Entre les pierres noires serpente la rivière
Avec son visage d’eau pure sans peau
Cherchant le vaste champ de la rizière
Pour la ravitailler à souhait de ses flots
Au passage à la nage de sa douce musique
La fougère verte dans sa belle unique tunique
Regarde le poisson en écoutant sa mélodie
Qui berce ses oreilles avec joie et sans répit
Dans l’écartement de ses cuisses minces et rocheuses
Bourrues de lichens à la mousse gluante et généreuse
Quand sur la branche les ébats du moineau résonnent
Elle gémit en se frappant sans relâche sa fraîche poitrine.
Bernard NKOUNKOU
octobre 29, 2016 à 1:37 |
Un poème magnifique.
En tout cas, cet auteur écrit très bien
octobre 29, 2016 à 6:26 |
Merci, Claire ! Bon weekend !
octobre 30, 2016 à 3:36
Bon weekend à toi aussi
octobre 30, 2016 à 4:13 |
Magnifique ce poème. Un de tes meilleurs je trouve
Bon week-end 🙂
octobre 30, 2016 à 9:49 |
Merci, Gys ! Bon weekend !