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Congo-Enseignement supérieur : l’ESGAE stimule la dynamique entrepreneuriale

mai 28, 2023

L’école supérieure de gestion et d’administration des entreprises (ESGAE), une institution d’enseignement supérieur, a organisé, le 25 mai à Brazzaville, un colloque scientifique international sur l’entrepreneuriat, à la faveur du 30e anniversaire de sa création, afin d’impulser une dynamique entrepreneuriale à ses étudiants.

1-Une vue de l’assistance lors du colloque/Adiac

Des experts venus d’une douzaine d’universités de pays étrangers, notamment de France, de la République démocratique du Congo, du Gabon, du Cameroun et du Maroc ont exposé autour de la thématique principale : « Entreprendre, agir et se singulariser dans un monde et une Afrique en mutations ».

Plusieurs dizaines d’exposés, tables rondes, plénières, conférences et sessions ont été centrés, entre autres, sur l’employabilité et l’accompagnement des projets entrepreneuriaux, à savoir l’Afrique face aux défis de la mondialisation; de l’intention entrepreneuriale au passage à l’acte; action et résilience entrepreneuriales face aux crises et à un environnement turbulent; écosystème et territoire à l’heure de la digitalisation; financement des projets entrepreneuriaux et des petites et moyennes entreprises; économie circulaire, agriculture, territoire et développement des économies africaines ainsi qu’entreprendre au féminin.   

Afin d’encourager l’initiative, l’administrateur-maire de Moungali, Bernard Batantou, s’est félicité de l’organisation de ce colloque qui, selon lui, valorise les ressources humaines et rehausse les connaissances des apprenants.

S’exprimant à l’occasion pour situer le contexte de la cérémonie et inciter les jeunes aux formations entrepreneuriales, le directeur général de l’ESGAE, Roger Armand Makany, a indiqué : « Notre pays a plusieurs zones économiques dont celle de Maloukou. Nous voulons que les emplois soient créés. Dans ces zones, les entreprises vont se développer au bénéfice du pays. Alors, nous voulons que le système licence master doctorat soit complet ici pour que les étudiants apprennent sur place, au lieu de voyager à l’étranger ».

Pour sa part, le Pr Thierry Levy, chercheur à l’université de Paris 8 et président du comité scientifique du colloque, a donné la leçon inaugurale en stimulant les chercheurs africains sur la production scientifique universitaire  et au management entrepreneurial. Il a lancé un appel à la continuation de la coopération scientifique avec les autres pays du monde.

2-La coupure symbolique du ruban par le Pr Roger Armand Makany /Adiac

« Beaucoup d’entreprises américaines se sont inspirées du modèle africain et asiatique. Croyez-moi que l’Afrique a des pratiques managériales originales et innovantes. Que nous ayons de plus en plus une coopération académique et scientifique pour élever nos connaissances », a commenté le Pr Thierry Levy. Dans l’euphorie de la commémoration de son trentième anniversaire, l’ESGAE a inauguré un bâtiment R+7 pour développer et améliorer le cadre d’apprentissage.  

Notons que l’ESGAE est le premier établissement privé du Congo à recevoir l’accréditation du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur. Réputé pour l’enseignement des sciences de gestion dans le pays, cet établissement est une université privée créée en 1993 qui a pour principale mission la formation des hauts cadres.

Les sciences de gestion enseignées au sein de cet établissement ont pour objet l’étude de l’action conduite de façon collective par des groupes humains organisés. Elles s’appliquent aux organisations dans toute leur diversité, qu’elles soient issues du secteur marchand ou non marchand : entreprise, association et organisation publique.

Avec Adiac-Congo par Fortuné Ibara

Musique: des artistes ivoiriens invités au Fespam

mai 23, 2023

Les artistes ivoiriens sont invités à participer à la 11e édition du  Festival panafricain de musique (Fespam) qui aura lieu du 15 au 22 juillet prochain, à Brazzaville.

L’invitation a été transmise à la ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, par son homologue congolaise, Lydie Pongault, en marge du Salon international du livre d’Abidjan (Sila) qui s’est tenu du 9 au 13 mai dernier et  dont la République du Congo avait été l’invitée d’honneur.

Au cours de ces retrouvailles marquées à la fois par les allocutions et les ateliers, la délégation congolaise, forte d’une dizaine d’écrivains et d’autres professionnels du livre, a eu des échanges fructueux avec tous ses partenaires. Des prises de parole des autorités ivoiriennes, il en ressort une reconnaissance du rayonnement international de la littérature congolaise ; la nécessité de penser le livre comme levier de l’inclusion sociale et du développement des économies, à travers notamment la mise en place des industries culturelles et créatives et le renforcement des liens d’amitié et de la coopération culturelle entre le Congo et la Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, les discussions entre les deux ministres, qui ont eu lieu en marge du salon, ont porté essentiellement sur la mise en application de l’Accord de coopération culturelle et artistique entre le Congo et la Côte d’Ivoire du 22 novembre 2022 ; le statut et le cadre juridique de l’artiste et des professionnels de la culture et des arts ; la restitution des œuvres d’art africain ; la réforme du corpus juridique réglementant le fonctionnement des institutions en charge de la gestion collective que sont le Bureau ivoirien du droit d’auteur et le Bureau congolais du droit d’auteur ; le développement des industries culturelles et créatives, à travers la création ou l’augmentation des fonds dédiés à la création et à l’action culturelle ; les formations professionnalisantes dans les domaines artistiques et d’expertise culturelle ; l’appui ou la relance des centres de lecture et d’animation culturelle en zones urbaines et rurales ; la construction ou la rénovation d’infrastructures culturelles ainsi que la préservation du patrimoine.

En effet, la participation du Congo au Sila constitue un premier pas dans la démarche de mise en application de l’accord susmentionné. De plus, il s’agit également de la nécessité d’un dialogue ouvert avec les experts des pays africains au sujet de la restitution des œuvres d’art, laquelle est régie par le Rapport Jean Luc Martinez, loi-cadre fixant les critères de restitution des œuvres dans le but de faire bloc et de repenser les critères jugés européo-centrés. De la même manière, la participation du Congo au Sila devrait permettre d’établir des objectifs chiffrés en termes d’organisation d’événements culturels dans les grandes villes et dans l’hinterland afin d’apporter un dynamisme aux vies culturelles nationales.      

Avec Adiac-Congo par Roger Ngombé

Congo-Pool : des militaires haineux de la sécurité présidentielle détruisent un champ de papayer à Goma Tsétsé

mai 22, 2023

Ces militaires qui ont la haine des Bakongo ont reproduit les mêmes actes perpétrés lors de l’agression contre le Pool en 1998 où ils avaient détruit tous les safoutiers et autres arbres fruitiers. Envoyés en renfort suite au sabotage des pylônes électriques par les inciviques aux alentours de la localité de Goma Tsétsé, ils ont détruit un champ de papayer appartenant à un fils du coin en signe de représailles. Ils croient que la société E2C appartient à Oyo.

A chaque fois que les éléments tribalistes du DGSP sont envoyés dans le Pool et le Sud du pays, on dénombre toujours des cas de dérapage contre les civiles et leurs biens. La haine des Bakongo qui coulent dans leur veine les rend insensibles alors que ces derniers sont leurs frères Congolais.

Après que des simples inciviques pour des raisons sans doute commerciales ont volé de la ferraille et câbles des pylônes électriques traversant Goma Tsétsé, le pouvoir a décidé d’envoyer en renfort des militaires de la DGSP en lieu et place de la police ou la gendarmerie.

Une fois sur le terrain, ces militaires haineux et éduqués à détester le Bakongo, ont posé des actes de représailles contre les populations innocentes de cette localité qui ne se reconnaissent pas dans le sabotage des pylônes électriques.

Des biens privés ont été saccagés et un champ de papayer appartenant à un habitant de la localité vivant à Brazzaville a été partiellement détruit par ces militaires tous Mbochis.

Rappelons que la sabotage de ces pylônes électriques est la cause des coupures intempestives de courant à Brazzaville et dans la partie nord du pays. Le barrage d’Imboulou et de Liouesso, à ce stade sont incapables d’électrifier la capitale et le nord.

Avec Sacer-Infos par Stany Frank

Congo-Disparition: la presse a rendu un dernier hommage à Pascal Moufouma

mai 22, 2023

Décédé le 9 mai, Pascal Moufouma, journaliste à Radio Pointe-Noire, a reçu le dernier hommage de la corporation, le 20 mai.

Le journaliste Pascal Moufouma / Adiac

Fils de georges Madzou et de Julienne Djeli, Pascal Moufouma est né le 24 septembre 1968 à Komono, dans le département de la Lékoumou. Son cursus scolaire débute à l’école primaire Joseph-Kata de Komono où il obtient le Certificat d’études primaires et élémentaires en 1980. Sur place, il poursuivit ses études secondaires au collège d’enseignement général Albert-Niangoula, sanctionnées par le Brevet d’études moyennes générales en 1987. Il part ensuite de Komono pour Pointe-Noire où il s’inscrit en série A,  au lycée Karl-Max. Quelques années plus tard après avoir manqué le baccalauréat A4, une autre porte s’ouvre à lui et il s’intéressa au journalisme, tant il écoutait passionnément Radio Pointe-Noire, l’unique de la place au début des années 1990.

Animé par l’envie et la volonté d’apprendre puis de prester dans ce métier, Pascal résolut de rejoindre certains autres jeunes qui exprimaient la même passion, en acceptant de faire du bénévolat. Il constitua avec ces derniers le groupe de collaborateurs extérieurs. C’est pendant près d’une quinzaine d’années qu’il supporta ce statut de bénévole et collaborateur pour enfin être recruté comme journaliste en 2006 à la fonction publique congolaise.

Il a longtemps évolué dans deux services distincts, à savoir la rédaction et les programmes ainsi que la production. Il oscillait ainsi entre la présentation des journaux parlés en langue nationale lingala, les reportages de terrain, l’animation radiophonique et la production de l’émission « La course au quotidien ». L’homme avait aussi collaboré avec le service des sports de Radio Congo Pointe-Noire.

Lisant l’oraison funèbre, Francis Kassa Boussougou, rédacteur en chef à  Radio Congo Pointe-Noire,  a rappelé  qu’il  y a quelques années, Pascal Moufouma s’était confié à lui alors qu’il  assumait encore les fonctions de chef de service des programmes et de production, lui demandant de ne plus le programmer aux animations d’antenne, à cause de petits soucis de santé. Demande à laquelle il lui accorda son avis favorable.

« On pouvait aussi retenir de Pascal, entre autres, traits de caractère, un homme direct avec un franc-parlé qui pouvait aussi bien gêner qu’embrasser l’interlocuteur ou le groupe. Au mieux de sa forme, Pascal ne fuyait pas le boulot, il accomplissait sa tâche. Taquin, piquant, un peu provocateur et moqueur, il aimait créer l’ambiance en montrant aussi son côté hilare, donc souvent souriant. Il pouvait, quelquefois, souffler le chaud et le froid, c’était sa façon de créer l’ambiance. Pascal savait susciter et nourrir le débat en conférence de rédaction, réunion au cours de laquelle les journalistes débattent et retiennent les sujets devant faire l’objet d’information dans les journaux télévisés, parlés ou écrits. Pascal était célibataire, il partageait sa vie avec une compagne et laisse deux enfants», a signifié Francis Kassa Boussougou.    

Séverin Ibara

Légendes et crédits photo : 

Congo-B/ville : un PD apparaît à la dot de son gars avec sa fiancée et gâte tout ! La famille apprend que le bo est un Donbass

mai 20, 2023

« Donc Kevin azalaka PD ? Mais il s’est bien moqué de nous ! » ne cessait de répéter le père de la mariée bouleversé par ce qui venait de se produire. L’un des oncles a rappelé à son frère qu’il ne faut plus jamais dans ce pays faire confiance à ces jeunes qui sont simples fonctionnaires, mais avec un train de vie accéléré. Kevin qui s’apprêtait à doter sa fiancée est en réalité un double sim et sa maîtresse PD est venu tout gâter.

Au Congo actuellement, on ne sait plus qui est homme et qui est femme ? Les hommes ont pris goût pour d’autres hommes et tout se mélange. On dit que désormais pour être quelqu’un dans ce pays, il faut être un Donbass et le Congo part en couilles.

Rosalie et sa famille ont subi la plus grande humiliation de leur vie à cause de cette obsession des filles à être honoré. Ils ignoraient que Kevin, celui qui venait doter a une double vie sentimentale.

Rassemblées avec leurs Nzonzi respectifs, les deux familles ne s’attendaient pas à ce qui allait se produire peu avant que les civilités s’échangent. Un jeune homme a surgi au milieu pour s’en prendre à Kévin. Ayant toutes les facettes d’un homosexuel, tout le monde a compris de quoi il s’agissait.

S’adressant à Kévin qui serait son amant avec lequel, ils auraient eu des relations la veille de cette cérémonie de dot, le PD lui a reproché ses mensonges et sa trahison. Il lui aurait caché cet événement. Pour ne pas être pris pour un menteur et jaloux, le PD a sorti les conversations et vidéos entre lui et Kévin.

La famille de la fiancée a décidé de l’annulation de la dot malgré l’opposition de celle du fiancé. « En réalité, tout ce que vous voulez c’est manger et boire ! Pensez un peu à notre fille !» leur a balancé l’oncle de la fiancée.

Comme il en est de coutume au Congo, des songueurs du quartier ont récupéré cette scène et ça partait dans tous les sens. On pouvait entendre des gens affirmer soupçonner depuis Kévin d’être un Donbass. Mais pour les parents de la fiancée, il n’était plus question que leur fille soit en couple avec ce Donbass à moins qu’elle n’y trouve aucun inconvénient à cette double sexualité de ce dernier.

Avec Sacer-Infos par Stany Frank

Congo-Braz­za­ville : un ré­seau de pé­do­phi­lie im­pli­quant dé­pu­tés, riches et po­li­ti­ciens sé­vit à Kin­télé

mai 17, 2023

La dé­pra­va­tion des mœurs au Congo est pi­lo­tée par les au­to­ri­tés po­li­tiques qui ne se donnent plus la peine de la com­battre. Des au­to­ri­tés qui alignent des en­fants hors ma­riage par­fois avec des mi­neures. Un ré­seau im­por­tant de pé­do­phi­lie di­rigé par une femme au nom de Mère Philo a éta­blit son quar­tier gé­né­ral à Kin­télé dans la ban­lieue de Braz­za­ville. Des filles et gar­çons mi­neurs co­op­tés sur tout le ter­ri­toire na­tio­nal et en RDC as­sou­vissent les fan­tasmes des dé­pu­tés, of­fi­ciers mi­li­taires, po­li­ti­ciens et en­tre­pre­neurs.

L’alerte a été don­née par le chauf­feur d’un dé­puté na­tio­nal qui s’est vu of­fert une par­tie de sexe avec une fille de 12 ans par son boss. Au sor­tir de cette ex­pé­rience sexuelle avec une mi­neure, il a re­gretté son geste après avoir vu sa propre fille du même âge en­train de ré­vi­ser ses le­çons à la mai­son.

Il s’est rendu chez son pas­teur pour tout confes­ser afin d’ob­te­nir l’in­dul­gence du Tout-Puis­sant. Se­lon lui, une femme au nom de Mère Philo gère une mai­son close où les filles et gar­çons sont tous mi­neurs ( 11 à 17 ans) et les clients des adultes.

La passe dans cette mai­son close est fac­tu­rée à 25000­frs (1heures) et une jour­née avec une mi­neure re­vient à 75000­frs, une nuit à 100000­frs. Un cir­cuit très dis­cret qui cir­cule entre les clients ap­par­te­nant tous à la jet set.

Mère Philo re­crute ces mi­neures dans les fa­milles pré­caires sur toute l’éten­due du Congo. Le té­moin af­firme avoir vu des filles ve­nues de la San­gha, Cu­vette-Ouest, du Koui­lou et sur­tout de la RDC. « Ces pa­pas que des jeunes adulent et qu’on res­pecte en les re­gar­dant à la télé ne sont en réa­lité que des sa­diques et pé­do­philes » confient le té­moin qui es­time qu’il est im­pos­sible de les dé­non­cer du fait que le pou­voir c’est eux.

Avec Sacer-Infos par Stany Frank

Congo-Mouyondzi : grand business autour de la morgue , la mairie et la sous-préfecture complices

mai 16, 2023

A Mouyondzi dans le district de la Bouenza, la mairie et la sous préfecture se sont lancé dans le business de la mort. Un citoyen de cette localité qui meurt est une opportunité d’affaires pour les autorités politiques qui engraissent des billets de banque. Depuis l’installation de la morgue, il est obligé à toutes les familles de respecter la durée d’une semaine de leur défunt qui rapporte 5000 par jour. Une vraie arnaque honteuse pour ceux qui disent aimer les Mouyondziens et travailler pour leur bien-être.

A Sibiti dans la Lékoumou, les habitants ont refusé catégoriquement qu’une morgue soit construite. Ils savent que le cas échéant, le propriétaire en complicité avec les autorités politiques locales en feront leur business.

C’est ce qui se passe à Mouyondzi depuis la construction de l’unique morgue, devenu aujourd’hui, une source de revenus importants pour son propriétaire et les autorité locales. Alors que la logique voudrait que chaque famille décide du jour de l’inhumation de leur défunt, à Mouyondzi, on leur impose une période minimum d’une semaine contre leur gré.

Des familles qui ont émis le souhait d’enterrer leur défunt en moins d’une semaine se sont vu imposer une amende de 50.000 frs par la morgue. On comprend facilement que le mort des habitants de Mouyondzi est une aubaine pour la morgue dont le propriétaire ne souhaite que cela.

La difficulté de mobilité entre les cinq districts de Mouyondzi n’intéresse pas le propriétaire de cette morgue qui oblige aux habitants de Yamba, Kingoué et Tsiaki de ramener coûte que coûte leurs morts à Mouyondzi afin que lui gagne de l’argent. Aucune compassion pour ce charognard qui est protégé par les autorités locales.

Et quand une famille refuse de garder leur mort dans cette morgue de Mouyondzi à cause des routes impraticables, la mairie et la sous préfecture prennent le relais en mettant les forces de l’ordre à leur trousse. Une escroquerie bien organisée qui devrait faire révolter les populations de Mouyondzi dont la localité a été abandonnée par Brazzaville à cause de leur bravoure démocratique.

Avec Sacer-Infos par Stany Frank

Olympiades panafricaines des mathématiques: le Congo représenté par des lycéens

mai 16, 2023

Les six élèves qui vont défendre le pays à la compétition de mathématiques continentale à Kigali, au Rwanda, ont quitté Brazzaville, le 15 mai, pour les olympiades qui prendront fin le 22 du même mois.

1- Une des candidates répondant à la presse / Adiac

« Je suis prête à défendre mon pays à la 30e édition des olympiades de mathématiques qui se tiennent au Rwanda. Je crois que mes collègues et moi reviendrons de là avec des trophées », a déclaré Gemima Ampion, élève de seconde au lycée d’excellence de Mbounda, à Dolisie, dans le département du Niari. Aux olympiades panafricaines de mathématiques, en effet, le Congo a présenté six candidats : trois filles et trois garçons. Il s’agit des élèves venus des lycées d’excellence de Mbounda et d’Oyo, dans le département de la Cuvette.

2- La photo de famille des six candidats avec le ministre Jean Luc Mouthou et des cadres du ministère

Avant leur départ pour ces olympiades en terre rwandaise, le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, les a entretenus. « Vous êtes sélectionnés par rapport à vos résultats scolaires. Vous n’allez pas au Rwanda juste pour paraître mais pour nous ramener des trophées », a-t-il déclaré, s’adressant à ces représentants du Congo à cette compétition scientifique à laquelle prennent part des lycéens venus de plusieurs pays d’Afrique. 

Il convient de souligner que les olympiades panafricaines de mathématiques sont une compétition ouverte aux élèves du secondaire, âgés de moins de 20 ans. La compétition consiste en une série de problèmes à résoudre en quelques heures. Organisées par l’Union mathématique africaine, ces olympiades ont été créées en 1986. La première édition a eu lieu en 1987 au Maroc sous forme de biennale avant de devenir annuelle de 2000 à ce jour.

Les six candidats du Congo ont promis revenir avec des trophées. Ils ont donc l’obligation de résultat pour inscrire le pays au tableau d’honneur de cette compétition continentale des mathématiques.

Avec Adiac-Congo par Rominique Makaya

Premier festival international de poésie de Rîmnicq: le Congo à l’honneur en Roumanie

mai 13, 2023

En appui de l’anthologie bilingue français-roumain de Marilena Lica Masala « Du Congo au Danube / De la Dunăre la Congo« , et, sur proposition de Georges Smeoreanu, directeur-fondateur du Festival international de poésie de Rîmnicq,  le Congo sera le pays à l’honneur.

Affiche du 1er Festival international de poésie de Rîmnicq en Roumanie

L’affiche du 1er Festival international de poésie de Rîmnicq, en Roumanie

Prévu du 19 au 21 mai, en partenariat avec la ville hôte et l’association « Ordessos », le rendez-vous poétique international intitulé « Rîmnicq est une métaphore » se tiendra à l’occasion de la célébration du 635anniversaire d’attestation documentaire de la ville roumaine de Râmnicu Vâlcea.

À  cette occasion, les organisateurs prévoient de faire vivre aux festivaliers des moments d’amitié, de partage et d’échange littéraire au cœur de l’ancien royaume de l’illustre souverain Mircea Ier de Valachie ayant marqué durant son règne, de 1386 à 1418, la politique intérieure et extérieure des Principautés roumaines et des royaumes voisins.

Le Congo sera le pays à l’honneur. Une programmation permettra de mettre en avant sa poésie congolaise, avec une large place consacrée à l’évocation de l’œuvre de Jean-Baptiste Tati-Loutard.

En marge de celle-ci, Rudy Malonga, arrière-petit fils de Jean Malonga, effectuera le déplacement en Roumanie. Il lancera, à partir de Rîmnicq, la série de rencontres littéraires dédiées au roman Cœur d’Aryenne paru en 1953, dont l’auteur est reconnu unanimement comme étant le « doyen » des écrivains congolais. L’objectif de cette initiative itinérante est à la fois de porter le livre au plus près de la population et, de redonner par la même occasion une envie de lire à tous, explique-t-il.

Avec Adiac-Congo par Marie Alfred Ngoma

Congo/Pointe-Noire: Coincés durant les ébats sexuels

mai 13, 2023

Un congolais et une femme béninoise seraient coincés pendant les rapports sexuels, la scène se serait passée à SONGOLO et bizarrement les gens crient à la sorcellerie, alors que scientifiquement ça s’explique et s’appelle penis captivus.

En effet, le pénis captivus ou « pénis captif » décrit une situation rare qui peut survenir lors de l’acte sexuel : « Le pénis de l’homme resterait coincé dans le sexe de la femme. Il ne pourrait pas s’en aller à cause de contractions vaginales. Si cela vous arrive réellement, il n’y a pas grand-chose à faire. Il faudrait seulement dédramatiser la situation pour arriver à se détendre ou dormir, afin que les muscles du vagin se relâchent. Le toucher rectal serait également recommandé : cela provoquerait un réflexe de décontraction des muscles du périnée. Au cas contraire appelez un médecin, mais pas un féticheur.

Les Africains ne lisent pas et tout est mystique pour nous. Y a rien de sorcier. Et bizarrement le mari de la femme se fait passer pour un grand féticheur. Véritable imposture ! L’ignorance est un danger que tout homme doit éviter .

Image d’illustration

Peut être une image de 2 personnes, tresses et texte

Avec Brazzanews.fr