Aurait-il provoqué sa mort ?
Le docteur Paul White, un témoin appelé par la défense du docteur Murray, a affirmé vendredi 28 octobre qu’il était plus probable que Michael Jackson se soit suicidé en ingérant lui-même la dose mortelle de calmants retrouvée lors de son autopsie.
Le docteur Murray appelait vendredi son dernier témoin, le docteur Paul White, dans l’affaire de la mort de Michael Jackson. Spécialiste en Propofol, le docteur White remet la thèse du suicide sur le tapis. Retrouvé mort en juin 2009, Michael Jackson a succombé d’une overdose de Propofol, puissant anesthésiant, et de la prise de lorazepam, un calmant.
Grâce à des modèles mathématiques, le docteur White a affirmé que Michael Jackson lui-même avait pu ingérer les huit cachets de lorazepam au cours d’une nuit d’insomnie. La présence de calmants dans son organisme aurait alors considérablement dépassé la dose que le docteur Murray a reconnu lui avoir administrée.
Le docteur White est aussi revenu sur les accusations portées la semaine dernière par un expert qui déclarait que Conrad Murray aurait très bien pu procéder à plus d’injections qu’il n’ait bien voulu l’avouer. White conteste cette supposition : « Je ne peux imaginer quelqu’un restant au bord du lit pour faire des injections à répétition d’une forte (…) dose de lorazepam ».
Voici.fr par A-C.M.