Posts Tagged ‘hélicoptère’

États-Unis: Gianna Bryant, la fille de Kobe, est morte avec son père dans le crash d’hélicoptère

janvier 27, 2020

Kobe Bryant meurt dans un accident d’hélicoptère

L’adolescente de 13 ans était une férue de basket que Kobe Bryant coachait et présentait volontiers comme sa relève.

Le Parisien

© USA TODAY Sports/Stephen R. Sylvanie Le Parisien
Son père l’appelait parfois « Mambacita », « la petite Mamba », un dérivé de son propre surnom « Black Mamba ». La fille de Kobe Bryant, Gianna Bryant, fait partie des victimes du crash d’hélicoptère qui a emporté la légende du basket-ball, ce dimanche soir, en Californie.
 

« L.A. est aux côtés de la famille Bryant après la perte de Gianna, qui a péri avec son père et ses amis dans la tragédie d’aujourd’hui. Kobe aimait farouchement ses filles, et cet amour l’a inspiré à être un défenseur extraordinaire des femmes et des filles dans le sport », a tweeté le maire de Los Angeles, Eric Garcetti.

La légende du basket avait fait de l’adolescente de 13 ans sa relève, elle-même férue de la discipline dans laquelle son père a officié plus de 20 saisons chez les Lakers de Los Angeles. Celui-ci la coachait notamment au sein de sa structure pour jeunes athlètes, la Mamba Academy.

En chemin pour l’entraînement

Il se dit que la jeune joueuse rêvait d’intégrer un jour la WNBA, la ligue professionnelle américaine féminine. Selon TMZ et ESPN, l’ancien joueur de 41 ans et sa fille se rendaient d’ailleurs justement à un entraînement de basket au moment de leur accident.

Gianna Bryant était la deuxième des quatre filles du couple formé par Kobe Bryant et sa femme Vanessa, aux côtés de Natalia Diamante, 17 ans, Bianka Bella, 3 ans, et la petite Capri, née en juin.

Dans un message plein de douleur posté sur les réseaux sociaux, Shaquille O’Neal a rendu hommage à son « frère » Kobe Bryant et à sa « nièce ». « Perdre Gianna est encore plus dur à vivre pour nous en tant que parents », a également souligné Barack Obama, en son nom et celui de Michelle Obama.

Avec Le parisien.fr par R.K

Centrafrique: 3 morts dans le crash d’un hélicoptère de l’ONU

septembre 27, 2019

 

Un hélicoptère de combat utilisé par les forces de l’ONU en Centrafrique s’est écrasé vendredi 27 septembre au moment de son atterrissage à Bouar, dans l’ouest du pays, faisant trois morts et un blessé, a annoncé vendredi l’ONU.

«C’est avec une peine immense que j’ai appris le crash d’un hélicoptère de combat sénégalais avec trois morts et un blessé au moment de son atterrissage à Bouar», a écrit le chef de la Mission des Nations Unies en Centrafrique (Minusca) sur Twitter.

Le crash de cet hélicoptère russe de type Mi-35 a été confirmé par l’armée sénégalaise dans un communiqué publié vendredi après-midi. «L’état-major général des armées est en contact permanent avec les autorités de l’ONU en vue de l’évacuation du blessé et du rapatriement des dépouilles», a indiqué le ministère des forces armées. L’aéronef «revenait d’une mission opérationnelle» au profit de la Minusca, a-t-il ajouté. La Minusca a mené jeudi une attaque contre le groupe armé centrafricain Retour réclamation réhabilitation (3R) à Koui, dans le nord-ouest du pays. Jeudi soir, le mouvement rebelle avait affirmé qu’une de ses bases avait été bombardée par des casques bleus. 3R fait partie des 14 groupes armés signataires le 6 février d’un accord de paix avec le gouvernement centrafricain, qui a pour ambition de mettre fin aux conflits qui déchirent le pays depuis 2013.

Mercredi, le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, avait appelé le leader des 3R, Sidiki Abass, «à livrer les auteurs des massacres commis en mai dernier dans la région de Paoua». Quarante-six civils avaient été tués par des éléments des 3R dans cette région du nord du pays. A ce jour, seuls trois auteurs présumés ont été livrés aux autorités. Le 4 septembre, Sidiki Abass, également connu sous le nom de Sidi Bi Soulemane, avait annoncé sa démission de son poste de conseiller militaire auprès du gouvernement centrafricain, qu’il occupait dans le cadre de l’accord de paix. Sidi Bi Soulemane avait intégré le gouvernement le 6 mars, en même temps que d’autres représentants des 14 groupes armés signataires de l’accord de Khartoum.

Malgré une relative accalmie depuis la signature de cet accord de paix, les violences contre les civils et entre groupes armés se poursuivent en Centrafrique. Le 14 septembre, deux groupes armés signataires de l’accord se sont affrontés à Birao, dans l’extrême nord-est du pays. Quelque 13.000 personnes ont été déplacées par ces combats, qui ont causé la mort de 23 miliciens. Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée depuis 2013 par une guerre qui a forcé près d’un quart de ses 4,7 millions d’habitants à fuir leur domicile.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Guinée: un hélicoptère de l’armée s’abîme en mer au large de Conakry

août 6, 2019

 

Un hélicoptère militaire avec deux personnes à bord s’est abîmé en mer ce mardi près des côtes de la capitale guinéenne Conakry, ont affirmé plusieurs médias guinéens et un témoin contacté par l’AFP.

Des recherches menées notamment par la marine guinéenne étaient en cours à 13h00 (GMT et locales) pour retrouver l’épave de l’appareil et ses deux occupants, un commandant de l’armée instructeur et un élève pilote, selon plusieurs sites d’informations de Guinée. L’appareil de type «Ecureuil» s’est abîmé en mer à proximité de l’hôtel Onomo, situé sur la presqu’île de Kaloum, quartier administratif de la capitale guinéenne.

Un employé de l’hôtel a confirmé l’accident en précisant «que de nombreux services de secours étaient sur place».

Par Le Figaro.fr avec AFP

Afghanistan: 12 morts dans un accident d’hélicoptère de transport militaire

septembre 2, 2018

Mazar-i-Sharif (Afghanistan) – Au moins douze personnes, deux membres d’équipage ukrainiens et dix soldats afghans, ont été tuées dimanche en Afghanistan dans l’accident d’un hélicoptère de transport militaire appartenant à une entreprise moldave, ont annoncé les autorités aériennes de Moldavie.

Un précédent bilan donné à l’AFP par un responsable afghan faisait état de trois morts et de sept blessés dans cet accident, qui s’est produit dans le nord de l’Afghanistan.

« Les autorités aéronautiques civiles de Moldavie ont été prévenues que le 2 septembre vers 03H00 GMT, un hélicoptère MI-8 MTV appartenant à la compagnie Valan ICC s’est écrasé peu après le décollage de la base de Mazar-i-Sharif », a annoncé l’autorité aérienne moldave dans un communiqué.

Selon la même source, l’appareil transportait trois membres d’équipage ukrainiens et onze soldats afghans. « Selon des informations préliminaires, deux membres d’équipage et dix passagers sont décédés des suites de l’accident », précise le communiqué.

D’après le commandant adjoint des forces afghanes dans le nord de l’Afghanistan, Nazer Khuda Pamiri, l’hélicoptère s’est écrasé en raison de « problèmes techniques » peu après son décollage.

L’appareil s’est embrasé après s’être écrasé. Il appartenait à une société privée et avait été affrété par le ministère de la Défense, a également déclaré le porte-parole adjoint du ministère, Mohammad Radmanish.

Romandie.com avec(©AFP / 02 septembre 2018 16h07)                                                        

Côte d’Ivoire: un soldat français tué, un blessé dans le crash d’un hélicoptère

juillet 10, 2018

Abidjan – Un soldat français a été tué et un autre grièvement blessé mardi dans le crash d’un hélicoptère militaire près d’Abidjan, selon une source militaire française.

L’hélicoptère français e type Gazelle s’est écrasé vers 17H00 (locales et GMT) à Modeste, un village situé à une dizaine de kilomètres à l’est de la capitale économique ivoirienne, tout près de la côte, selon cette source qui s’exprimait sous couvert d’anonymat.

L’hélicoptère appartient aux Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), qui disposent d’une base importante près de l’aéroport d’Abidjan, toujours selon cette source.

On ignorait dans l’immédiat les causes de l’accident.

Les FFCI comptent environ 950 hommes, et constituent la principale base française sur la façade atlantique africaine. Cette base militaire est utilisée notamment dans le cadre de l’opération Barkhane de lutte contre les groupes jihadistes au Sahel.

Le 14 octobre 2017, un avion de transport affrété par l’armée française s’était abimé en bord de mer près de l’aéroport d’Abidjan, tuant quatre Moldaves et blessant quatre Français et deux Moldaves à bord.

(©AFP / 10 juillet 2018 20h52)

France: un braqueur récidiviste s’évade par hélicoptère d’une prison

juillet 1, 2018

Paris – Un braqueur récidiviste s’est évadé dimanche matin par hélicoptère de la prison de la région parisienne où il était incarcéré, lors d’une opération « de quelques minutes » qui n’a fait ni blessé ni otage, a-t-on appris auprès de l’administration pénitentiaire.

Redoine Faïd était incarcéré à la maison centrale de Réau (région parisienne). Lors de son évasion, il a bénéficié de l’aide d’hommes « lourdement armés », a-t-on précisé de source proche de l’enquête. Redoine Faïd s’était déjà évadé de la prison de Lille-Séquedin (nord de la France) en 2013.

De source proche du dossier, on précise que l’évasion s’est faite « par hélicoptère, avec trois complices ». « L’hélicoptère a été retrouvé » à Gonesse, à une soixantaine de kilomètres de la prison, et « un dispositif de recherche a été activé dans toute l’île de France », a-t-on ajouté. Selon une source policière, l’hélicoptère serait parti du Bourget, au nord de Paris.

La police judiciaire a été saisie et « tous les moyens sont mobilisés pour localiser le fugitif », indique une source au ministère français de l’Intérieur. Les unités territoriales de la police et de la gendarmerie « ont été immédiatement alertées » et « des dispositifs coordonnées de contrôle et d’interception sont mis en place, qui tiennent compte de la dangerosité du fugitif et de ses possibles complices ».

Redoine Faïd, 46 ans, avait été condamné en appel en avril à 25 ans de réclusion pour un braquage raté en région parisienne qui avait coûté la vie en 2010 à une policière municipale, Aurélie Fouquet.

Il avait été condamné deux fois aux assises en 2017: à 10 ans de réclusion pour son évasion de la prison de Lille-Séquedin en 2013, et à 18 ans de prison pour l’attaque d’un fourgon blindé dans le nord de la France en 2011.

Romandie.com avec(©AFP / 01 juillet 2018 11h23)                                                        

Accident d’hélicoptère en Argentine: une société de production française condamnée

avril 25, 2018

Nanterre – C’est la première décision de la justice française dans l’accident mortel d’hélicoptères survenu lors d’un tournage en Argentine en 2015: la société de production de l’émission de télé-réalité française « Dropped » a été condamnée pour « faute inexcusable » à indemniser la famille d’une victime.

Survenue le 9 mars 2015 sur le tournage de l’émission diffusée par la chaîne TF1, la collision accidentelle entre deux hélicoptères avait coûté la vie à dix personnes dont trois sportifs français de haut niveau, la navigatrice Florence Arthaud, le boxeur Alexis Vastine et la nageuse Camille Muffat. Le drame avait provoqué une vive émotion en France.

La mère, l’épouse et les deux enfants du caméraman Laurent Sbasnik, mort à 40 ans dans la collision, avaient saisi la justice française en réclamant d’importants dommages et intérêts à son employeur, la société de production SAS Adventure Line Productions (ALP).

Dans sa décision datée du 20 avril, la justice française a estimé « que l’accident du travail dont a été victime » Laurent Sbasnik « est dû à une faute inexcusable de la SAS Adventure Line Productions ». Il l’a condamnée en conséquence à verser à la famille des dommages et intérêts d’un montant de 120.000 euros.

L’émission « Dropped » devait être diffusée durant l’été 2015 sur TF1. Les sportifs français devaient être largués dans des zones isolées et mis au défi de retrouver la « civilisation » en moins de 72 heures.

Laurent Sbasnik était chargé de filmer « portes ouvertes, harnaché et dans une configuration de vol dangereuse », ces deux hélicoptères évoluant « en formation rapprochée », précise le tribunal.

Cela comportait « des risques particuliers » sans qu’il ait « obtenu l’information et/ou la formation appropriée », souligne le tribunal, se fondant notamment sur les conclusions du rapport d’enquête administrative rendu en décembre 2015 par le Jiaac argentin, bureau d’enquête pour la sécurité de l’aviation civile.

Pour Me Solenn Le Tutour, qui défend les intérêts de la famille de la victime, cette décision « rappelle vigoureusement qu’ALP avait à l’égard de ses salariés une obligation de sécurité ».

L’avocate a ajouté que le tribunal a retenu le fait « que le vol rapproché avec des passagers à bord est une manoeuvre interdite par la réglementation argentine ».

A l’audience le 27 novembre 2017, elle avait dénoncé « l’amateurisme dans l’organisation de cette émission » et un « enchaînement de négligences » de la part d’ALP.

La société de production, dont l’avocat n’a pu être joint, avait assuré avoir « pris toutes les dispositions pour qu’à tout moment la sécurité de ses salariés soit respectée ».

Parallèlement à ce jugement civil, une procédure pénale est toujours en cours à Paris concernant la plainte de la famille de la journaliste Lucie Mei-Dalby, décédée lors du même accident. ALP et son directeur de production ont été placés sous le statut de témoin assisté, échappant pour l’heure à des poursuites.

Une autre procédure pénale est en cours d’instruction en Argentine.

(©AFP / 25 avril 2018 12h57)

Sept soldats américains tués dans le crash de leur hélicoptère en Irak

mars 16, 2018

Washington – Sept soldats américains ont péri dans le crash de leur hélicoptère jeudi dans l’ouest de l’Irak, a rapporté vendredi un responsable de la défense américaine.

« Il y avait sept personnes à bord, on suppose qu’elles sont toutes décédées », a expliqué ce responsable, assurant que tous les occupants de l’appareil étaient des militaires américains. Quatre d’entre eux faisaient partie de l’US Air Force, a précisé un autre responsable.

« Il s’agissait d’un transport de troupes ordinaire de l’Irak vers la Syrie », a encore indiqué le premier responsable, peu après que le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (CENTCOM) eut rapporté dans un communiqué que « le crash ne semble pas être le résultat d’une activité ennemie ».

L’hélicoptère, un HH-60 Pave Hawk, s’est écrasé vers 18H45 GMT, précise ce communiqué, indiquant qu’une enquête est en cours.

L’armée américaine utilise en Irak des hélicoptères et des avions contre l’EI, qui a conquis de larges pans du territoire au nord et à l’ouest de Bagdad en 2014 avant d’être défait militairement l’an dernier.

L’aviation américaine a commencé ses frappes contre l’EI en août 2014 en Irak avant de les étendre à la Syrie voisine, lors d’une campagne où elle a fourni de l’armement et de l’entraînement aux forces combattant l’EI.

Bagdad a proclamé l’an dernier sa victoire contre le groupe jihadiste, mais l’EI est toujours à même de mener des attaques dans le nord du pays.

Romandie.com avec(©AFP / 16 mars 2018 13h14)                                            

Mexique: 13 morts dans l’accident d’hélicoptère d’un ministre

février 17, 2018

L’hélicoptère accidenté qui transportait le ministre de l’Intérieur mexicain Alfonso Navarrete -indemne-,à Santiago Jamiltepec, dans l’Etat mexicain d’Oaxaca le 17 février 2018. / © AFP / PATRICIA CASTELLANOS

L’accident d’hélicoptère d’un ministre mexicain a fait 13 morts dont trois enfants vendredi soir, alors qu’il se rendait sur les lieux d’un séisme de magnitude 7,2 qui n’a pas provoqué de dégâts majeurs.

Le ministre mexicain de l’Intérieur Alfonso Navarrete se trouvait à bord d’un hélicoptère militaire en compagnie du gouverneur de l’Etat d’Oaxaca, Alejandro Murat, et de plusieurs fonctionnaires lorsque l’accident s’est produit en fin de soirée au moment de l’atterrissage à Santiago Jamiltepec dans l’Etat de Oaxaca (sud).

« Le ministre Navarrete et le gouverneur Alejandro Murat ainsi que l’équipage sont sains et saufs », a tweeté en fin de soirée le président mexicain Enrique Peña Nieto.

« Malheureusement, plusieurs personnes au sol ont perdu la vie et d’autres sont blessées », a ajouté le président, qui a présenté ses condoléances aux familles des victimes.

Samedi, les autorités judiciaires de l’Etat ont confirmé la mort de cinq femmes, quatre hommes et trois enfants. Une autre personne est décédée lors de son transfert à l’hôpital.

Alfonso Navarrete a déclaré à la chaîne Televisa que le pilote de l’hélicoptère militaire avait perdu le contrôle de l’appareil à environ 40 mètres du sol.

Les images obtenues par l’AFP montrent un hélicoptère militaire basculé sur le flanc, et une camionnette écrasée sous lui. Des chaises en plastique apparaissent renversées à proximité.

Le ministre et ses accompagnateurs se dirigeaient vers la zone de l’épicentre du séisme dans l’Etat d’Oaxaca. Une cinquantaine de maisons dans la localité de Santiago Jamiltepec, où l’hélicoptère est tombé, ont subi des dommages structurels.

Les autorités de cet Etat ont ouvert des abris pour accueillir les personnes affectées et près de 6.000 soldats et policiers ont été déployés dans la zone.

Le séisme a eu lieu à 17h39 locale (23h39 GMT) à une profondeur de 24 km selon l’USGC, ce qui pourrait expliquer en partie le peu de dégâts constatés.

Fortement ressenti dans la capitale, le séisme est survenu quelques mois après deux violents tremblements de terre qui ont tué près de 500 personnes en septembre dans l’Etat de Oaxaca et à Mexico.

– ‘Horriblement fort’ –

Le déclenchement de l’alarme sismique a fait revivre aux habitants de la capitale l’angoisse du séisme de septembre.

Des milliers de personnes sont sorties précipitamment des immeubles de crainte qu’ils ne s’effondrent.

La capitale est dotée d’un système d’alerte destiné à avertir la population quelques instants avant un séisme, grâce à des capteurs placés le long de la côte Pacifique.

« Nous sommes sortis en courant, c’est la seule chose qu’on peut faire », raconte, les yeux rougis par l’émotion Kevin Valladolid, 38 ans, habitant du quartier Roma.

« C’est vrai qu’on est déjà assez perturbés. A la moindre alarme qui retentit, on pleure, on est très stressés, on vit un flash-back », a-t-il confié.

Debout au milieu d’une avenue du même quartier, Graciela Escalante, 72 ans, garde les yeux fixés sur son appartement, situé au cinquième étage.

« Cela a été horriblement fort. On a eu du mal à descendre, ça a été les escaliers les plus longs du monde, mais on a réussi à sortir avant que la terre se mette à trembler… on a cru que tout allait s’effondrer une fois de plus », relate-t-elle, tenant fermement la main de sa fille.

Le 7 septembre, un tremblement de terre de magnitude 8,2 –le plus puissant en un siècle au Mexique — a frappé le pays et fait 96 morts, principalement dans l’Etat d’Oaxaca.

Puis le 19 septembre, jour du 32e anniversaire de l’énorme séisme de 1985 qui avait tué 10.000 personnes, une secousse de magnitude 7,1 a fait 369 morts à Mexico.

Situé à la jonction de cinq plaques tectoniques, le Mexique est l’un des pays du monde où l’activité sismique est la plus forte.

Romandie.com avec (©AFP / 17 février 2018 18h25)                

Un puissant séisme secoue le Mexique, l’hélicoptère d’un ministre s’écrase

février 17, 2018

Dans une rue de Mexico, après le puissant séisme de magnitude 7,2 le 16 février 2018 / © AFP / Yuri CORTEZ

Un puissant séisme a secoué vendredi soir le Mexique sans provoquer de dégâts majeurs, mais l’hélicoptère d’un ministre qui se rendait sur les lieux s’est écrasé à l’atterrissage, faisant deux morts au sol.

L’hélicoptère transportait le ministre mexicain de l’Intérieur Alfonso Navarrete et le gouverneur de l’Etat d’Oaxaca Alejandro Murat, lesquels sont sains et saufs, a tweeté en fin de soirée le président Enrique Peña Nieto.

« Malheureusement, plusieurs personnes au sol ont perdu la vie et d’autres sont blessées » a ajouté le chef de l’Etat, qui a présenté ses condoléances aux familles des victimes.

Le ministère de l’Intérieur a précisé sur Twitter que l’accident avait fait deux morts au sol. Des images diffusées par la chaîne Televisa montraient l’hélicoptère gisant sur le côté. Selon un reporter de la chaîne présent à bord, l’appareil a chuté après avoir généré un grand nuage de poussière sur le terrain d’atterrissage.

L’accident a eu lieu à Pinotepa de San Luis, à environ 600 km au sud de Mexico, au coeur d’une zone frappée quelques heures plus tôt par un séisme de magnitude 7,2 qui n’a fait ni victime ni dégâts majeurs, selon les autorités.

Ce séisme, survenu cinq mois après un violent tremblement de terre qui avait tué 369 personnes dans la capitale, a été fortement ressenti à Mexico où il a provoqué la psychose.

« La ville fonctionne normalement, les dégâts sont très mineurs » a déclaré le maire de la mégalopole de 20 millions d’habitants, Miguel Angel Mancera, en début de soirée sur Milenio TV.

« Jusqu’à présent il n’y a pas de pertes de vies humaines ni de personnes blessées », a précisé de son côté le porte-parole de la présidence, Eduardo Sanchez.

La magnitude de la secousse, survenue à 17h39 heure locale (23h39 GMT), a été évaluée à 7,2 par l’institut américain de géophysique USGS et le service géologique mexicain.

Les autorités ont signalé des dommages structurels sur plusieurs immeubles de la ville de Pinotepa de San Luis ainsi qu’à Santiago Jamiltepec dans le même Etat d’Oaxaca.

La profondeur de l’hypocentre, à 37 km selon l’USGC, pourrait expliquer en partie pourquoi cette secousse violente n’a finalement eu que peu de conséquences.

– « Horriblement fort » –

Des milliers de personnes sont sorties précipitamment des immeubles de la capitale quand s’est déclenché le système d’alarme, annonciateur d’une secousse imminente, pour rejoindre des places ou des avenues et tenter ainsi d’éviter la possible chute de bâtiments.

La capitale est dotée d’un système d’alerte destiné à avertir la population quelques instants avant un séisme. Ce dispositif fonctionne grâce à une centaine de capteurs placés le long de la côte Pacifique, où le risque d’un séisme est le plus grand.

Les ondes sismiques peuvent mettre une minute à atteindre la capitale, à plusieurs centaines de kilomètres de là. Les dégâts peuvent y être considérables car la mégapole est bâtie sur le sol très meuble d’un ancien lac.

« Nous sommes sortis en courant, c’est la seule chose qu’on peut faire », a déclaré, les yeux rougis par l’émotion, Kevin Valladolid, 38 ans, habitant du quartier Roma.

« C’est vrai qu’on est déjà assez perturbés. A la moindre alarme qui retentit, on pleure, on est très stressés, on vit un flash back », a-t-il confié.

Debout au milieu d’une avenue du même quartier, Graciela Escalante, 72 ans, gardait les yeux fixés sur son appartement, situé au cinquième étage.

« Cela a été horriblement fort. On a eu du mal à descendre, ça a été les escaliers les plus longs du monde, mais on a réussi à sortir avant que la terre se mette à trembler… on a cru que tout allait s’effondrer une fois de plus », a-t-elle raconté, tenant fermement la main de sa fille.

Le 7 septembre, un tremblement de terre de magnitude 8,2 –le plus puissant en un siècle au Mexique — avait frappé le pays et fait 96 morts, principalement dans l’Etat d’Oaxaca.

Puis le 19 septembre, au 32e anniversaire de l’énorme séisme de 1985 qui avait tué 10.000 personnes, une secousse de magnitude 7,1 avait fait 369 morts à Mexico.

Situé à la jonction de cinq plaques tectoniques, le Mexique est l’un des pays du monde où l’activité sismique est la plus forte.

Romandie.com avec(©AFP / 17 février 2018 07h53)