obtenu, est jalousement bien gardé dans un flacon avant d’être remis aux responsables de la Loge pour des pratiques maçonniques. Selon une fille maçon qui a requis garder l’anonymat, avec ce sperme, les Grands Maîtres, défalquent la vie de ces jeunes au profit de leur pouvoir.
Si un jeune devrait par exemple vivre 50 ans sur terre, la franc-maçonnerie lui arrachera une dizaine qui seront ajoutés à la longévité de la Loge. Cette même source affirme que de centaines de flacon contenant du sperme recueilli auprès des jeunes garçons seraient stockés dans une sorte de chambre froide dans un domaine appartenant à un puissant dignitaire du pouvoir de Brazzaville.
Au Congo, la franc-maçonnerie est devenue la plaque tournante de toute la classe politico administrative et toute élévation est conditionnée à l’appartenance à cette secte. Il se murmure que l’accès à cette obédience vient d’être ouvert aux féticheurs.
La tombe de Masha Amini, la jeune kurde iranienne dont la mort avait déclenché un mouvement de protestation de grande ampleur contre les dirigeants politiques et religieux iraniens, a été vandalisée, selon des militants et l’avocat de la famille.
Âgée de 22 ans, Masha Amini est décédée en septembre 2022 après avoir été arrêtée par la police des moeurs de Téhéran qui lui reprochait d’avoir enfreint le code vestimentaire strict imposant aux femmes notamment le port du voile dans la République islamique.
Les manifestations après sa mort avaient défié le système islamique qui dirige l’Iran depuis la révolution de 1979. Elles ont toutefois faibli en amplitude ces derniers mois même si des actions se poursuivent de manière plus sporadiques.
La jeune femme, qui s’était rendue à Téhéran avec sa famille, est enterrée dans sa ville natale de Saqez, dans la province iranienne du Kurdistan où, selon les militants, les autorités sont déterminées à empêcher tout rassemblement public en sa mémoire.
Le Réseau des droits humains du Kurdistan (KHRN), basé en France, a déclaré que la tombe, portant son nom kurde Zhina en grosses lettres persanes, avait été attaquée le matin du 21 mai. Des images publiées sur les réseaux sociaux, qui proviendraient du compte Instagram de son frère Ashkan, ont montré que le verre qui protège un portrait d’Amini sur la pierre tombale était brisé.
« Malheureusement, dimanche matin, des personnes que nous connaissons déjà et qui ont déjà agi de la même manière dans le passé, ont attaqué la tombe de Zhina Mahsa Amini », a déclaré l’avocat de la famille Saleh Nikbakht dans un communiqué publié par KHRN.
Il n’a pas précisé qui étaient ces individus, tout en ajoutant que les autorités étaient intervenues auparavant pour empêcher la construction d’un auvent de protection au-dessus de la tombe.
« Alors le verre de votre pierre tombale les dérange aussi ? Laissez-les le casser mille fois, nous le rétablirons à nouveau, voyons qui se fatigue le premier », a déclaré Ashkan Amini dans son message sur les réseaux sociaux.
La famille et les partisans de Masha Amini affirment qu’elle a été tuée d’un coup à la tête en garde à vue, mais les autorités déclarent que sa mort est due à une crise cardiaque provoquée par sa mauvaise santé antérieure.
Selon l’ONG norvégienne Iran Human Rights (IHR), la répresssion des manifestations a fait plus de 500 morts. L’Iran a également pendu sept hommes dans des affaires liées à des manifestations dans ce que les militants décrivent comme une politique délibérée visant à créer un climat de peur.
Amnesty International a averti cette semaine que sept autres hommes risquaient d’être exécutés en lien avec les manifestations.
Le Téké de Djambala qui est cadre dans les régies financières doutait de son épouse et l’aurait piégé traditionnellement pour punir tous les hommes qui le feraient la main noire. Bingo pour lui ! Un député de Brazzaville, un cadre évoluant aux impôts et un colonel de la gendarmerie sont tombés dans son piège et ne bandent plus après avoir eu des rapports sexuels avec son épouse.
L’infidélité a tellement gagné les cœurs des hommes et femmes des Congolais qu’il est désormais très difficile de croiser une personne fidèle. Les églises de réveil qui reçoivent tous les jours des milliers fidèles ne parviennent pas encore à leur imposer la crainte de Dieu et du mal. Même au sein des églises, il y a la dépravation des mœurs.
Un homme originaire de Djambala dans les Plateaux et qui est agent dans les régies financières a eu la malchance d’avoir épousé une femme claire au physique époustouflant qui attire tous les hommes infidèles. Se référant à l’adage qui dit que l’homme prudent voit le mal de loin, le Téké a eu recours à la magie noire pour piéger le sexe de son épouse.
Et trois hommes bordels de la ville de Brazzaville sont tombés dans son piège après avoir réussi à mettre l’éprouve la fidélité de son épouse. Ces trois hommes sont devenus impuissants et leur pénis ne se lèvent plus.
L’homme Congolais peut tout admettre sauf perdre sa virilité et on peut le voir avec ces trois hommes qui ont perdu le goût de la vie. Après avoir parcouru des églises et des féticheurs, il leur a été recommandé de se rapprocher du Téké pour solliciter son indulgence.
Sans tergiverser, le Téké a posé ses conditions dont l’une ne fait pas l’unanimité auprès des trois coupables. Il exige aussi coucher avec leurs épouses respectives pour résoudre leur impuissance.
« Donc Kevin azalaka PD ? Mais il s’est bien moqué de nous ! » ne cessait de répéter le père de la mariée bouleversé par ce qui venait de se produire. L’un des oncles a rappelé à son frère qu’il ne faut plus jamais dans ce pays faire confiance à ces jeunes qui sont simples fonctionnaires, mais avec un train de vie accéléré. Kevin qui s’apprêtait à doter sa fiancée est en réalité un double sim et sa maîtresse PD est venu tout gâter.
Au Congo actuellement, on ne sait plus qui est homme et qui est femme ? Les hommes ont pris goût pour d’autres hommes et tout se mélange. On dit que désormais pour être quelqu’un dans ce pays, il faut être un Donbass et le Congo part en couilles.
Rosalie et sa famille ont subi la plus grande humiliation de leur vie à cause de cette obsession des filles à être honoré. Ils ignoraient que Kevin, celui qui venait doter a une double vie sentimentale.
Rassemblées avec leurs Nzonzi respectifs, les deux familles ne s’attendaient pas à ce qui allait se produire peu avant que les civilités s’échangent. Un jeune homme a surgi au milieu pour s’en prendre à Kévin. Ayant toutes les facettes d’un homosexuel, tout le monde a compris de quoi il s’agissait.
S’adressant à Kévin qui serait son amant avec lequel, ils auraient eu des relations la veille de cette cérémonie de dot, le PD lui a reproché ses mensonges et sa trahison. Il lui aurait caché cet événement. Pour ne pas être pris pour un menteur et jaloux, le PD a sorti les conversations et vidéos entre lui et Kévin.
La famille de la fiancée a décidé de l’annulation de la dot malgré l’opposition de celle du fiancé. « En réalité, tout ce que vous voulez c’est manger et boire ! Pensez un peu à notre fille !» leur a balancé l’oncle de la fiancée.
Comme il en est de coutume au Congo, des songueurs du quartier ont récupéré cette scène et ça partait dans tous les sens. On pouvait entendre des gens affirmer soupçonner depuis Kévin d’être un Donbass. Mais pour les parents de la fiancée, il n’était plus question que leur fille soit en couple avec ce Donbass à moins qu’elle n’y trouve aucun inconvénient à cette double sexualité de ce dernier.
La dépravation des mœurs au Congo est pilotée par les autorités politiques qui ne se donnent plus la peine de la combattre. Des autorités qui alignent des enfants hors mariage parfois avec des mineures. Un réseau important de pédophilie dirigé par une femme au nom de Mère Philo a établit son quartier général à Kintélé dans la banlieue de Brazzaville. Des filles et garçons mineurs cooptés sur tout le territoire national et en RDC assouvissent les fantasmes des députés, officiers militaires, politiciens et entrepreneurs.
L’alerte a été donnée par le chauffeur d’un député national qui s’est vu offert une partie de sexe avec une fille de 12 ans par son boss. Au sortir de cette expérience sexuelle avec une mineure, il a regretté son geste après avoir vu sa propre fille du même âge entrain de réviser ses leçons à la maison.
Il s’est rendu chez son pasteur pour tout confesser afin d’obtenir l’indulgence du Tout-Puissant. Selon lui, une femme au nom de Mère Philo gère une maison close où les filles et garçons sont tous mineurs ( 11 à 17 ans) et les clients des adultes.
La passe dans cette maison close est facturée à 25000frs (1heures) et une journée avec une mineure revient à 75000frs, une nuit à 100000frs. Un circuit très discret qui circule entre les clients appartenant tous à la jet set.
Mère Philo recrute ces mineures dans les familles précaires sur toute l’étendue du Congo. Le témoin affirme avoir vu des filles venues de la Sangha, Cuvette-Ouest, du Kouilou et surtout de la RDC. « Ces papas que des jeunes adulent et qu’on respecte en les regardant à la télé ne sont en réalité que des sadiques et pédophiles » confient le témoin qui estime qu’il est impossible de les dénoncer du fait que le pouvoir c’est eux.
A Mouyondzi dans le district de la Bouenza, la mairie et la sous préfecture se sont lancé dans le business de la mort. Un citoyen de cette localité qui meurt est une opportunité d’affaires pour les autorités politiques qui engraissent des billets de banque. Depuis l’installation de la morgue, il est obligé à toutes les familles de respecter la durée d’une semaine de leur défunt qui rapporte 5000 par jour. Une vraie arnaque honteuse pour ceux qui disent aimer les Mouyondziens et travailler pour leur bien-être.
A Sibiti dans la Lékoumou, les habitants ont refusé catégoriquement qu’une morgue soit construite. Ils savent que le cas échéant, le propriétaire en complicité avec les autorités politiques locales en feront leur business.
C’est ce qui se passe à Mouyondzi depuis la construction de l’unique morgue, devenu aujourd’hui, une source de revenus importants pour son propriétaire et les autorité locales. Alors que la logique voudrait que chaque famille décide du jour de l’inhumation de leur défunt, à Mouyondzi, on leur impose une période minimum d’une semaine contre leur gré.
Des familles qui ont émis le souhait d’enterrer leur défunt en moins d’une semaine se sont vu imposer une amende de 50.000 frs par la morgue. On comprend facilement que le mort des habitants de Mouyondzi est une aubaine pour la morgue dont le propriétaire ne souhaite que cela.
La difficulté de mobilité entre les cinq districts de Mouyondzi n’intéresse pas le propriétaire de cette morgue qui oblige aux habitants de Yamba, Kingoué et Tsiaki de ramener coûte que coûte leurs morts à Mouyondzi afin que lui gagne de l’argent. Aucune compassion pour ce charognard qui est protégé par les autorités locales.
Et quand une famille refuse de garder leur mort dans cette morgue de Mouyondzi à cause des routes impraticables, la mairie et la sous préfecture prennent le relais en mettant les forces de l’ordre à leur trousse. Une escroquerie bien organisée qui devrait faire révolter les populations de Mouyondzi dont la localité a été abandonnée par Brazzaville à cause de leur bravoure démocratique.
Un congolais et une femme béninoise seraient coincés pendant les rapports sexuels, la scène se serait passée à SONGOLO et bizarrement les gens crient à la sorcellerie, alors que scientifiquement ça s’explique et s’appelle penis captivus.
En effet, le pénis captivus ou « pénis captif » décrit une situation rare qui peut survenir lors de l’acte sexuel : « Le pénis de l’homme resterait coincé dans le sexe de la femme. Il ne pourrait pas s’en aller à cause de contractions vaginales. Si cela vous arrive réellement, il n’y a pas grand-chose à faire. Il faudrait seulement dédramatiser la situation pour arriver à se détendre ou dormir, afin que les muscles du vagin se relâchent. Le toucher rectal serait également recommandé : cela provoquerait un réflexe de décontraction des muscles du périnée. Au cas contraire appelez un médecin, mais pas un féticheur.
Les Africains ne lisent pas et tout est mystique pour nous. Y a rien de sorcier. Et bizarrement le mari de la femme se fait passer pour un grand féticheur. Véritable imposture ! L’ignorance est un danger que tout homme doit éviter .
Épizootie, épidémie qui frappe les animaux. Une maladie qui touche les vaches européennes, et qui peut se révéler mortelle, arrive en Europe. Les autorités sanitaires craignent que l’épidémie touche l’ensemble du continent. Il s’agit plus spécifiquement d’une « maladie hémorragique épizootique », transmise à l’animal par des moucherons piqueurs, eux-mêmes de plus en plus présents à cause du changement climatique, a rapporté vendredi 12 mai l’Anses, l’agence sanitaire française.
Les premiers cas de cette maladie virale, non transmissible à l’homme, ont été détectés à l’automne 2022 sur l’île italienne de Sardaigne, puis en Sicile, indique l’Anses dans une note sur son site Internet. Des foyers ont ensuite été repérés en Andalousie (sud de l’Espagne). « Chez les bovins, cette maladie potentiellement mortelle se traduit par de la fièvre, de l’anorexie, des boiteries et une détresse respiratoire », précise l’agence.
Une maladie découverte en… 1955 !
La maladie, qui affecte principalement les cerfs de Virginie et les bovins, a été découverte aux États-Unis en 1955. Le virus « s’est depuis répandu en Asie, en Australie et en Afrique ».
« Il y a une quinzaine d’années, on n’imaginait pas que la maladie puisse un jour arriver en Europe », explique le chercheur Stéphan Zientara, cité par l’Anses. « Son extension est une conséquence directe du changement climatique, qui permet aux moucherons vecteurs de survivre dans nos régions », poursuit-il.
Selon le scientifique, « l’hypothèse la plus probable est que des moucherons ont été transportés à travers la Méditerranée par le vent ». Aucun vaccin n’est disponible contre le type de virus repéré en Europe. Une surveillance a été mise en place en France, souligne l’Anses, « avec pour objectif d’analyser tout animal suspect », notamment parmi les cervidés.
Sur la route nationale entre Dolisie et Pointe-Noire ou Brazzaville, des policiers et gendarmes censés assurer la sécurité des routiers, se sont transformés en arnaqueurs. Chaque véhicule doit payer avant de franchir leur barrage et aucune explication n’est valable. Mais, un chauffeur en provenance de Pointe-Noire et à destination a dérogé à la règle en refusant de payer faute d’argent. Il s’est même mis nu pour conforter sa position.
Au Congo, les policiers et gendarmes affectés sur la route nationale, s’écartent de leur mission et se transforment en inciviques notoires. Plusieurs conducteurs se plaignent de ce comportement sans trouver une voix qui les écoute. Ces policiers narguent parfois les chauffeurs têtus en les défiant de porter plainte.
Un jeune en provenance de Pointe-Noire pour Dolisie dans sa voiture personnelle, et stoppé au niveau de Moukondo où est installé un barrage, a fait comprendre aux policiers ne rien avoir dans ses poches. Une version bottée en touche par les policiers qui ont exigé quelque chose pour le laisser passer.
Voulant comprendre pourquoi doit-on payer par obligation quelque chose aux policiers, il a été molesté et les papiers de son véhicules saisis. Excédé par ce comportement des agents de l’ordre, le chauffeur s’est déshabillé pour ainsi signifier ne rien avoir sur lui.
Des candidats à l’immigration canadienne obtiennent des documents parfois truffés d’erreurs importantes.
Après une longue attente, Raphaël Di Filippo a obtenu sa carte de résidence permanente. Mais la photo insérée dans ce document canadien officiel n’est pas la sienne. Photo: Courtoisie/Raphaël Di Filippo
Lorsqu’il a trouvé, il y a quelques semaines, dans sa boîte aux lettres, un courrier d’Immigration Canada, Raphaël Di Filippo avait un large sourire. Pour cet immigrant belge, c’était vraisemblablement la fin d’un interminable processus qui a débuté il y a plus de trois ans.
Mais en l’ouvrant, sa joie a vite disparu, laissant place à la surprise, puis à l’incompréhension. Et à la colère.
Sa carte de résident permanent, glissée dans la correspondance, comportait une erreur majeure. La photo d’une inconnue y apparaissait en lieu et place de celle de ce jeune homme de 30 ans.
C’était un choc. C’est complètement fou et c’est dingue que personne n’ait remarqué l’erreur, déplore ce résident de St-Hubert, sur la Rive-Sud de Montréal.
Ce problème n’est pas sans conséquence pour ce père d’une fillette de sept mois, qui avait fait sa demande de résidence permanente en 2019. Impossible, par exemple, de prendre l’avion pour présenter son enfant à sa famille européenne, puisqu’une carte valide est obligatoire pour revenir au Canada.
Je pensais que tout était enfin réglé. Malgré les délais, je n’ai pas abandonné. Mais maintenant, la galère continue. Je ne sais toujours pas lorsque je vais à nouveau pouvoir voyager, soupire-t-il.
« Vouloir rester au Canada et au Québec, avec toute cette lourdeur administrative, il faut le vouloir. C’est vraiment difficile et ça joue sur le moral. »— Une citation de Raphaël Di Filippo
Depuis un mois, ce superviseur de ski au Mont-Saint-Bruno tente donc désespérément de joindre Immigration Canada. En vain.
J’ai rempli un formulaire, j’ai tenté d’appeler à plusieurs reprises, mais je n’ai aucune réponse. C’est le néant. Plus le temps avance, plus c’est stressant. C’est comme si ma vie est encore sur pause, déplore-t-il.
Deux erreurs et trois cartes nécessaires
Obtenir cette carte est la dernière étape d’un processus fastidieux pour ceux et celles qui veulent s’établir de manière permanente au Canada. Les résidents du Québec doivent au préalable demander un certificat de sélection du Québec, avant de compléter le processus au niveau fédéral.
Originaire de France, Alexias Deruard a récemment vécu une expérience similaire.
Après un an et demi de patience et deux cartes erronées, elle vient de recevoir ce précieux document, cette fois correctement rempli.
Sur la première carte qu’on m’a envoyée, en janvier 2021, il y avait la photo de mon mari. Six mois plus tard, j’ai eu une autre carte, mais avec la tête d’une parfaite inconnue. Ça m’a fait rire et pleurer en même temps, décrit celle qui vit au Québec depuis 2014.
« C’est complètement angoissant. J’y pensais tout le temps et c’est compliqué de prévoir sa vie dans ces conditions. »— Une citation de Alexias Deruard
Avec l’aide de son député fédéral, elle a finalement eu, au début du printemps, sa troisième et bonne carte de résidence permanente.
Des erreurs inhumaines
Combien de personnes sont concernées par ces erreurs? Immigration Canada affirme qu’il « ne collecte pas ces données », mais reconnaît que ce type de situation peut arriver.
« Bien que nous fassions toujours de notre mieux pour nous assurer que tous les éléments soient conformes sur tous les documents émis par IRCC, des erreurs peuvent survenir à l’occasion. »— Une citation de Julie Lafortune, porte-parole d’Immigration Canada
Ces désagréables mésaventures seraient cependant de plus en plus nombreuses. On constate de plus en plus d’erreurs avec les cartes de résident permanent, explique Aliya Djebli, parajuriste en immigration au cabinet Barrou, à Montréal.
Mauvaise date de naissance, sexe différent, photo d’une autre personne, mauvaise adresse d’envoi. Ce cabinet ne compte plus le nombre de problèmes rencontrés en ce moment par ceux voulant s’installer durablement au Canada.
« Pour toutes ces personnes, c’est encore de l’attente à vivre. Ça joue sur leur moral, car ces démarches sont vraiment longues et pénibles. »— Une citation de Aliya Djebli, parajuriste
Pour « rectifier les situations problématiques », Immigration Canada jure avoir « une procédure en place ».
« Si IRCC a commis une erreur ou une omission sur la carte de résident permanent, le client peut nous demander de lui en délivrer une autre », précise la porte-parole Julie Lafortune.
Or, c’est devenu la croix et la bannière pour réussir à joindre Immigration Canada, soutient Aliya Djebli. Cette situation crée beaucoup de frustration et peut mettre des gens dans des situations extrêmement délicates.
Ce sont des erreurs inhumaines, clame quant à lui le député du Bloc québécois Stéphane Bergeron, qui a déjà dû intervenir à plusieurs reprises auprès d’Immigration Canada pour aider des résidents de sa circonscription.
« Ce ministère est complètement dysfonctionnel. C’est une machine lourde et impersonnelle, qui ne tient pas compte des enjeux humains. »— Une citation de Stéphane Bergeron, député du Bloc québécois
Ces erreurs, tout comme la difficulté de joindre Immigration Canada, ça n’a aucun maudit bon sens, soutient l’élu québécois. C’est extrêmement anxiogène pour ces gens, ces familles. Et on ne semble pas se soucier du stress que ces erreurs triviales provoquent, estime-t-il.
Des délais en baisse
Il y a néanmoins de bonnes nouvelles pour les futurs résidents permanents.
Le délai pour obtenir cette première carte de résidence permanente est en nette baisse depuis quelques mois. Durant la pandémie, plusieurs mois d’attente étaient nécessaires. Il fallait par exemple patienter plus de 120 jours en avril 2021.
Désormais, le temps d’attente moyen est de 36 jours, selon des données publiées par Immigration Canada sur son site Internet.
« L’amélioration considérable de délais de traitement démontre le progrès fait par IRCC. »— Une citation de Julie Lafortune, porte-parole d’Immigration Canada
Ces délais ont également été réduits en ce qui concerne le renouvellement de cette carte.
Entre octobre 2021 et mars 2022, les délais de traitement pour renouvellement de carte de résident permanent étaient de 87 jours, comparés à 62 jours pour la même période en 2022-2023, explique Julie Lafortune.
Un nouveau portail informatique mis en place par IRCC pourrait encore améliorer ce temps d’attente, reprend-elle.
Grâce à ces nouveaux outils virtuels et à l’assouplissement des restrictions liées aux activités en personne, nous espérons que le temps de traitement commencera à diminuer dans les prochains mois.