Nigeria : décès d’un médecin contaminé par le virus Ebola à Port-Harcourt

Le Nigeria a annoncé mercredi un nouveau cas de décès dû au virus Ébola, dans la ville pétrolière de Port-Harcourt, au sud-est du pays.

Il s’agit du premier cas de fièvre hémorragique due au virus Ebola signalé en dehors de Lagos, la plus grande ville du Nigeria. Un médecin est décédé le vendredi 22 août, après avoir traité un patient qui avait, lui-même, été en contact avec le premier cas d’Ébola dans le pays.

« Après que sa femme a annoncé sa mort le lendemain (samedi), une enquête approfondie a été menée et les analyses en laboratoire ont montré que ce médecin était bien « mort du virus Ébola », a déclaré Onyebuchi Chukwu, le ministre nigérian de la Santé, jeudi 28 août, à Abuja.

Ce décès porte désormais à 6 le nombre de décès dus au virus Ébola dans le pays, sur un total de 15 cas confirmés par les autorités. Le Nigeria paraît maîtriser l’épidémie qui a déjà touché jusque là 3 069 personnes en Afrique de l’Ouest, parmi lesquelles 1 552 sont décédées, selon le dernier bilan de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Un plan d’action de 490 millions de dollars

Pour tenter d’ »inverser la tendance de nouveaux cas et de nouvelles zones infectées d’ici trois mois, de stopper la transmission dans les capitales et les grandes villes portuaires et de stopper toute transmission résiduelle d’ici six à neuf mois », l’OMS a publié, jeudi 28 août, un plan d’action de 490 millions de dollars.

Selon les estimations que ce dernier rapporte, jusqu’à 20 000 personnes pourraient être infectées par la fièvre hémorragique. L’OMS évalue donc à 12 000 le nombre d’employés nécessaires dans les quatre pays touchés en Afrique de l’Ouest – la Sierra Leone, le Liberia, la Guinée et le Nigeria -, en plus des 750 internationaux déjà présents dans les zones contaminées.

Jeuneafrique.com

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