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Bombardement israélien d’un camp militaire en Syrie: 3 morts

avril 23, 2017

Le plateau du Golan en Syrie dans une photos du 27 novembre 2014 où trois miliciens prorégime ont été tués et deux blessés dans un bombardement israélien qui a visé leur camp dans la localité de Qouneitra / © AFP/Archives / JACK GUEZ

Trois miliciens loyaux au régime en Syrie ont été tués dimanche dans un bombardement israélien contre leur camp dans la localité de Qouneitra sur le plateau du Golan, a indiqué un responsable.

Cet incident est le dernier en date entre les deux pays voisins depuis le début du conflit en Syrie en 2011.

Le camp visé appartient aux Forces de défense nationale (FND), la principale milice qui combat au côté du régime de Bachar al-Assad, a précisé à l’AFP un responsable des FND.

A Jérusalem, l’armée israélienne s’est refusé à tout commentaire.

« L’attaque israélienne a ciblé le camp Al-Fawwar des FND dans la localité de Qouneitra. Il y a eu trois martyrs et deux blessés », a dit le responsable sans autre précision.

L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui s’appuie sur un vaste réseau de sources en Syrie, a confirmé une attaque israélienne contre « un dépôt d’armes » dans le camp.

Une source sur place a indiqué à l’AFP que les gardes de sécurité avaient vu à l’aube « trois boules de feu » se diriger vers le camp puis entendu plusieurs déflagrations « qui ont causé des dégâts considérables autour du dépôt de munitions ».

La source a dit ignorer s’il s’agissait de missiles sol-sol ou air-sol tirés à partir d’un avion. « Les pompiers ont travaillé longtemps pour éteindre le feu ».

Israël occupe depuis 1967 1.200 km² du plateau du Golan (nord-est), alors que les quelque 510 km² restants sont sous contrôle syrien.

Ces dernières années, Israël a mené plusieurs attaques contre diverses cibles en Syrie, en proie à une guerre dévastatrice impliquant divers acteurs.

Vendredi, l’armée israélienne a affirmé avoir visé des positions militaires syriennes sur la localité de Qouneitra en représailles à trois tirs d’obus en provenance de son voisin du nord tombés sur la partie du Golan occupée par l’Etat hébreu.

Les tirs de part et d’autre n’avaient pas fait de victime. Une porte-parole militaire israélienne avait indiqué qu’il s’agissait « très probablement de tirs errants ».

Les tirs errants au mortier en provenance de la Syrie sont fréquents sur le Golan.

Israël et la Syrie restent officiellement en état de guerre. La ligne de cessez-le-feu sur le Golan était considérée comme relativement calme avant que la guerre n’éclate en Syrie.

Israël suit avec la plus grande attention les événements chez son voisin syrien, où le régime est de surcroît soutenu dans sa bataille contre les rebelles et les jihadistes par le Hezbollah libanais et l’Iran, deux grands ennemis d’Israël.

L’Etat hébreu a reconnu aussi avoir mené des frappes aériennes en Syrie contre des convois de livraisons d’armes destinés selon lui au Hezbollah.

Dans le plus sérieux accrochage depuis 2011, l’armée de l’air israélienne a ciblé le 17 mars en Syrie un convoi d’armes « sophistiquées », présenté comme destiné au Hezbollah. Le raid a provoqué une riposte de l’armée syrienne dont un des missiles tirés en direction d’Israël a été intercepté.

Romandie.com avec(©AFP / 23 avril 2017 13h44)

Tirs de roquettes : Israël lance des attaques de représailles en Syrie

août 20, 2015

Jérusalem – L’armée israélienne a lancé jeudi soir des attaques d’artillerie et d’aviation sur le plateau du Golan contre des position de l’armée syrienne en réponse à des tirs de quatre roquettes, a-t-on annoncé des sources militaires.

L’armée israélienne a lancé cinq à six attaques d’artillerie et d’aviation contre des postes de l’armée syrienne sur le plateau du Golan, a-t-on ajouté de mêmes sources sans donner plus de précision sur les cibles visées.

Ces attaques ont été lancées peu après les tirs de roquettes vers le nord d’Israël et la partie du Golan occupée par Israël, qui n’ont pas fait de victime.

Un responsable militaire israélien a accusé un haut responsable iranien d’être le cerveau à l’origine des tirs de roquettes. Selon ce responsable, Saïd Izadi, le chef de la branche palestinienne de Force Al-Qods iranienne est l’instigateur de cet acte d’agression perpétré par le Jihad islamique, une organisation contrôlée par l’Iran. Ce responsable n’a toutefois pas été en mesure de préciser si le Jihad islamique auquel il faisait allusion était la même organisation palestinienne radicale active dans la bande de Gaza.

Il a également souligné que l’armée israélienne n’avait pas à ce stade l’intention de déployer des renforts sur le plateau du Golan. Nous ne souhaitons pas être impliqués dans la guerre en Syrie, a-t-il réaffirmé.

En soirée, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) qui dispose d’un réseau de sources à travers la Syrie, pays ravagé par la guerre depuis 2011, a fait état de bombardements israéliens sur des positions du régime syrien sur le Golan et évoqué un nombre indéterminé de morts parmi les soldats.

Dans un communiqué à Gaza, le Jihad islamique a démenti être à l’origine des tirs de roquettes. Il s’agit d’une tentative de l’occupant (israélien), de détourner l’attention des crimes contre les prisonniers palestiniens et en particulier contre Mohammed Allan, a affirmé le communiqué.

Il faisait allusion au détenu palestinien qui a observé une grève de la faim de deux mois à laquelle il a mis fin jeudi après avoir été hospitalisé et après la suspension de sa détention sans jugement par la justice.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Moshé Yaalon ont effectué mardi une tournée d’inspection dans le nord du pays, toujours sous haute surveillance en raison de la présence du mouvement armé libanais Hezbollah de l’autre côté de la frontière avec le Liban et de la guerre civile en Syrie.

Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan, qu’il a annexés en 1981, tandis qu’environ 510 km2 restent sous contrôle syrien. L’annexion par Israël est jugée illégale par la communauté internationale.

La province de Qouneitra, en grande partie située sur le plateau du Golan, est tenue en majorité par les rebelles mais comprend une poignée de villages et localités aux mains du gouvernement syrien.

L’aviation israélienne a frappé, depuis mars 2014, dans la région du Golan à plusieurs reprises l’armée syrienne et ses supplétifs ainsi que le Hezbollah, qui combat les rebelles en Syrie au côté du régime. Le 18 janvier, six combattants du Hezbollah, dont le fils d’un important dirigeant, ainsi qu’un général iranien avaient été tués dans un raid.

Bien qu’Israël et la Syrie restent officiellement en état de guerre, la ligne de cessez-le-feu était considérée jusqu’au début du conflit, comme relativement calme depuis l’armistice de 1974.

Romandie.com avec(©AFP / 20 août 2015 23h16)

Raid israélien sur le Golan syrien: l’Iran confirme la mort d’un général

janvier 19, 2015

Téhéran – L’Iran a confirmé lundi la mort d’un général des Gardiens de la Révolution, l’armée d’élite du régime, dans le raid israélien dimanche sur le Golan syrien qui a également fait six morts parmi les membres du Hezbollah libanais.

Un nombre de combattants et des forces de la Résistance islamique, avec le général Mohammad Ali Allahdadi, ont été attaqués par des hélicoptères du régime sioniste en visitant la zone de Qouneïtra (..) Ce général courageux et des membres du Hezbollah sont tombés en martyrs, ont indiqué les Gardiens dans un communiqué publié sur leur site internet, Sepahnews.

Le communiqué ne mentionne pas d’autres morts iraniens dans l’attaque. Une source proche du parti chiite libanais avait auparavant annoncé que six militaires iraniens, dont des officiers, faisaient partie des victimes.

Six membres du Hezbollah, dont un responsable et le fils de Imad Moughniyeh, commandant militaire assassiné en 2008, ont été tués dimanche dans le raid mené par l’armée israélienne sur le plateau syrien du Golan, une région où l’armée du régime de Bachar al-Assad affronte les rebelles.

Le général Allahdadi était parti en Syrie comme conseiller pour aider le gouvernement et la nation syrienne dans son combat contre les terroristes takfiris (extrémistes sunnites, NDLR) et salafistes, expliquent les Gardiens dans leur communiqué. Il avait fourni des conseils déterminants pour contrer les atrocités et les conspirations terroristo-sionistes (visant à changer) la géographie de la Syrie

L’Iran est le principal soutien régional de Damas, à qui il fournit une aide politique, économique et militaire mais dément avoir déployé des troupes sur le terrain pour appuyer l’armée syrienne. Téhéran accuse les pays occidentaux, l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie, de soutenir les rebelles syriens et d’avoir ainsi favorisé l’émergence de groupes jihadistes comme l’Etat islamique (EI) et le Front al-Nosra.

Romandie.com avec(©AFP / 19 janvier 2015 13h30)

Les 45 Casques bleus fidjiens libérés sains et saufs

septembre 11, 2014

Les 45 Casques bleus fidjiens, enlevés le 28 août sur le Golan par un groupe armé proche d’Al-Qaïda, ont tous été libérés sains et saufs. Ils ont été remis à la Force de l’ONU chargée de superviser le cessez-le-feu sur le Golan (FNUOD) et sont en « bonne forme », ont précisé les Nations unies dans un communiqué.

Une ONG syrienne avait annoncé précédemment que les Casques bleus avaient été relâchés par leurs ravisseurs membres du Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda. « Ils ont été relâchés aujourd’hui par Al-Nosra », a déclaré l’Observatoire syrien des droits de l’homme.

Mercredi, le gouvernement fidjien avait annoncé que leur libération était imminente, précisant que cette relaxe n’était assortie d’aucune condition de la part des preneurs d’otages. Le Front Al-Nosra avait pourtant demandé une aide humanitaire ainsi que le retrait de son nom de la liste des organisations terroristes de l’ONU comme préalable à cette libération.

Les 45 Casques bleus ont été capturés fin août à la suite de combats entre l’armée syrienne et des groupes rebelles dont Al-Nosra, près de Qouneitra, dans la zone de désengagement délimitée en 1974 entre Israël et la Syrie.

Romandie.com

Raids de l’aviation israélienne sur des positions syriennes

juin 22, 2014

Jérusalem – L’aviation israélienne a lancé plusieurs raids aériens sur le sud de la Syrie dans la nuit de dimanche à lundi, en représailles à un tir d’obus dimanche qui a fait un mort côté israélien, selon les médias locaux.

L’armée israélienne a attaqué des positions de l’armée syrienne dans le Golan. Des résidents du nord d’Israël ont entendu des explosions du côté syrien de la frontière, a indiqué le site d’information israélien Ynet.

L’armée, interrogée, s’est refusée à commenter cette information relayée par plusieurs médias israéliens.

Un adolescent arabe israélien de 13 ans a été tué dimanche sur le Golan, dans le plus grave incident armé sur la partie du plateau occupée par Israël depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011.

L’armée a évoqué une attaque intentionnelle contre un véhicule civil par des forces en Syrie, et selon un porte-parole, des chars israéliens ont riposté contre des positions de l’armée syrienne sans faire état de victime.

Des sources sécuritaires citées par la radio publique israélienne ont indiqué que le projectile avait été tiré samedi par l’armée syrienne, ce que l’armée israélienne, interrogée par l’AFP, n’a pas voulu commenter.

En mars, l’armée de l’air israélienne avait bombardé des positions de l’armée syrienne quelques heures après l’explosion d’une bombe ayant blessé quatre soldats israéliens sur le Golan.

Romandie.com avec(©AFP / 23 juin 2014 00h51)

Syrie: au moins 16 morts dans un raid aérien sur un lycée

septembre 29, 2013

BEYROUTH – Au moins 16 personnes, en majorité des lycéens et des enseignants, ont été tuées dimanche dans un raid de l’aviation du régime contre un établissement scolaire à Raqa, ville rebelle du nord de la Syrie, a indiqué une ONG.

L’aviation syrienne a bombardé l’entrée d’un lycée technique dans la ville de Raqa, causant la mort de 16 personnes, dont dix écoliers de moins de 18 ans, et en blessant de nombreuses autres, dont certaines sont dans un état grave, a affirmé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), selon un nouveau bilan.

L’Observatoire, qui s’appuie sur un large réseau de militants à travers le pays, a mis en ligne une vidéo particulièrement atroce montrant des corps déchiquetés, l’un d’eux se trouvant sous des livres et des cahiers de classe.

C’était la panique, il y avait des enfants qui pleuraient dans l’école et essayaient de se cacher, a raconté un témoin à l’OSDH.

Les rebelles se sont emparés le 6 mars de Raqa, devenue ainsi l’unique capitale provinciale aux mains des insurgés. Actuellement, la ville est contrôlée principalement par les jihadistes de L’Etat islamique d’Irak et du Levant (EIIL).

Par ailleurs, dans le sud, à l’issue de quatre jours de violents combats, au cours desquels 26 militaires et un très grand nombre d’insurgés, dont sept non-syriens, ont été tués, les rebelles se sont emparés d’un poste de douane et occupent désormais une bande de terrain allant de la localité de Deraa vers le plateau du Golan à l’est, a affirmé l’OSDH.

Cependant, un haut responsable des services de securité a affirmé à l’AFP qu’on ne peut pas dire que les groupes terroristes ont pris le contrôle de telle ou telle position, car souvent la situation change et les combats se poursuivent.

Amman a protesté auprès de Damas, après la chute d’un obus à Ramtha, sur son territoire, jeudi soir.

Quatorze corps de membres des Forces de défense, supplétifs du régime, tués la veille à Zamalka, près de Damas, ont été transportés dimanche à Homs, dans le centre du pays dont ils sont originaires, selon l’OSDH. Une source de sécurité a affirmé que des combats ont eu lieu à Jobar et Zamalka (est).

Toujours selon l’OSDH, au moins 19 soldats ont été tués et 60 blessés dans une offensive des rebelles dans la nuit de samedi à dimanche contre des postes militaires à Nasseriya al-Qalamoun, au nord de Damas.

Il y a aussi des victimes dans les rangs des rebelles qui ont réussi à s’emparer de plusieurs positions, a précisé l’OSDH.

Pour sa part l’armée a affirmé avoir tué un grand nombre de rebelles à Nashabiyé, au nord de la capitale.

Romandie.com avec (©AFP / 29 septembre 2013 16h08)