Je n’étais plus sûr de retrouver mes enfants
Après mon arrestation dans cette triste prison
Où je broyais du noir à vif comme un voleur
Alors que je n’étais qu’un simple défenseur
Heureusement que dehors tous mes collègues
Soulevèrent courageusement de hautes vagues
De contestation et protestation pour ma liberté
Acquise au prix fort de plusieurs assemblées
Quand libéré je suis arrivé à la maison
Je découvris sur le visage de mes enfants
Une tristesse envahissante et désolante
Que je consolais avec mes mains agissantes
Ma femme vint m’embrasser toute émue
Pour cette absence de ne plus s’être vu
Pendant une semaine d’incarcération
Loin de son amour et de son attention.
Bernard NKOUNKOU
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février 24, 2017 à 6:16 |
Un poème pour tous les prisonniers politiques
février 24, 2017 à 8:20 |
Il vaut à tous selon les hémisphères et les méridiens
février 25, 2017 à 11:20
C’est sûr
février 24, 2017 à 10:05 |
Très beau ce poème Bernard
février 25, 2017 à 10:03 |
Merci, Gys!
Passe un bon weekend!