Posts Tagged ‘Interception’

Un hélicoptère de l’armée canadienne intercepté par des chasseurs chinois

novembre 3, 2023

La frégate canadienne NCSM Ottawa lors d'un déploiement au large de Singapour.

C’est à partir de ce navire, le NCSM Ottawa, qu’était dépêché l’hélicoptère intercepté. (Photo d’archives) Photo: AFP via Getty Images/Roslan Rahman

Un hélicoptère CH-148 Cyclone de l’armée canadienne a été intercepté à trois reprises par des chasseurs chinois dimanche dernier en mer de Chine méridionale, des manœuvres « jugées très dangereuses » par le ministre de la Défense nationale, Bill Blair.

L’hélicoptère, dépêché dans le cadre de la stratégie indo-pacifique, exécutait des exercices de routine, affirme le ministère canadien de la Défense.

Les manœuvres [d’un des deux avions] de combat de la République populaire de Chine ont été jugées très dangereuses et nous exprimerons nos inquiétudes à la Chine. Une citation de Bill Blair, ministre canadien de la Défense nationale

Le ministre Blair a indiqué que ces vols servaient à maintenir la liberté de navigation dans les eaux internationales de cette région située au large des côtes chinoises.

Les deux chasseurs J-11 de l’armée chinoise ont intercepté l’hélicoptère à trois reprises. Après un premier vol sécuritaire, un des deux chasseurs a survolé l’hélicoptère, créant des turbulences qui ont perturbé le contrôle de l’appareil.Un hélicoptère se pose sur un navire en mer.

Un hélicoptère CH-148 Cyclone s’exerce aux manœuvres d’appontage sur le NCSM Halifax, au large de la Nouvelle-Écosse, le 27 janvier 2016. Photo: Forces Armées Canadiennes/Matelot de 3e Classe Raymond Kwan

Plus tard dans la journée, un autre chasseur a lancé des fusées éclairantes directement devant l’hélicoptère, risquant ainsi qu’un de ces engins s’introduise dans le rotor et dans les entrées d’air de l’hélicoptère.

Toutes ces interactions ont eu lieu dans l’espace aérien international, a soutenu le ministère canadien de la Défense nationale. L’hélicoptère n’a pas été endommagé.

Il s’agit pour le Canada de la deuxième interception aérienne par des avions chinois en moins de trois semaines. À la mi-octobre, un avion de surveillance canadien avait été intercepté en plein vol par un jet chinois.

Les relations sino-canadiennes sont difficiles à l’heure actuelle. Pékin reproche à Ottawa son alignement sur la politique chinoise de Washington, tandis que le gouvernement canadien soupçonne la Chine de s’immiscer dans ses affaires publiques.

Par Radio-Canada avec les informations de Agence France-Presse

Canada-Québec: Tentative de livraison par drone interceptée à la prison de Trois-Rivières

septembre 29, 2021

Deux individus ont été interpellés par les forces de l’ordre alors qu’ils s’apprêtaient à faire entrer de la drogue dans la prison de Trois-Rivières au moyen d’un drone. C’est une opération de filature qui a mené à leur arrestation, peu avant qu’ils ne mettent leur plan à exécution, rapporte la Direction de la police de Trois-Rivières.

La police de Trois-Rivières a déjoué les plans de deux individus qui s’apprêtaient a faire entrer de la drogue dans la prison de Trois-Rivières au moyen d’un drone.

© André Dumont La police de Trois-Rivières a déjoué les plans de deux individus qui s’apprêtaient a faire entrer de la drogue dans la prison de Trois-Rivières au moyen d’un drone.

Les suspects, Guy Pellerin, 61 ans, et Samuel Dumont-Grenier, 29 ans, font face à des accusations en lien avec le trafic de stupéfiants et demeurent détenus jusqu’à leur enquête sur détention, annonce la Direction de la police de Trois-Rivières.

Les deux individus avaient été pris en filature par les enquêteurs de la police de Trois-Rivières. Ces derniers avaient été mis sur leur piste par un renseignement qui leur avait été transmis quant aux plans des deux suspects d’introduire des stupéfiants dans l’établissement de détention du boulevard Parent au moyen d’un drone, indique-t-on.

La livraison devait avoir lieu le vendredi 24 septembre dernier. Or, une équipe de surveillance physique de la Sûreté du Québec a interpellé les individus aux abords de la prison en début d’après-midi avant qu’ils ne commettent leur méfait.

Les suspects ont été arrêtés sur-le-champ. Les enquêteurs ont saisi le drone qui se trouvait dans le véhicule, 200 grammes de haschich, 25 grammes de cannabis, une dizaine de comprimés de métamphétamine, des timbres de nicotine, ainsi qu’un mini téléphone cellulaire, rapporte la Direction de la police de Trois-Rivières. On souligne que le plus jeune des deux suspects, Samuel Dumont-Grenier, était également recherché pour liberté illégale dans un autre dossier.

Avec Sébastien Houle – Le Nouvelliste

Les Émirats accusent le Qatar d’avoir intercepté un avion de ligne émirati

janvier 15, 2018

Vue aérienne d’une partie du Pearl Lagoon à Doha, le 3 décembre 2017 au Qatar / © AFP/Archives / Yasser Al-Zayyat

Les Emirats arabes unis ont affirmé que des avions de chasse du Qatar, leur rival dans le Golfe, avaient « intercepté » lundi matin un avion de ligne émirati en route vers Bahreïn, une annonce aussitôt démentie par Doha.

Cet incident aérien est une « menace flagrante pour la sécurité de l’aviation civile et une claire violation de la loi internationale », a affirmé l’Autorité générale de l’aviation civile émiratie dans une déclaration.

« Il s’agissait d’un vol régulier qui disposait de tous les documents requis », a ajouté l’Autorité émiratie dans cette déclaration relayée par l’agence officielle WAM.

Doha qui n’a plus de relations diplomatiques avec Abou Dhabi a démenti un peu plus tard.

« L’Etat du Qatar déclare que les affirmations selon lesquelles des avions de chasse qataris ont intercepté un avion civil des Emirats (sont) totalement fausses », a dit Lulwa Al Khater, porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, sur son compte Twitter.

A deux reprises ces derniers jours, le Qatar a affirmé que des avions militaires émiratis avaient violé son espace aérien, une première fois le 21 décembre, une deuxième fois le 3 janvier, entraînant des plaintes auprès des Nations unies.

Les relations entre les deux pays –« frères ennemis » du Golfe– sont au plus bas.

Dimanche, la chaîne de télévision Al Jazeera basée au Qatar a diffusé une vidéo montrant un membre de la famille royale qatarie affirmant être retenu contre son gré aux Emirats.

Abou Dhabi a démenti, affirmant que cette personnalité, cheikh Abdallah ben Ali Al-Thani, était libre de ses mouvements et qu’elle pouvait quitter les Emirats quand bon lui semble.

Le 5 juin 2017, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l’Egypte ont brusquement rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar en l’accusant de soutenir des groupes extrémistes, notamment la confrérie des Frères musulmans, et de se rapprocher de l’Iran, le grand rival régional des Saoudiens.

Ces quatre pays ont fermé leurs liaisons aériennes, maritimes et terrestres avec le Qatar. Doha a rejeté les accusations de soutien à des groupes extrémistes en affirmant que le Quartet arabe cherchait en fait à mettre sa politique étrangère « sous tutelle ».

Plusieurs tentatives de médiation pour mettre fin au conflit ont échoué depuis.

Romandie.com avec(©AFP / 15 janvier 2018 13h50)                

Missiles nord-coréens: faut-il intercepter? Le dilemme des Américains et Japonais

septembre 18, 2017

Photo fournie le 16 septembre 2017 par l’agence officielle nord-coréenne d’un tir de missile balistique Hwasong-12 dans un endroit non précisé / © KCNA VIA KNS/AFP /

Le dernier tir d’un missile intercontinental par la Corée du Nord, vendredi, a déclenché des sirènes et des alarmes au Japon. Mais ni l’armée japonaise, ni les Américains n’ont tenté d’abattre la fusée.

Les deux alliés ont pourtant vanté ces derniers mois leurs systèmes de défense antimissiles, de coûteuses technologies militaires dont le président Donald Trump souhaite équiper encore plus la Corée du Sud et le Japon.

La prochaine fois, a lancé l’élu républicain américain Dana Rohrabacher, « j’espère qu’on abattra le missile pour envoyer un message aux Nord-Coréens et aux gens qui comptent sur nous, comme les Japonais ».

Jamais Pyongyang n’avait envoyé de missile à une distance aussi grande: 3.700 km, selon le commandement pacifique américain. Le missile s’est abîmé dans le Pacifique, mais non sans avoir survolé l’île septentrionale de l’archipel japonais, Hokkaido.

A Washington, les experts Evans Revere et Jonathan Pollack, du centre de réflexion Brookings Institution, ont recommandé que les Etats-Unis déclarent que tout futur tir de missile en direction des Etats-Unis ou du territoire d’un allié soit considéré comme une menace directe nécessitant une réponse « de la totalité des capacités défensives des Etats-Unis et des alliés ».

Cette fois, les Etats-Unis et le Japon ont estimé que le missile ne représentait pas une menace directe.

S’ils avaient « estimé qu’il y avait une menace directe, nous l’aurions abattu », a déclaré le porte-parole du Pentagone, Rob Manning, en soulignant que l’arsenal américain était très varié.

– Ne pas rater –

Quels sont ces moyens de défense?

Les Japonais possèdent des batteries antimissiles Patriot, conçues pour intercepter des missiles à basse altitude; et des missiles SM-3, développées en partenariat avec les Américains, qui interviennent à haute altitude contre des missiles de portée courte et intermédiaire.

Ces technologies n’ont pas un taux de réussite de 100%, mais le Pentagone, lors d’essais, a démontré sa capacité à atteindre des missiles intercontinentaux.

Dans le cas du missile de vendredi, selon Bruce Klingner, chercheur au centre de réflexion conservateur Heritage Foundation, la trajectoire était toutefois trop élevée pour qu’aucun système d’interception présent dans la région ait pu fonctionner, même les SM-3.

A cela s’ajoute une limitation politique: le Japon, pays pacifiste, ne peut d’après sa Constitution lancer d’action militaire que de façon défensive.

Tokyo a donc comme doctrine de ne tenter d’intercepter que les missiles qui menacent de frapper le territoire japonais, explique Hideshi Takesada, expert de la Corée du Nord et professeur à l’Université Takushoku à Tokyo, à l’AFP. Ce qui n’était pas le cas vendredi.

« Ce qui explique que le gouvernement n’a pas donné d’ordre de destruction », dit l’expert.

Il y a aussi une contrainte technique. L’archipel japonais est si étendu qu’il est difficile de le protéger entièrement par des systèmes d’interception.

« Il est également compliqué d’estimer tout de suite si un missile peut poser une menace directe contre le territoire japonais », ajoute Akira Kato, professeur de politique internationale à l’Université J.F. Oberlin University à Tokyo.

Face à ces contraintes, Japon et Etats-Unis ne veulent pas risquer une interception qui raterait sa cible. Un échec pourrait provoquer la panique dans la région, et dévoiler à Pyongyang les lacunes militaires des alliés.

« Un échec d’interception donnerait l’impression que les capacités défensives du Japon sont insuffisantes », détaille le professeur Kato à l’AFP.

Les Japonais disposent aussi de destroyers équipés de missiles Aegis. Donald Trump aimerait que Tokyo et Séoul achètent notamment sa version terrestre.

Est-il possible d’intervenir plus tôt contre un tir de missile?

Selon le New York Times, les Etats-Unis avaient repéré un jour avant le tir que les Nord-Coréens remplissaient de carburant leur missile.

Le Pentagone souhaite développer des technologies qui permettraient d’intercepter le missile juste après le lancement, quand ils sont lourds de carburant et volent à une vitesse moins rapide que dans les phases intermédiaires ou finales. Cela impliquerait de tirer des missiles depuis des sites plus rapprochés.

Reste enfin la possibilité de lancer des cyberattaques, ou d’équiper des drones de lasers capables d’abattre les missiles intercontinentaux peu après leur lancement.

Romandie.com avec(©AFP / 18 septembre 2017 10h39)                

Un avion américain intercepté dangereusement par des chasseurs chinois

juin 8, 2016

Washington – Un avion de reconnaissance américain a été intercepté de façon dangereuse par un appareil chinois au-dessus de la mer de Chine orientale, a annoncé un porte-parole de l’armée américaine, en minimisant toutefois l’incident.

Deux avions de chasse chinois J-10 se sont retrouvés à courte distance d’un RC-135 américain qui patrouillait, a indiqué mardi le porte-parole du commandement des forces américaines dans le Pacifique, David Benham.

L’un des chasseurs chinois effectuant l’interception volait trop près de l’appareil RC-135, a-t-il souligné, sans préciser quand les faits s’étaient déroulés.

D’après une première analyse, il semble qu’il s’agisse d’un cas de manque de professionnalisme puisqu’il n’y a eu aucune autre manoeuvre provocante ou dangereuse, a-t-il ajouté.

La Chine continentale, le Japon et Taïwan se disputent la souveraineté territoriale sur des îlots de la mer de Chine orientale.

Les Etats-Unis, encore une fois, font délibérément du battage médiatique autour de cette affaire, a réagi mercredi Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’un point-presse régulier.

Le personnel militaire chinois concerné a toujours agi de façon professionnelle et conformément à la loi, a-t-il souligné.

M. Hong a également appelé les Etats-Unis à mettre fin à leurs activités de surveillance rapprochée contre la Chine (…) afin d’empêcher que des incidents similaires surviennent à nouveau.

Pékin revendique d’autre part la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, où ses travaux d’infrastructures et de remblaiements sur des îlots contestés provoquent la colère des Etats riverains, le Vietnam, les Philippines, Brunei et la Malaisie.

Même si les Etats-Unis se targuent de ne pas prendre position dans les contentieux en mer de Chine, ils défendent bec et ongles la liberté de navigation dans ces eaux stratégiques, et ont envoyé des navires de guerre croiser à proximité d’îles contrôlées par Pékin.

Les Etats-Unis et la Chine ont justement abordé la question mardi lors de discussions en profondeur, a souligné le secrétaire d’Etat américain John Kerry en visite à Pékin, où il s’est longuement entretenu avec le président Xi Jinping, secondé par son vice-Premier ministre Wang Yang.

Le Pentagone avait déjà assuré le 17 mai que deux avions de chasse chinois s’étaient approchés, cette fois en mer de Chine méridionale, de manière dangereuse d’un appareil américain.

Mardi également, un hélicoptère de surveillance maritime chinois s’est écrasé dans la province du Zhejiang (est), dans des montagnes de la ville côtière de Zhoushan, et ses quatre occupants ont été tués, a annoncé l’agence officielle Chine nouvelle.

Romandie.com avec(©AFP / 08 juin 2016 12h35)