Au cours de cette attaque d’une «rare intensité», qui a duré «plusieurs heures», «la détermination et l’audace des éléments du détachement composés des forces terrestres et de la gendarmerie ont permis de neutraliser 80 terroristes», selon l’état-major. «Côté ami, on déplore malheureusement sept morts, dont quatre militaires et trois gendarmes et une vingtaine de blessés (…) plusieurs victimes civiles ont également été dénombrées», indique l’armée. «Une centaine de motos, de l’armement et des munitions en grande quantité ont également été récupérés». «Une traque des terroristes, qui ont dû battre en retraite face à la riposte des éléments du détachement, a été entamé» en coordination «avec les forces aériennes», souligne l’état-major.
Le 16 décembre, l’armée avait annoncé avoir neutralisé quatre terroristes à Belhouro, également dans le nord du Burkina Faso. Depuis début novembre, les forces de défense et de sécurité burkinabè ont annoncé avoir tué une centaine de djihadistes au cours de plusieurs opérations, des bilans impossibles à confirmer de source indépendante. Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d’attaques djihadistes régulières depuis le premier trimestre 2015, comme ses voisins sahéliens. Le Nord et l’Est sont particulièrement touchés et Ouagadougou, la capitale, a été frappée à trois reprises.
Depuis 2015, les attaques djihadistes au Burkina ont fait plus de 700 morts et environ 560.000 déplacés et réfugiés, d’après les Nations unies. Ces attaques sont rarement revendiquées mais attribuées à des groupes armés djihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda et d’autres au groupe État islamique.
Par Le Figaro avec AFP
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décembre 25, 2019 à 11:18 |
La série noire continue