La nation a rendu ce 24 avril 2013 à Brazzaville, un dernier hommage au conseiller spécial du chef de l’Etat et directeur général de la sécurité présidentielle, le général de division Blaise Adoua, décédé le 14 avril dernier à Rabat au Maroc.
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Le cortège funèbre s’est, ensuite, ébranlé vers l’aéroport international Maya-Maya où la dépouille de l’ancien directeur général de la sécurité présidentielle a été transportée au lieu de l’inhumation, notamment au village Ekongo, dans le département de la Cuvette. Les obsèques étant prévues demain.
Mais, peu avant que le couple présidentiel ne s’incline devant la mémoire du disparu, le chef d’état-major particulier du chef de l’Etat, le général de division, Noël Léonard Essongo, a évoqué le courage, la générosité et l’abnégation au travail de Blaise Adoua dans l’oraison funèbre.
«Le général de division Blaise Adoua était un officier très ouvert qui adorait la compagnie de tous. Il était un officier intelligent, calme, courageux, discipliné et disponible. Il manifestait beaucoup d’amour pour son travail. Il a marqué les jeunes officiers, sous-officiers et militaires du rang par sa ponctualité et son assiduité au travail», a-t-il déclaré.
Fils des feux Laurent Adoua et Madeleine Mouabe, Blaise Adoua est né le 25 août 1956 à Liranga dans le département de la Likouala. Il est le premier ancien enfant de troupe (école militaire préparatoire général Leclerc) de la promotion Flavien Moboka appelée «Les Mofla», à être élevé au grade de général.
Blaise Adoua était un officier d’artillerie, formé en ex-URSS, à Cuba et aux Etats-Unis d’Amérique, notamment à Atlanta où il fit une formation spéciale de protection de hautes personnalités. Il a occupé plusieurs fonctions au sein des Forces armées congolaises (FAC) et laissé de bons souvenirs auprès de ses frères d’armes.
«Qu’il nous soit permis de pleurer devant le souvenir, l’héritage d’un frère d’armes qui aura laissé des marques indélébiles dans la mémoire collective, dans les FAC, en général et à la présidence de la République en particulier où il a passé la moitié de sa carrière militaire», a dit le général Essongo.
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