
Le militaire, qui patrouillait dans le cadre de l’opération Vigipirate à La Défense, a été touché à la gorge. Ses jours ne sont pas en danger. La France mènera «une lutte implacable contre le terrorisme», a promis Jean-Yves Le Drian.
Le première classe Cédric Cordier a reçu des coups de cutter au cou. Même s’il a perdu beaucoup de sang, ses jours ne sont pas en danger, son état est «rassurant», a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian qui lui a rendu visite. Les premiers soins lui ont été prodigués dans un local de la RATP, proche du lieu de l’agression, puis il a été évacué vers l’hôpital militaire Percy à Clamart.
Ses deux collègues qui marchaient devant lui n’ont pas eu le temps de réagir et d’interpeller l’agresseur, qui a disparu dans la foule, dans le sens du centre commercial. Les enquêteurs n’ont pas pour le moment livré de détails sur l’apparence du suspect, qui a perpétré son geste sans dire un mot. Citant des sources policières, Le Parisien le décrit «comme un homme de type nord-africain , âgé d’environ 30 ans, portant une barbe, un blouson et une djellaba». Des éléments démentis par Le Journal du dimanche.
Pas de lien «établi à ce stade» avec l’agression de Londres
Interrogé par Reuters, le préfet des Hauts-de-Seine Pierre-Andre Peyvel a refusé d’infirmer ou de confirmer cette information. Le syndicat Unsa police a indiqué de son côté que l’agresseur était un homme grand et athlétique.
Cette agression survient trois jours après le meurtre à Londres à la machette, en pleine rue, d’un soldat britannique par deux hommes, affirmant agir «au nom d’Allah». François Hollande a souligné qu’ «à ce stade aucun lien n’était établi avec le meurtre du soldat britannique». Mais, a-t-il reconnu, «nous devons regarder toutes les hypothèses». «Nous demandons à nos soldats de relever encore le niveau d’attention et si je puis dire de vigilance», a enjoint le chef de l’Etat, qui se trouve à Addis Abeba en Ethiopie.
Estimant que «cet individu, incontestablement voulait tuer ce soldat», le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a lui aussi mis en garde contre la tentation d’associer les agressions française et britannique. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a lui parlé de «terrorisme» contre lequel une «une lutte implacable» sera menée. «On a voulu (le) tuer parce qu’il était militaire», a dénoncé le ministre.
Lefigaro.fr
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