Au-dessus du plafond pleuvent des cris de l’amour
Qui tombent comme des vieilles plumes de vautour
Dans la vitesse de l’accélération du bec en pointe
Quand sommier et murs trahissent les soupirs au zénith
A chaque coup de canon des sanglots éclatent
Comme des grisous en rase et basse côte
Prenant le réveil à témoin et à l’étonnement
Dans la marche nubile du temps sans vêtement
Vite et encore vite si tu as encore appétit
Dehors les oiseaux chantent par leurs cris
L’hymne du matin au petit café du soleil
Qui écrase son sucre dans la tasse du ciel.
Bernard NKOUNKOU
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octobre 9, 2011 à 8:27 |
Je viens de poster un billet,
« sommes-nous déjà imaginaires? »,
qui pourrait peut-être vous intéresser,
vu ce que je viens de lire.
A bientôt
octobre 9, 2011 à 8:54 |
Merci, mon Cher Jean-Paul de ton intérêt à mon billet…Les appartements et les murs inspirent parfois l’imaginaire des oreilles indiscrètes somme toute utiles pour la création littéraire et intellectuelle car devant la matière gratuite, il faut savoir prendre sa plume pour cogiter