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Canada: Il se fait voler son véhicule et le retrace 50 jours plus tard à Dubaï

janvier 16, 2024

GMC Yukon XL 2022 dans un parc de stationnement de voitures d'occasion à Dubaï.

Un GMC Yukon XL 2022 avec le même numéro d’identification de véhicule que celui d’Andrew a été repéré dans un parc de stationnement de voitures d’occasion à Dubaï. Photo : Auteur Inconnu

Un Torontois s’est fait voler son véhicule dans son entrée et l’a retracé 50 jours plus tard au Moyen-Orient.

Il a suivi son GMC Yukon XL 2022 de Toronto, jusqu’au port de Montréal, et enfin, jusqu’à un lot de voitures aux Émirats arabes unis grâce à des Air Tags.

Il tente toujours de le récupérer.

La soirée du vol

À leur retour de vacances, vers 20 h 30 le 7 août, Andrew [dont le nom complet est dissimulé, car il craint des représailles pour s’être défendu contre les voleurs, NDLR] et sa femme ont découvert leur voiture, garée dans l’entrée, dans un drôle d’état.

L’antivol était toujours en place, mais le volant était plié vers l’intérieur et le siège du conducteur était plus reculé qu’à l’habitude. Le couple, qui s’était fait voler le même véhicule au même endroit quelques mois plus tôt, a reconnu les signes et savait que des criminels avaient tenté de s’emparer de leur VUS.Une photo prise le 7 août montrant le volant du véhicule plié vers l'intérieur.

Le 7 août, Andrew et sa femme ont découvert le volant de leur véhicule plié vers l’intérieur. Photo: Radio-Canada/Thomas Daigle

Le couple a donc décidé d’aller manger rapidement pour ensuite revenir bloquer leur VUS avec leur autre véhicule. Une fois leur repas terminé, vers 21 h 15, il était trop tard : le véhicule n’était plus là.

Andrew a retracé son camion grâce à des AirTags, un produit d’Apple qui permet de suivre en temps réel la position géographique de biens auxquels il sont attachés.

Le Torontois raconte avoir alerté la police de Toronto, de Peel et de York alors que le véhicule traversait ces zones, mais que ce n’est que deux jours plus tard qu’un policier est finalement intervenu.

Un agent s’est rendu au chemin de fer Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) à Vaughan, au nord de Toronto, où les AirTags ont été détectés. Le policier a ensuite envoyé une photo de deux conteneurs posés sur un wagon indiquant : [votre véhicule] est certainement dans un de ces conteneurs.

L’agent de York a toutefois indiqué qu’il n’avait pas l’autorité nécessaire pour ouvrir les conteneurs. Il a donc dirigé Andrew vers le service de police privé du chemin de fer.Un agent de la police de York a envoyé une photo de conteneurs à Andrew indiquant que son véhicule était probablement à l’intérieur.

Un agent de la police de York a envoyé une photo de conteneurs à Andrew indiquant que son véhicule était probablement à l’intérieur. Photo : Auteur Inconnu

Selon Andrew, la police du CPKC ne s’est pas rendue sur les lieux cette nuit-là et le train transportant son camion est parti peu après.

C’est le summum de la frustration […] de savoir qu’il est toujours là, mais qu’il est sur le point de disparaître.Une citation deAndrew

Terry Cunha, porte-parole du CPKC, a indiqué dans un communiqué que le chemin de fer collabore avec les organismes d’application de la loi fédéraux, provinciaux et locaux en mettant en œuvre un certain nombre de stratégies pour identifier et récupérer les véhicules volés.

De Montréal à Dubaï, en passant par la Belgique

Le 11 août, l’un des AirTags émettait des signaux depuis une gare de triage à Smiths Falls, dans l’est de l’Ontario, puis, trois jours plus tard, depuis le port de Montréal. Andrew a de nouveau alerté la police locale.

De là, ses AirTag n’étaient plus détectables jusqu’au 6 septembre, où ils ont été identifiés à Anvers, en Belgique.

Vingt jours plus tard, le VUS a été repéré dans un port près de Dubaï.

La famille d’Andrew a engagé un détective privé dans les Émirats arabes unis qui a trouvé le véhicule, avec le même numéro d’identification, dans un parc de stationnement de voitures d’occasion.

Un journaliste a également trouvé un GMC Yukon XL 2022 fabriqué selon des spécifications canadiennes à vendre en ligne à Dubaï pour environ 80 000 $. Selon Andrew, ce dernier avait le même kilométrage que son véhicule.

Situation inhabituelle

La police de Toronto affirme dans un communiqué que l’affaire est toujours en cours.

De son côté, l’Agence des services frontaliers du Canada a indiqué que ce sont les polices locales qui enquêtent sur les vols de véhicules et que l’agence donnait suite à 100 % des demandes qu’elles lui adressaient pour empêcher les véhicules volés de quitter le pays.

Scott Wade, directeur adjoint de l’équipe de remorquage et de vol de voitures de la Police provinciale de l’Ontario spécialisée dans le crime organisé, estime qu’il serait inhabituel que les forces de l’ordre soient incapables de récupérer un véhicule volé si elles étaient informées de son emplacement.

Si nous savons [où il se trouve], nous ferons tout notre possible pour l’obtenir et le récupérer, affirme-t-il. Il recommande aux victimes de vols de voitures de ne pas essayer de récupérer le véhicule elles-mêmes sans avoir d’abord contacté la police.

Andrew a contacté la police émirienne et Interpol, l’Organisation internationale de police criminelle, pour leur demander de récupérer le véhicule, mais les démarches sont en vain.

Il tente toujours de récupérer son camion.

Par Radio-Canada avec les informations de Thomas Daigle de CBC

Le gaspillage alimentaire, angle mort du réchauffement climatique

décembre 9, 2023

Des contenants de fruits sont empilés derrière un bâtiment.

Les aliments gaspillés dans le monde représenteraient plus de 8 % des émissions de GES. Photo: Getty Images

Alors que 134 pays présents à Dubaï pour la COP28, dont le Canada, se sont engagés à inclure l’agriculture et l’alimentation dans leurs plans climat d’ici à 2025, le pays est à la traine en matière de gaspillage alimentaire, selon plusieurs spécialistes alors qu’il s’agit pourtant d’une importance source de gaz à effet de serre.

En tout, 1,17 milliard de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année dans le monde, tandis que 735 millions de personnes ont souffert de malnutrition en 2022, a constaté le Programme alimentaire mondial.

Un tiers de tous les aliments produits pour la consommation humaine sont gaspillés et contribuent pour 8 à 10 % des émissions de gaz à effet de serre qui ont un impact sur le climat, mentionne Doug O’Brien, vice-président des programmes du Global FoodBanking Network, une organisation à but non lucratif qui recherche des solutions communautaires pour lutter contre la faim.

Le gaspillage alimentaire provient de nombreuses sources, notamment de l’agriculture, du secteur de la vente au détail et des ménages. En se dégradant, les aliments non consommés libèrent de grandes quantités de méthane, un gaz à effet de serre bien plus puissant en matière de réchauffement que le dioxyde de carbone. Heureusement qu’il se dégrade plus rapidement que le CO2 car il retient 70 fois plus de chaleur dans l’atmosphère par molécule que le dioxyde de carbone.Une femme vide une boîte de mangues à la poubelle.

Une travailleuse agricole déverse des déchets alimentaires à Langley, en Colombie-Britannique. (Photo d’archives) Photo: Reuters/Ben Nelms

Dubaï au crépuscule.

COP28 : sommet sur le climat à Dubaï

Les émissions dues aux pertes et au gaspillage alimentaires à l’échelle mondiale sont si imposantes que si ces émissions étaient représentées par un pays, celui-ci se trouverait à la troisième place derrière la Chine et les États-Unis, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement.

Au Canada, c’est encore pire. Dans un rapport intitulé La crise évitable du gaspillage alimentaire, publié en 2019, l’organisation caritative de sauvetage alimentaire Second Harvest a découvert que 58 % de tous les aliments produits sont perdus ou gaspillés au Canada chaque année. Cela représente 35 millions de tonnes de nourriture dont le tiers pourrait être récupéré, selon cet organisme.

La nourriture est gaspillée tout au long de la chaîne d’approvisionnement, souligne Lori Nikkel, PDG de Second Harvest.

Par le passé, les gens pensaient que tout était une question de déchets ménagers. Oui, il y a des déchets ménagers, mais quand on regarde où le gaspillage se produit, c’est plus en amont dans la chaîne d’approvisionnement. Une citation de Lori Nikkel, PDG de Second Harvest

En 2019, le gouvernement Trudeau a présenté sa politique alimentaire pour le Canada, qui vise notamment à réduire de moitié le gaspillage alimentaire dans les commerces et à domicile d’ici 2030, de même que dans le secteur agricole.

« Tout le système est en panne »

Pas de quoi rassurer le directrice de Second Harvest. Tout le système est en panne, déplore Mme Nikkel avant de souligner que le gouvernement n’effectue pas de mesure détaillée de l’ampleur de ce phénomène. C’est scandaleux, selon elle.

Kate Parizeau, professeure agrégée au département de géographie, d’environnement et de géomatique de l’Université de Guelph, est du même avis. Si vous n’avez pas de données ou trop peu, comment pouvez-vous agir? se questionne-t-elle.

Dans les pays en développement, un des problèmes réside dans le fait que les infrastructures nécessaires pour empêcher les pertes alimentaires n’existent pas toujours, mais au Canada, une des causes du gaspillage alimentaire est la surproduction, selon la PDG de Second Harvest.

Lori Nikkel montre ainsi du doigt le système de quotas laitiers qui vise à maintenir des revenus élevés pour les producteurs mais qui crée en contrepartie d’énormes surplus. Une grande partie des fruits et des légumes sont aussi perdus dans les champs, car ils ne correspondent pas aux critères esthétiques attendus par les grandes surfaces, note-t-elle.

C’est pour tenter de remédier à ce gaspillage que plus de 130 pays ont adopté à Dubaï la Déclaration des Émirats sur l’agriculture durable, les systèmes alimentaires résilients et l’action climatique.

Cette déclaration marque la première fois dans l’histoire des négociations de l’ONU sur le climat que les pays s’engagent clairement à prendre des mesures concernant le système alimentaire mondial. Une citation de Lisa Moon, présidente et directrice générale du Global FoodBanking Network

Selon elle, il s’agit d’une évolution majeure qui devrait inciter à une plus grande attention et à une action plus décisive en faveur de la transformation du système alimentaire au cours des prochaines années. Cela passe par la réduction du gaspillage alimentaire non seulement à la source mais aussi le long de la chaîne d’approvisionnement.

Grâce à des politiques plus strictes et à d’autres incitatifs, les banques alimentaires peuvent augmenter considérablement la quantité de nourriture récupérée, contribuant ainsi à nourrir davantage de personnes ainsi qu’à réduire les déchets et les émissions de GES, conclut Mme Moon.

Avec Radio-Canada d’après un article de Nicole Mortillaro, CBC

COP28 : Rosalie Matondo s’est entretenue avec Lord Richard Benyon

décembre 4, 2023

Dans les coulisses de la COP28, Rosalie Matondo, ministre de l’Économie forestière de la République du Congo, a échangé avec Lord Richard Benyon, ministre d’État à la Biosécurité, à la Mer et à la Ruralité britannique, le 4 décembre,  à Dubaï.

COP28 -Séances de travail du 4 décembre de la ministre Rosalie Matondo

Séances de travail du 4 décembre de la ministre Rosalie Matondo

À l’ordre du jour, le passage en revue des termes du projet d’appui à la conservation de la biodiversité. Ce projet est devenu bilatéral et n’est plus mené dans le cadre de l’Union européenne. C’est pourquoi la Grande-Bretagne a manifesté la volonté d’appuyer les écosystèmes forestiers du Bassin du Congo, a expliqué la ministre congolaise, précisant que c’est également le Royaume-Uni qui préside la structure « Central African Forest Initiative »(l’Initiative pour les forêts d’Afrique centrale en sigle Cafi), à la suite du travail accompli lors du sommet de la COP26 à Glasgow en Ecosse.

Au cours de cette entrevue, le projet de la pâte à papier qui sera exécuté dans le district d’Okoyo et par la suite dans d’autres localités du Congo a été réévalué entre la ministre et les représentants d’Agricaf Congo – Aforest Congo Transfor Congo. Ce projet était déjà présenté au président de la République, Denis Sassou N’Guesso, par l’Autrichien Karl Ernst Kirchmayer, président directeur général du Groupe ASC Impact afin de parler en même temps de l’engagement et les difficultés pour mettre en route les activités des trois filiales du groupe qui était créé depuis le mois de janvier 2023 en République du Congo dans les domaines de l’agriculture et des forêts.

Pour Eric Raulet, le groupe Agricaf Congo – Aforest Congo- Transfor Congo participe au programme de développement durable en respect des programmes sur la gouvernance forestière retenus par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, et son gouvernement pour investir dans le boisement, le reboisement et l’afforestation. La société Aforest Congo a déjà obtenu 59.000 hectares du ministère de l’Economie forestière. Elle attend la signature du bail emphytéotique et de la convention pour démarrer les activités sur le terrain. « Nous sommes en train de réunir toutes les conditions pour mener à bien le projet de la pâte à papier », a-t-il confié. La ministre a continué ses séances de travail du 4 décembre au pavillon « Comifac – Central Africa Initiatives Pavilion » par un plaidoyer pour l’obtention de financements en faveur des forêts de l’Afrique centrale.

Avec Adiac-Congo par Marie Alfred Ngoma

Quand les mots deviennent flous

Mai 29, 2022

« Influenceuse », « panafricanisme », « terrorisme »… Autant d’expressions fourre-tout, auxquelles on peut faire dire une chose et son contraire. Comment, dès lors, distinguer le vrai du faux ?

À Dubaï, aux Émirats arabes unis, en mai 2013. © The New York Times-REDUX-REA.

Il semble que l’époque soit aux mots-valises, aux expressions passe-partout et aux locutions fourre-tout. Elles font le miel du langage courant de chez nous. Mais, à force, on touche le fond de l’indigence langagière. Tenez, comment appelle-t-on une jeune femme d’Afrique francophone qui fait commerce de ses charmes et l’assume crânement sur ses comptes Facebook et Instagram ? Une « influenceuse ».

« Sex-fluenceuse »

Ce doux euphémisme est porteur d’une injustice d’autant plus cruelle qu’il désigne à la fois les « mangeuses de crottes » de l’affaire Dubaï Porta Potty et les vraies influenceuses du web, ces femmes estimables qui, grâce à leur exposition sur internet, exercent une influence sur ceux qui les suivent et orientent les décisions d’achat de ces derniers. Oh, les vraies influenceuses ont bien tenté de résister, de se protéger de cet amalgame disgracieux. Elles ont essayé, en vain, d’atteler le nom commun à un préfixe :  « sex-fluenceuse ». Fastidieux. Elles n’ont pas rencontré davantage de succès en y accrochant un complément : « influenceuse du sexe » est bien trop long et trop connoté pour s’intégrer dans le langage courant.

Quelle idée ! Qui désire vraiment tracer la provenance de l’argent dépensé sans compter par nos ambassadrices de charme ? Si nous nous abonnons par dizaines de milliers à leurs pages, c’est en spectateurs d’une vie dont nous rêvons pour nous-même. Ce mirage, nous le prenons tel quel et le partageons sans hésitation avec d’autres.

Bobards

Les influenceuses partagent l’espace public avec d’autres nouveaux acteurs qui ont tapé dans l’œil de ma fille. « Dis, papa, ça veut dire quoi le panafricanisme ? » Évidemment, elle n’a pas cru un mot du bla-bla embarrassé que je lui ai servi : cette vision sociale, économique, culturelle et politique d’émancipation des Africains et un mouvement visant à les unifier. Ça, c’était avant, aux temps lointains de Kwame Nkrumah et de ses semblables, ces pacifistes naïfs. Aujourd’hui, ce n’est pas ce que la gamine voit aux infos ! L’inventivité d’une nouvelle génération d’afrodescendants l’a conduite à décréter que le panafricanisme était une « urgence ». Sûre qu’elle est de savoir ce qu’il faut faire pour libérer les Noirs des chaînes mentales de l’esclavage et du colonialisme. L’idéologie sous-tend un mouvement divisé en tendances concurrentes. Certaines attaquent des musées pour récupérer les œuvres d’art africaines qui y sont exposées, d’autres brûlent des billets de franc CFA ou expulsent des journalistes qui ont eu le malheur de leur déplaire.

Si les mots ne veulent plus rien dire, nous pouvons néanmoins leur faire dire n’importe quoi. Le phénomène n’a pas échappé aux politiques qui s’en sont saisis pour faire avaler toutes sortes de bobards au peuple. En démocratie ou dans les régimes autoritaires, l’obsession est la même : qui perd le contrôle de la parole perd le pouvoir. Il n’y a qu’à voir les armées de cybermilitants chargés de poster des commentaires favorables aux régimes – quitte à déformer la vérité –, tout en se tenant prêts à défendre le pouvoir quand celui-ci est critiqué.

Paradis des serial-menteurs

Peut-être qu’un jour « panafricaniste » deviendra un mot soufflet, une insulte, ou une infraction pénale fourre-tout, à l’instar de « terroriste ». Bien malin est celui qui pourrait en donner une définition définitive. Le terme désigne indifféremment un séparatiste anglophone au Cameroun, un membre d’un groupe politico-militaire au Tchad, ou, au Bénin, une candidate à la présidence disqualifiée. Plus c’est gros, mieux ça passe.

Si les mots peuvent dire une chose et son contraire, comment distinguer le vrai du faux ? Comment évaluer la sincérité et la bonne foi quand nous ne sommes plus sûrs du sens des mots ? Cette zone grise est le paradis des serial-menteurs et autres complotistes, qui prospèrent à l’ère du boniment, cette époque où le débat public déconsidère la rationalité.

Avec Jeune Afrique par Georges Dougueli

Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.

Opération de blanchiment entre la Suisse et Dubaï

Mai 26, 2018

Berne (awp/ats/ansa) – La « Guardia di finanza » de Padoue a mis à jour une association de malfaiteurs transnationale active dans le blanchiment de plus de 46 millions d’euros entre la Suisse et Dubaï, a indiqué samedi l’agence italienne ansa. Cinq personnes ont été placées en détention préventive, dont un Suisse.

Outre ce ressortissant suisse, les personnes arrêtées sont toutes italiennes. Il s’agit d’une femme résidant à Dubaï, un homme résidant à Monaco mais domicilié à Padoue et sa compagne, ainsi qu’un autre homme résidant à Lugano (TI), précise ansa.

De nombreuses perquisitions ont été menées sur le territoire italien, a aussi indiqué l’agence. Contacté samedi, le Département fédéral de justice et police (DJPD) n’était pas en mesure de confirmer l’information.

 Par la Tchéquie et la Slovaquie

Conduite par le Parquet de Padoue, l’enquête a débuté en 2016. Les investigations ont révélé que les cinq personnes mises en cause auraient mis sur pied une organisation pour blanchir l’argent issu d’activités financières illicites et déposé dans des banques suisses.

Ils effectuaient des virements de banques helvétiques vers des sociétés fictives en République tchèque et en Slovaquie, sous couvert d’acquisition de lingots d’or qui n’existaient pas en réalité. Les virements étaient ensuite envoyés à Dubaï.

Aux Emirats arabes unis, une ressortissante italienne percevait l’argent et le réexpédiait par avion à nouveau en Suisse, à disposition des clients de l’organisation. Les cinq complices retenaient entre 5 et 10% de l’argent. Le chiffre d’affaires de l’organisation a été estimé à environ 46 millions d’euros.

Romandie.com avec (AWP / 26.05.2018 16h23)                                                        

Il est mort sans-papiers à Dubaï

septembre 7, 2017

Avis de recherche de familles et des origines

 

Dubai

 

Avec Congo-mfoa.com

Une Canadienne remporte le prix du « meilleur professeur du monde »

mars 19, 2017

 

Maggie MacDonnell, enseignante canadienne travaillant dans un village reculé de l’Arctique, s’exprime après avoir remporté à Dubaï le prix du « meilleur professeur du monde », le 19 mars 2017 / © AFP / KARIM SAHIB

Une enseignante canadienne travaillant dans un village reculé de l’Arctique a remporté dimanche à Dubaï le prix du « meilleur professeur du monde », doté d’un million de dollars.

Maggie MacDonnell figurait parmi 10 finalistes sur 20.000 candidats de 179 pays, qui s’étaient présentés à un concours international ayant pour objectif de valoriser le métier d’enseignant.

Elle enseigne dans le village de Salluit, dans l’Arctique canadien, qui a un taux élevé de suicide, selon sa biographie fournie par les organisateurs du prix.

Mme MacDonnell a indiqué dimanche avoir été témoin de plus de 10 suicides en deux ans.

« En tant qu’enseignante, lorsque j’arrive à l’école le lendemain d’un suicide, il y a un siège vide dans ma salle de classe où plane un silence total », a-t-elle affirmé en retenant ses larmes. « Je vous remercie d’attirer l’attention du monde sur eux », a-t-elle ajouté.

Cette enseignante a lancé un programme de formation sociale à l’intention de ses élèves – notamment les filles – dans une région où les grossesses d’adolescentes sont fréquentes et les taux d’abus sexuels élevés, selon sa biographie.

Maggie MacDonnell, enseignante canadienne travaillant dans un village reculé de l’Arctique, réagit après avoir remporté à Dubaï le prix du « meilleur professeur du monde », le 19 mars 2017 / © AFP / KARIM SAHIB

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a félicité Mme MacDonnell. « Nous sommes très fiers de vous », a-t-il réagi dans un message transmis par vidéo.

La cérémonie de remise du prix a été ouverte par le chanteur lyrique italien Andrea Boccelli.

Le concours est organisé pour la troisième fois par la fondation Varkey, basée à Dubaï. Le prix est payé par tranches et exige que le gagnant reste enseignant pendant au moins cinq ans.

L’an dernier, le concours avait été remporté par une enseignante palestinienne de Cisjordanie occupée, Hanane al-Hroub, pour « l’importance qu’elle donne au jeu dans l’éducation des enfants » afin de contrer la violence dans le milieu scolaire, souvent traumatisé par les retombées du conflit israélo-palestinien.

La fondation a été créée par la famille Varkey, des Indiens immigrés dans les années 1950 aux Emirats arabes unis, alors protectorat britannique. Ils y font fortune en créant des réseaux d’écoles privées, au début destinées aux enfants des expatriés occidentaux ou du sous-continent indien venus dans le Golfe après le boom pétrolier.

Romandie.com avec(©AFP / 19 mars 2017 18h13)

Dubaï parie sur le drone-taxi

février 19, 2017

L’émirat annonce qu’il mettra en service en juillet l’Ehang 184, un engin sans pilote destiné à transporter une personne pendant une vingtaine de minutes.

Le drone-taxi Ehang 184

Le drone-taxi Ehang 184 Ehang

Dès juillet à Dubaï

Présenté au CES de Las Vegas en janvier 2016, le drone Ehang 184, capable de transporter un passager, avait d’abord été accueilli comme un projet sympathique mais farfelu. Il faut croire que ce drone-taxi ne restera pas au stade de simple prototype : l’émirat de Dubaï vient d’annoncer son intention de le mettre en service très prochainement. Une date est avancée : juillet 2017, selon l’Autorité des routes et des transports (RTA). Le petit Etat du Golfe, qui a décidé que 25 % de ses moyens de transport seraient autonomes en 2030, indique avoir procédé à des essais qui, visiblement, se sont révélés concluants. Il a même conçu une vidéo promotionnelle où, toutefois, on ne voit pas clairement l’Ehang 184 évoluer avec une personne à son bord…

Sous la surveillance d’un centre de contrôle

L’appareil, qui pèse 200 kg, dispose de huit moteurs électriques (chaque bras en porte deux en vis à vis) développant 106 kW (dans sa première configuration, en tout cas), et peut embarquer une personne, qui devra quelque peu se contorsionner pour accéder au cockpit. Celui-ci ne dispose d’aucune commande permettant de diriger l’appareil car il s’agit bien d’un drone. Le passager peut indiquer sa destination ; pour le reste, il s’en remet à l’Ehang 184 dont le parcours sera suivi par un centre de contrôle au sol. Le drone-taxi peut évoluer à 100 km/h et à 300 mètres d’altitude, pour une autonomie de vol de 23 minutes maximum.

L’Ehang 184 exposé le 13  févrIer à Dubaï.

L’Ehang 184 exposé le 13  févrIer à Dubaï. STRINGER / AFP

Une accélération du programme

A dire vrai, l’annonce faite par les autorités de Dubaï – qui affichent également leur intérêt pour l’Hyperloop, le projet de mode de transport sur coussin d’air dans un tube maintenu à basse pression initié par Elon Musk – paraît assez surprenante. En juin, lorsque l’Ehang 184 avait obtenu de pouvoir engager des tests de faisabilité dans l’Etat du Nevada, ses concepteurs avaient estimé qu’une mise en service ne saurait guère intervenir avant 2020. Rencontrés lors du dernier CES, en janvier dernier, les responsables d’Ehang – qui ont levé 50 millions de dollars pour financer leurs différents projets – précisaient avoir réalisé « deux cents heures de vol, dont certaines avec un occupant à bord » et indiquaient attendre des autorisations de vol de la part des autorités chinoises. Bref, ils se tenaient sur une certaine réserve.

L’habitacle de l’Ehang 184.

L’habitacle de l’Ehang 184. Ehang

Des verrous à faire sauter

Il reste encore six mois aux autorités de Dubaï pour confirmer leur projet. Si celui-ci est effectivement mis en œuvre et se transforme en succès, il pourra revendiquer d’avoir commencé à lever plusieurs obstacles. Non pas tant celui de la faisabilité technique, qui n’est pourtant pas mince car faire voler un drone d’un poids total en vol excédant les 300 kg n’a rien de simple, mais celui de la faisabilité juridique. Aujourd’hui, en effet, l’intégration de drones dans l’espace aérien compris en dessous de 300 mètres au-dessus du sol reste un chantier ouvert. La question centrale de la régulation du trafic n’est pas réglée, faute de mise au point d’un système d’évitement automatique efficace. Le dernier verrou à faire sauter porte sur les réserves que suscite spontanément la perspective de sauter à bord d’un taxi volant dépourvu de pilote. Et ce n’est pas le moindre.

Lemonde.fr Jean-Michel Normand, Journaliste au Monde

Un avion d’Emirates rate son atterrissage à Dubaï, prend feu et pas de blessés

août 3, 2016

Un avion d’Emirates en provenance d’Inde avec 300 personnes à bord a raté son atterrissage mercredi à l’aéroport de Dubaï. Tous les passagers et membres d’équipage ont été évacués et aucun blessé n’est signalé.

Une personne de nationalité suisse se trouvait dans l’avion avec 281 autres passagers et 18 membres d’équipage, selon la liste publiée par la compagnie. La plus grande partie de passagers étaient des Indiens et il y avait également 24 Britanniques.

Après l’accident survenu aux environs de 12h45, les autorités ont annoncé la suspension jusqu’à nouvel ordre de tous les mouvements à l’aéroport de Dubaï qui a été fermé.

Le Boeing 777-300 A6-EMW assurant le vol EK521 avait décollé de Trivandrum (également appelée Thiruvananthapuram), dans le sud-ouest de l’Inde. Il s’est écrasé à l’atterrissage pour une raison encore indéterminée.

Incendie maîtrisé
Les réacteurs ont ensuite pris feu, dégageant de gros panaches de fumée noire. L’avion était couché sur le ventre et les toboggans ayant servi à évacuer étaient déployés. Le bureau d’information du gouvernement a annoncé deux heures après l’accident que l’incendie avait été maîtrisé.

Emirates, qui appartient à l’émirat de Dubaï, a confirmé dans un communiqué sur Twitter un « incident » impliquant l’un de ses appareils. Elle a ajouté que les services de secours contrôlaient la situation.

L’accident de mercredi intervient quatre mois environ après un crash d’un Boeing 737-800 de flydubai, autre compagnie de Dubaï qui avait fait 62 morts.

Romandie.com avec(ats / 03.08.2016 14h23)

Dubaï: spectaculaire incendie dans un hôtel de Dubaï

décembre 31, 2015

dubai

© Ahmed Jadallah/Reuters L’Address Hotel brûle à Dubaï le 31 décembre 2015.
Un spectaculaire incendie a embrasé jeudi un hôtel de luxe de Dubaï, faisant au moins 16 blessés, près du site où des dizaines de milliers de personnes ont assisté aux somptueux feux d’artifice du Nouvel An en dépit du sinistre.
L’origine de l’incendie qui n’était pas totalement circonscrit quatre heures et demi après avoir démarré restait indéterminée à ce stade.L’hôtel cinq étoiles Address Downtown, situé dans un gratte-ciel de 63 étages au centre de Dubaï, à quelques encablures de la plus haute tour du monde, Burj Khalifa (828 mètres), a été dévoré par d’énormes flammes rougeoyantes, alors que des milliers de personnes dont de nombreux touristes se rassemblaient dans le quartier pour célébrer le passage à 2016.

Un premier bilan officiel a fait état de 16 blessés dont 14 légèrement. Aucun enfant ne figure parmi les victimes, a précisé le bureau de presse du gouvernement de l’émirat. Une personne a eu une crise cardiaque, mais n’est pas morte. Les blessés ont été soignés sur place.

Le chef de la police de Dubaï, le général Khamis Matar al-Mzeina, s’est borné à indiquer que « tous les résidents de l’hôtel ont été évacués » sans préciser leur état. Il n’a donné aucune information sur le personnel de l’hôtel.

«Comme la foudre»

L’incendie s’est déclaré peu après 21H30 (17H30 GMT), a raconté un témoin, Raphaël Slama, à l’AFP.

Des boules de feu sont tombées sur une terrasse du bâtiment et ont ensuite gagné d’autres étages, a-t-il relaté. Un épais nuage de fumée noire flottait au-dessus de la tour.

« Le feu a pris au milieu de l’hôtel et s’est propagé comme la foudre », a pour sa part indiqué un photographe de l’AFP, Karim Sahib, ajoutant: « Des gens aux alentours se sont mis à courir pour fuir la zone ».

« Nous avons vu du feu sortir des étages supérieurs » et « des gens ont commencé à crier et à s’enfuir de l’hôtel », a pour sa part rapporté Kumar, un résident indien de Dubaï. En quelques minutes, « le feu était partout dans le bâtiment ».

« Ce qui était étrange, c’est que le feu disparaissait et réapparaissait, il était concentré principalement au milieu du bâtiment », a dit de son côté un touriste saoudien, Mohammed al-Majed.

Fumée et flammes s'échappent de l'hôtel Address Downtown à Dubaï, le 31 décembre 2015© Fournis par AFP Fumée et flammes s’échappent de l’hôtel Address Downtown à Dubaï, le 31 décembre 2015 Une vidéo ayant circulé sur les réseaux sociaux montre une certaine panique parmi des personnes qui se trouvaient dans un centre commercial, le Dubai Mall, non loin de là. On y voit une femme criant: « Ne courez pas, ne paniquez pas! »

Un témoin anonyme a confirmé avoir entendu « beaucoup de cris » et vu « des évanouissements » au moment où ce centre commercial a été fermé.

Selon les autorités de Dubaï, l’incendie s’est déclaré au 20e étage de l’Address Downtown mais à l’extérieur du gratte-ciel qui abrite cet hôtel luxueux qui comprend sept restaurants, des chambres et des appartements pour des résidences de plus longue durée.

« Avant que l’incendie soit circonscrit, nous n’aurons pas d’informations sur l’origine » du sinistre, a précisé la police.

Quatre escadrons de pompiers ont été mobilisés pour éteindre l’incendie, tandis que des ambulances sont très vite arrivées sur les lieux survolés par des hélicoptères.

Habitants en aide aux sinistrés 

Les résidents de l’hôtel vont être relogés par les autorités de Dubaï, a précisé le gouvernement local.

Sur les réseaux sociaux, des habitants ont proposé aux sinistrés de venir loger chez eux. « Si vous êtes à Dubaï, que vous êtes affectés par l’incendie et que vous avez besoin de rester quelque part cette nuit, utilisez le hashtag #needanaddress ».

Malgré cet incendie spectaculaire, les fêtes du Nouvel An ont continué selon le programme, a précisé Mona Al-Marri, directrice de la communication du gouvernement de Dubaï, à la chaîne de télévision Al-Arabiya.

Peu après minuit, le ciel de Dubaï s’est illuminé de dizaines de feux d’artifice tirés entre autres depuis la tour Burj Khalifa. Des dizaines de milliers de personnes y ont assisté. La fumée émanant de l’incendie était visible autour de Burj Khalifa entre les gerbes multicolores des feux d’artifice.

En février 2015, un gigantesque incendie avait déjà ravagé un des plus hauts gratte-ciels de Dubaï, « The Torch », forçant des centaines de résidents à évacuer leurs appartements. Aucune victime n’avait été signalée.

AFP par Karim SAHIBIl