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Congo-Apiculture : l’Allemagne finance la production du miel à Koubola village

mars 14, 2024

En vue d’accompagner le Congo dans sa politique de protection de l’environnement, la République fédérale d’Allemagne, par le biais de son ambassade à Brazzaville, a financé plus de cinq groupements coopératifs au village Koubola, dans le département du Pool.

1-L’une des ruches placées dans la forêt de Koubola/ Adiac

Afin de toucher du doigt les réalisations faites par les groupements coopératifs, l’ambassadeur d’Allemagne au Congo, le Dr Wolfgang Klapper, s’est rendu au village Koubola, situé à trente kilomètres de Brazzaville Sud. Le diplomate allemand a visité un champ maraîcher avant de se rendre au groupement “Miel et santé” présidé par Préfadé Bantsimba. Ce groupement qui a pour objectifs de valoriser et promouvoir l’apiculture; de produire du miel et les sous-produits; de protéger les abeilles et l’environnement, a reçu en août 2023 le financement de l’ambassade de l’Allemagne au Congo pour l’implantation de cent ruches qui serviront à la production du miel, la ruche étant l’élevage des abeilles.

L’objectif visé est non seulement de produire du miel, mais aussi de protéger la forêt ainsi que l’environnement contre la déforestation. L’unique activité à Koubola pratiquée par les habitants est la vente du bois et du charbon. Voilà pourquoi l’ambassade de l’Allemagne et ce groupement ont signé ce partenariat afin de protéger la forêt contre la déforestation pour la simple raison que la présence des abeilles dans la forêt va empêcher les coupeurs d’arbres de continuer leurs activités.

Outre l’apiculture, l’ambassade d’Allemagne a financé également l’activité maraîchère de cinq groupements car elle lutte pour la protection de l’environnement. Avec cette activité agricole, la population de Koubola ne va plus intervenir sur la déforestation, notamment couper du bois et faire du charbon. « Nous avions reçu au mois d’août un financement de l’ambassade de l’Allemagne en République du Congo. C’est ce financement qui nous a permis de fabriquer cent ruches que nous avons installées dans le site. Au niveau du village, il nous reste trente ruches que nous allons placer au moment venu. Aujourd’hui, c’est la visite de l’ambassadeur pour s’assurer si le projet marche bien. Il a vu de ses propres yeux et de notre côté, nous allons toujours travailler pour aller de l’avant. Comme nous lui avons dit, la première récolte va intervenir pendant la saison sèche de cette année », a fait savoir Préfadé Bantsimba, président du groupement “Miel et santé” de Koubola.

2-Les ruches en attente d’être placées dans la forêt/ Adiac

L’ambassadeur Wolfgang Klapper a signifié que c’est avec enthousiasme que la décision avait été prise de soutenir des projets des groupements à Koubola, notamment l’implantation d’une centaine des ruches placées dans des espaces différents dans toute la forêt afin de faire des abeilles des protecteurs de l’arbre, parce qu’elles peuvent devenir très agressives si on essaie de couper les arbres à proximité. En même temps, ils ont créé une activité en produisant du miel et en même temps en préservant la forêt. « Nous avons discuté avec le chef du village qui a avoué que si on arrête avec la coupure des arbres, il faut une alternative. C’est pourquoi on a décidé de financer un deuxième projet qui est la culture maraîchère. Ce sont donc ces deux projets qui sont financés par l’ambassade », a précisé le diplomate allemand.

Avec Adiac-Congo par Bruno Zéphirin Okokana

La cueillette matinale

décembre 20, 2019

 

Le matin dans mon jardin

Quand le parfum du jasmin

Inonde mon cœur de bonheur

Je te déguste aux bonnes heures

 

Car dans la souriante rosée de tes pétales

Où je te prends comme une libellule

Tu me répands à souhait ton ambroisie

Qui me couvre de ton parfum bien choisi

 

Mais à la fente crevassée de ton corps

Où tu m’accueilles sur tous les bords

Je me délecte de ton miel à foison

Sous le regard joyeux de ma maison

 

Bernard NKOUNKOU

 

Un homme détenu pour avoir ramené du miel aux États-Unis

août 24, 2019

 

 «Ils ont ruiné ma vie» a expliqué Leon Haughton au Washington Post. Le services des douanes le soupçonnaient de transporter de la drogue de synthèse.

Un homme a été détenu près de trois mois aux Etats-Unis après avoir ramené de Jamaïque trois bouteilles de miel artisanal que les douanes américaines ont pensé être, à tort, de la méthamphétamine liquide.

Comme chaque Noël depuis qu’il s’est installé dans l’Etat du Maryland, il y a une dizaine d’années, Leon Haughton est allé rendre visite l’hiver dernier à sa famille jamaïcaine, rapportait vendredi 23 août le Washington Post dans un long article retraçant ses improbables démêlés juridico-administratifs.

Son calvaire kafkaïen commence le 29 décembre, à l’aéroport de Baltimore, lorsqu’un chien des douanes se met à renifler son sac. A l’intérieur: trois grandes bouteilles dûment étiquetées de miel artisanal, avec lequel le père de famille de 45 ans aime aromatiser son thé. Mais les douaniers le soupçonnent, selon l’acte d’inculpation, de transporter de la méthamphétamine liquide, et le placent en détention.

Les résultats d’un laboratoire du Maryland mettent plus de deux semaines à arriver: ils sont négatifs. Leon Haughton se pense tiré d’affaire. Il a tort.

D’abord, le laboratoire utilisé pour les premiers tests n’est pas suffisamment équipé pour analyser des liquides. Il faut donc envoyer les bouteilles à un deuxième laboratoire, dans l’Etat de Géorgie.

L’arrestation du Jamaïcain, détenteur d’une carte verte lui permettant de résider légalement aux Etats-Unis, a ensuite déclenché une procédure auprès des services de l’immigration, que son avocat a toutes les peines du monde à contacter.

Et pour cause: l’administration américaine est alors affectée par le «shutdown» – paralysie des services publics – causé par le bras de fer entre Donald Trump et l’opposition démocrate sur le financement du mur que le président souhaite ériger à la frontière avec le Mexique.

Les analyses effectuées en Géorgie confirment finalement que Leon Haughton transportait bien du miel. Il est libéré le 21 mars, 82 jours après son retour de vacances.

Près de trois mois derrière les barreaux, éloigné de sa compagne et de ses enfants, qui lui ont fait perdre ses deux emplois dans le nettoyage et le bâtiment.

«Ils ont ruiné ma vie», a confié au Washington Post le quadragénaire, pour qui la pilule est forcément difficile à avaler. Même avec du miel.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Le déclin des populations d’abeilles menace la sécurité alimentaire mondiale, selon la FAO

Mai 20, 2019

Abeilles Apiculteur

Fotolia AFP

PARIS | Le déclin des populations d’abeilles représente une «menace sérieuse» pour les plantes, a averti lundi l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), en demandant aux pays «de faire davantage» pour «protéger ces alliés indispensables dans la lutte contre la faim et la malnutrition».

«Les abeilles sont grandement menacées par les effets combinés du changement climatique, de l’agriculture intensive, de l’usage de pesticides, de la perte en biodiversité et de la pollution», a déclaré lundi M. José Graziano da Silva, directeur général de la FAO, dans un communiqué diffusé à l’occasion de la Journée mondiale des abeilles.

Selon lui, «l’absence d’abeilles et d’autres pollinisateurs» qui participent, avec la pollinisation, à la fécondation et donc à la reproduction des plantes, «reviendrait à anéantir les cultures de café, pommes, amandes, tomates ou cacao» notamment.

Si la tendance au déclin des insectes pollinisateurs comme les abeilles se poursuivait, «les fruits, les noix et autres légumes» pourraient se voir remplacer «par des cultures vivrières comme le riz, le maïs et les pommes de terre» qui sont moins liées à la pollinisation, «favorisant ainsi les régimes alimentaires déséquilibrés», souligne la FAO.

M. Graziano da Silva a appelé les pays membres à «s’orienter vers des politiques alimentaires et des systèmes durables en faveur des pollinisateurs».

«Le fait même de faire pousser des fleurs chez soi contribue à cet effort en donnant à manger aux abeilles», a-t-il expliqué.

La journée mondiale des abeilles, célébrée pour la deuxième fois, a été créée à l’initiative de la Slovénie, petit pays européen où l’apiculture est une activité agricole importante, et de la Fédération internationale de l’association des apiculteurs, dans une résolution de l’assemblée générale de l’ONU en 2017.

La date a été choisie en raison de la date de naissance de Anton Jansa, pionnier de l’apiculture moderne, né le 20 mai 1734 au sein d’une famille d’apiculteurs en Slovénie, et auteur en 1771 d’un livre, Discussion sur l’apiculture, en allemand.

Avec Le Journal de Montréal

Canada: hiver fatal pour les abeilles québécoises

Mai 14, 2018

Cette photo a été prise chez Miel anicet,... (OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE)

Photo  Miel Anicet, à Ferme-Neuve. Olivier Pontbriand, Archives Lapresse

Le printemps est souvent un moment de réjouissances pour les apiculteurs du Québec, qui ouvrent leurs ruches et laissent leurs abeilles trouver le chemin du pollen. Cette année, la fête est pas mal plus sombre. L’hiver a été fatal dans plusieurs colonies, et certains producteurs ont perdu plus de la moitié de leurs abeilles.

« Le téléphone ne dérougit pas ici », raconte Anicet Desrochers, qui produit des reines à Ferme-Neuve, dans les Laurentides. « Les gens ont perdu entre 40 % et 80 % de leurs colonies, dit-il. Et pas des amateurs ! » Malgré tous ses efforts, il ne pourra répondre à la demande de ses collègues qui sont trop nombreux à rebâtir des colonies complètement décimées. Anicet prépare 10 000 reines annuellement, mais il y aura pénurie.

Le phénomène touche l’ensemble du Québec, et il y a autant d’hypothèses que d’apiculteurs. La Fédération des apiculteurs du Québec confirme cette situation atypique observée dans plusieurs régions.

À la ferme Les Trois Acres, on vient de lancer une campagne de sociofinancement pour compenser la perte : 80 % des abeilles sont mortes durant l’hiver. Le couple d’apiculteurs de Dunham doit acheter 150 ruches pour maintenir sa production. « On ne comprend pas ce qui est arrivé », s’interroge Liliane Morel. D’autant que les colonies étaient en pleine santé à l’automne. L’apicultrice discute avec des collègues, chacun cherche à comprendre la situation.

Des 20 % de ruches qui restent aux Trois Acres, probablement que la moitié ne produira pas de miel, car les abeilles sont trop faibles, confie Liliane Morel. Heureusement, la récolte de miel de 2017 avait été excellente.

Que s’est-il passé ? 

La science apicole n’est pas exacte, et plusieurs facteurs influent sur le taux de survie des abeilles. On a beaucoup parlé du varroa, ce parasite meurtrier, et de l’impact des néonicotinoïdes ces dernières années pour expliquer la mortalité inhabituelle des butineuses.

« C’est toujours multifactoriel », précise Anicet Desrochers d’entrée de jeu. Par exemple, dans certaines régions, il y a eu peu de neige et beaucoup de vent l’hiver dernier, ce qui n’a pas aidé les abeilles.

Cette fois, en plus, les températures élevées de l’automne semblent bien être en cause. Normalement, au Québec, les apiculteurs ferment leurs ruches à la mi-septembre, selon les régions et la température. On laisse les abeilles aller en semi-hibernation (elles ne dorment pas vraiment) en les traitant et en leur donnant de la nourriture sucrée qui leur permettra de passer l’hiver. Mais les automnes chauds des dernières années ont peut-être joué contre les apiculteurs. Le comportement des abeilles a changé, ce qui a mené à l’épuisement d’un nombre anormalement élevé d’entre elles. De nombreuses abeilles n’ont pas passé l’hiver, malgré les soins des apiculteurs.

Selon Scott Plante, de la Fédération des apiculteurs du Québec, dans certains cas, les premières abeilles à avoir quitté la ruche au printemps étaient trop vieilles et trop faibles.

À Ferme-Neuve, Anicet Desrochers a rapidement flairé le problème, tôt au printemps. « Je pensais que j’en perdais 40 % ou 50 % », raconte-t-il. Il a décidé de retarder l’ouverture des ruches, pour que ses abeilles soient à la chaleur, et leur a fourni le sucre dont elles ont besoin à l’extérieur pour qu’elles puissent d’elles-mêmes le consommer lorsqu’elles seraient prêtes à quitter la ruche. La stratégie a porté ses fruits : l’apiculteur s’en tire avec 25 % de pertes, ce qui n’est quand même pas négligeable. Selon Anicet Desrochers, il va peut-être falloir modifier les techniques et la technologie pour s’adapter à ces nouvelles réalités climatiques. À la condition que ça en soit vraiment : qui peut dire que les conditions météo de 2018-2019 suivront celles des années précédentes ? « On va faire des tests », confie Anicet Desrochers, qui précise que la situation n’est pas unique au Québec. Plusieurs parties du Canada vivent avec des pertes importantes, les Prairies notamment, là où est produit la majorité du miel canadien.

Heureusement, certains producteurs québécois ont eu plus de chance. Christian Macle, président d’Intermiel, dans la région de Mirabel, s’en tire avec 14 % de pertes, ce qui, dans les circonstances, est une excellente nouvelle. « J’ai fait exactement comme d’habitude », dit cet apiculteur qui travaille avec les abeilles québécoises depuis plus de 45 ans. Son entreprise compte maintenant pratiquement 10 000 ruches. Le secret de son succès ? Impossible de le dire, dit-il, puisqu’il n’a justement rien changé à ses pratiques. M. Macle croit que, peut-être, certains de ses collègues ont justement été trop audacieux avec ces changements de températures. Mais, dit-il, en apiculture, les années se suivent et ne se ressemblent pas.

Lapresse.ca par Stéphanie Bérubé

10 recettes de masques visage peau sèche avec des produits naturels

mars 22, 2017

10 recettes de masques visage peau sèche avec des produits naturels

 

 

Si la peau tiraille, rougit ou pèle, c’est qu’elle manque d’hydratation mais aussi de lipides qui l’aident à rester souple et éclatante. Dans la cuisine, de nombreux ingrédients permettent de fabriquer soi-même des masques naturels : voici 10 recettes que l’on a piquées à nos grands-mères pour chouchouter les peaux sèches.

Le yaourt adoucit

Si la peau tiraille un peu, laisse apparaître quelques 1649221 et semble déshydratée, en plus de boire suffisamment d’eau, quelques masques hydratants naturels peuvent lui venir en aide pour retrouver de la souplesse.

– 1 demi-concombre + 1 demi-yaourt nature

La pulpe mixée du concombre associée au yaourt nature donne un masque à laisser poser 10 minutes, qui hydrate la couche supérieure de l’épiderme.

– 1 cuillère à soupe d’argile blanche + 1 yaourt + 2 cuillères à soupe de miel

L’argile blanche apporte à ce masque au yaourt des vertus assainissantes. Elle est idéale en hiver pour les peaux grasses qui sont agressées par le froid et perdent en élasticité. Elle permet de réguler le sébum sans assécher comme peut le faire l’argile verte.

– 1 yaourt + 1 cuillère à soupe de miel + 3 gouttes d’une huile végétale (tournesol, olive, amande douce, jojoba ou argan)

Ce masque est plutôt recommandé pour les peaux mixtes qui connaissent des zones sèches, souvent sur le haut du front, et des zones plus grasses, notamment la zone T front-nez-menton. L’huile végétale nourrira les zones qui manquent de lipides.

L’avocat nourrit

Les peaux sèches et très sèches peuvent parfois peler, devenir ternes et manquer d’élasticité.
En plus d’être hydratées, elles ont besoin d’être nourries en lipides : l’avocat est un ingrédient idéal pour apporter les vitamines nécessaires à l’épiderme.

– 1 avocat + 1 jus de citron + 2 cuillères à soupe de miel d’acacia

Le mélange de ces trois ingrédients pour effectuer un masque nourrissant doit être laissé posé 30 minutes avant un rinçage à l’eau tiède et un nettoyage du visage à l’eau micellaire. L’avocat est un fruit gras qui nourrit et protège l’épiderme grâce à ses vitamines A, B et E. Le miel est également nourrissant et assainissant, tandis que le citron unifie le teint.

– 1 demi-avocat + 1 banane + 1 cuillère à soupe de miel

La texture grasse et les vitamines de la banane compléteront l’avocat pour nourrir et assouplir l’épiderme. Pour ce masque, l’avocat et la banane doivent être parfaitement mixés afin d’obtenir une texture onctueuse. Après un temps de pose de 10 minutes, il suffit de rincer à l’eau tiède.

– 1 avocat + 1 cuillère à soupe d’huile d’olive

Pour les peaux très sèches sujettes aux squames, il faut mettre le paquet pour nourrir l’épiderme. L’avocat mixé avec de l’huile d’olive est un masque ultra-nourrissant qui apportera ses vitamines, et protégera la peau pour retenir l’eau qu’elle contient et la garder en bonne santé. 

Les huiles protègent

– 2 cuillères à soupe d’huile d’olive + 2 jaunes d’œufs + quelques gouttes de jus de citron

L’huile d’olive contient des vitamines A et K qui nourriront la peau, tandis que le jaune d’œuf rend la peau lisse et douce. C’est un masque adapté aux peaux sèches et matures.

– 2 cuillères à soupe d’huile d’amande douce + quelques gouttes d’eau de rose

L’huile d’amande douce pénètre facilement dans la peau et lui apporte ses vitamines E. Elle nourrit l’épiderme et l’adoucit.

– 2 cuillères à soupe d’huile de ricin + quelques gouttes d’eau de rose

L’huile de ricin a plusieurs vertus intéressantes pour les peaux sèches : elle les protège des agressions dues au savon qui assèche la peau, à l’eau parfois trop calcaire, ou au froid de l’hiver. Son effet astringent qui aide à retirer les impuretés de la peau est accompagné d’un effet hydratant.

– 1 cuillère à soupe d’huile de coco sur un coton

L’huile de coco aide à éliminer les squames, et peut être utilisée plus souvent que les masques. C’est un masque un peu particulier, car il est appliqué sur le visage et laissé durant toute la nuit avant d’être rincé au réveil.

Pour aller plus loin : 

Après avoir laissé poser le masque entre 10 et 30 minutes, le rinçage se fait plus aisément à l’eau tiède.

Pour ne pas garder le calcaire de l’eau sur la peau, un nettoyage doux avec un coton imbibé d’eau micellaire est recommandé.

Femmeactuelle.fr par Irène Smith

Ruche de ma vie

mars 27, 2012

 

Belle ruche de ma vie consolante

Tu renfermes une richesse appétissante

Depuis la couronne éclatante de ta tête

Jusqu’aux pieds au sommet de ta crête

Quand tu souries du miel coule de ta bouche

Et tes paroles de cire me coulent en touche

A chaque moment du grand désir parfait

Ma trompe fine dans l’alvéole de ton lait

Remonte et redescend pour savourer le plaisir

Visitant le patrimoine de toutes tes galeries à loisir

D’où je m’enferme avec mon dard dans ta ruche

Veillant à ton cher aliment comme une autruche.

Bernard NKOUNKOU