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Canada: L’Airbus « Beluga » de passage à Mirabel

mars 18, 2024

Un gros avion ressemblant à un béluga dans les airs.

Un Airbus A300-600ST « béluga » survole la ville de Toulouse, en France, le 13 mars 2024. Photo: AFP/Ed Jones

Un Airbus, surnommé « béluga », un des plus gros avions-cargos du monde, a atterri à l’aéroport de Mirabel, samedi après-midi, pour faire le plein de carburant.

L’avion revenait de Stanford, en Floride, où il a livré un satellite de la société Space X au Centre spatial Kennedy, avant de retourner en Europe.

Long de 56 mètres et haut de 17 mètres, le « Béluga » permet de transporter des cargaisons surdimensionnées, comme des hélicoptères, des navires, des véhicules d’urgence et de l’aide humanitaire. Il compétitionne entre autres avec le « Dreamlifter » de Boeing.Un avion ressemblant à un béluga s'apprête à atterrir.

Un Airbus « béluga » a atterri à l’aéroport de Mirabel, samedi. Photo : Radio-Canada

Selon le directeur de l’Observatoire international de l’Aéronautique et de l’aviation civile à l’UQAM, Mehran Ebrahimi, la particularité du « béluga » est son poste de pilotage situé dans le bas de l’avion, au niveau de la soute à bagages. Cela permet à l’avant de l’avion de s’ouvrir aisément.

Sa mission première est de transporter les parties des avions Airbus qui ont été fabriqués dans différents pays d’Europe pour les apporter sur le site de montage final, poursuit l’expert. Par exemple, le fuselage est construit en Allemagne, les ailes en Angleterre, et certaines parties de la tête sont produites en France ou en Espagne, indique M. Ebrahimi.Un fuselage est chargé à bord d'un avion « béluga » à une usine de production.

Un fuselage est chargé à bord d’un avion « béluga » à une usine de production d’Airbus à Brême, en Allemagne, le 12 mars 2010. Ce fuselage sera livré à l’usine de fabrication de Séville, en Espagne, pour y être assemblé. Photo: AP/ Joerg Sarbach

Le « béluga » a été construit pour transporter des éléments de taille surdimensionnée, mais qui ne sont pas nécessairement très lourds, et pas sur une très longue distance, explique-t-il.

L’avion peut voyager sur une distance maximale de 5000 km et transporter jusqu’à 40 tonnes.

En 2020, l’Antonov 225, le plus gros avion du monde, avait atterri à l’aéroport de Mirabel, avec à son bord du matériel médical. Il a été détruit en 2022 par des frappes russes durant la guerre en Ukraine.

Avec Radio-Canada

France: Décès de Roger Béteille, père fondateur d’Airbus

juin 22, 2019

 

Roger Béteille, l’un des pères fondateurs du consortium européen Airbus Industrie et ancien directeur général du constructeur aéronautique, est mort à l’âge de 97 ans, a-t-on appris samedi auprès de la société.

«Il est décédé le vendredi 14 juin», trois jours avant l’ouverture du Salon du Bourget, lundi dernier, près de Paris, a déclaré à l’AFP un porte-parole d’Airbus.

Le salon, qui se termine dimanche, célèbre cette année le cinquantenaire du constructeur européen, né en 1969 des efforts communs de la France, de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne, rejoints plus tard par l’Espagne, de se doter d’un concurrent commercialement viable face à l’américain Boeing.

A Toulouse, l’usine d’assemblage du long courrier Airbus A350 a été baptisée en 2012 Roger Béteille, lequel fut aussi en 1955 co-pilote sur le premier vol de la Caravelle.

En 1967, au début du programme Airbus, Roger Béteille était directeur technique chez Sud-Aviation (l’ancêtre d’Aérospatiale) et coordonateur pour les programmes d’avion en coopération.

«Pour être compétitifs, il a fallu spécialiser les industriels. Les Allemands ont pris le fuselage et les empennages, les Britanniques les ailes, et les Français les fuselages centraux et les postes de pilotage», avait déclaré Roger Béteille en 1999 à l’AFP.

«J’ai réussi à monter un système dans lequel chaque partenaire s’occupe de ses oignons, mais accepte que les autres aient leur mot à dire», avait-il alors expliqué.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Émirats commande 40 Boeing 787 Dreamliner pour 15,1 milliards USD(PDG)

novembre 12, 2017

Le souverain de Dubaï, Mohamed ben Rached al-Maktoum (G) visite le salon international Dubai Airshow le 12 novembre 2017. / © AFP / KARIM SAHIB

La compagnie aérienne Emirates de Dubaï a signé un accord portant sur l’achat de 40 Boeing 787-10 Dreamliner pour un prix catalogue de 15,1 milliards de dollars, a annoncé son PDG, Ahmed ben Saïd Al-Maktoum.

Emirates est déjà le plus gros client du Boeing 777. Il en a 165 exemplaires dans sa flotte et en a commandé fermement 164 autres.

Lors d’une conférence de presse, Cheikh Ahmed a précisé que cette annonce, faite au premier jour du salon aéronautique international Dubai Airshow 2017, porte à quelque 90 milliards de dollars le montant total des commandes auprès de Boeing, principal concurrent du constructeur européen Airbus.

La livraison des Dreamliner devrait commencer en 2022.

Emirates, la plus grande compagnie aérienne du Moyen-Orient, est également le premier client mondial de l’avion géant d’Airbus, l’A380. Sa flotte en compte 100 exemplaires et la compagnie de Dubaï en a commandé fermement 46 autres.

« Nous sommes parvenus à la conclusion que les Boeing 787-10 sont le meilleur choix pour nous », a dit Cheikh Ahmed, alors que des spéculations allaient bon train ces derniers jours sur une nouvelle commande d’A380 auprès d’Airbus.

Un accord Emirates-Airbus est toujours possible dans les prochains jours, a indiqué une source industrielle.

« Les commandes d’Emirates aujourd’hui (auprès de Boeing) seront livrées à partir de 2022, accompagnant la compagnie bien au-delà des années 2030. Certaines d’entre elles seront pour des remplacements (d’appareils) afin de maintenir une flotte jeune et efficace et d’autres alimenteront notre future croissance », a-t-il souligné.

« Nous voyons le 787 comme un grand complément à notre flotte de 777 et d’A380. Il nous fournit plus de flexibilité pour servir un éventail de destinations au moment où nous développons notre réseau mondial », a ajouté Cheikh Ahmed.

De son côté, Kevin McAllister, président de Boeing Commercial Airplanes, s’est réjoui du choix d’Emirates pour le 787-10 Dreamliner, qui « prolonge notre partenariat de longue date » avec la compagnie de Dubaï et qui permettra de « maintenir de nombreux emplois aux Etats-Unis ».

Plus tard, M. McAllister a signé un accord pour vendre à Azerbaijan Airlines cinq Boeing 787-8 pour environ un milliard de dollars (prix catalogue). Cette compagnie dispose déjà de deux avions 787-8.

Jeudi dernier, Emirates avait annoncé un bénéfice net plus que doublé au cours du semestre avril-septembre, attribuant cette forte progression à des mesures de réductions de coûts et à un taux de change favorable.

Emirates a dégagé un bénéfice net de 452 millions de dollars, en hausse de 111% par rapport à la même période en 2016. Un chiffre supérieur au bénéfice de 340 millions dégagé par la compagnie pour l’ensemble de l’année fiscale achevée au 31 mars 2017.

Romandie.com avec(©AFP / 12 novembre 2017 12h40)                

Airbus et Bombardier vers de nouveaux horizons avec la Cseries

octobre 17, 2017

Airbus et Bombardier devraient être « capables de prendre 50% du marché » des avions de 100 à 150 places,pour le PDG d’Airbus / © AFP / STF

Avec le couteau de Boeing sous la gorge, Bombardier a cédé à Airbus le contrôle de son programme aéronautique CSeries, mettant fin à ses ambitions de s’imposer seul face aux deux géants américain et européen.

« Je suis triste mais en même temps rassuré », car au-delà de cette question, « tout le monde est gagnant dans cet accord », a dit à l’AFP Mehran Ebrahimi, spécialiste de l’aéronautique à l’Université du Québec à Montréal.

L’avionneur européen a annoncé un spectaculaire rapprochement avec le groupe canadien en prenant 50,01% de l’entité qui gère le programme de l’avion CSeries (100 à 150 places), au moment où Bombardier se trouve dans une situation financière périlleuse.

« Le programme de la CSeries n’est pas mort » et il va plutôt connaître un essor sur le plan commercial « avec la puissance marketing colossale d’Airbus », prédit M. Ebrahimi.

Succès sur le plan industriel, cet avion, premier monocouloir de conception entièrement nouvelle depuis plus de 25 ans, tardait cependant à rencontrer le succès commercial.

Mis en service à l’été 2016, après des coûts de développement de plus de 5,4 milliards de dollars américains, le CSeries n’a jusqu’à maintenant été commandé qu’à 360 exemplaires.

Qui plus est, une commande de 75 appareils de la compagnie américaine Delta était menacée depuis l’imposition de droits punitifs sur l’avion par le gouvernement américain.

En pleine renégociation de l’accord de libre-échange nord-américain (Aléna) entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique, les autorités américaines ont imposé, sous la pression de Boeing, des droits compensatoires de 220% sur ce type d’avions importés sur leur sol, ainsi qu’une taxe antidumping de 80%.

Même si ces droits restent à confirmer, ils avaient de facto « fermé l’accès au marché américain » pour Bombardier, a estimé la ministre québécoise de l’économie, Dominique Anglade.

Le rapprochement Airbus/Bombardier vient régler ce problème car le géant européen prévoit d’ouvrir une seconde ligne d’assemblage pour les avions de la CSeries vendus aux Etats-Unis à ses installations de Mobile, en Alabama (sud des Etats-Unis).

« La CSeries sera assemblée aux Etats-Unis et ne sera donc pas sujette à ces droits, ce qui est une nouvelle fantastique pour Bombardier et le Canada », a estimé Walid Hejazi, professeur de management aéronautique à l’Université de Toronto.

Le partenariat donne aussi du temps au gouvernement canadien de Justin Trudeau pour revoir son intention de ne pas acheter d’avions de chasse super Hornet à Boeing si les Etats-Unis décident finalement d’imposer les droits punitifs visant la Cseries.

– ‘Boeing pas content’ –

« Boeing faisait tout pour fermer le lucratif marché américain à Bombardier. Il n’avait pas prévu ce développement. Boeing n’est clairement pas content car ce dénouement sape réellement sa position stratégique », a dit M. Hejazi à l’AFP.

L’accord profite aussi au président, Donald Trump, « dans la mesure où une partie de la production passe du Canada aux Etats-Unis », souligne-t-il.

Le siège du programme et la ligne d’assemblage principale de la CSeries resteront cependant basés aux installations de Bombardier à Mirabel, au nord de Montréal, assurant l’avenir de 2.000 emplois. L’accord consolide aussi la filière industrielle aéronautique au Québec, forte de 40.000 salariés.

« Airbus vient d’acquérir une technologie extraordinaire et va compléter d’une façon remarquable sa gamme de produits. Bombardier va certainement augmenter son nombre de commandes et donc à long terme la viabilité de son projet », explique pour sa part Merhan Ebrahimi.

« Maintenant toutes les autres compagnies aériennes américaines et ailleurs dans le monde vont examiner avec beaucoup plus de sérieux la CSeries », renchérit M. Hejazi.

Le rapprochement représente également un joli dilemme sur le plan stratégique pour Airbus car Bombardier avait dans ses cartons des plans pour un CS500, un avion de la CSeries à plus de 150 places.

« Produire le CS500 serait moins onéreux pour Airbus que de développer la famille des A320 neo. Mais là encore, ce n’est pas aussi évident dans la mesure où Airbus à un carnet de plus de 3000 commandes pour le A320 », explique M. Ebrahimi.

Romandie.com avec(©AFP / 17 octobre 2017 18h37)                

Ethiopian Airlines commande 10 A350-900 pour 3,11 mds USD (Airbus)

juin 20, 2017

Le Bourget (France) – La compagnie Ethiopian Airlines a commandé 10 gros porteurs A350-900 pour un prix catalogue de 3,11 milliards de dollars, a annoncé mardi Airbus au salon de l’aéronautique du Bourget, près de Paris.

La compagnie, qui a été la première sur le continent africain à mettre en service l’A350 en juin 2016, a déjà commandé 12 exemplaires de cet appareil conçu pour les vols long-courriers et en exploite quatre actuellement, selon le constructeur européen.

Cette commande fait partie de la « stratégie de développement de la compagnie à un horizon de 15 ans », a expliqué le PDG d’Ethiopian Airlines, Tewolde GebreMariam.

Il a précisé qu’il comptait déployer l’A350 sur des liaisons long-courriers « d’Addis Abeba vers l’Afrique, l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie » et notamment vers la Chine « un marché très important pour nous ».

Airbus a enregistré 851 commandes fermes pour ce gros porteur de la part de 45 clients dans le monde entier.

(©AFP / 20 juin 2017 15h48)                                            

L’Iran confirme vouloir 114 Airbus, s’intéresse aussi à Boeing

janvier 24, 2016

L’Iran prévoit d’acheter 114 avions à Airbus d’ici à un mois ou deux et envisage d’autres opérations, ont indiqué dimanche les autorités iraniennes, une semaine après la levée des sanctions économiques et financières qui pesaient sur le pays.

La République islamique pourrait avoir besoin d’un total de 500 nouveaux appareils à moyen terme sur les trois ans à venir, a indiqué le député Mahdi Hashemi, président de la Commission parlementaire du développement. Il s’exprimait lors de la première grande réunion post-sanctions qui se tenait à Téhéran, le Sommet CAPA Aviation.

Le gouvernement iranien dit depuis longtemps qu’il doit rafraîchir sa flotte vieillissante, qui a beaucoup souffert de la pénurie de pièces de rechange en raison des sanctions commerciales imposées par les Etats-Unis et les pays occidentaux.

Ces sanctions ont été levées il y a une semaine maintenant, après constat de la mise en oeuvre par Téhéran de l’accord de juillet 2015 encadrant son programme nucléaire.

Le gouvernement iranien discutera des modalités du contrat avec Airbus ces prochains jours, a précisé le ministre iranien des transports Abbas Akhoondi aux journalistes.

Le président iranien Hassan Rohani est attendu à Paris mercredi dans le cadre d’une tournée en France et en Italie qui était prévue en novembre. Mais l’événement avait été reporté en raison des attentats de Paris et Saint-Denis.

Intérêt pour des A380
L’Iran est également intéressé par les avions de l’américain Boeing, a indiqué le ministre des transports. L’Iran voudrait acheter plus de 100 Boeing a ensuite précisé à Reuters le vice-ministre des transports Asghar Fakhrieh Kashan à Reuters.

En ce qui concerne Airbus, l’Iran a conclu un accord provisoire pour acheter huit exemplaires de l’A380, le très gros porteur de l’avionneur européen, livrables à partir de 2019, a détaillé à Reuters le vice-ministre des transports.

L’achat de 16 A350 est également prévu, a déclaré Asghar Fakhrieh Kashan, en marge de la conférence de Téhéran. L’Iran est aussi intéressé par des avions régionaux et notamment par le MRJ de Mitsubishi et les séries C du canadien Bombardier, a dit le vice-ministre.

Les compagnies aériennes iraniennes privées parlent aussi au brésilien Embraer et au russe Soukhoï.

Avec des propositions
Selon le député Mahdi Hashemi, la commande à Airbus pourrait être passée d’ici à deux mois. Le ministre iranien des transports avait annoncé dès le 16 janvier que l’Iran avait décidé d’acheter 114 avions civils à l’avionneur européen juste avant l’annonce officielle de la levée des sanctions internationales contre la République islamique.

Le député Hashemi a aussi appelé les investisseurs internationaux et les compagnies aériennes à se présenter à Téhéran. « Venez avec vos propositions », a-t-il dit. « Nous voudrions avoir de nouveaux contrats et les honorer immédiatement et rattraper les pertes liées au passé dont nous avons souffert. »

Romandie.com

Boeing décroche une commande record à Dubaï

novembre 14, 2011

La compagnie Emirates a commandé 50 appareils 777 pour 18 milliards de dollars (13 milliards d’euros). Il s’agit du plus gros contrat, en valeur, qu’ait jamais conclu l’avionneur américain.

L’avionneur américain Boeing a décroché ce dimanche un contrat de 18 milliards de dollars (13 milliards d’euros), le plus important, en valeur, qu’ait jamais conclu le constructeur aéronautique américain.

La compagnie Emirates Airlines a passé commande pour 50 Boeing 777-300 ER à l’ouverture du Salon aéronautique de Dubaï qui se tient jusqu’au 17 novembre. Ce contrat porte à 90 le nombre de ces long-courriers commandés par Emirates, une compagnie aux ambitions mondiales.

Emirates, la plus grande compagnie aérienne du Moyen-Orient et l’un des transporteurs dont la croissance est la plus rapide au monde, possède une flotte de 160 avions et un carnet de commande de près de 200 appareils. Elle est déjà le plus gros opérateur au monde de 777, un appareil qui selon les versions peut transporter jusqu’à 400 personnes d’un coup d’aile de Dubai à Tokyo ou à Los Angeles.

L’émirati Cheikh Ahmed Ben Saïd Al-Maktoum, PDG d’Emirates, a également annoncé avoir pris une option sur vingt appareils supplémentaires. Si la commande se concrétise, elle rapportera huit milliards d’euros supplémentaires à Boeing.

Emirates a par ailleurs signé un contrat de six milliards de dollars avec General Electric portant sur des moteurs 90-115B.

Airbus engrangerait aussi des commandes
D’après des sources industrielles, Airbus peut espérer engranger à son tour des commandes à Dubaï demain et après-demain, notammment de la compagnie Qatar Airways. Celle-ci pourrait placer une commande de 6,5 milliards de dollars pour 50 A320neo et cinq A380, tandis que le loueur koweïtien Alafco augmenterait une commande de 30 A320neo à l’origine.

Les pays du Golfe se présentent en effet comme des clients en or pour les constructeurs tels que Boeing et Airbus, dans un contexte de crise de la dette en Europe.

Boeing a commencé ce mois-ci la construction de son millième Boeing 777. Le prix catalogue du 777-300 ER est de 284 millions de dollars. Sur l’ensemble de l’année 2011, le constructeur américain devrait écouler 480 appareils environ, alors qu’il anticipait auparavant de 485 à 495.

Lefigaro.fr