L’équateur crépite et pète le feu des armes
Quand la brise de la forêt prête son oreille
Sur le soldat étranger disparu sans âme
Dans ce pays ami lors du secours présidentiel
Car le prix de la coopération avide est la mort
Dans des contrats avec des politiciens retors
Pour soutirer à la pelle mécanique des minerais
Sans crier à porte-voix au voleur des marais
Qui patauge mains et pieds dans la gadoue étrangère
Pour dérober au grand silence le poisson de misère
D’un peuple souffrant encore de gestion calamiteuse
Qui refuse de s’exposer à la coopération infructueuse
Car l’intervention guerrière loin d’être profitable
Se solde parfois par une ration au relent détestable.
Bernard NKOUNKOU
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