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Face au rebond du Covid, les pays d’Europe se referment

juillet 27, 2020

 

Les mesures de contrôles aux frontières ou de quatorzaines forcées se multiplient à mesure que la pandémie de Covid-19 reprend.

Un petit air de déjà-vu. Alors que l’épidémie de coronavirus reprend partout en Europe, certains États membres ont commencé à durcir les entrées sur leur territoire. Certes, il n’est pas question pour le moment de fermer les frontières, comme cela avait été le cas au début de la pandémie, en mars. En ordre dispersé et sans concertation entre eux, les États membres s’étaient alors claquemurés les uns après les autres. Avant de s’entendre sur des règles communes pour permettre le passage des personnes ayant des fonctions jugées essentielles et des marchandises, aux premiers rangs desquels les biens et équipements médicaux.

Cette fois, et alors qu’il ne faut pas ruiner une saison touristique qui s’annonce très médiocre, des contrôles sont instaurés vis-à-vis des touristes venant de zones ou de pays jugés à risque: quarantaine obligatoire, test à l’arrivée ou quelques jours avant le départ, test volontaire ou pas, etc. Ces verrous se multiplient, à mesure que les contaminations repartent à la hausse dans différents pays: France, Allemagne, Espagne, Belgique, Suisse ou en Pologne. En Roumanie et en Bulgarie, la situation est encore plus inquiétante, puisque les cas ont explosé récemment.

Comme souvent en Europe, il y a, semble-t-il, autant de manières de procéder qu’il y a de pays. Mais il y a une constante: l’Espagne est de plus en plus visée par ces restrictions. Le Royaume-Uni, «toujours un peu à part» selon la formule pudique d’un diplomate européen, a annoncé samedi soir que les Britanniques revenant de ce pays se verraient imposer une quarantaine. Et Londres songe à faire de même pour les personnes de retour de France et d’Allemagne. La Norvège avait déjà annoncé vendredi une quarantaine de dix jours pour ses voyageurs en provenance d’Espagne. En France, le premier ministre, Jean Castex, a également recommandé aux vacanciers d’éviter de se rendre en Catalogne.

Des tests, sur la base du volontariat

Les mesures de restriction des derniers jours sont bien évidemment une catastrophe pour le tourisme espagnol qui représente 12,3% du PIB du pays. Ses dirigeants tentent d’ailleurs, tant bien que mal, de convaincre les touristes de ne pas annuler leur voyage. «L’Espagne est un pays sûr», a ainsi souligné la ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya. «Les Espagnols ont été les premiers à mettre en place une mesure de quarantaine, réplique-t-on à Bruxelles. C’est donc un peu difficile pour eux de s’opposer à celles qui sont prises actuellement».

Alors qu’elle avait été un des premiers pays de l’UE à rouvrir ses frontières pour lancer sa saison touristique, la Grèce est, elle aussi, contrainte de réduire la voilure et d’en passer par des contrôles plus stricts à ses frontières: tout visiteur venant de Bulgarie ou de Roumanie ne pourra embarquer à bord de son avion pour la Grèce que s’il est en mesure de démontrer que le test qu’il a réalisé trois jours plus tôt est négatif. Et les Roumains souhaitant se rendre en Italie doivent maintenant en passer par une quatorzaine.

Je n’imagine pas que l’on puisse se retrouver dans la situation dans laquelle nous avons été de mars à mai.

Un diplomate

Toutes ces mesures sont-elles le prélude à de nouvelles fermetures de frontières au sein de Schengen? «Je n’imagine pas que l’on puisse se retrouver dans la situation dans laquelle nous avons été de mars à mai. Les restrictions actuelles sont des mesures ponctuelles et proportionnées face à une situation qui n’a rien de comparable avec celle que nous avons connue au printemps», réagit un diplomate. À l’époque, alors que les courbes de contamination flambaient, les États membres devaient aussi composer avec une pénurie de masques et de tests.

Reste que ces restrictions imposées à certains et non à d’autres risquent de laisser des traces dans une Union européenne où la solidarité a déjà été très éprouvée par la crise du coronavirus. «La difficulté, c’est que les mesures prises par un État membre concernant un autre État membre apparaissent assez vite comme un sujet politique et diplomatique, alors que ces décisions sont avant tout prises au regard de la situation sanitaire», analyse une source bruxelloise. Voilà un procès qui ne pourra être fait à la Bavière. Ce Land très touristique a choisi de ne pas stigmatiser ses visiteurs. Tous, quelle que soit leur nationalité, peuvent être testés, sur la base du volontariat, dans les stations créées à cet effet dans les aéroports locaux, et pourront bientôt l’être dans les gares de Munich et de Nuremberg, mais aussi sur les autoroutes.

Avec Le Figaro par Anne Rovan

 

Rebond du coronavirus en Chine et Iran

juin 14, 2020

Coronavirus : un rebond de l’épidémie semble opérer en Chine

Selon les autorités, 57 nouveaux cas confirmés de contamination au coronavirus ont été recensés en 24 heures. Dont 36 à Pékin.

La Chine a enregistré ce dimanche 14 juin un rebond des nouveaux cas de Covid-19, renforçant les craintes de résurgence de la pandémie dans le pays où elle a démarré l’an dernier.

Selon les autorités chinoises, 57 nouveaux cas confirmés de contamination au coronavirus ont été recensés en 24 heures, dont 36 à Pékin, le plus haut chiffre quotidien depuis avril. Ces 36 cas ont tous un lien avec le marché au gros de Xinjadi, dans le sud de Pékin, qui vend notamment de la viande, du poisson et des légumes. Une nouvelle inquiétante pour le reste du monde qui redoute une seconde vague de l’épidémie, laquelle continue à faire rage en Amérique latine.

Un nouveau foyer dans le sud de Pékin

Grâce à de stricts contrôles, au port du masque et aux opérations de confinement, l’épidémie était sous contrôle en Chine, où est apparu le nouveau coronavirus l’an dernier à Wuhan (centre).

Mais un nouveau foyer de contamination a été détecté dans le sud de Pékin au marché de gros de Xinfadi. Une découverte qui a entraîné le confinement de 11 zones résidentielles des environs.

Des centaines de policiers et de membres de la police paramilitaire, dont beaucoup portant des masques de protection et des gants, ont été vus samedi par des journalistes de l’AFP près du marché de Xinfadi. Dimanche, dans cet immense marché, la partie où est vendue la viande était fermée. Les autorités ont indiqué que toutes les personnes travaillant dans ce marché ou vivant dans les quartiers avoisinants doivent subir un test de dépistage. Tous les habitants qui se sont rendus sur ce marché depuis le 30 mai doivent faire de même. Neuf écoles et jardins d’enfants des environs du marché ont été fermés.

Un porte-parole de la capitale, Xu Hejian a affirmé dimanche à la presse que Pékin entrait dans «une période exceptionnelle».

Au total, le Covid-19 a fait plus de 427.000 morts et contaminé plus de 7,7 millions de personnes sur la planète, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles.

Coronavirus: plus de 100 morts en 24 heures en Iran

Téhéran a annoncé ce dimanche plus de 100 morts du nouveau coronavirus en 24 heures, ce qui n’était plus arrivé depuis deux mois, alors que les autorités minimisent la remontée continue du nombre de patients recensés en Iran. Les autorités sanitaires ont enregistré 107 nouveaux décès dus au virus SARS-CoV-2 entre samedi midi et dimanche à la mi-journée, a annoncé Sima Sadat Lari, porte-parole du ministère de la Santé, ce qui porte le bilan de l’épidémie à 8837 morts en Iran.

«Il s’agit d’un virus sauvage et imprévisible, qui peut nous surprendre à tout moment et requiert un réel effort collectif, que nous respections tous sérieusement les protocoles sanitaires et que nous observions les règles de distanciation sociale», a déclaré Mme Lari. L’Iran, qui a annoncé ses premiers cas de contamination par le nouveau coronavirus mi-février, est le pays au Proche et Moyen-Orient le plus durement touché par la pandémie de Covid-19, mais n’a jamais décrété de confinement obligatoire de la population.

Sept provinces classées rouges

Depuis avril, l’Etat a levé progressivement la quasi-totalité des restrictions destinées à lutter contre la propagation de la maladie et l’activité semble avoir repris un cours presque normal dans la majorité des 31 provinces du pays. Sept d’entre elles sont néanmoins classées rouges, le niveau d’alerte le plus élevé en ce qui concerne le risque de propagation de la maladie, selon Mme Lari. Ces provinces dessinent un arc de cercle presque continu le long des frontières courant du Nord-Ouest au Sud-Est du pays.

Depuis début mai, les chiffres officiels traduisent une tendance de hausse des nouveaux cas recensés de contamination par le virus. Face à cela, les autorités ne cessent de reprocher à la population de ne pas respecter les règles élémentaires de distanciation sociale tout en répétant qu’il n’y a aucun lieu de s’inquiéter car la hausse des cas ne serait selon elles que le résultat, mathématique, d’un dépistage plus intensif. Cela ne traduit en rien une détérioration de la situation sanitaire du pays, assurent ainsi plusieurs responsables.

«Les gens ne doivent pas s’inquiéter»

«Quand on mène plus de tests, alors, naturellement, on identifie davantage de cas», a déclaré mercredi le président Hassan Rohani. La hausse récente n’a rien de «négatif» et «les gens ne doivent pas s’inquiéter», a-t-il ajouté.

S’ils cherchent à rassurer la population face à la situation sanitaire du pays, plusieurs responsables ne cachent pas leur inquiétude face à ce qu’ils dépeignent comme la négligence ou l’insouciance de la population face au virus.Samedi, Hassan Rohani s’alarmait d’un rapport selon lequel seulement «18 à 20%» des Iraniens respecteraient désormais les consignes de lutte face à la maladie contre «80% et plus» en avril-mai.

«Le non respect de la distanciation sociale, des règles d’hygiène personnelle ou publique ainsi que les déplacements inutiles peuvent avoir des conséquences irréparables», avertissait début juin un bandeau tournant en boucle sur la chaîne d’information de la télévision d’Etat.

Par Le Figaro avec AFP

Wall Street termine la séance sur une nette hausse

août 12, 2011

Le Dow Jones gagne près de 4%. Les marchés américains rebondissent grâce à des chiffres sur l’emploi plus encourageants qu’attendu. Les valeurs bancaires et le secteur de l’énergie ont soutenu le rebond.

Comme en Europe, Wall Street rebondit nettement ce jeudi, au lendemain d’une séance qui a vu le Dow Jones plonger de 4,6 %. Après une ouverture en progression de 1,25% à 10.854 points, le Dow Jones a accentué ses gains à la mi-journée. Il termine sur une forte hausse de 3,95% à 11.143,31 points. Le Nasdaq monte de 4,69% à 2492,68 points et le S&P 500 grimpe de 4,63% à 1172,64 points.

Après avoir été attaquées la veille, les banques rebondissent et tirent la cote vers le haut: Bank of America reprend 6,50% à 7,21 dollars, JPMorgan Chase 6,49% à 36,60 dollars, Citigroup 6% à 30,20 dollars et Wells Fargo 5,94% à 24,24 dollars.

Le secteur de l’énergie, lui aussi malmené hier, contribue aujourd’hui nettement à la hausse des indices, à l’image du pétrolier ExxonMobil (+5% à 71,43 dollars). Cette hausse se fait dans le sillage des prix du pétrole qui ont fini en progression sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Le baril de «light sweet crude» pour livraison en septembre a terminé à 85,72 dollars (+2,83 dollars par rapport à la veille).

Bonne nouvelle sur le front de l’emploi

Le Dow Jones a encore accéléré son rebond à l’entame de la dernière heure d’échanges, lors d’un discours du président américain Barack Obama assurant qu’il y avait toujours la possibilité de prendre des mesures qui «aideront à accélérer la croissance et la création d’emplois». Les investisseurs ont aussi eu un regain de confiance à l’annonce d’une rencontre entre le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel mardi à Paris pour évoquer la réforme de la gouvernance de la zone euro.

Toujours sur le front macroéconomique, quelques bonnes nouvelles rassurent également: les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé aux Etats-Unis lors de la semaine au 6 août à 395.000 contre 402.000 (révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 400.000 inscriptions au chômage.

Sur le front de l’immobilier américain : le nombre de logements sous le coup d’une saisie immobilière est tombé en juillet à un plus bas de quatre mois aux États-Unis, selon une étude publiée ce jeudi. Les défauts de remboursement, ventes sur saisies et saisies bancaires ont concerné 212.764 propriétés en juillet, un plus bas sans précédent depuis novembre 2007, selon le cabinet RealtyTrac.

À noter toutefois que le déficit commercial du pays s’est encore creusé en juin selon des chiffres publiés jeudi par le département du Commerce, atteignant son plus haut niveau depuis octobre 2008 sous l’effet d’une nette baisse des exportations. En données corrigées des variations saisonnières, le déficit a atteint 53,1 milliards de dollars, contre 50,8 milliards (chiffre révisé) le mois précédent, tandis que les exportations américaines chutaient de plus de 2% sur le mois.

Cisco fait mieux qu’attendu

Du côté des entreprises, l’équipementier en télécoms et informatique américain Cisco (+15,95% à 15,92 dollars) a publié ce mercredi un bénéfice annuel net en baisse de 16,4 % à 6,5 milliards de dollars, et un bénéfice au quatrième trimestre en baisse de 36,3 % à 1,2 milliard de dollars. Deux chiffres toutefois supérieurs aux attentes.

Le groupe de médias News Corporation (+18,09% à 16,19 dollars) de Rupert Murdoch, ébranlé par le récent scandale des écoutes téléphoniques en Grande-Bretagne, a tenté de rassurer, ce mercredi, ses investisseurs, en publiant un bénéfice annuel en hausse. «Bien que cela ait été un bon trimestre d’un point de vue financier, notre groupe a été confronté ces dernières semaines à des problèmes liés à notre tabloïde londonien News of the World», accusé d’avoir pratiqué des écoutes sur quelque 4000 personnes dans les années 2000, a commenté le PDG du groupe, Rupert Murdoch, dans un communiqué.

Par ailleurs, Google (+2,39% à 562,13 dollars) est très suivi. L’enquête des autorités américaines en charge de la concurrence (FTC) sur un possible abus de position dominante de Google, annoncée en juin, se concentre sur le système d’exploitation Android et le moteur de recherche, apprenait-on ce jeudi dans le Wall Street Journal.

Aucune publication majeure n’est attendue sur cette fin de semaine. Il faudra patienter en effet jusqu’à mardi prochain pour que Home Depot, Walmart et Dell publient leurs résultats semestriels. D’ici là, lundi 15 août, Estée Lauder dévoilera ses chiffres du troisième trimestre.

Lefigaro.fr par Anne-Sophie Cathala, Hayat Gazzane

Plombée par les banques, Wall Street chute

août 11, 2011

Le Dow Jones abandonne plus de 4%. La rumeur d’une dégradation de la France, bien que démentie, a affecté les marchés. Problèmes de dettes souveraines et croissance américaine inquiètent encore.

Wall Street n’a pas réussi à confirmer son rebond ce mercredi. À la clôture, le Dow Jones dévisse de 4,62% à 10.719,94 points, le Nasdaq lâche 4,09% à 2381,05 points et le S&P perd 4,42% à 1120,76 points. Comme en Europe, les signes de nervosité étaient palpables. Le volume des échanges a encore été très étoffé et la volatilité exacerbée.

Encore une fois, les problèmes de dettes souveraines en Europe ont focalisé l’attention. La Grèce envisage d’étendre son programme d’échanges d’obligations afin d’y inclure des titres à plus longue échéance, ce qui pénaliserait en premier lieu ses créanciers privés. Comme sur les places européennes, le secteur bancaire a particulièrement été attaqué à l’image de Bank of America (-9,87%), Citigroup (-8,49%), Goldman Sachs (-7,76%), Morgan Stanley (-7,52%), Wells Fargo (-6,17%) et JP Morgan Chase (-6,13%).

De plus, des rumeurs de dégradation de la note de la dette française par une agence de notation ont perturbé les investisseurs. «Ces rumeurs sont totalement infondées et les trois agences Standard’s and Poor, Fitch et Moody’s ont confirmé qu’il n’y avait pas de risque de dégradation», a toutefois déclaré l’entourage du ministre des Finances français, François Baroin.

«À ce stade, les investisseurs ont la tête qui tourne», remarque Oliver Pursche, président de Gary Goldberg Financial Services.

Crainte d’une récession

Par ailleurs, les opérateurs se montrent encore très inquiets de l’état de l’économie américaine. Hier, les Bourses mondiales ont surréagi, positivement et contre toute attente, aux propos de la Fed. Cette dernière a en effet assuré qu’elle maintiendrait ses taux à un niveau exceptionnellement bas, et jusqu’à la mi-2013, afin de soutenir l’économie. Ses dirigeants ont également promis diverses mesures de relance, mais sans en préciser la teneur. Il faudra vraisemblablement patienter jusqu’à son communiqué final, fin août. Sur le fond pourtant, la Fed a dressé un bilan inquiétant de la première économie mondiale. La croissance, a notamment pointé la banque centrale américaine, y a crû à un rythme annuel de moins de 1% au premier semestre, là où l’institution attendait, en début d’année, plus de 3%.

Le marché subissait «les craintes sur l’économie, qui se dirige peut-être vers une nouvelle récession», a expliqué Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.

À l’inverse, les prix du pétrole étaient en forte hausse sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Le baril de «light sweet crude» pour livraison en septembre a terminé à 82,89 dollars, en progression de 3,59 dollars par rapport à la veille. Les stocks de pétrole ont baissé de façon spectaculaire et inattendue la semaine passée aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés par le département américain de l’Energie. Les stocks de brut ont reculé de 5,2 millions de barils à 349,8 millions de barils lors de la semaine achevée le 5 août. Les analystes interrogés par l’agence Dow Jones Newswires tablaient au contraire sur une augmentation de 1,1 million de barils.

À noter que le déficit budgétaire des Etats-Unis a poursuivi sa baisse en juillet, pour le quatrième mois consécutif selon des chiffres publiés mercredi par le département du Trésor. Ce déficit s’est établi à 129,4 milliards de dollars pour ce dixième mois de l’exercice budgétaire 2010-2011, entamé le 1er octobre, soit 22% de moins qu’en juillet 2010, a indiqué le ministère.

Disney malmené malgré de bons résultats

Du côté des entreprises, Cisco (-2,31% à 13,73 dollars) devait dévoiler ses résultats du quatrième trimestre, en même temps que News Corp (-5,77% à 13,71 dollars).

Disney (-9,14% à 31,53 dollars) chute après que le groupe de médias a pourtant annoncé de résultats trimestriels supérieurs aux attentes à la faveur de recettes publicitaires solides sur ses réseaux câblés.

Le titre du groupe internet américain AOL (-8,67% à 10,22 dollars)avait perdu plus du quart de sa valeur ce mardi à la Bourse de New York après la publication de résultats trimestriels décevants et d’une baisse des prévisions. Le titre a lâché 25,75 %, à contre-courant d’un marché en très forte hausse. L’action a même atteint pendant la séance 10,36 dollars, le plus faible prix jamais enregistré depuis la scission d’avec Time Warner en 2009.

Facebook a lancé mardi une nouvelle application pour les téléphones portables iPhone (Apple) et ceux équipés du système d’exploitation Android (Google) permettant d’envoyer des messages à ses « amis » sur le réseau social, mais également aux autres contacts. Baptisée « Messenger », l’application permet d’envoyer aussi bien des textos (SMS) que des courriers électroniques.

Apple (-2,76% à 363,69 dollars) a brièvement ravi, hier, à Exxon Mobil (-4,59% à 67,90 dollars), sa place de première capitalisation boursière.

Lefigar.fr par Anne-Sophie Cathala, Hayat Gazzane