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Bolivie: Le président bolivien Evo Morales et celui de l’Assemblée nationale Victor Borda démissionnent

novembre 10, 2019

 

Le président bolivien Evo Morales a annoncé dimanche sa démission après trois semaines de vives protestations contre sa réélection à un quatrième mandat, l’armée, la police et l’opposition réclamant son départ.

«Je renonce à mon poste de président», a déclaré à la télévision le leader indigène de 60 ans, au pouvoir depuis 2006, au terme d’une journée marquée par de nouveaux affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ainsi que des démissions en série de ministres et députés.

«Le coup d’Etat a eu lieu», a ajouté, à ses côtés, le vice-président Alvaro Garcia Linera, qui a aussi démissionné.

Peu avant, le commandant en chef de l’armée, le général Williams Kaliman, avait demandé au chef de l’Etat de «renoncer à son mandat présidentiel afin de permettre la pacification et le maintien de la stabilité, pour le bien de notre Bolivie».

«Nous nous joignons à l’appel du peuple bolivien de suggérer à monsieur le président Evo Morales de présenter sa démission pour pacifier le peuple de Bolivie», avait également annoncé le commandant général de la police, le général Vladimir Yuri Calderon.

La crise politique s’était accélérée brutalement dimanche dans le pays andin, où grève générale et manifestations paralysent l’activité depuis une dizaine de jours, dans un climat de violence et d’affrontements entre les deux camps.

En trois semaines, la vague de contestation a fait trois morts et 383 blessés.

Démission de deux ministres et du président de l’Assemblée nationale

Le président de l’Assemblée nationale bolivienne, Victor Borda, a démissionné dimanche après l’incendie de son domicile par des manifestants, qui contestent depuis trois semaines la réélection au premier tour du président Evo Morales. Deux ministres ont également démissionné.

«Je renonce à (la présidence de) l’Assemblée (…), pourvu que cela aide à préserver l’intégrité physique de mon frère, qui a été pris en otage» à son domicile de Potosi (sud-ouest), a-t-il déclaré, peu après la démission du ministre des Mines, César Navarro, qui a dénoncé l’incendie de sa maison et l’agression de son neveu.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Le président de Bolivie a rendu visite à un Indien né en 1890

septembre 16, 2013

Le président bolivien Evo Morales a rendu visite lundi au plus vieil homme du monde, un Indien de 123 ans, selon les autorités locales. Le vieillard vit dans un village des Andes.

« Notre obligation est de prendre soin du grand-père, pour qu’il nous accompagne quelques années de plus », a déclaré le président sur une chaîne de télévision locale. Il s’est exprimé au cours de la rencontre avec Carmelo Flores, dans le village de Frasquia situé à plus de 4000 mètres d’altitude.

« Ici, il y a de l’air propre (…), on respire de l’air pur, ça n’est pas comme en ville », a ajouté M. Morales. Il a bavardé avec le centenaire en aymara, la langue des Indiens de Bolivie. L’âge de M. Flores a été certifié par le Tribunal électoral bolivien, qui conserve les données biométriques de la population.

Un des petits-fils de M. Flores a demandé au président qu’il vienne en aide au vieillard. « Pour améliorer sa qualité de vie, nous demandons une rente mensuelle d’environ 3000 bolivianos (400 francs) pour mon grand-père », a-t-il indiqué.

Des cadeaux

Le président était accompagné de plusieurs officiels. Ceux-ci se sont engagés à construire une maison à côté de la hutte qu’habite M. Flores. Ils ont également promis de lui remettre régulièrement des aliments.

Le gouverneur de la région de La Paz lui a également remis des présents, comme des étoffes, de la nourriture et même un téléviseur à écran plat, selon le reportage de la télévision locale.

Céréales et eau des Andes

Carmelo Flores, né officiellement le 16 juillet 1890, a 14 petits-enfants et 39 arrière-petits-enfants. Il a confié il y a quelques semaines se nourrir de céréales et d’eau des Andes.

Les autorités de La Paz ont indiqué dans le passé vouloir faire reconnaître le titre de doyen de l’humanité de M. Flores actuellement officiellement détenu par un Italien, Arturo Licata, qui a 111 ans.

Romandie.com

Le père d’Edward Snowden lui conseille de rester en Russie

juillet 31, 2013

MOSCOU – Le père d’Edward Snowden a conseillé mercredi à son fils de rester en Russie, où le fugitif américain, bloqué dans un aéroport de Moscou, a demandé un asile temporaire, lors d’un duplex organisé par la télévision publique russe.

Ed, tout va bien chez nous, nous t’aimons et j’espère que nous allons nous voir bientôt. Mais avant tout, je veux que tu sois en sécurité, a déclaré Lon Snowden dans une interview à la télévision Rossia 24, que son fils était censé regarder.

Il a estimé que la Russie avait la possibilité de protéger Edward Snowden, l’ancien consultant du renseignement américain, qui est à l’origine de révélations sur le programme de surveillance des communications à l’étranger par le gouvernement américain.

Si j’étais à sa place, je serais reconnaissant des propositions du Venezuela, de l’Equateur et de la Bolivie, mais nous voyons ce qui s’est passé récemment avec l’avion du président (bolivien) Evo Morales, a poursuivi le père.

Soupçonné à tort d’avoir emmené M. Snowden dans son avion en provenance de Moscou, le président bolivien Evo Morales a dû faire début juillet une escale forcée de treize heures à Vienne après le refus de survol de leur territoire par plusieurs pays européens.

Je pense que la Russie a la ferme intention et la possibilité de protéger mon fils. Si j’étais à sa place, je resterais en Russie, a-t-il conclu.

Lon Snowden devrait se rendre bientôt en Russie, a indiqué mercredi Anatoli Koutcherena, l’avocat russe d’Edward Snowden.

J’ai appelé aujourd’hui (mercredi) Edward Snowden et on s’est mis d’accord pour que que je fasse une invitation à son père pour qu’il vienne en Russie. J’espère que l’obtention du visa ne prendra pas beaucoup de temps, a déclaré Me Koutcherena, cité par les agences russes.

Edward Snowden est bloqué depuis le 23 juin dans la zone de transit de l’aéroport de Moscou-Cheremetievo et a demandé un asile provisoire à la Russie. Washington réclame son extradition vers les Etats-Unis, où il a été inculpé d’espionnage.

Le conseiller du Kremlin chargé des droits de l’homme Mikhaïl Fedotov a estimé mardi soir que la position de la Russie était peu enviable dans l’affaire Snowden.

Nous ne pouvons pas extrader quelqu’un qui a demandé la protection de notre Etat. Mais d’autre part, nous ne voulons pas ruiner nos relations avec les Etats-Unis, un partenaire dans plusieurs dossiers internationaux, a-t-il souligné.

La Russie est la victime dans la saga Snowden. Cela ne représente pour nous aucun intérêt, a souligné le conseiller.

Konstantin Romodanovski, chef du service des migrations russe auquel M. Snowden a adressé sa demande d’asile, a déclaré mardi qu’il n’avait rien de nouveau à annoncer à ce sujet.

Dans l’attente, le fugitif a lu le roman de Dostoïevski Crime et châtiment et a demandé l’oeuvre complète en 18 volumes de l’historien russe du 19e siècle Nikolaï Karamzine, a précisé mercredi l’avocat Koutcherena.

Romandie.com avec (©AFP / 31 juillet 2013 14h16)

Evo Morales annonce qu’il offrira l’asile à Edward Snowden s’il le lui demande

juillet 6, 2013

LA PAZ – Le président bolivien, Evo Morales, a annoncé samedi qu’il offrirait l’asile politique à l’ex-consultant américain de la NSA, Edward Snowden, si celui-ci le lui demandait, lors d’un discours devant des agriculteurs à Oruro, dans le sud-ouest de la Bolivie.

En signe de protestation, je voudrais dire aux Européens et aux Américains du nord : maintenant, nous allons accorder l’asile si cet Américain persécuté par ses compatriotes nous le demande. Nous n’avons pas peur, a assuré le président bolivien.

M. Morales a précisé qu’il était disposé à accorder l’asile pour des raisons humanitaires aux personnes persécutées politiquement pour avoir dénoncé l’espionnage pratiqué par les Etats-Unis.

Selon le site WikiLeaks, qui soutient Edward Snowden, ce dernier a déposé des demandes d’asile auprès de 27 pays.

Le Venezuela et le Nicaragua ont déclaré vendredi être disposés à accorder l’asile à Edward Snowden bloqué depuis 14 jours dans la zone de transit d’un aéroport de Moscou.

Snowden, un ex-consultant de l’agence américaine de renseignement NSA, est recherché par la justice de son pays qui l’accuse d’espionnage pour avoir remis à la presse des informations sur un programme mondial de surveillance mis en place par Washington.

Romandie.com

Le président bolivien veut fermer l’ambassade des Etats-Unis

juillet 5, 2013

Le président bolivien Evo Morales, qui s’est vu refuser le survol de pays européens, envisage « la fermeture, si nécessaire » de l’ambassade des Etats-Unis à La Paz. Selon lui, Washington a fait pression sur les pays européens à la suite de rumeurs sur la présence d’Edward Snowden avec lui.

« Nous allons étudier, si cela s’avérait nécessaire, la fermeture de l’ambassade des Etats-Unis en Bolivie. Nous n’avons pas besoin d’une ambassade des Etats-Unis », a affirmé M. Morales à Cochabamba où sont réunis les alliés traditionnels de la Bolivie dans la région pour apporter leur soutien au président bolivien au lendemain d’un retour de Russie émaillé d’incidents.

« Ma main ne tremblerait pas pour fermer l’ambassade des Etats-Unis, nous avons notre dignité, notre souveraineté, sans les Etats-Unis, nous nous sentons mieux politiquement, démocratiquement », a déclaré M. Morales.

Ambassadeur déjà expulsé

En 2008, le président bolivien avait déjà expulsé l’ambassadeur des Etats-Unis en Bolivie, puis, au début 2009, la principale agence antidrogue américaine (DEA), au motif qu’ils s’immiscaient dans la vie politique bolivienne. Un chargé d’affaires occupe actuellement les fonctions d’ambassadeur des Etats-Unis à La Paz.

Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a assuré à Cochabamba que la CIA avait ordonné mardi la fermeture de l’espace aérien européen à l’avion du président Morales. Il a affirmé avoir eu au téléphone « un ministre d’un de ces gouvernements européens » qu’il n’a pas identifié.

Snowden toujours à Moscou

Edward Snowden, l’ancien consultant de la National Security Agency (NSA), recherché par les Etats-Unis pour ses révélations sur l’ampleur des programmes de surveillance et d’espionnage des services américains, ne se trouvait pas dans l’avion présidentiel.

Mais l’appareil, qui ramenait le président bolivien d’un sommet sur l’énergie à Moscou, a dû se détourner sur l’aéroport de Vienne où Morales a passé la nuit de mardi à mercredi.

Organisé dans l’urgence à Cochabamba, le sommet de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR) vise tout à la fois les Etats européens concernés (France, Portugal, Italie et Espagne) et les Etats-Unis, soupçonnés d’avoir fait pression, redoutant que M. Snowden ne quitte la zone de transit de l’aéroport de Moscou Cheremetievo, où il se trouve depuis le 23 juin.

Romandie.com

ALERTE – Bolivie: drapeau français brûlé et ambassade visée par des pierres

juillet 3, 2013

LA PAZ – Une centaine de manifestants ont brûlé mercredi des drapeaux français à La Paz, et jeté des pierres contre l’ambassade de France en Bolivie, en réaction au refus de la France de laisser le président Evo Morales franchir son espace aérien, a constaté un journaliste de l’AFP.

Mobilisés par des organisations proches du président Morales, les protestataires dénoncent l’interdiction temporaire faite mardi par la France, le Portugal, l’Espagne et l’Italie à l’avion présidentielle bolivien de pénétrer dans leur espace aérien, suspectant la présence à bord de l’informaticien américain Edward Snowden, recherché par les Etats-Unis pour espionnage.

Romandie.com avec (©AFP / 03 juillet 2013 17h49)

Morales à Vienne, sans Snowden, indignation en Amérique latine

juillet 2, 2013

LA PAZ – Le président bolivien Evo Morales a atterri mardi soir à l’aéroport de Vienne venant de Moscou mais sans Edward Snowden, selon les autorités autrichiennes confirmant des informations de La Paz, tandis que l’indignation monte en Amérique latine après le refus de pays européens du survol de leur espace aérien.

Evo Morales est arrivé à Vienne où il devait passer la nuit dans un hôtel de la capitale autrichienne, avant de repartir pour La Paz mercredi, a précisé un porte-parole du ministère des affaires étrangères.

La Bolivie affirme que les pays européens avaient refusé leur espace aérien à leur président en soupçonnant que l’analyste américain en fuite Edward Snowden se trouvait à bord de l’avion présidentiel, ce qui a été démenti par La Paz.

Toutefois la France, suivie du Portugal, a donné son feu vert pour que l’avion du président bolivien puisse finalement survoler son territoire, après avoir suspendu initialement son autorisation de survol, a déclaré depuis l’Autriche le ministre bolivien de la Défense, Ruben Saavedra.

Le ministre bolivien des Affaires étrangères, David Choquehuanca a critiqué lors d’une conférence de presse à La Paz les rumeurs infondées sur la présence de M. Snowden dans cet avion, nous ne savons pas qui a inventé cet énorme mensonge, a-t-il ajouté.

Nous voulons exprimer notre mécontentement, car la vie du Président a été mise en danger, a déclaré M. Choquehuanca.

Il a ajouté que des explications seraient exigées à Lisbonne et Paris et que les lois du trafic aérien avaient été violées.

Cette interdiction fait suite, selon le ministre, à une rumeur qui a couru, selon laquelle l’analyste américain Snowden, recherché par les Etats-Unis pour ses révélations fracassantes sur le programme d’espionnage américain, se trouvait à bord de l’avion présidentiel.

Les péripéties du président Morales ont indigné ses alliés dans la région.

C’est un attentat contre la vie du président Morales, a déclaré le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Elias Jaua, dont le pays est l’un des principaux alliés de la Bolivie.

En déplacement à Minsk, en Biélorussie, où il accompagne le président Nicolas Maduro en visite officielle, le ministre a également fustigé sur la chaîne publique vénézuélienne VTV une agression grossière, brutale, impropre et non civilisée de la part de gouvernements d’Europe et des Etats-Unis qui mettent en danger la vie d’un président.

Le ministre des Affaires étrangères de l’Equateur, Ricardo Patiño, pays où le jeune Américain a également envisagé de se réfugier, a estimé que cela semble une terrible offense au président Morales, lors d’une conférence de presse à Quito.

Il n’est pas possible qu’ils aient osé refuser à un président sud-américain le passage par leur espace aérien (parce qu’ils) suspectaient que dans l’avion du président Morales pouvait se trouver M. Snowden. Ca me semble une énorme offense, pour le moins, a ajouté le ministre, évoquant la paranoïa de certains pays après les révélations de l’ancien consultant pour le renseignement américain.

A La Paz, quelques dizaines de personnes ont manifesté mardi soir devant l’ambassade de France pour protester contre le refus initial de Paris d’ouvrir son espace aérien au président Morales.

Vive la Bolivie, vive le président Evo ont crié les manifestants, agitant des drapeaux boliviens.

Par ailleurs des communautés indigènes proches de Morales ont annoncé de prochaines manifestations devant les ambassades des Etats-Unis, de France, du Portugal et d’Italie, taxées d’hostilité envers la Bolivie.

M. Morales a dû subir ce contre-temps alors qu’il revenait en Bolivie dans l’avion présidentiel, en provenance de Moscou où il avait participé à une réunion des pays producteurs de gaz naturel.

La Bolivie est l’un des 21 pays à qui Edward Snowden a demandé l’asile politique.

Romandie.com(©AFP / 03 juillet 2013 05h21)